vendredi 31 juillet 2015

« Les gouvernements se pratiquent pour la 3ème guerre

Ils feront tomber toutes les économies
et puis ensuite ils entreront dans toutes les maisons
et chez tous les êtres humains »


MESSAGE DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST
À SA FILLE CHÉRIE LUMIÈRE DE MARIE

Le 21 juillet 2015



Mon Peuple bien-aimé

MON AMOUR EST SI GRAND POUR TOUS MES ENFANTS ! ...
MES BIEN-AIMÉS, MA MISÉRICORDE POUR MON PEUPLE
EST SI GRANDE ! ...
MON PEUPLE BIEN-AIMÉ, JE T'AIME TELLEMENT !

Je vois la Terre et, sur elle, Je vois qu’une grande partie de celle-ci est un désert. Ce sont les âmes de Mes enfants qui se livrent au mal à cet instant.

Mon Amour pour Mon peuple est si grand ! Même au milieu des grandes offenses et calamités spirituelles qui résident dans l'être humain, Ma Miséricorde déborde continuellement par ceci, Ma Parole. Je ne veux pas que quiconque se l’approprie, Ma Parole, parce que Ma Parole est pour tous Mes enfants sans distinction, même pour ceux qui ne M’aiment pas car ce sont ceux que J’appelle avec le plus d'insistance à se convertir.

Mon Peuple bien-aimé, dans le désert des âmes, il y en a tant qui ont transformé leurs cœurs humains en coeurs de pierre ! Je regarde à tant de personnes qui continuent de se placer dans les mains du mal afin de tuer leurs frères, d’agir comme des instruments du mal et de préparer ainsi l'une des tentacules de l'antéchrist.


Mes enfants, vous devez rester préparés parce que l'antéchrist — l’adversaire de Mon Peuple, le persécuteur le plus terrible de Mon Peuple — est déjà au sein de l'humanité, il mène son leadership anonyme pour l'instant à partir d’une humble position et, de cette humble position, il s’est fait connaître sans être identifié par Mes enfants.

Parce que Ma Mère vous a continuellement annoncé les événements à l'avance, vous savez que celui qui va essayer de se faire passer pour Moi ne se présentera pas devant Mon Église de la façon dont il est vraiment. Le persécuteur le plus terrible des enfants de Ma Mère se présentera à Mon Église comme l'agneau sans défense alors que se cache à l'intérieur de lui un loup qui va dévorer Mes brebis. C’EST POURQUOI MA MÈRE ET MOI VOUS AVONS CONTINUELLEMENT APPELER ET SUPPLIER NOS ENFANTS D’ÉCOUTER NOTRE VOIX ET D’ARRÊTER DE DOUTER DE NOTRE PAROLE, parce que, si Je n’avais pas appelé Mon Peuple par Ma Miséricorde et par Ma Justice, vous douteriez alors de cette Parole. Mais PUISQUE CETTE PAROLE EST DIVINE, JE DOIS APPELER MON PEUPLE AVEC MA MISÉRICORDE ET, EN MÊME TEMPS, LEUR ANNONCER MA JUSTICE PARCE QUE CELUI QUI ME RESPECTE ET M’AIME NE ME CRAINT PAS POUR MA JUSTICE ; IL M’AIME PLUTÔT PRÉCISÉMENT PARCE QUE JE SUIS LE JUSTE JUGE DE LA MISÉRICORDE.

Le père de famille aime ses enfants et, en même temps, les admoneste parce qu’il les aime. Voilà pourquoi J’explique tout ce qui est écrit dans les Saintes Écritures là où chacune de Mes Paroles a pris forme.

Mon Peuple bien-aimé, Je suis plus proche de vous. Ma seconde venue est plus proche de vous et, quand cela arrivera, Je vais entendre les lamentations de ceux qui ne croyaient pas à Mes Appels constants, de ceux qui M’ont refusé, de ceux qui ont rejeté les Appels de Ma Mère et de ceux qui étaient les juges de Mon Prophète.

Je viens bientôt, les enfants, dans Ma Seconde Venue comme le Roi de Gloire et de MaJesté que Je suis, entouré de tous Mes Choeurs Célestes, de Mes Légions, de Mes Dominations, de Mes Pouvoirs et de tous Mes Anges. Je viens à vous et non seulement la terre sera secouée mais aussi tout ce qui a été créé par la Main de Mon Père parce que la Terre n’est pas la seule Création Divine mais aussi tout ce qui existe : les univers que l’homme n'a pas découverts, qu’il ignore et refuse en même temps, niant ainsi la Toute-Puissance de Mon Père.

La Terre n’est pas le centre de l'Univers ; le Centre de l'Univers est Notre Trinité. Quelle petite chose l'homme est devenu après être sorti des Propres Mains de Mon Père ! Bien que l'homme est plus grande création de mon Père, il est devenu le plus inutile et la c'est la créature qui offense le plus Mon Père, Moi, et Notre Saint-Esprit avec sa rébellion et sa désobéissance comme aucune autre créature créée par mon Père a fait contre Notre Trinité. Pas même les animaux se rebellent contre Nous comme l'être humain le fait, refusant de nous obéir et refusant de se préparer quand c’est précisément pour son propre bien et pour le salut de son âme qu’il devrait se préparer.

L’HOMME S’EST TELLEMENT DÉVOUÉ À PRENDRE SOIN DE SON CORPS ! ENFANTS, VOUS EN ÊTES VENUS À IDOLÂTRER TELLEMENT VOS CORPS ! ET QUEL EST LE CORPS SANS ÂME ? VOUS COMMETTEZ UNE GRANDE OFFENSE À CET INSTANT ! PRÉCISÉMENT QUAND VOUS DEVRIEZ RECHERCHER LE BIEN DE L'ÂME, LA CROISSANCE DE L'ÂME ET LA TOTALE NULLITÉ DE L’EGO L'HOMME, parce qu'à ces instants vous affronterez les plus grandes calamités, les plus grandes épreuves que l'homme n’ait jamais imaginées, des épreuves nées dans le propre esprit de l'homme et auxquelles la Nature répondra.

Mon Peuple bien-aimé, avec combien d'amour Je me tourne vers vous et avec quel mépris vous Me répondez ! Lorsque vous accumulez des richesses alors que celles-ci ne vous seront d'aucune utilité parce que l'économie va continuer à décliner d'un pays en pays selon l'importance de chaque pays de sorte que l'économie disparaîtra comme de l'eau entre les doigts.

Le grand plan conçu pour exalter l'antéchrist porte ses fruits et ceci me donne une grande douleur. Il porte ses fruits parce que la désobéissance de l’homme renforce la structure créée pour rendre plus fort l'antéchrist et ses tentacules. Mes enfants, Je sais bien que, dans Mon Église, ils ne vous alertent pas sur ce que vous devriez être bien informés continuellement de sorte que vous ne soyez pas pris par surprise et que, dans la confusion, vous preniez ce que vous ne devriez pas prendre et, lorsque vous vous réveillerez, vous vous retrouviez dans les filets du mal.

Mes enfants, l'économie domine l'homme et, à travers son contrôle, l'homme a appris à exalter sans mesure son corps physique et a appris à négliger son état spirituel. Ainsi, la plupart des êtres humains ignorent Ma Loi entièrement. Mes Commandements ont été donnés pour tous les temps, ils ne sont pas sélectifs, ils n’appartiennent à aucune élite. Mes commandements sont pour tous Mes enfants et ils ne sont pas soumis à toute restructuration, à tout changement ou à toute interprétation.

Je serais un faux dieu si les Commandements étaient sujets à changement, à restructuration. Ma Parole est Une et le mal ne pourra jamais l'emporter devant Cette Parole tant qu'elle est respectée.

Mes chers enfants, Ma Mère vous a alertés tellement en ce qui concerne l'illumination des consciences et vous y jetez un regard tout en ignorant de si nombreuses annonces concernant l'Avertissement. Mes enfants, vous n’êtes pas conscients de cela. (4)

Mon Peuple me donne tant de douleur ! Je Me fais près, Je Me fais si près que, dans cette proximité, Je vais les laisser devant leur conscience à chacun, seul, de sorte que chacun en particulier, va s’examiner ainsi que toute sa vie. Toutes ses oeuvres et tous ses actes passeront devant sa conscience personnelle et, à cet instant, quand la créature va se regarder, elle va réaliser ce qu'elle a perdu à pécher.

Mes enfants, repentez-vous avant que cet instant ne vienne ! Sinon, vous ne verrez pas les offenses que vous avez commises contre Notre Divinité, mais à s'être repentis, la douleur sera moindre une fois que les péchés ont fait l'objet d'une réconciliation avec Moi après un repentir sincère et véritable et un ferme propos.

Rappelez-vous, Mes enfants, que Je vous invite non seulement à évaluer vos expressions de religiosité devant Moi, mais aussi à voir vos oeuvres et vos actes, le fruit que chacun Me présentera. Mes enfants, Mon Peuple, à cet instant, vos oeuvres et vos actes sont les fruits qui pèseront davantage sur l'échelle de la Justice Divine, mais ces fruits doivent être nés de l'Amour, de l'expérience, du dévouement et de l’obéissance à vivre dans la Volonté de Notre Trinité. Et celui qui vit dans la Volonté de Notre Trinité ne se rebelle pas, ne refuse pas d'aimer son frère comme lui-même et ne place pas ses désirs et ses caprices personnels avant d'obéir à Mes Appels. Ne gardez pas l'Amour seulement pour vous : aimez en premier Notre Trinité, aimez vos frères, et n’agissez pas ou n’oeuvrez pas contre le Don de la Vie.

Mon peuple bien-aimé

Demeurez vigilants ! À cet instant, les grandes puissances vous tiennent entièrement dans la tromperie parce que ces grandes puissances se sont données au pouvoir de satan, en ayant confiance qu’ils garderont leur pouvoir sur le plus petit et le sans défense lorsque l'antéchrist exercera sa domination implacable sur l'humanité. Mais ces Nations, ces pouvoirs qui, en cet instant, sont puissants et ont juré de se soumettre au mandat de l'antéchrist seront écrasés par l'antéchrist parce qu’il ne cèdera pas la gouvernance — politique, sociale, religieuse ou économique — à absolument aucune autre créature ; il va l’exercer lui-même dans un seul gouvernement, avec une seule monnaie et par le biais d’une seule religion ; devenant ainsi celui qui exerce un contrôle sur toutes les créatures humaines. Voilà pourquoi Je parle constamment à Mon Peuple de rester fidèles, de nourrir leur âme et leur esprit, d'être instruits dans Ma Parole ; Mon Saint Esprit les envahit et les remplit de sagesse, de charité, d’amour et d’espérance afin que vous vous ouvriez à la connaissance de Mon Amour et à ne pas nier Ma Justice envers une génération qui Me considère comme un Mendiant d’Amour et qui me tient totalement crucifié par le mépris et la désobéissance à Mes Appels, mais surtout par le dédain pour les Commandements.

LA VOLONTÉ DIVINE CONSISTE :
À SE CONFORMER, À OEUVRER ET À AGIR SELON MA LOI.

