vendredi 29 décembre 2017

Un autre ami de François
embourbé dans de la corruption



par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Le Centre de Fatima
Le 28 décembre 2017

Après que la presse laïque eut divulgué au monde Catholique des preuves cachées du scandale massif dans l'Archidiocèse de Tegucigalpa, présidé par le « Vice-Pape » Cardinal Maradiaga du Honduras, le Pape François se précipita pour défendre son ami, lui disant « Tu n’as pas à t’en faire » (sic). Il est déjà clair que Maradiaga sera protégé malgré le témoignage de 50 témoins concernant la corruption endémique dans l'Archidiocèse — dont Maradiaga ne pouvait pas ignorer — y compris les versements mensuels de quelque 40 000 $ depuis des années de la part de l’Université Catholique du Honduras.



Et maintenant, il semble qu'un autre ami de François soit protégé du scandale qui l'engloutit.

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Comme le rapporte Sandro Magister, l'Argentin Gustavo Óscar Zanchetta, nommé Évêque d'Orán en Argentine par François en 2013, vient d'être nommé « assesseur de l'Administration du Patrimoine du Siège Apostolique » (APSA) — une fonction qui « n'existait pas » et qui a été inventée pour l'occasion ».

La création de cette sinécure Vaticane est à la suite du mystérieux abandon soudain de Zanchetta de son diocèse fondé sur « un problème de santé non spécifié » pour lequel, dit-il, il doit être soigné d'urgence ailleurs ». Après son brusque départ du diocèse d’où Zanchetta a déménagé — ou peut-être plus exactement dont il s'est enfui — « il s’est établi pour quelque temps à Corrientes, à 900 kilomètres de là, avant de réapparaître encore plus loin, à Madrid, apparemment en bonne forme physique ». François a accepté depuis sa démission comme Évêque, suite à laquelle la nouvelle position du Vatican a été inventée pour lui .

Magister raconte comment Zanchetta a quitté son diocèse dans un « état désastreux ... en le comparant à ce qui s’était passé dans le diocèse où il avait été vicaire auparavant, celui de Quilmes ». Pourtant, comme le remarque Magister : « C’est donc à cet homme que François vient de confier un rôle aussi délicat à la Curie, où il sera en contact étroit avec le Président de l’APSA, le Cardinal Domenico Calcagno, grand habitué des audiences papales et farouche opposant de la remise en ordre drastique des finances vaticanes entamée sans succès par le Cardinal George Pell, Préfet du Secrétariat pour l'Économie ».

Presque chaque jour, nous recevons une nouvelle confirmation de la thèse élaborée dans le livre « Le Pape Dictateur » de Marcantonio Colonna : « Le Grand Réformateur » n'a rien réformé mais a plutôt présidé à une aggravation de la corruption du Vatican alors qu'il gouverne à la manière d'un « chef de parti Péroniste », récompensant et protégeant ses amis tout en exigeant la vengeance contre ses ennemis perçus. Et tout ce régime dictatorial, comme l'a remarqué Marco Tosatti, un éminent Vaticaniste, implique un « niveau de contrôle sur les courriels, les lignes téléphoniques dures et même sur certaines catégories de téléphones mobiles au Vatican [ qui ] atteignent des niveaux qui seraient enviés même par la Corée du Nord… »

Assez curieusement, dans sa dénonciation annuelle de la Curie Romaine à Noël, le Pape François tournait en dérision la « logique déséquilibrée et dégénérée des conspirations ou des petits cercles qui représentent en réalité — malgré toutes leurs justifications et leurs bonnes intentions — un cancer qui conduit à l’auto-référentialité, qui s'infiltre dans les organismes ecclésiastiques en tant que tels, et en particulier chez les personnes qui y travaillent ». Ces personnes, a-t-il déclaré, « ont été soigneusement choisies pour donner plus de vigueur au corps [ ecclésial ] et à la réforme mais, ne comprenant pas les hauts niveaux de leurs responsabilités, se laissent corrompre par l'ambition ou la vaine gloire et, quand ils sont délicatement licenciés [ de ces positions ], ils se déclarent à tort être des martyrs du système, du « Pape qui n'est pas informé », de « la vieille garde », au lieu de réciter le mea culpa [ « par ma faute » ].

Pourtant, les seules personnes que le Pape François a « délicatement licenciées » sont les défenseurs de l'orthodoxie Catholique, pas ceux qui « se laissent corrompre par l'ambition ou par la vaine gloire ». Le Cardinal Burke, le Cardinal Muller et trois membres de la Congrégation la Doctrine de la Foi, ainsi que l'ensemble des membres de la Congrégation pour le Culte Divin et l'Académie Pontificale pour la Vie. Et aucune des victimes de ces purges ne s'est déclarée martyre. Est-ce une sorte de fantaisie paranoïaque ?

Un pontificat comme aucun autre auparavant peut bien être en train de s'effilocher. Ici aussi, nous rencontrons quelque chose qui a dû être évoqué dans le Troisième Secret intégral de Fatima.

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