Elizabeth Yore est une avocate internationale spécialisée en matière des droits de l'enfant et un membre de l'Institut Heartland.
Source : The Remnant
« La langue ne peut pas prétendre être
ignorante de ce que font les dents . »
~ Proverbe africain.
La bataille continue de faire rage entre les experts du contrôle de la population du Vatican qui soutiennent l’agenda environnemental du Pape François et le mouvement pro-vie catholique. L'Académie Pontificale des Sciences Sociales (APSS) sert de champ de bataille là où son Chancelier, Mgr Sanchez Sorondo, continue à défendre l’assujettissement de l'Académie aux féroces promoteurs de l'avortement, comme Jeffrey Sachs, Directeur du Réseau des Solutions pour le Développement Durable des Nations Unies. Mgr Sorondo a défendu le choix de ses experts en déclarant qu’ils participaient « aux questions du changement climatique et de l'esclavage moderne » et que l'avortement n'a pas été mentionné durant la conférence. Sa faible défense rappelle un proverbe africain : « Beaucoup de silence fait un puissant bruit. »
Le « puissant bruit » , promulgué par Jeffrey Sachs, gourou favori du Vatican résonne tout le long de ses livres, de ses discours et de ses conférences. Le grondement résonne dans le rôle intégral que les services de santé en matière d'avortement et de reproduction jouent tout au long des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD). C’est choquant de constater que chaque conférence de l'Académie Pontificale des Sciences Sociales du Vatican sur l’environnement (5 d'entre elles) au cours des deux dernières années a souligné l'importance de l'adoption et de l’implantation des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD) en mettant en vedette Jeffrey Sachs.
Alors que Jeffrey Sachs n'a pas mentionné l'avortement dans ses nombreux discours au Vatican, il préconise de façon routinière la légalisation globale de l'avortement et des services de santé reproductifs comme la référence pour la réussite des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD) . Pris en sandwich dans ses entretiens au Vatican, Sachs se promène à travers le monde et promeut l'importance de réduire la population du monde par le biais de cliniques légales d'avortement et de planification familiale. En février 2015, seulement deux mois avant sa quatrième allocution à l'Académie Pontificale, Jeffrey Sachs était le conférencier principal à l'Overseas Development Institute ( Institut du Développement Outre-Mer ) (IDO) du Royaume-Uni où il a bruyamment et vigoureusement dénoncé la population croissante en Afrique et la nécessité de réduire les Africains par souci des prochains Objectifs de Développement Durable :
« La population mondiale continue de croître trop rapidement surtout dans les pays pauvres, spécialement en Afrique, et cela est une menace sur de nombreux fronts. Tout d'abord, il faut mettre fin à l'extrême pauvreté elle-même en ces endroits qui ont une croissance rapide de la population. Ensuite, ils sont sous un stress énorme écologique, économique, financier et social. Selon les estimations de l'ONU, la population de l'Afrique est en voie de quadrupler en ce siècle. Non, merci. »
Le sage autoproclamé de la population mondiale, Jeffrey Sachs, exige que le succès des Objectifs de Développement Durable de l'ONU dépende de la réduction rapide de la croissance de la population de l'Afrique :
« Le taux moyen de fécondité de l'Afrique est au-dessus de 5,2 enfants. Ce taux de fécondité est incompatible avec le développement durable et nous avons besoin d'une réduction volontaire rapide des taux de fécondité ».
De quel « nous » royal parle Sachs ? Sont-ce les élites des mouvements mondiaux intellectuels de gauche que sont l'ONG ( Organisations Non Gouvernementales ) ? Est ce que c’est le « nous » des bureaucrates anonymes de l'ONU ou des États-Unis qui font miroiter leur aide humanitaire et leur aide étrangère à l'Afrique en échange de la légalisation de l'avortement ?
Comment le tsar de la population, Sachs, planifie-t-il de réduire ce fichu taux de fécondité africain ? Le plus proche collaborateur du Vatican précise son plan de réduction de la fécondité :
« Heureusement, « nous » (à saveur royale) savons comment faire. En maintenant les filles à l'école pour leur permettre de terminer l'école secondaire, en leur assurant l'accès aux services de planification familiale dotés d’une couverture universelle et vous aurez une transition démographique sur une base volontaire, comme « nous » (royal) avons besoin. »
Moins de deux mois après ce discours à l’Institut du Développement Outre-Mer, Sachs retourne encore, à nouveau, au Vatican pour sa 4ème allocution afin d’intégrer l’adoption des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies avec l’Encyclique Laudato Si du Pape. Effectivement, l'Encyclique appelle « les pays à soutenir les politiques et les programmes de développement durable.« (MS n ° 52). Mission Accomplie.
Comme toujours, le diplomate de l'ONU ne prononce jamais le mot commençant par « A » ( i.e. avortement) dans les murs léonins du Vatican. De façon astucieuse, Sachs ne mentionne pas la nécessité de donner à fond sur les services de planification familiale à dispenser aux filles africaines. Comme c’est judicieux de sa part de maintenir tant de silence.