Mon peuple bien-aimé

Vous marcherez comme des vagabonds, humainement, ressentant la solitude ; mais ne craignez pas parce que vous verrez Mes Légions sinon avec les yeux du corps, avec les yeux de l'âme. Vous ne serez pas seuls à tout instant ; Mes Messagers de l'Amour, vos partenaires le long du chemin, Mes Serviteurs, sont à apposer le sceau sur Mes fidèles, le Saint Reste, le Petit Troupeau qui restera fidèle et se battra portant l'Amour dans leurs paroles, leur regard et leur coeur aidant ceux qui besoin d'être aidés pour entreprendre l'étape qui les conduira à la Vie Éternelle.

L'instant qui vient n’est pas flatteur, Mon Peuple. À cet instant, de grandes luttes sont en cours dont Mon Peuple est totalement ignorant.

Les gouvernements importants du monde exercent leurs plans pour procéder à la Troisième Guerre mondiale afin de faire tomber les économies et puis ensuite pour entrer dans toutes les maisons et donc chez tous les êtres humains.

MES ENFANTS, IL Y A TANT
DE CHOSES IMPRÉVUES QUI VIENNENT À VOUS !
NE REJETEZ PAS LES APPELS DE MA MAISON.
CHACUN DE MES APPELS CONTIENT LA GRANDE VÉRITÉ QUE JE VOUS ENVOIE PETIT À PETIT.

Priez, Mes enfants, la prière est importante. Et après avoir prié et M’avoir reçu dans Mon Corps et Mon Sang, conformez-vous à la Volonté de Notre Trinité en étant des messagers de l'amour, de cet Amour Divin pour que Je puisse demeurer dans Mon Peuple fidèle.

MES ENFANTS, RÉPONDEZ !

Ne soyez pas de ceux qui s’impliquent dans le monde mondain...
Ne soyez pas de ceux qui deviennent des alliés du mal ...
Ne soyez pas de ceux qui agissez contre vos frères ...
Ne soyez pas de ceux qui éliminent le Don de la Vie ...
Ne soyez pas de ceux qui deviennent des inquisiteurs ...
Ne soyez pas de ceux qui commettent l'adultère ...
Ne soyez pas de ceux qui extorquent vos frères ...
Ne soyez pas de ceux qui partagent de fausses doctrines ...
Ne soyez pas de ceux qui embrassent de fausses idéologies en raison de l'ignorance ...
Ne soyez pas de ceux qui M’attribuent ce qui n’est pas Ma Parole ou Ma Vérité.
MA LOI EST UNE : AMOUR. MA PAROLE EST UNE : AMOUR. MAIS C’EST PAS DE L’AMOUR HUMAIN ; C’EST DE L'AMOUR QUI SURPASSE L'AMOUR HUMAIN. MON AMOUR EST DIVIN. MON AMOUR NE VA PAS CONTRE LA CRÉATION. MON AMOUR NE VA PAS CONTRE L’HOMME. MON AMOUR NE VA PAS CONTRE MA LOI.

Enfants bien-aimés,

Vous vous impliquez dans des idéologies contraires à Ma Parole ; vous osez Me comparer à des dirigeants humains qui ont commis de grands génocides contre l'humanité ; et vous le faites justement parce que vous ignorez Ma Parole ; parce que si vous la connaissiez en Esprit et en Vérité, vous ne commettriez pas une telle hérésie. « JE SUIS QUI JE SUIS ». (5). Je suis Celui qui aime Divinement, et aucune créature humaine qui a soulevé la main pour tuer le plus grand Don que J’ai donné à l'homme et ne s’en est pas repenti, ne peut jamais être comparé, même pas être comparé à Mon Amour, Ma Sainte et Divine Doctrine. Tout comme vous osez Me comparer aux dirigeants humains, eh bien à cause de ce grand orgueil (l'orgueil) ainsi que de l'ignorance, vous embrasserez l'autorité de l'antéchrist. Non, les enfants, Je ne veux pas cela pour Mon Peuple ; voilà pourquoi Je vous ordonne de vous éloignez tout de suite de ceux qui osent comparer Mon Amour à l'amour humain mentionné précédemment ou aux idéologies qui ont été utilisées sur le sang de vos frères.

Mon Peuple bien-aimé

INSTRUISEZ-VOUS, CONNAISSEZ-MOI, APPROFONDISSEZ MON AMOUR ! Je ne suis venu pas pour une seule personne, Je ne suis pas venu vous apporter de vaines et fugaces paroles, Je suis venu pour vous donner la Vie Éternelle. Voilà pourquoi les Saints ont été sanctifiés dans le creuset, dans l'obéissance, dans l'amour du prochain, à oeuvrer et à travailler à Ma Ressemblance, et en accomplissant la Volonté de Mon Père, même s’ils avaient à donner leur vie pour leurs frères. Ceux qui prétendent M’aimer, « laissez-les s’oublier eux-mêmes, qu’ils prennent leurs croix et qu'ils Me suivent » et qu’ils n’imposent pas leur croix personnelle à un frère.

Mon peuple bien-aimé

Priez, priez pour Mon Peuple bien-aimé de la Grèce afin qu'il ne continue pas à être trompé.

Priez parce que ce peuple va souffrir et répandra son sang.

Priez, Mes enfants, prient pour l'Allemagne ; elle va beaucoup souffrir.

Priez, Mes enfants, pour les États-Unis ; ils souffriront beaucoup, la terre va trembler.

Priez, Mon Peuple, priez ; la terre tremble, l'eau monte pour purifier la Terre.

REGARDEZ LE CIEL, ENFANTS, SOULEVEZ LE REGARD,
LES SIGNES CONTINUENT DE SE PRODUIRE
AFIN QUE MON PEUPLE SOIT PRÉPARÉ.

Je vous bénis de Mon Amour.
Je vous bénis de Mon Coeur.
Je vous bénis et Je vous aime ; vous n'êtes pas seuls, les enfants, même si vous marchez déjà dans la Tribulation, vous ne marchez pas seuls. Je vous porte dans Mes Bras, et quand vous vous sentez non protégés, n’oubliez pas que Je vais envoyer Mon Aide à Mon Peuple.

Je vous aime.

Votre Jésus.

SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.
SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.
SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.


SOURCE : Revelaciones Marianas

Théologien personnel de Jean-Paul et Benoît XVI

il a du gros bon sens dans l'affaire des divorcés/remariés


La Civiltà Cattolica, périodique Jésuite, interviewe le Théologien émérite pontifical : l’expression « divorcés/remariés » est trop générique et est appliquée dans des situations fondamentalement différentes ».


Par Iacopo Scaramuzzi
Vatican Insider
Cité du Vatican

« Dans le rigorisme, il y a une brutalité innée qui va à l'encontre de la douceur Dieu qu’Il a pour guider chaque personne » dit le Dominicain Georges Cottier, théologien émérite papal (il fut nommé à ce poste par Jean-Paul II et vit son « mandat » prolongé par Benoît XVI) dans une interview avec le directeur du périodique jésuite italien La Civiltà Cattolica, le père Antonio Spadaro. Le thème de l'interview — qui paraîtra dans le prochain numéro du bimensuel périodique — est la Miséricorde étant donné les prochains Synode et Jubilé. La Civiltà Cattolica a également interviewé Jean Miguel Garrigues, un autre théologien dominicain dans les derniers mois.

« La Miséricorde est la doctrine, elle est au cœur de la Doctrine Chrétienne » a dit le cardinal suisse. « Seule une personne bornée peut défendre le légalisme et imaginer que la Miséricorde et la Doctrine sont deux choses distinctes. En ce sens, l'Église d'aujourd'hui a réalisé que personne, quel que soit leur poste, ne peut être laissé seul. Nous avons besoin de guider les gens, les justes comme les pécheurs… tous les deux.

Cottier a déclaré : « Il semble que les gens d'aujourd'hui ne sentent plus la nécessité de se marier, de faire un engagement public pour la vie. La cohabitation semble maintenant être une affaire privée qui est toujours ouverte au changement. « D'un point de vue chrétien, le mariage est « l'institution naturelle élevée à la dignité de sacrement. Cela ne signifie pas qu’un élément surnaturel devrait être ajouté à une réalité qui demeure essentiellement naturelle ; cela signifie que la sacramentalité donne cette réalité —qui se présente alors comme une cause matérielle — une nouvelle forme, une nouvelle essence et identité. « Quelqu’un peut se demander, a continué le Théologien, si certains représentants de l'autorité ecclésiale peuvent avoir été influencés par le premier concept lorsqu'ils agissent, comme si la chose qui nécessite la plus grande attention est le soutien que l’on croit que les structures législatives de la société temporelle devraient donner aux chrétiens dans leur foi ecclésiale ». Ce qui préoccupe le plus le théologien suisse est « le fait qu’il n’y ait pas eu de véritables innovations introduites sur le plan ecclésial pour mettre en œuvre une nouvelle pastorale pour la préparation au mariage, un programme qui répondrait aux crises dans le sacrement. La pratique actuelle est devenue souvent inadéquate et apparaît comme une simple formalité plutôt qu’une éducation vers un engagement pour la vie ».

En ce qui concerne le terme « divorcés/remariés », le Théologien le voit comme « malheureux » d'un point de vue canonique : « Il est trop générique et est appliqué dans des situations fondamentalement différentes. Ça indique qu'une ou plusieurs personnes qui ont divorcé d'un mariage sacramentel indissoluble ont conclu un mariage civil. Ce second mariage n’annule pas le premier ni ne se substitue à celui-ci parce que le premier reste le seul mariage et l'Église n'a pas le pouvoir de le dissoudre. Le jugement pastoral ne peut pas ignorer l'origine de chacune de ces deux unions, c’est purement une question d'équité ». Cottier décrit deux cas très différents qui relèvent de la catégorie des « divorcés/remariés » : un cas est celui d'une personne qui a été abandonnée par son conjoint et qui détient la garde de leurs enfants. Cette personne rencontre quelqu'un qui lui offre de l’aide et de la sécurité, et les deux se marient. L'autre cas concerne une personne mariée avec des enfants adolescents qui « rencontre un brillant et jeune célibataire. Ils sont emportés par la passion, abandonnent leurs familles, divorcent et contractent un mariage civil » et « prennent part à la vie paroissiale ». « Ce sont des cas différents. Le second implique un « scandale » tandis que le premier est lié à la solitude, une difficulté d’avancer, une vulnérabilité, un besoin, y compris un besoin de compagnie ». « En général, dans chaque situation, la justice exige que certains facteurs importants soient pris en compte » : « Le devoir qu’un conjoint a envers le conjoint abandonné qui reste souvent fidèle à ses vœux sacramentels », « les droits des enfants nés pendant la premier mariage légitime » ( « Curieusement, le Synode de 2014 a peu porté sur cet aspect du moins en termes de couverture médiatique » ).

