samedi 12 avril 2014

La propagande après l'Avertissement (une fiction)



Robert vient visiter Hélène son amie d'enfance.

— Robert : « Salut, comment va ? »

— Hélène : « Je suis encore sous le choc de ce qui est arrivé hier et les jours précédents.»

— Robert :

« Bien comment ça ? C'est vrai que c'était unique, que nous n'avions jamais vécu ça auparavant mais c'est fini maintenant. C'est passé... Les experts nous disent que ça peut se passer une fois par dix millions d'années, on n'a donc plus à nous inquiéter... »

— Hélène :
« Tu es drôle toi... cet événement ne t'a pas fait réfléchir sur toi-même, sur ce que tu es, sur la vie que tu mènes et que tu devrais mener ? »

— Robert :

« Bah ! Dès que le courant électrique fut revenu, j'ai regardé les nouvelles à la télé. Il y avait le Président de l'Association des psychologues qui disait que c'était tout à fait normal d'avoir vécu ce que tu as vécu. Moi aussi d'ailleurs, j'ai vécu cet état. Il disait que c'était tout à fait normal de se replier sur soi-même intensément quand on est exposé à un trauma aussi important. »

— Hélène :
« As-tu remarqué comment ces professionnels réussissent à tout expliquer avec une approche « humaine » ou « humaniste ». Tout ce qui est surnaturel devient naturel selon eux. Ce sont des réducteurs de conscience quant à moi. Ils sont, selon moi, en flagrant conflit d'intérêt : plus ils admettront le surnaturel, plus ils perdront de la clientèle. Ce n'est pas leur jeu d'admettre le surnaturel dans ce qui s'est passé. Et si tu leur demandais d'expliquer les stigmates de Padre Pio, ils te bredouilleraient encore une fois une réponse « humaine ».

— Robert :
« Il y avait aussi à cette émission l'astronome en chef des Laboratoires d'Astronomie du pays. Il a expliqué que les trois jours que nous venons de passer était dû à un astre dont la course était cachée par un autre astre si bien qu'aucun instrument n'avait pu le détecter. Et lorsque cet astre s'est distancé de l'autre et a longé la Terre, il traînait une longue queue de poussière stellaire qui a rendu l'atmosphère de toute la terre super noire à un point tel qu'on ne pouvait plus sortir. Tu vois, tout s'explique. Il ne faut pas dramatiser...»

— Hélène :
Écoute, Robert. On dirait que tu n'acceptes pas qu'il y ait un Créateur de tout l'Univers. Et puisqu'Il l'a créé, il peut en disposer comme bon lui semble. Je suis certaine que tu crois que les tremblements de terre s'expliquent uniquement par des déplacements de plaques tectoniques. Toujours l'approche scientifique réductrice, Robert. Mais on dirait que tu ne veux pas te poser la question à savoir « Qui permet ces déplacements ? » Qui a créé l'eau, Robert ? Le hasard ? Et pourquoi il y a de l'eau douce et de l'eau salée ? Et que les deux restent à leur place ? »

Je suis certaine que, toi aussi, tu as revu toute ta vie. On l'a tous revue notre vie. Les psychologues appellent ça une intériorité subséquente à un trauma violent, moi j'appelle ça une illumination de ma conscience : ma conscience a tout vu le mal que je me suis fait dans le passé et le mal que j'ai fait aux autres. Et je te garantis que je vais changer parce que j'ai vu aussi où ça me menait; ce n'était pas trop beau à voir...»

— Robert : « C'est vrai que ça m'a porté à réfléchir moi aussi.

— Hélène :

«« Écoute. À la fin de cette expérience qui a duré peut-être 15 minutes mais qui m'a paru un jour entier tant c'était intense, j'ai vu un visage d'homme dans mon esprit. Je ne me suis jamais sentie si aimée que cela de toute ma vie ! J'ai senti que je ne Lui avais jamais retourné la pareille.

Sans qu'il se dise aucun mot, j'ai compris clairement qu'Il nous aimait tant qu'Il a voulu Se faire connaître par cet événement. Toujours sans mot dire, j'ai compris que nous étions une génération inculte, qui n'a pas été élevée du tout dans la Foi en Dieu. Que c'était l'ultime moyen qu'Il pouvait prendre pour nous dire qu'Il existait et qu'Il nous aimait parce que tous nos environnements sociaux, politiques, économiques, médiatiques, culturels et familiaux Le nient. Et que cette négation va continuer. Que cet événement est le dernier avant Son Retour, qu'il nous faut nous aussi L'aimer et que, si nous L'aimons, Il nous protégera de l'Horreur mondiale qui s'est installée au somment de l'humanité. Sans Lui, on ne passera pas au travers tant ce qui s'en vient sera horrible.