Ne faites pas d'erreur. L'ONU et son Tsar du Développement Durable ont l’Afrique en ligne de mire. Cela n'a rien de nouveau. En 2007, Jeffrey Sachs s’est adressé au peuple du Nigeria avec un étonnant mais typique orgueil en leur enjoignant de limiter leur taille de la famille à trois enfants.
« J’ai vraiment peur de l'explosion de la population au Nigeria. Ce n’est pas sain. Le Nigeria devrait travailler à avoir un maximum de trois enfants par famille ».
Évêques du Nigeria, écoutez-vous ? Sachs, de concert avec d'autres experts de l'ONU cherchent à limiter les familles nigérianes à seulement 3 enfants. En tant que Directeur du Réseau des Solutions pour le Développement Durable des Nations Unies, Sachs exerce un énorme pouvoir pour mettre en œuvre ses objectifs triés sur le volet concernant la taille de la famille qui sont fondés sur la réduction de la population mondiale, tout particulièrement en Afrique.
Donc, l'homme blanc du couloir de l'élite au pouvoir de l’Est des USA ne veut pas que les Africains peuplent leur continent ! L'attitude élitiste de Sachs dans les propres mots du leader pro-vie nigériane, Obianuju « Uju » Ekeocha, est d’affirmer qu’il choque d’« impérialisme culturel. » Lisez la lettre ouverte de Uju à Melinda Gates, qui, avec les milliards de son mari, propage l’agenda anti-vie de l'ODD de l’ONU. La lettre de Uju peut être consultée à www.cultureoflifeafrica.com.
Le Pape Jean-Paul II avait compris le danger des politiques de la population démographique de l'ONU et il a combattu héroïquement pour vaincre l'ONU à chaque tournant. Dans son Evangelium Vitae, Jean-Paul II le Grand Saint a astucieusement mis en garde contre le discours et la tactique des critiques de la croissance démographique.
« Aujourd'hui, pas un peu des puissants de la terre agissent de la même manière. Eux aussi sont hantés par la croissance démographique actuelle et craignent que les peuples les plus prolifiques et les plus pauvres représentent une menace pour le bien-être et la paix de leur pays propres. Par conséquent, plutôt que de vouloir faire face et résoudre ces graves problèmes dans le respect de la dignité des individus et des familles et pour le droit inviolable de chaque personne à la vie, ils préfèrent promouvoir et imposer par tous les moyens un programme massif de contrôle des naissances. Même l'aide économique qu’ils seraient prêts à donner est injustement subordonnée à l'acceptation d'une politique anti-nataliste. »(EV n ° 16)
Le Saint Pape avait prévu en prémonition qu'un programme massif de contrôle des naissances des Nations Unies serait à l’oeuvre en Afrique, se faisant passer pour les nobles Objectifs de Développement Durable de l’ONU. Tout au long de son pontificat, il a résisté et combattu les Nations Unies. Après des années d'opposition du Vatican, l'ONU a enfin une papauté qui supportera leurs Objectifs de Développement Durable (ODD).
Voici le plan de Jeffrey Sachs de l'ONU pour réduire la population de l'Afrique, énoncé dans son livre de 2015 (qui a été distribué au Vatican), intitulé l'Ère du Développement Durable :
« Une des clés à une réduction volontaire rapide de la fécondité est donc d'abaisser le taux de mortalité des enfants, donnant ainsi confiance aux parents d'avoir moins d'enfants. La légalité de l'avortement joue aussi un rôle tout aussi évident. Différentes sociétés ont des vues radicalement divergentes sur l’avortement, mais les statistiques suggèrent que les pays ayant légalisé l'avortement ont tendance à avoir des taux observés de fécondité plus faibles que les pays où l'avortement est illégal. » P. 213
Ces paroles écrites par des experts du Vatican devraient être des paroles combattues par l'Épiscopat Africain. Le succès de l'initiative du Développement Durable de l'ONU dépend de la réduction du nombre d'Africains, clair et simple. Il n'y a rien de moins qu’une manipulation impériale effectuée par les gauchistes du gouvernement mondial des Nations Unies.
« Les dynamiques des populations sont très importantes pour le Développement Durable. Les chances de développement durable seront très différentes si la population mondiale atteint 10,8 milliards à la fin du siècle ou, à la place, fait une sommet en 2050 et décline à 6,8 milliards d'ici à 2100. » p. 214
Le continent africain est dans le collimateur des élites de l'Organisation des Nations Unies. Avec l'énorme augmentation et imposition de taxes sur le carbone et des amendes générées par la mise en œuvre du traité climatique de Paris en décembre prochain, l'ONU envisage d'envoyer un million de travailleurs communautaires de santé (TCS) armés de contraceptifs et, avec son Plan B, effacer les générations africaines futures de la face du continent.
Jeffrey Sachs et ses bureaucrates de l'ONU veulent universaliser la contraception sur tout un continent.
Le temps est compté pour l'Afrique. Les Évêques Catholiques de ce continent plein de ressources abondantes doivent faire entendre leur voix en opposition à l’agenda anti-vie et anti-Afrique de l'ONU. C’est le temps de faire un « puissant bruit.»
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