Ce qui est nécessaire plutôt, c’est « un jugement prudent ». Cottier a déclaré : « Je crois que la solution à certains problèmes devraient venir du jugement prudent de l'évêque. Je dis cela non sans hésitation et de doute quand je vois la division entre les évêques. Ma première prétention réfère en premier et avant tout à certaines situations où il y a une grande probabilité que le premier mariage soit nul, mais il est difficile d’en fournir une preuve canonique ». Plus généralement, « conformément à sa mission pastorale, l'Église a toujours besoin d'être attentive aux changements historiques et à l'évolution des mentalités. Non pas parce qu’elle devrait se subordonner à ces changements et à cette évolution, mais dans le but de surmonter les obstacles qui peuvent empêcher les autres d'embrasser ses conseils et ses lignes directrices ».

Selon Cottier, « les coordonnées existentielles de la vie spirituelle des peuples doivent être respectées ». « Dans le rigorisme, il y a une brutalité innée qui va à l'encontre de la douceur de Dieu qu’Il a de guider chaque personne » a-t-il ajouté.

« Il ne fait aucun doute » donc « que l'Année de la Miséricorde va éclairer le travail du Synode 2015 et le façonner. Il y a encore des gens qui sont scandalisés par l'Église, des hommes et des femmes qui, en raison d'un jugement négatif qui leur a été exprimé d'une manière impersonnelle et insensible, ont ressenti un rejet terrible. C’est là où les confesseurs ont une énorme responsabilité. À chaque fois qu’ils expriment un jugement et quelque soit ce jugement, il doit être exprimé et expliqué d'une manière qui communique la sollicitude maternelle de l'Église. À plusieurs reprises, le Pape François a parlé de la beauté et la joie de la vie chrétienne que l'Église a besoin de transmettre. Par la voix de ses pasteurs, l'Église doit toujours montrer qu'elle est guidée par la Miséricorde Divine » a conclu Cottier.

L'humilité de Notre Maman Marie

Trois anecdotes

Trois anecdotes sur l'humilité de Maman Marie. C'est tiré de Marie d'Agreda (La Cité Céleste). Prenez garde le Nul sans Lui prend son allure de conteur maintenant. Oups ! le mot « conteur » n'existe plus dans le dictionnaire québécois : je vais faire mon « Fred Pellerin » (grand conteur Québécois). Ça, c'est mieux dit.

Toujours est-elle...

Quelques années avant la naissance de Jésus, les grands Docteurs et Scribes du Temple de Jérusalem, après avoir scruté les Écritures et le ciel, savaient que la venue du Messie était imminente. En vertu du principe qu'un secret est « une chose que l'on dit à une personne à la fois », ils avaient confié leur pensée à quelques personnes qui, elles-mêmes, en vertu du même principe, l'avaient confiée à quelque personnes.

Bref, tout Israël savait ce que le Temple pensait de la venue imminente du Messie.

Dans les familles, on en parlait beaucoup. Les mères disaient à leurs filles de se garder pures ( comme de nos jours ) pour devenir Mère du Messie et, quant aux filles, elles se réfugiaient dans leurs petites chambres pour y rêver encore plus profondément.

Dans tout Israël, il y avait une jeune fille de 14 ans qui faisait exception : elle ne s'estimait pas assez digne d'être la Mère du Messie. Elle connaissait bien cette nouvelle puisqu'elle était au Couvent des Jeunes Filles du Temple à Jérusalem. Elle y était depuis l'âge de trois ans ; ses parents étaient venus la reconduire et ne s'étaient jamais plus revus ensuite. Sa mère, en effet, avancée en âge, avait fait une promesse à Dieu au Temple : « Si j'ai un enfant à mon âge, Seigneur, je te Le consacrerai ( consacrer = mettre à part pour Dieu ) ».

Cette dame âgée s'appelait Anne. La jeune fille du Temple s'appelait Marie. Elle faisait l'admiration de ses tuteurs et professeurs mais, en contrepartie, elle a beaucoup souffert de l'envie et de la jalousie de ses camarades. De nos jours, on appelle cela de l'« intimidation », terme qui n'existait pas à l'époque mais qui se pratiquait tout autant qu'aujourd'hui. Toujours est-elle que Marie n'aspirait dans ses plus grands rêves qu'à devenir la servante du Messie « si jamais Il la considérait assez digne pour cela ».

Certains pourraient dire que cette histoire est une fabulation mais les Écritures nous le confirment indirectement. Marie avait fait, en effet, voeu de virginité. Ce voeu était habituellement formalisé au Temple selon les coutumes religieuses du temps. Comme elle vivait au temple, il faut croire qu'elle n'a pas fait ce voeu seule dans sa chambre.

Pour que Marie décide de devenir Vierge, elle avait donc accepté de ne jamais devenir mère. En toute logique, elle avait aussi renoncé à devenir la Mère du Messie contrairement à toutes les jeunes filles qui étaient réfugiées dans leurs petites chambres pour y rêver.

Voilà pour une première leçon d'humilité.



Mais il n'y avait pas que les habitants d'Israël qui placotaient de la Venue du Messie. Il y avait un « deux de pique » qui avait écouté toutes les rumeurs, les potins, les ragots. Il sentait sa paix menacée par une telle venue. Il voulait tuer tout ça dans l'oeuf. C'est son tempérament.

Il disposa donc tous ses démons dans tous les coins du pays et les enjoignit de surveiller étroitement les femmes enceintes.

Un jour, un démon survint auprès de satan en toute hâte : « Maître, une jeune femme vient d'accoucher dans une étable à Bethléem ».

Après y avoir accordé très peu de réflexion, satan lui dit : « Bien non, bien non, espèce de con. Le Messie ne naîtra pas dans une étable. Affaire-toi plutôt à surveiller les maisons de riches et les palais ».

L'humilité nous fait passer sous le radar de satan, voilà la deuxième leçon d'humilité.



Saviez-vous que, pour décrire sa petitesse dans ses prières devant Dieu, Marie s'associait à un « vermisseau » ?



Le Concile Fantôme et le Synode à venir

Évolution ? Contorsion ? Distorsion ?

Le «Concile Fantôme » pousse sur l’acceptation de la contraception et des unions homosexuelles

NOUVELLES ANALYSE : Cette « théologie narrative » basée sur l'expérience vécue — et les conséquences de son adoption — est la vraie nouvelle de la rencontre à huis clos du 25 mai à Rome.

par Andrea Gagliarducci / CNA / EWTN
SOURCE : National Catholic Register

ROME - Un prêtre catholique qui a participé à la réunion à huis-clos de mai dernier dont le but était d’exhorter des « innovations pastorales » pour le prochain synode sur la famille en octobre a suggéré que les actes que l'Église considère intrinsèquement mauvais — la contraception et l'activité homosexuelle — ne peuvent plus être considérés comme tels compte tenu de l'expérience de l'individu.



Le Père Jésuite Alain Parmi Thomasset faisait partie des quelques 50 participants, y compris des Évêques, des théologiens et des représentants choisis des média qui ont pris part à la rencontre sur invitation seulement du 25 mai à la demande des Présidents des Conférences des Évêques de l'Allemagne, de la Suisse et de la France — Cardinal Reinhard Marx, l’Évêque Markus Büchel et Mgr Georges Pontier.

Seuls quelques journalistes ont été invités à participer à la réunion — à la condition qu'ils n’attribuent pas de nom ce qu'ils ont entendu. Un participant a dit au site Catholic News Agency qu’on leur interdisait de donner des entrevues parce que « la confidentialité a été demandée sur les discussions en jeu ».

Près de deux mois plus tard, la Conférence des Évêques Allemands a publié le texte des discussions de la réunion, en français, allemand et en italien. Il manquait, cependant, le discours de la fin du Cardinal Marx de Munich et Freising.

L'introduction du document explique que la rencontre a été divisée en trois parties : 1) une réflexion sur les Paroles du Christ sur le mariage et le divorce ; 2) sur la sexualité comme une expression de l'amour et d’« une théologie de l'amour » ; 3) et sur le don de la vie et « une théologie narrative » — théologie basée sur l'expérience personnelle.

Le Père Thomasset, un professeur de théologie morale au Centre Sèvres, une université jésuite à Paris, a présenté la « théologie narrative » dans son discours.

Son article était intitulé « Prenant en considération l'histoire et les développements biographiques de la vie morale et pastorale de la famille » et, dans son article, il rejeté l'idée qu’un acte peut être intrinsèquement mauvais.

Il a soutenu que « l'interprétation de la doctrine des actes connus comme « intrinsèquement mauvais » est apparemment l'une des principales sources de difficulté qui est rencontrée actuellement dans la pastorale de la famille, car elle détermine dans une large mesure la condamnation de la contraception artificielle, des actes sexuels par les couples homosexuels divorcés et remariés et ce, même quand ils sont stables ».

« Pastoralement contreproductif »

Concernant la compréhension de certains actes comme intrinsèquement mauvais, le Père Thomasset a dit : « Ça semble incompréhensible pour beaucoup et ça semble pastoralement contre-productif ». Il a ajouté que bien que « ça insiste à juste titre sur des points de référence comme objectifs de la vie morale, ça néglige précisément la dimension biographique de l'existence et les conditions spécifiques de chaque pèlerinage individuel ».

Il affirme qu’un « histoire et une perspective biographique oblige à croire qu’une évaluation morale ne couvre pas des actes isolés, mais plutôt des actes humains inclus dans une histoire » et que, par conséquent, « l'on ne devrait pas être trop rapide pour qualifier un acte sexuel ou la contraception comme intrinsèquement mauvais. »
Le Père Thomasset se basait sur une compréhension particulière de la primauté de la conscience, en disant que « les références éthiques objectives fournies par l'Église sont un seul élément (essentiel, certes, mais pas le seul utilisées au sein de la conscience personnelle ».

« Comment allons-nous prendre en compte la différence entre un acte adultère et les relations sexuelles au sein d'un couple de personnes remariées stables ? » demanda-t-il.

Il fit le commentaire que « ce serait un grand avantage pour l'élaboration des normes morales et des mesures pastorales s’il y avait une augmentation de l’écoute de l'expérience et du sensus fidei (sens de la foi) des couples qui cherchent à mieux vivre leur appel à la sainteté » ajoutant que « la communication divine et sa réception de la part de l’individu croyant sont co-originaires ».

Puis le Père Thomasset a proposé une interprétation des actes moraux humains « en restant dans le cadre de la Tradition Catholique, qui porteraient diverses conséquences ».

La première de ces conséquences, a-t-il dit, est que : « dans certains cas, en particulier en raison des circonstances, les actes sexuels des couples remariés ne seraient plus être considérés comme moralement coupables. Cela leur ouvrirait l’accès aux Sacrements de la Réconciliation et de l'Eucharistie ». A l'appui de cela, il a cité un essai de 1972 par Père Joseph Ratzinger, qui a depuis longtemps été répudié et retiré par son auteur.

Les autres conséquences : l'utilisation de contraceptifs ne serait pas moralement répréhensible aussi longtemps que le couple soit marié et « reste ouvert » à accueillir la vie ; et la « responsabilité morale subjective » des actes sexuels entre homosexuels dans une relation stable et fidèle serait « réduite ou éliminée ».