— Robert :
« Ouais, j'ai vu moi aussi un visage. Bizarre. Pourquoi les médias, ces fameux spécialistes experts n'en parlent pas ?

vendredi 11 avril 2014

La propagande après l'Avertissement (une fiction)



Robert vient visiter Hélène son amie d'enfance.

— Robert : « Salut, comment va ? »

— Hélène : « Je suis encore sous le choc de ce qui est arrivé hier et les jours précédents.»

— Robert :

« Bien comment ça ? C'est vrai que c'était unique, que nous n'avions jamais vécu ça auparavant mais c'est fini maintenant. C'est passé... Les experts nous disent que ça peut se passer une fois par dix millions d'années, on n'a donc plus à nous inquiéter... »

— Hélène :
« Tu es drôle toi... cet événement ne t'a pas fait réfléchir sur toi-même, sur ce que tu es, sur la vie que tu mènes et que tu devrais mener ? »

— Robert :

« Bah ! Dès que le courant électrique fut revenu, j'ai regardé les nouvelles à la télé. Il y avait le Président de l'Association des psychologues qui disait que c'était tout à fait normal d'avoir vécu ce que tu as vécu. Moi aussi d'ailleurs, j'ai vécu cet état. Il disait que c'était tout à fait normal de se replier sur soi-même intensément quand on est exposé à un trauma aussi important. »

— Hélène :
« As-tu remarqué comment ces professionnels réussissent à tout expliquer avec une approche « humaine » ou « humaniste ». Tout ce qui est surnaturel devient naturel selon eux. Ce sont des réducteurs de conscience quant à moi. Ils sont, selon moi, en flagrant conflit d'intérêt : plus ils admettront le surnaturel, plus ils perdront de la clientèle. Ce n'est pas leur jeu d'admettre le surnaturel dans ce qui s'est passé. Et si tu leur demandais d'expliquer les stigmates de Padre Pio, ils te bredouilleraient encore une fois une réponse « humaine ».

— Robert :
« Il y avait aussi à cette émission l'astronome en chef des Laboratoires d'Astronomie du pays. Il a expliqué que les trois jours que nous venons de passer était dû à un astre dont la course était cachée par un autre astre si bien qu'aucun instrument n'avait pu le détecter. Et lorsque cet astre s'est distancé de l'autre et a longé la Terre, il traînait une longue queue de poussière stellaire qui a rendu l'atmosphère de toute la terre super noire à un point tel qu'on ne pouvait plus sortir. Tu vois, tout s'explique. Il ne faut pas dramatiser...»

— Hélène :
Écoute, Robert. On dirait que tu n'acceptes pas qu'il y ait un Créateur de tout l'Univers. Et puisqu'Il l'a créé, il peut en disposer comme bon lui semble. Je suis certaine que tu crois que les tremblements de terre s'expliquent uniquement par des déplacements de plaques tectoniques. Toujours l'approche scientifique réductrice, Robert. Mais on dirait que tu ne veux pas te poser la question à savoir « Qui permet ces déplacements ? » Qui a créé l'eau, Robert ? Le hasard ? Et pourquoi il y a de l'eau douce et de l'eau salée ? Et que les deux restent à leur place ? »

Je suis certaine que, toi aussi, tu as revu toute ta vie. On l'a tous revue notre vie. Les psychologues appellent ça une intériorité subséquente à un trauma violent, moi j'appelle ça une illumination de ma conscience : ma conscience a tout vu le mal que je me suis fait dans le passé et le mal que j'ai fait aux autres. Et je te garantis que je vais changer parce que j'ai vu aussi où ça me menait; ce n'était pas trop beau à voir...»

— Robert : « C'est vrai que ça m'a porté à réfléchir moi aussi.

— Hélène :

«« Écoute. À la fin de cette expérience qui a duré peut-être 15 minutes mais qui m'a paru un jour entier tant c'était intense, j'ai vu un visage d'homme dans mon esprit. Je ne me suis jamais sentie si aimée que cela de toute ma vie ! J'ai senti que je ne Lui avais jamais retourné la pareille.

