Melchior Cano, théologien espagnol, Concile de Trente
Y-a-t-il des précédents ? Lesquels ?
Y-a-t-il des actions critiquables présentement ?
Si oui, que faire ?
Une crise est un moment intense de difficulté ou de danger. Médicalement, c'est le point où une maladie prend un tournant important, indiquant soit le rétablissement ou la mort.
Mgr Athanase Schneider a identifié quatre grandes crises dans l'Église: l'arianisme le schisme d'Occident, la Réforme et le Modernisme. Ce dernier contre lequel l'Église se bat depuis plus d'un siècle, a réussi à obtenir la mainmise sur l'Église depuis la fin du Concile Vatican II. Saint-Pie X a appelé le Modernisme la « synthèse de toutes les hérésies ».
Durant le dernier demi-siècle, la majorité des Catholiques, se donnant confiance dans la vigilance de leurs pasteurs se sont endormis par intermittence jusqu'à maintenant mais ils ont été brutalement réveillés par les sonnettes d'alarme déclenchées par le Synode extraordinaire de 2014 sur la famille. Un futur Jérome pourrait bien regretter qu' « en se réveillant, ils gémissent à se trouver Modernistes ».
Le drame du Synode s'est déroulé dans les médias avec des Cardinaux s'opposant à d'autres Cardinaux, des Évêques contre d'autres Évêques, et des Conférences Nationales des Évêques résistant à d'autres Conférences Nationales, cet état de fait apparaissant comme un accomplissement littéral de la prophétie faite par Notre-Dame à Akita le 13 Octobre 1973 : « Le travail du diable va s'infiltrer jusque dans l'Église d'une telle manière que l'on verra s'opposer des Cardinaux contre des Cardinaux, des Évêques contre des Évêques. Les prêtres qui Me vénèrent seront méprisés et opposés par leurs confrères ... l'Église sera pleine de ceux qui acceptent des compromis ».
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