« C’est d'aider les gens à vivre de la meilleure façon humainement possible dans la voie de la croissance vers le désirable, » écrit le Père Thomasset.

Indissolubilité du mariage

La première partie du «Concile Fantôme » comportait des entretiens par les théologiens Anne-Marie Pellettier et Thomas Soeding, qui ont tous deux préconisé le « développement » de la compréhension de l'Église du mariage en tant qu’indissoluble.

Pellettier a souligné que les Paroles du Christ sur le divorce dans Matthieu 19 (« au début, ce n’était pas ainsi ») doivent être contextualisées dans le monde juif à qui Il parlait et doivent être lues à travers la lentille de l'anthropologie plutôt que comme une déclaration juridique .

« La Tradition Catholique sur l'indissolubilité est basée sur une interprétation disciplinaire de ce texte, en dépit de son contenu kérygmatique [qui concerne l'étude du message évangélique.] », a-t-elle avancé avec force, c’est-à-dire : « le lien conjugal, dans les termes dans lesquels Jésus l'exprime, est strictement lié à la vocation de ceux qui, par le baptême, seront immergés dans la mort et la résurrection du Christ ».

La théologienne française a souligné que les défis d'aujourd'hui « sont une prolongation de l'expérience de l'Église Catholique dans le cours d'une histoire dans laquelle elle n'a pas cessé de veiller fermement sur l’indissolubilité tandis que les coutumes ont largement rejeté ce principe accepté par les sociétés chrétiennes ».

Elle a suggéré que la situation anthropologique actuelle de la sécularisation est « totalement nouvelle » et « nécessite probablement » un « développement » théologique.

Pellettier en a référé au fruit du Synode de 1980 des Évêques sur la famille, Familiaris consortio de Saint John-Paul II (La famille chrétienne dans le monde moderne), qui a noté que « les conjoints rappellent donc en permanence à l'Église ce qui est arrivé sur la Croix. »

Elle a ajouté, cependant, que « le Mystère Pascal ne doit pas apparaître comme ayant échoué lorsque les couples chrétiens vivent une lacération » et qu'un nouveau défi est présenté à ceux qui sont baptisés d’« entreprendre — pour des raisons inséparables de leurs histoires et toujours uniques — une deuxième union ».

« La vérité est que la vie conjugale est pleine de pierres d'achoppement, beaucoup plus que ceux qui sont admis par la théologie du mariage » a-t-elle maintenu.

Soeding a ensuite souligné qu’alors que le mariage est indissoluble, le Synode se tenant en octobre prochain devrait « développer, dans la fidélité à la Volonté de Jésus, la doctrine, la morale et le droit du mariage. La clé réside dans une théologie du mariage et de la famille qui renouvelle le lien entre la foi et l'amour, la grâce et la liberté, l'éthique et le droit. Plus clair et plus attrayant deviendra le modèle chrétien du mariage, plus tôt sera-t-il possible de trouver des moyens pour ces personnes qui ne peuvent pas célébrer d'un tel mariage d’être en mesure de vivre dans l'Église comme un couple heureux ».

Différents points de vue du mariage catholique

Le Père Eberhard Schockenhoff, professeur de théologie morale à l'Université de Fribourg, a parlé de la « théologie de l'amour » et a proposé un point de vue sociologique en citant le psychanalyste Erich Fromm et le sociologue marxiste Theodor Adorno.

Dans son discours, il s’est concentré sur la difficulté de vivre une vie chrétienne dans la société d'aujourd'hui. « En premier lieu, il faut admettre que l'amour peut en effet finir » dit-il. « Si deux personnes prennent la décision définitive d'un projet commun de vie, cela ne signifie pas qu'ils ne peuvent pas revoir leur choix ».

L'irrévocabilité du choix de se marier est, d’après le Père Schockenhoff, « fondée sur ce qu’en fait veut l'amour » et « l'indissolubilité du mariage n’est pas un aspect normatif qui est amené de l'extérieur ; c’est plutôt une demande que les conjoints se font à eux-mêmes quand ils ont confiance dans leur amour. »

François-Xavier Amherdt, professeur de Fribourg, a souligné qu'un acte sexuel qui se passe en dehors du contexte du mariage « reste incomplet » et que « la fécondité est nécessaire pour exercer pleinement la sexualité ». Alors, que faire avec « les relations sexuelles qui tombent en dehors de l’alliance du mariage ? »

Amherdt répondit : Il faut discerner « selon la situation. ... Nous devons sonner un appel plutôt que de condamner compte tenu d’une pastorale d'accompagnement ». Il a exhorté à ne pas considérer toutes les situations de cohabitation comme étant pareilles et que « d’un point de vue moral et pastoral » ces relations ne peuvent pas être « complètement discréditées » comme étant « des carences et qui, en outre dans certains cas, sont dues à des pressions de contexte et à l'absence de références dans l'éducation des sentiments ».

La « théologie de la biographie » a été développée par le théologien Eva-Maria Faber. Elle a écrit que l'Église a toujours mis l'accent sur le mariage comme une vie de communion « qui mène les conjoints à être parfois considérés seulement comme un couple. La personne seule, avec sa biographie personnelle respective, est susceptible de rester exclue ».

Au lieu de cela, Faber axe sur les individus et leurs ambitions personnelles au-delà du mariage et souligne qu’« il est déplorable que même la théologie du mariage de l'Église ne permet pas souvent une attention suffisante accordée à l'individualité des conjoints dans le mariage ».

Elle a suggéré un « point de vue biographique du mariage adaptée aux situations réelles et menant vers une spiritualité correspondant à l'état matrimonial, ce qui pourrait également donner l’opportunité de dispenser le langage de l'Église ».

Une telle vue biographique signifierait que « le cadre doctrinal et normative ne peut pas s’insérer dans le cas par cas de toutes les situations individuelles ; plutôt, il doit rester ouvert à la dignité et au caractère unique des personnes et de leur situation unique » a affirmé Faber. Elle a également demandé que soit instituée « une pratique reconnaissant également les couples » qui « ne répondent pas à la norme » de l'indissolubilité du mariage.

Réconciliation

Dans la discussion qui a suivi les présentations, il a été souligné que « c’est incorrect » d’appeler le remariage « un péché permanent » et que la réconciliation est « sans y renoncer, un chemin pour tous les hommes et à toutes les situations de la vie ».

« Le fait que, pour les divorcés/remariés ... qui sont aussi sexuellement actifs, il n'y a aucune possibilité de réconciliation, est une impasse » a conclu le groupe. « Cette situation doit être surmontée afin de ne pas compromettre davantage la crédibilité de l'Église quand elle parle de l'importance de la réconciliation ».

Les participants à la réunion ont souligné également que le rôle de l'Eucharistie comme « thérapie et consolation » ne devrait pas être éclipsée et entravée par son « symbolisme de l'unité de l'Église ».

En fin de compte, la proposition des Évêques Allemands et ceux qui les appuient est une théologie centrée sur l'humain : elle change selon l'esprit et l'évolution des temps et elle affirme toutes les situations et les choix qui se généralisent.

jeudi 30 juillet 2015

Péché contre l'environnement ?

Voler une auto, est-ce un crime contre l'auto ?
Avez-vous pensé à votre « conversion écologique » ?


Est-ce la plus grande bombe de Laudato Si ?

Par Cristopher Ferrara
Fatima Network Perspectives
Le 24 juillet 2015

En retournant en 2003, l'auteur Michael Crichton a prononcé une allocution au Club du Commonwealth de San Francisco . Ce qu’il a présagé alors semble se réaliser, avec une précision déconcertante, ce que les experts appellent maintenant le « ré-enclycage » — c’est-à-dire Laudato Si . Voici ce que Crichton dit à cette occasion :

« Aujourd'hui, une des religions les plus puissantes dans le monde occidental est l'Environnementalisme. L’Environnementalisme semble être la religion favorite pour les athées urbains. Pourquoi dis-je que c’est une religion ? Eh bien, nous devons examiner les croyances.
Si vous regardez attentivement, vous voyez L’Environnementalisme est en fait une parfaite reconfiguration au 21ème siècle des croyances traditionnelles et des mythes judéo-chrétiens.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

« Il y a un Éden initial, un paradis, un état de grâce et une unité avec la nature ; ensuite il y a une chute de l'état de grâce dans un état de pollution en raison d’avoir mangé du fruit de l'arbre de la connaissance et , comme résultats de nos actions, il y a un jour du jugement à venir pour nous tous.

Nous sommes tous des pécheurs énergétiques, condamnés à mourir, à moins que nous cherchions le salut, qui est maintenant appelé la durabilité. La durabilité est le salut dans l'Église de l'Environnement. Tout comme les aliments biologiques sont sa communion, la gauffrette sans pesticides que les bonnes personnes, avec les bonnes croyances, ingurgitent ».

Les éléments que souligne Crichton sont tous dans Laudato Si même si le document emploie une certaine quantité de contenu chrétien en support à sa principale fonction qui est un manifeste écologiste adressé à « toute personne vivant sur cette planète » indépendamment de sa religion ou de son absence de religion (Laudato Si 3).

Il y a, tout d'abord, la notion de péché de l'environnement qui est mon sujet d’aujourd'hui. N’ayant pas de réel fondement biblique pour les nouveaux concept de « péchés contre la terre », que Laudato Si personnifie bizarrement comme « parmi les plus abandonnés et maltraités de nos pauvres (Laudato Si 2), la « ré-enclycage » cite les vues du Patriarche Orthodoxe de l'Orient Bartholomé. Le concept de schisme ayant été abandonné entièrement par la mentalité post-conciliaire — sauf quand ça en vient aux « traditionalistes extrêmes » — les Prélats Orthodoxes sont maintenant apparemment considérés comme des guides sûrs pour instruire des fidèles catholiques. Comme Laudato Si le déclare dès son introduction :

Le Patriarche Bartholomée a parlé en particulier de la nécessité pour chacun de nous de se repentir des moyens que nous avons pris pour léser la planète « dans la mesure où nous produisons tous des petits dommages écologiques », nous sommes tous appelés à reconnaître « notre contribution, plus ou moins grande, à la défiguration et à la destruction de la création ».... « Pour les êtres humains ... de détruire la diversité biologique de la création de Dieu ; pour les êtres humains de dégrader l'intégrité de la terre en provoquant des changements dans son climat, en dénudant la terre de ses forêts naturelles or en détruisant ses zones humides ; pour les êtres humains de contaminer les eaux de la planète, sa terre, son air et sa vie — Ce sont des péchés ». Car « de commettre un crime contre le monde naturel, c’est un péché contre nous-mêmes et un péché contre Dieu. »

Maintenant, bien sûr que c’est un péché de gaspiller ou de dépouiller sans raison les ressources dont Dieu a doté la terre comme Son don à l'homme, tout comme c’est un péché de gaspiller toute bénédiction que Dieu donne. Mais un gaspillage de ressources naturelles n’est pas plus un « crime contre le monde naturel » que le vol d’un voiture est un crime contre la voiture. Le monde naturel, qui a été divinement dévolu à l'homme, n’a pas la capacité d’être l'objet d'une offense morale. Pourtant, dans le jugement d'un religieux schismatique qui refuse la soumission au Pontife romain, il a présenté aux fidèles catholiques, comme s’il pouvait les contraindre, le fait que chaque homme pèche contre « l'intégrité de la terre », y compris chaque individu personnellement mais prétendument coupable de sa petite contribution « aux changements dans son climat. »

Donc, tout comme Crichton l’a suggéré il y a douze ans, le péché de l’environnement devient l'équivalent fonctionnel du Péché Originel, contaminant chaque membre de la race humaine. Et cette affirmation théologique absurde apparaît dans une encyclique papale sur la base de l '« autorité » d'un prélat schismatique qui ne reconnaît même pas l'existence de la fonction papale et dont l'église schismatique permet le divorce, n’accepte pas le Dogme Catholique du Péché Originel et de l'Immaculée Conception ou la Doctrine Catholique sur le Purgatoire.

Peut-être que cela est la plus grande bombe dans le document tout entier. Attendu que Notre Dame de Fatima est venu à la Cova da Iria pour appeler à la réunification de l'Église Orthodoxe avec Rome suite à la conversion de la Russie, François cite le « Pape » de l'Orthodoxie Orientale comme une autorité dont les catholiques doivent tenir compte. Nous rappelant les paroles immortelles de Mgr Lefebvre concernant la nouvelle messe quand il l'a vue : « Est-ce que c’est pour de vrai ? » C’est en effet pour de vrai. C’est vrai comme le Troisième Secret de Fatima échoué qui ne peut avoir échoué à tout prédire ce à quoi nous assistons maintenant au milieu de « la Révolution François. »

« Les masses de catholiques laïques sont superbes,

mais la hiérarchie est inactive ».
Michel Houellebecq

« L'islam est une religion,

seulement une autre religion peut le vaincre ».

Mémoire de Michel Houellebecq (Soumission, Flammarion, 2015 — revue tôt ici), un roman basé sur une éventuelle prise de contrôle du régime politique de France par un parti politique islamique avec des moyens démocratiques, a été l'un des grands succès de l'édition de 2015.

Dans le plus récent numéro de la vénérable Revue des Deux Mondes, dédiée à des « écrivains prophétiques » (qui sont des écrivains qui expriment vivement leurs craintes de leurs propres temps), Houellebecq, qui aurait sûrement devenu un converti catholique en des temps plus assurés. .., parle de l'Islam et de ce qui est nécessaire pour l'arrêter: à savoir une autre religion.

Extraits:

Revue des Deux Mondes — Mais depuis que ses ennemis ont déclaré à la Civilisation Occidentale, est — ce qu’une réaction est possible de notre part ? Dans l'Ouest, même en France? Ou êtes — vous pessimiste même sur ce point ?

Michel Houellebecq — Ce n’est pas clair [ce qui est nécessaire] pour que cette réaction soit efficace. Ce n’est pas une chose facile de lutter contre une secte religieuse. Les policiers, à l'heure actuelle, ne désamorcent pas un petit nombre d'attaques, mais une réponse purement policière à une secte religieuse n’est pas assurée de la gagner. En général, ce sont des religions qui battent d’autres religions.

(...)

Revue des Deux Mondes — Ne pensez — vous pas qu'il y a autant un problème musulman qu’il y a un problème catholique,au fond ? Il n'y a pas une religion en concurrence avec l’Islam qui est assez forte pour établir un équilibre de pouvoir ...

Michel Houellebecq — Pourtant, il y a également un problème musulman. Il y a des sujets sur lesquels Mohammed ne s’est pas exprimé tel que le comportement dans un pays laïc, par exemple ; il ne pouvait pas prévoir la création de nations laïques ... D'autre part, il s’est abondamment exprimé à plusieurs reprises et d'une manière très claire sur le comportement à avoir avec les chrétiens et les Juifs (...) En outre, en effet, il y a pas de concurrence pour l'islam: le Catholicisme est un peu à perte.

Revue des Deux Mondes – Vous en lamentez — vous de cela?

Michel Houellebecq — Oui, parce que les masses elles — mêmes sont très prometteuses. Il y a de superbes manifestations, mais la hiérarchie est inactive.

Revue des Deux Mondes — La Manif pour tous [contre le « mariage » de même sexe ] vous a surpris ?

Michel Houellebecq — Beaucoup. Je ne connaissais pas que tous ces jeunes catholiques que nous avons vus à la télévision existaient : les « Veilleurs » [ des « gardiens », des jeunes hommes et femmes catholiques qui priaient et veillaient sur les bâtiments du gouvernement en signe de protestation silencieuse], par exemple. C’était très surprenant.

Revue des Deux Mondes — Et comment les avez — vous vus ?

Michel Houellebecq — Ils sont gentils. Mais, vous savez, je suis trop vieux pour me convertir maintenant. Je me contente d’une certaine nostalgie.
(...)

Revue des Deux Mondes — Est — ce parce que l'Europe n’est pas religieuse que votre livre dépasse si bien les frontières ? Pensez — vous que si il existait une église catholique extrêmement puissante votre livre aurait eu un tel succès ?

Michel Houellebecq — Non, en effet. Nous avons du mal à imaginer clairement à quoi une Église catholique pourrait ressembler parce que c’est quelque chose qui est si lointain. Par exemple, je ne l'ai jamais vu en état de fonctionnement.

Revue des Deux Mondes — En Amérique du Sud ?

Michel Houellebecq — Non, en Amérique du Sud, les Évangéliques sont en train de gagner. En fait, je ne connais pas un véritable pays catholique. Je n'ai jamais visité un véritable pays catholique.




SOURCES :
(1) Entretien réalisé avec Valérie Toranian et Marin de Viry, Revue des Deux Mondes, Juillet — Août 2015

(2) Traduit de Rorate Caeli

mercredi 29 juillet 2015

« Le temps est imminent où vous serez

testés et éprouvés de façons inimaginables ».


« Toujours, ce que Je permets est pour le plus grand bien de Mes enfants ... »

Locution de Jésus à Pelanito
Le 28 juillet 2015

Ésaïe 11:11, 12:1

Ce jour-là, une fois encore , le Seigneur agira pour racheter le reste de son peuple, ceux qui auront survécu en Assyrie, en Basse-Égypte, en Haute-Égypte, au Soudan, en Élam, en Babylonie, à Hamath-en-Syrie et dans les régions maritimes […] Peuple libéré, tu diras ce jour-là : « Seigneur, Je veux te louer ; j'avais mérité ta colère, mais tu ne m'en veux plus, tu m'as réconforté.



« Enfants bien-aimés, Je vais bientôt faire ce que J’ai prédit depuis l'époque de l'Antiquité. Ne craignez pas. Toujours, ce que Je permets est pour le plus grand bien de mes enfants. Pour votre part, restez fermes. Ne vacillez pas à gauche ni à droite, mais accrochez-vous à la Vérité de toutes vos forces. Que votre volonté soit ferme et ne soit pas influencée. L'ennemi connaît votre faiblesse et l'utilisera contre vous. Restez fermes. Faites équipe avec ceux qui souhaitent rester fermes également. Ensemble, votre détermination est renforcée et est en effet plus grande que la somme de ses parties. Le temps est imminent où vous serez testés et éprouvés de façons inimaginables. Soyez fermes. Priez pour de la force. Restez humbles et laissez Notre Mama vous conduire. Il y a une force dans l'humilité qui ne peut pas être acquise autrement. Imitez-moi comme lorsque J’ai soutenu l’épreuve. Tout ce que J’ai fait avait un but et un sens —même ma soumission silencieuse à la cruauté des autres. Vivez dans Ma Volonté et vous ne serez pas mis à la honte. Je suis proche de tous ceux qui souffrent en Mon Nom. Ayez confiance en Moi et vous verrez Ma Gloire ».



Prière de Pelianito

Jésus nous avons confiance en Vous et attendons avec une joyeuse espérance la venue de l'Ère de paix, que Votre Règne vienne et que Votre Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Donnez-nous aujourd'hui la force et l'humilité dont nous avons besoin pour nous mener au travers de notre temps d’épreuve. Ne nous laissons pas faire mettre à la honte mais espérons toujours dans votre Amour et Miséricorde même lorsque nous Vous décevons. Jésus, Bien-Aimé, que Votre Nom soit loué dans le monde entier et nos vies puissent Vous donner Gloire ! Amen.

Planned Parenthood (USA) ( Planning familial national )

Le scandale du commerce d'organes des enfants à naître
Sans Dieu, pas de dignité humaine



La mort de Dieu et la perte de la dignité humaine


par l'Évêque élu Robert Barron
Le 28 juillet 2015

SOURCE :
National Catholic Register



Je suis sûr que maintenant beaucoup d'entre vous ont vu l'effroyable vidéo avec caméras cachées de deux médecins de Planned Parenthood plaisantant joyeusement avec des interlocuteurs se présentant comme des acheteurs potentiels de parties du corps de nourrissons avortés. Alors qu’ils boivent bruyamment leur vin dans des restaurants élégants, les bons médecins — deux femmes —parlent sans émotion des prix auxquels ils devraient s’attendre pour la fourniture de précieux organes internes et comment les habiles avorteurs de Planned Parenthood savent exactement comment assassiner des bébés afin de ne pas endommager la marchandise commandée ( foie, cœur, etc…). Un des médecins a précisé que les avorteurs emploient des méthodes « moins croquantes » quand ils savent que les organes d'un bébé vont être récoltés pour la vente. Cela dit, le « croquant » dont elle parle est une référence au broyage du crâne, le démembrement avec le couteau ainsi que l’aspiration généralement employée dans les avortements. Pour moi, le moment le plus glacial fut lorsque l'un des médecins a informé que le prix qu'elle demandait était trop faible, elle eut un regard concupiscent et dit : « Ah bon, parce que je voudrais une Lamborghini ».

Maintenant, il est assez facile de remarquer et de déplorer la grossièreté morale de ces femmes, la façon particulièrement répugnante qui combinent la violence et la cupidité. Mais je voudrais explorer un problème plus profond que ces vidéos mettent en lumière, à savoir l'oubli de la dignité de l'être humain qui est plus clairement manifesté dans notre culture occidentale. Il suffit de considérer que plus de 58 millions d'avortements ont eu lieu, sous la pleine protection de la loi, dans notre pays (USA) depuis le jugement Roe v. Wade en 1973, ou de voir aussi la poussée de plus en plus insistante permettant l'euthanasie, même d’enfants dans certains pays européens ou encore les meurtres gratuits qui se commettent tous les soirs dans les rues de nos grandes villes. Les chiffres pour ma propre ville natale de Chicago dépassent typiquement ceux enregistrés sur les champs de bataille du Moyen-Orient.

Je dirais que c’est l'atténuation de notre sens de l'existence de Dieu qui rend possible cette sorte de violence surprenante contre des êtres humains. Dans la perspective occidentale classique, la dignité de la personne humaine est une conséquence et une fonction de son statut en tant que créature de Dieu. Précisément parce que l'être humain est créé à l'image et à la ressemblance du Créateur et destiné, enfin, pour la vie éternelle avec Dieu là haut, il est un sujet de droits inaliénables. J’utilise le langage de Jefferson dans sa Déclaration d'Indépendance expressément ici car le grand père fondateur savait que le caractère absolu des droits qu’il décrivait découle de leurs dérivés de Dieu : « Ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ...» Quand on retire Dieu du portrait, les droits de l'homme disparaissent plutôt rapidement, ce qui peut être constaté clairement dans les temps anciens et modernes. Pour Cicéron, Aristote et Platon, une élite culturelle appréciait les droits, les privilèges et la dignité, alors que la grande majorité des gens était légitimement reléguée à un statut inférieur, certains même à une condition d'esclavage. Dans les totalitarismes du siècle dernier — dans tous les cas caractérisés par un rejet véhément par des millions de Dieu — un nombre incalculable d'êtres humains ont été traités comme juste un peu plus que de la vermine.

Je réalise que de nombreux philosophes et théoriciens sociaux ont essayé de fonder un sens de la dignité humaine dans quelque chose d'autre que Dieu, mais ces tentatives se sont toutes avérées infructueuses. Par exemple, si la valeur humaine est une fonction de l'intelligence d'une personne ou de sa créativité ou de son imagination ou de sa capacité d’entrer en relation, alors pourquoi ne pas conclure que cette valeur disparaît lorsque ces pouvoirs sont sous-développés, affaiblis ou carrément éliminés ? Ou si le respect de la dignité humaine est reliée à la force des sentiments pour une autre personne, alors qui peut dire si cette dignité disparaît lorsque ces sentiments changent ou se tarissent ? Je soupçonne que si nous avions à interroger des gens sur la rue et qu’on leur demanderait pourquoi les êtres humains devraient être respectés, certaines versions de leur raisonnement sortirait de leur sentimentalité. Mais encore une fois, le problème est que les sentiments sont si éphémères, mouvants et changeants comme le vent. Si vous doutez de moi, lisez certains des comptes-rendus des officiers et des soldats dans les camps de la mort nazis, qui, après des années d’avoir tué, ont perdu tout sentiment pour ceux qu’ils ont assassinés, les voyant comme un peu plus que des rats ou des insectes.

Au cours des deux cents dernières années, les athées ont bruyamment affirmé que le rejet de Dieu conduirait à la libération humaine. Je dirais vigoureusement précisément le contraire. Une fois que l'être humain se rend autonome de Dieu, il devient, à très court terme, un objet parmi les objets et, donc, susceptible de la plus grossière manipulation par les puissants et les gens centrés sur leurs intérêts. Dans la mesure où les gens parlent encore de la dignité irréductible de l'individu, ils sont, qu'ils le sachent ou non, assis sur des bases bibliques. Lorsque ces fondations sont ébranlées — car elles le sont de plus en plus aujourd'hui — une culture de mort suivra aussi sûrement que la nuit suit le jour. S’il n'y a pas de Dieu, alors les êtres humains ne sont pas indispensables — alors pourquoi ne pas échanger les organes de nourrissons pour une belle Lamborghini?

L'Évêque-élu Robert Barron est un évêque auxiliaire élu de l’Archidiocèse de Los Angeles et le fondateur de la Parole de feu, un ministère catholique.

Courtes réflexions du Nul sans Lui

Notre esprit requiert d'être rechargé comme une pile

Est-ce que Dieu se dit :

   « Ils sont « fatiguants » ( exaspérants )... Ils n'arrêtent pas de demander... »

Vous êtes-vous déjà imaginé Jésus à l'âge de 4 ans ?


Notre esprit requiert d'être rechargé comme une pile

Il y avait plusieurs raisons pour lesquelles Jésus se retirait seul dans la montagne pour prier. Une de celle-là devait être le fait d'avoir parlé des heures durant à des foules, d'avoir guéri plusieurs malades et de leur avoir parlé individuellement et ce, c'est sans compter d'avoir fait manger plus de 5 000 personnes parfois. Son esprit devait être un peu vanné comme nous le sommes tous quelquefois.

Parlant d'esprit vanné, à tous les soirs, je demande non seulement à Notre Maman de me loger sous son Manteau de Protection Maternelle pour la nuit mais aussi de bloquer toute attaque en provenance « de notre ennemi commun et de ses sbires » comme je lui dis. Je n'aime pas prononcer le nom de ce « deux de pique », je préfère parler de « notre ennemi commun ».


Et ça me réussit toujours ! Sauf la nuit dernière où j'ai eu un super mauvais rêve... Pas long mais mauvais, super mauvais.

« Mais qu'est-ce qui se passe ? » me suis-je dit. « Qu'est-ce qui était différent des autres nuits ? » « Pourquoi Maman Marie a laissé passer cela ? »

J'ai finalement compris la cause...

Ça faisait déjà quelques jours que je n'avais pas dit mon chapelet. C'était la seule différence avec les autres nuits. Pour ce qui est du reste de mes journées, elles étaient toutes similaires sans aucune variante.

J'en ai déduit la chose suivante :

Quand on dit notre chapelet, on recharge notre esprit de la force que Maman Marie nous donne sans compter qu'elle nettoie notre âme, elle la passe au balai. Voilà pourquoi il nous arrive d'avoir des « libérations » ( bâillements, larmes, etc...). Voyez cet article qui détaille ce phénomène.

Après l'Eucharistie, le chapelet est le meilleur rechargeur. De fait, c'est la bande passante la plus puissante entre Marie et nous.

J'en reviens à ma nuit tourmentée... Du fait que je n'ai pas dit mon chapelet pendant quelques jours auparavant, mon esprit s'est affaibli et je m'exposais moi-même à des mauvais rêves. C'est mon esprit à moi qui ne pouvait plus recevoir les blocages de Notre Maman.

Jésus dit dans une locution récente que nous serions atterrés de voir combien de mauvais esprits rôdent autour de nous.

Mais ne me méprenez pas : la lecture des Saintes Écritures, les prières en général, etc... sont tous des bons rechargeurs. Mais le plus efficace, le plus rapide pour recharger, c'est le chapelet.

Est-ce que Dieu se dit :
« Ils sont « fatiguants » ( exaspérants )...
Ils n'arrêtent pas de demander...
»

Mes voisins recevaient leurs enfants et leurs petits enfants. Il y avait pleins de jouets d'enfants dehors. Je croise mon voisin et je lui dis que j'aime beaucoup voir des jouets d'enfants autour de moi. Il me répond : « Ils sont fatiguants ! Ils n'arrêtent pas de demander... »

Bien sûr que je le comprenais, on a perdu la résistance, la patience. Mais ça m'a fait tout de même sourire et réfléchir...

Est-ce que Dieu ne se dit pas la même chose de nous ?

En effet, n'avons-nous pas tendance à demander pour nous en premier ?

Dieu qui est Amour voudrait peut-être qu'on soit nous aussi Amour, du moins qu'on apprenne à l'être... « Soyez parfaits comme Mon Père est parfait ». Et ne pensez pas que cette phrase est idéaliste. Depuis quand Jésus nous a proposé des choses idéalistes, inatteignables ? Cette phrase non plus ne l'est pas.

Or, être Amour, c'est de s'oublier pour les autres, c'est oublier nos demandes pour les autres...

Bizarre à dire, il y a plus de chances de recevoir pour nous les faveurs de Dieu si on s'oublie pour les autres que si on demande pour soi. En effet, Dieu, voyant qu'on devient de plus en plus Amour, est davantage plu. Or quand on plaît davantage à Notre Père, pensez-vous qu'il ne s'occupera pas de vous ? Demandez peu pour vous car il sait même le nombre de cheveux sur votre tête. Pourquoi lui redire ce qu'Il sait ? Vous pourriez passer pour un(e) « fatiguant(e) !

Vous êtes-vous déjà imaginés Jésus à l'âge de 4 ans ?»

Un souvenir tendre de Jésus vers ces âges ne m'a jamais quitté. J'avais lu cette anecdote dans Maria Valtorta. La Sainte Famille est en Égypte. Joseph travaille d'arrache-pied pour les Égyptiens à l'extérieur du domicile.La Sainte Famille vit dans une petite maisonnette un peu à l'extérieur d'Héliopolis près du Caire.

Jésus est assis dehors sur le sable et joue avec des blocs de bois. Il s'imagine que ce sont des bateaux. Ils les fait avancer, les poussent, etc...

Joseph arrive du travail. Il a un jouet en main qu'il brandit de loin à Jésus. Jésus est tout content et attend patiemment l'arrivée de Joseph.

Que peut-on dire de Jésus ? Candeur, innocence, naïveté, joie de voir arriver Joseph avec une surprise, sensibilité, concentration à son jeu. Un enfant normal, n'est-ce pas ?

Notre erreur, c'est de penser qu'il a changé... Parce qu'il a grandi, il est rendu plus « raisonnable », pense-t-on. Mais pas du tout, il est encore comme l'enfant qu'il était. Mais pourquoi peut-on penser cela ?

Tout simplement parce qu'il est sans tache... Il n'a pas perdu un brin de sa sensibilité, de sa candeur, de son innocence... Rien de tout cela... Si vous êtes en état de grâce, c'est le cas de le dire, vous êtes dans Ses Bonnes Grâces. Vous êtes un Joseph ou une Marie pour Lui : « Qui sont Ma Mère, Mon Père, Mes Frères ...? Ce sont ceux qui font la Volonté de Mon Père ».

Ceux avec qui Il doit se comporter en adulte, ce sont ceux qui ne vivent pas en état de grâce. Il doit employer toutes ss facultés pour tenter de redresser le chemin de ces personnes... si elles le veulent. Et quand elles ne veulent pas, il en est affecté dans sa sensibilité comme s'il avait encore quatre ans.

Tentez l'expérience : parlez-lui et imaginez qu'il a quatre ans, vous apprécierez les qualités du Coeur de Jésus.

mardi 28 juillet 2015

L'oecuménisme de Vatican II à son ridicule

On devrait sympathiser avec les Satanistes !
Sérieux mais avec une grande dose d'humour ! ! !




Les Catholiques Modernistes devraient célébrer la liberté religieuse des Néo-Satanistes ; Engagez-vous à dialoguer !

SOURCE : écrit par Chris Jackson | chroniqueur Remnant


Comme le site christiantoday.com a signalé :

Des dizaines de manifestants chrétiens réunis à Detroit, au Michigan, samedi 25 juillet 2015, pour dénoncer le dévoilement d'une statue de Satan à la tête d’une chèvre en bronze de neuf pieds ( 3 mètres ) et d’une tonne appelée le monument Baphomet.

La statue a été présentée par le Temple Satanique, une organisation « dédiée à la pratique satanique et la promotion des droits sataniques » dans un lieu inconnu dans la ville pour des mesures de sécurité. Le Temple Satanique garde secret le site de dévoilement de l'énorme statue mais envoie par mails les informations uniquement aux membres du groupe et à d'autres à qui on avait auparavant donné des billets pour assister à l'occasion, selon le site Raw Story.


Différents commentateurs Néo-Catholiques ont décrié cet événement, notamment Michael Voris de ChurchMilitant.com. Pourtant, ces mêmes Néo-Catholiques soutiennent pleinement la « liberté religieuse » défendue par le Concile de Vatican II et soutiennent également les initiatives œcuméniques des Papes post-conciliaires. La Déclaration de Vatican II sur la liberté religieuse, Dignitas Humanae, énonce :

Ce Concile du Vatican déclare que la personne humaine a droit à la liberté religieuse. Cette liberté signifie que tous les hommes doivent être soustraits à toute contrainte de la part de personnes, de groupes sociaux ou de quelque pouvoir humain de telle manière que personne ne peut être forcé d'agir contrairement à ses croyances propres, soit privé ou en public, seul ou en association avec d'autres, dans de justes limites.

Le Concile déclare de plus que le droit à la liberté religieuse a son fondement dans la dignité même de la personne humaine qui est connue par la Parole révélée de Dieu et par la raison elle-même. Ce droit de la personne humaine à la liberté religieuse doit être reconnu dans le droit constitutionnel par lequel la société est gouvernée et qui devient donc un droit civil.

... Le droit à la liberté religieuse n’a pas son fondement dans la tendance naturelle subjective de la personne, mais dans sa nature même. En conséquence, le droit à cette immunité continue d’exister même chez ceux qui ne vivent pas à la hauteur de leur obligation de chercher la vérité et d'y adhérer ; l'exercice de ce droit ne doit pas être entravé, à condition que le juste ordre public soit respecté.

Alors pourquoi les Néo-Catholiques n’obéissent pas à Vatican II ? Au lieu de protester contre les satanistes, ils devraient plutôt célébrer leur droit à la liberté religieuse ! Car Vatican II déclare que les satanistes ont le droit « d'être soustraits à toute contrainte de la part des individus, ou de groupes sociaux et de quelque pouvoir humain » (y compris les manifestants Néo-Catholiques), de sorte qu'ils ne soient pas forcés d'agir d'une manière publique contrairement à leurs propres croyances. Au lieu de cela pourquoi les Néo-Catholiques tentent de contraindre ces pauvres satanistes en répudiant leurs croyances et en étouffant l'expression publique de leur religion ? En ce qui a trait à un « juste ordre public » qui doit être observé, les satanistes n’ont pas enfreint les lois civiles, ils dévoilent simplement leur statue de chèvre satanique en privé. Les satanistes ne causent pas de guerres ni d'émeutes. En fait, la seule chose qui est proche de perturber l'ordre public, c’est l'événement médiatique provoqué en grande partie par la manifestation des Néo-Catholiques et des Protestants.

De plus, c’est nul autre que le Pape Benoît XVI qui, dans une adresse de décembre 2005 à la Curie romaine, a déclaré :

Les martyrs de l'Église primitive sont morts pour leur foi dans le Dieu qui s'était révélé en Jésus Christ, et précisément ainsi, sont morts également pour la liberté de conscience et pour la liberté de professer sa foi, - une profession qui ne peut être imposée par aucun État, mais qui ne peut en revanche être adoptée que par la grâce de Dieu, dans la liberté de la conscience.

Alors, pourquoi les Néo-Catholiques sont opposés à ces satanistes professant leur foi alors que les martyrs de l'Église primitive sont morts pour qu'ils puissent le faire aussi ? Sont-ils en opposition à Vatican II et au Pape Benoît ? Après tout, en voyant avec quel zèle les Néo-Catholiques citent les notes personnelles du Pape Benoît à l’effet que la Société SSPX ( Saint Pie X ) ne possède « aucun ministère légitime » et qu’ils prennent cela quasiment comme une doctrine tout près d’être infaillible, on pourrait penser qu'ils porteraient encore plus de respect pour l’explication solennelle de ce Pontife que pour un texte d’un Concile Oecuménique.


En outre, le Concile Vatican II nous enseigne que les religions non-chrétiennes adorent toujours un même et seul Dieu, bien qu’ils aient beaucoup de choses d’erroné à son sujet. Par exemple, comme l’apologiste Néo-Catholique Tim Staples nous fait état, le Coran enseigne :

  • Les femmes sont inférieures aux hommes (Sourate 04 :34)
  • Les hommes peuvent, et même devrait « battre » leurs épouses dans certaines circonstances (Sourate 4 :34).
  • La croyance en la Crucifixion et la Résurrection du Christ est fausse (Sourate 4 : 157-159).
  • La croyance en la Divinité du Christ est un blasphème (Sourate 5 :72).
  • Croire en Jésus-Christ comme Fils de Dieu est une grave erreur (sourate 19 :35 ; 10 :68).
  • Il est ordonné aux Musulmans de « lutter contre » les Chrétiens et tous ceux qui sont en désaccord avec eux.
  • La Sourate 09 :29 dit :
    Combattez ceux qui se croient pas en Allah ni au Jour Dernier, ceux qui n’interdisent pas ce qu'Allah et Son Prophète ont interdit, ceux ni suivent pas la Religion de la Vérité, à l’exception de ceux qui ont reçu le Livre jusqu'à ce qu'ils versent la taxe en reconnaissance de supériorité et qu’ils soient dans un état de sujétion.

    Dieu veut le mal moral aussi bien que physique. En fait, la sourate 37 :94 dit : « Il [Allah] vous a créés ainsi, que ce que vous faites soit bon ou mauvais »
    «Dieu n’aime pas les infidèles» (Sourate 3 :32).

Pourtant, en ce qui concerne les Musulmans, Lumen Gentium déclare :

Mais le dessein de salut enveloppe également ceux qui reconnaissent le Créateur, en tout premier lieu les Musulmans qui, professant avoir la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, futur juge des hommes au dernier jour.

En ce qui concerne également les Hindous, qui croient en plusieurs dieux, Nostra Aetate déclare (nous soulignons) :

Ainsi, dans l’hindouisme, les hommes scrutent le mystère divin et l’expriment par la fécondité inépuisable des mythes et par les efforts pénétrants de la philosophie ; ils cherchent la libération des angoisses de notre condition, soit par les formes de la vie ascétique, soit par la méditation profonde, soit par le REFUGE EN DIEU avec amour et confiance.

En outre, dans une adresse aux dirigeants et représentants des communautés islamiques et hindous au Kenya en 1985, Saint Jean-Paul II a dit :

Les liens étroits qui relient nos religions respectives — notre adoration de Dieu et les valeurs spirituelles que nous détenons en estime — nous motivent à devenir des alliés fraternels au service à la famille humaine ...

... Nous sommes tous les enfants du même Dieu, membres de la grande famille de l'homme. Et nos religions ont un rôle particulier à réaliser dans la lutte contre ces maux et à forger des liens de confiance et de fraternité. Cela est la Volonté de Dieu que ceux qui l'adorent, même s’ils ne sont pas unis dans le même culte, soient cependant unis dans la fraternité et dans le service commun pour le bien de tous.

Ainsi, même le culte de la notion abstraite hindoue de « Dieu » que l’on trouve parmi plusieurs divinités et des pratiques païennes étranges est considéré par Vatican II et de Saint-Jean-Paul II comme étant adorer le vrai Dieu.

Donc, est-ce que l’on ne pourrait pas dire la même chose pour ces satanistes qui considèrent Satan comme une divinité ? En effet, selon l'argumentation des Néo-Catholiques, il n’y a objectivement qu'un seul vrai Dieu. Par conséquent, tous ceux qui croient en un Être Suprême et l'adorent, adorent objectivement le seul vrai Dieu. Ainsi les Satanistes, même s’ils sont subjectivement erronés sur plusieurs choses au sujet de Dieu, comme les Musulmans et les Hindous, adorent vraiment le vrai Dieu qu'ils le sachent ou non. Conséquemment, selon les paroles de Saint Jean-Paul II, les Néo-Catholiques doivent « être unis dans la fraternité » avec les satanistes et « dans le service commun pour le bien de tous ».

Une voie où les Néo-Catholiques pourraient travailler ensemble avec les satanistes a déjà été pavée par le Pape François. Le 17 Juin, il a nommé le professeur Hans Joachim Schellnhuber à l'Académie pontificale des Sciences. Selon le site churchmilitant.com :

Schellnhuber a été choisi parmi un des quatre présentateurs pour parler ce jeudi-là de la présentation de l’Encyclique sur le réchauffement global du Pape et on dit qu'il a aidé à rédiger l'Encyclique Laudato Si.

C’est une nomination controversée parce qu’en plus d'être un promoteur radical de la théorie du changement climatique d'origine humaine, il est athée et un défenseur du contrôle de la population. Il a dit déjà que la capacité de charge de la terre est inférieure à un milliard de personnes ; considérant que la terre occupe actuellement plus de sept milliards de personnes, ça voudrait dire qu’il favorise la réduction de la grande majorité de l'humanité.

Ainsi, si François travaille déjà « au service commun pour le bien de tous » avec un athée qui appelle à l'extermination de six milliards de personnes, comment alors les Néo-Catholiques ne peuvent-ils pas suivre l'exemple de leur propre Pape et travailler avec les satanistes pour le bien commun ? Après tout, les satanistes, contrairement aux pro-avortements, ont publiquement promis au moins qu’ils ne sacrifieraient pas ni des personnes ni des animaux.

En fait, il se trouve que l'Église de Satan est sensible à l’écologie et ouverte à accueillir l’approche des Néo-Catholiques ! Faisant écho à l'appel de Laudato Si qui est en faveur d’une force de police qui punirait les crimes environnementaux et qui ferait la promotion de l'idée que l'homme n'a pas le droit de dominer la terre, l'Église du site Web de Satan déclare :

Nous serions heureux de voir l'institution d'une force de police d'élite, des hommes et des femmes en parfaite condition physique et mentalement formés aux techniques avancées de lutte contre la criminalité qui seraient vraiment équipés pour gérer la vermine qui fait de tant de nos villes un peu plus que des jungles de béton. L'homme est par nature un être social et fait son contrat social avec ses concitoyens, ainsi les règles de conduite sont établies pour permettre un maximum de liberté aux individus pour qu’ils interagissent. S’il y a infraction à ces règles, la punition doit être rapide et ferme, et probablement publique. Cela ne signifie pas l'incarcération des personnes dans les institutions au détriment des victimes pour des fins que l’on appelle réhabilitation. Non, ces criminels doivent être mis à une certaine contribution utile, peut-être du travail forcé pour assainir l'environnement si négligemment souillé sous la domination de la philosophie spirituelle chrétienne qui voit l'homme comme supérieur aux autres êtres vivants avec un droit donné par Dieu d’abuser à volonté.

En outre, un article d'information sur le satanisme et l'environnement conclut :

Les principes de satanisme sont naturellement orientés vers l'écologie bien que des satanistes individuels puissent tirer ces conclusions et agir en conséquence ou non, c’est une affaire tout à fait personnelle ; la religion ou la philosophie du satanisme ont une direction implicite vers un protectionnisme environnemental. L'utilisation de l'énergie à court terme au détriment de la santé planétaire à long terme est irresponsable, ça nuit à nos enfants et c’est stupide. Ces éléments vont en contradiction avec l'énoncé satanique #6 ( la responsabilité du responsable ), avec l'énoncé satanique #11 qui est la Règle de la Terre ( ne pas nuire aux enfants ) et avec le péché capital satanique ( la bêtise). C’est la volonté de Satan personnifiée que nous restions puissants et intelligents (la mentalité Prometheus) et que nous ne puissions tout simplement pas faire cela à une planète estropiée.

De plus, puisque le Pape François n’a pas adressé Laudato Si seulement aux Catholiques ou même à tous les chrétiens, mais à chaque être humain vivant sur la planète terre, il a déjà, en effet, commencé le dialogue œcuménique avec les satanistes. Pensez juste au bien qui pourrait être fait si les Néo-Catholiques se joignaient aux satanistes pour apporter leurs canettes de soda collectivement utilisées au centre de recyclage. En plus de travailler ensemble pour sauver la planète, la randonnée automobile (ou à vélo) fournira aux Néo-Catholiques et aux satanistes une chance pour le « dialogue » et la « rencontre » afin qu'ils puissent en venir vraiment à une compréhension mutuelle les uns les autres. Ça ouvrira la voie sûrement pour la paix et le progrès futur.

De plus, je pense que ce serait un excellent moyen pour le Pape François de démarrer le bal à cet égard en embrassant une Bible Satanique. Après tout, François a récemment embrassé une bible hérétique vaudoise et Saint Jean Paul II a déjà embrassé le Coran, c’est connu de tout le monde. Comme l’apologiste Néo-Catholique Jimmy Akin nous dit, c’était tout à fait acceptable :

1) Le Coran contient certains éléments de vérité (ainsi que les éléments graves de mensonge) et il aurait peut-être voulu honorer les éléments de vérité qu'elle contient.

2) Montrer du respect de cette manière pourrait favoriser la paix mondiale et l'harmonie interreligieuse.

En effet, si François embrassait seulement la bible satanique, il signalerait aux satanistes que le Pape respecte quelles que soient les vérités qui se trouvent dans la dite « bible », reconnaissant que les satanistes sont « en pèlerinage » avec nous pour trouver la vérité et encourager la bonne volonté. L’inévitable « paix mondiale » et « l'harmonie interreligieuse » s'ensuivraient donc rapidement.



A bien y réfléchir, puisqu’il est plus proche de l'action, peut-être que l'Archevêque de Détroit, Son Excellence Allen H. Vigneron, voudrait peut-être prendre les devants dans ce dialogue. L’Archevêque Vigneron est un candidat de choix puisque :

1) Son site web de l'Archidiocèse ne fait aucune mention de l'acte satanique dans son Archidiocèse même si ça a fait la couverture des nouvelles nationales. Il ne doit donc pas voir l’érection d'une statue de Chèvre Satanique d’une tonne dans son diocèse comme quelque chose de scandaleux ou de déplacé avec les principes de Vatican II discutés plus tôt.

2) Le site de l'Archevêque, cependant, affiche une page entière consacrée à Laudato Si où l'on peut lire, télécharger, acheter ainsi que lire la « déclaration complète » de l'Archevêque à propos de l’encyclique.

3) L'Archevêque est occupé à préparer son homélie quand il sera le conférencier invité à l’Église Orthodoxe Grecque schismatique locale à l’occasion de la Fête de l’Assomption en Août.

Ainsi, on peut seulement imaginer le progrès oecuménique qui pourrait être fait si l'Archevêque utilisait Laudato Si comme un point de départ commun pour le dialogue satanique. On peut seulement imaginer les visages souriants de Paul VI et Jean Paul II qui se pencheraient pour regarder l'Archevêque ici- bas quand il visiterait la statue de tête de chèvre satanique et qu’il distribuerait des copies de Laudato Si à ses frères séparés se réjouissant autour du démon Baphomet. Qui sait quel dialogue fructueux et prometteur entre l'Archevêque et les adeptes de Lucifer pourrait s’ensuivre concernant les effets de serre, les espèces en voie de disparition ainsi que les maux du capitalisme sauvage.

En outre, comme l'Archevêque n’a déjà pas de problèmes à donner une homélie dans une église schismatique, pourquoi ne pas offrir d'être un conférencier invité lors d’une prochaine messe noire des satanistes ? Après tout, le péché de scandale sera certainement évité. En effet, si cet événement devait se produire, que pourraient penser éventuellement les Prométhéens Néo-Pélagiens de l'Archevêque de Détroit qui serait en train de prier avec les satanistes ? De toute évidence, l'Archevêque prierait Dieu à la messe noire tout simplement debout aux côtés des satanistes. Bien sûr, en vertu du Concile Vatican II, les satanistes adoreraient objectivement également « le Dieu unique » dans leur façon unique et incomplète propre, mais ils ne seraient pas conscients de cela.

Oui, chers lecteurs, voilà le genre de folie où le Néo-Catholicisme nous conduit logiquement. Car « la liberté religieuse », de par sa nature même, protège l'expression publique de l’erreur et rend l'État impuissant à l’arrêter. Ainsi, nous voyons l'État complètement impuissant à faire quoi que ce soit contre les démonstrations privées et publiques de l'athéisme et du satanisme. Croyons-nous vraiment que les premiers martyrs chrétiens sont morts pour un droit public à commettre le blasphème ? Est-ce qu’à son tour le Christ est mort pour ça ? Est-ce que Notre-Seigneur a voulu un état agnostique dans tous les aspects complètement séparé de son Église et de la Vérité ? Est-ce qu’Il a voulu que l'État soit absolument impuissant à protéger ses citoyens de la plupart des sacrilèges, des erreurs et des hérésies scandaleuses ? Quand on pousse la logique à sa fin, nous pouvons maintenant clairement voir pourquoi, dans Quanta Cura, le Pape Pie IX a écrit les paroles suivants :

Et de fait, vous le savez parfaitement, Vénérables Frères, il s’en trouve beaucoup aujourd’hui pour appliquer à la société civile le principe impie et absurde du « naturalisme », comme ils l’appellent, et pour oser enseigner que « la perfection des gouvernements et le progrès de la vie civile exigent absolument que la société humaine soit constituée et gouvernée sans plus tenir compte de la religion que si elle n’existait pas, ou du moins sans faire aucune différence entre la vraie et les fausses religions ». Et contre la doctrine de la Sainte Écriture, de l’Église et des saints Pères, ils affirment sans hésitation que « la meilleure condition de la société est celle où on ne reconnaît pas au pouvoir le devoir de réprimer par des peines légales les violations de la loi catholique, si ce n’est dans la mesure où la tranquillité publique le demande ». À partir de cette idée tout à fait fausse du gouvernement des sociétés, ils ne craignent pas de soutenir cette opinion erronée, on ne peut plus funeste pour l’Église catholique et le salut des âmes, que Notre Prédécesseur Grégoire XVI, d’heureuse mémoire, qualifiait de « délire »2 : « La liberté de conscience et des cultes est un droit propre à chaque homme. Ce droit doit être proclamé et garanti par la loi dans toute société bien organisée. Les citoyens ont droit à l’entière liberté de manifester hautement et publiquement leurs opinions quelles qu’elles soient, par les moyens de la parole, de l’imprimé ou tout autre méthode sans que l’autorité civile ni ecclésiastique puisse lui imposer une limite ». Or, en donnant pour certitudes des opinions hasardeuses, ils ne pensent ni ne se rendent compte qu’ils prêchent « une liberté de perdition »,3 et que « s’il est permis à toutes les convictions humaines de décider de tout librement, il n’en manquera jamais pour oser résister à la vérité et faire confiance au verbiage d’une sagesse toute humaine. On sait cependant combien la foi et la sagesse chrétienne doivent éviter cette vanité si dommageable, selon l’enseignement même de Notre Seigneur Jésus-Christ ».

En outre, le Néo-Catholicisme nous conduit à la folie de l'œcuménisme. Une fois que le principe est établi que l'Église devrait trouver « le bien » dans toute croyance religieuse et viser à travailler à des objectifs communs terrestres avec les hérétiques, les apostats, les païens, et même maintenant avec les athées, la Grande Mission sort par la fenêtre. Nous devenons rien de plus que des personnes qui cautionnent implicitement l’erreur, satisfaits de laisser notre prochain dans des états d'âme allant de l'ignorance abjecte à la croyance obstinée de mensonges. C’est cette folie que Saint Pie X a critiquée violemment dans Notre Charge Apostolique. Je vous laisse maintenant avec ses paroles :

Nous voulons attirer votre attention, vénérables frères, sur cette déformation de l’Évangile et du caractère sacré de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Dieu et Homme, pratiquée dans le Sillon et ailleurs. Dès que l’on aborde la question sociale, il est de mode, dans certains milieux, d’écarter d’abord la divinité de Jésus-Christ, et puis de ne parler que de sa souveraine mansuétude, de sa compassion pour toutes les misères humaines, de ses pressantes exhortations à l’amour du prochain et à la fraternité. Certes, Jésus nous a aimés d’un amour immense, infini, et il est venu sur terre souffrir et mourir pour que, réunis autour de lui dans la justice et l’amour, animés des mêmes sentiments de charité mutuelle, tous les hommes vivent dans la paix et le bonheur. Mais, à la réalisation de ce bonheur temporel et éternel, il a mis, avec une souveraine autorité, la condition que l’on fasse partie de son troupeau, que l’on accepte sa doctrine, que l’on pratique la vertu et qu’on se laisse enseigner et guider par Pierre et ses successeurs. Puis, si Jésus a été bon pour les égarés et les pécheurs, il n’a pas respecté leurs convictions erronées, quelque sincères qu’elles parussent ; il les a tous aimés pour les instruire, les convertir et les sauver. S’il a appelé à lui pour les soulager, ceux qui peinent et qui souffrent, ce n’a pas été pour leur prêcher la jalousie d’une égalité chimérique. S’il a relevé les humbles, ce n’a pas été pour leur inspirer le sentiment d’une dignité indépendante et rebelle à l’obéissance. Si son cœur débordait de mansuétude pour les âmes de bonne volonté, il a su également s’armer d’une sainte indignation contre les profanateurs de la maison de Dieu, contre les misérables qui scandalisent les petits, contre les autorités qui accablent le peuple sous le poids de lourds fardeaux sans y mettre le doigt pour les soulever. Il a été aussi fort que doux ; il a grondé, menacé, châtié, sachant et nous enseignant que souvent la crainte est le commencement de la sagesse et qu’il convient parfois de couper un membre pour sauver le corps. Enfin, il n’a pas annoncé pour la société future le règne d’une félicité idéale, d’où la souffrance serait bannie ; mais, par ses leçons et par ses exemples, il a tracé le chemin du bonheur possible sur terre et du bonheur parfait au ciel : la voie royale de la croix. Ce sont là des enseignements qu’on aurait tort d’appliquer seulement à la vie individuelle en vue du salut éternel ; ce sont des enseignements éminemment sociaux, et ils nous montrent en Notre-Seigneur Jésus-Christ autre chose qu’un humanitarisme sans consistance et sans autorité.