Sans qu'il se dise aucun mot, j'ai compris clairement qu'Il nous aimait tant qu'Il a voulu Se faire connaître par cet événement. Toujours sans mot dire, j'ai compris que nous étions une génération inculte, qui n'a pas été élevée du tout dans la Foi en Dieu. Que c'était l'ultime moyen qu'Il pouvait prendre pour nous dire qu'Il existait et qu'Il nous aimait parce que tous nos environnements sociaux, politiques, économiques, médiatiques, culturels et familiaux Le nient. Et que cette négation va continuer. Que cet événement est le dernier avant Son Retour, qu'il nous faut nous aussi L'aimer et que, si nous L'aimons, Il nous protégera de l'Horreur mondiale qui s'est installée au somment de l'humanité. Sans Lui, on ne passera pas au travers tant ce qui s'en vient sera horrible.

— Robert :
« Ouais, j'ai vu moi aussi un visage. Bizarre. Pourquoi les médias, ces fameux spécialistes experts n'en parlent pas ?

lundi 7 avril 2014

La répétition, la répétition, la répétition...

Ne dites pas au Pape François que j'ai écrit cet article. Vous comprendrez plus loin...

Un premier exemple de répétition : Al Jazeera

C'est la chaîne arabe satellitaire de télé Al Jazeera ( au moins 40 millions de téléspectateurs quotidiens dans le monde. ) qui m'a fait réfléchir.

Quatre de ses journalistes ont été appréhendés et incarcérés par les autorités en Égypte il y a plus de deux mois. Raison alléguée : reportages mensongers envers le régime en place, etc...

Or, cette chaîne diffuse un bulletin de nouvelles à chaque heure au moins. Et dans chacun de ses bulletins, elle affiche depuis plus de deux mois la photo de chacun de ses journalistes et demande leur libération parce qu'elle les considère innocents. Pas une fois par jour, non. À toutes les heures. 1 440 fois le même message depuis deux mois. C'est de la répétition, non ? Il n'ont pourtant pas perdu de cote d'écoute pour autant. Mais pourquoi donc ?

Un deuxième exemple de répétition : Eric Holder et l'abolition des armes à feu aux USA

TRADUCTION : « Nous devons faire cela tous les jours de la semaine et, littéralement, laver le cerveau des gens pour un changement de vue radical à propos des armes à feu. » Eric Holder 1995.

Dans un discours auprès de ses partisans en faveur de l'abolition des armes à feu, le Ministre de la Justice aux USA, monsieur Eric Holder suggérait à ceux-ci de ne pas cesser de parler partout des mérites de cette abolition. Et il ajoute qu'il faut marteler le message constamment, tous les jours, de la même manière que ce fut fait pour la campagne anti-tabac il y a vingt ans.

Le slogan « On s'attache au Québec », vous vous souvenez ?

Quand le port de la ceinture en auto devint obligatoire, n'avons-nous pas eu droit à un tel martèlement ? Ouf ! Il y avait juste les pintes de lait qui ne le mentionnaient pas. Malgré tout, ça nous a permis de changer nos façons de conduire, non ?

La répétition, un moyen utilisé même par les mal intentionnés !

Les artisans de fausse propagande l'utilisent aussi abondamment : il faut penser à Goebbels du temps de l'Allemagne nazie et comment il a, avec le temps, fait détester les Juifs par les Allemands avec sa propagande haineuse tant répétée. Plus près de nous, l'ex-président Bush fils quand il a martelé la notion d'armes de destruction massive que possédaient présumément Saddam Hussein pour justifier l'invasion de son pays.

Autant les bien pensants que les mauvais
reconnaissent la valeur de la répétition
à une exception près :

L'Église

Et pourtant les sujets portant à répétition pour marteler les mentalités et les changer ne manquent pas. Je suis certain que vous avez déjà votre petite liste en tête. Je ne vais retenir ici que ce qu'il me semble le plus important : l'avortement.

Je ne veux pas vous ennuyer avec des statisques, je ne vous en citerai que deux :

  • Depuis le jugement de la Cour Suprême américaine en 1973 (40 ans cette année, triste anniversaire) qui autorisait l'avortement dans ce pays, 40 millions d'enfants à naître n'ont pas vu le jour. On parle, on parle, on s'attriste sur les millions de Juifs morts dans les camps de concentration, mais qui s'attristent sur ces petits à naître ?

    L'EXTERMINATION D'AUJOURD'HUI EST PLUS GRANDE QUE CELLE D'HIER ET ON NE LA VOIT PAS ! Où est l'Église ? Pourquoi n'utilise-t-elle la procédé de répétition si efficace pour tous les grands, pour tous les autres ?

  • Il se pratique 100 000 avortements par année au Canada ( voir l'article ici ). Dans le monde, chaque seconde, ce sont près de 9 avortements (ou IVG) qui sont pratiqués dans le monde, soit 43, 8 millions d'interruptions volontaires de grossesse dans le monde chaque année. ( voir cet autre article ici )

Dites-moi, quand avez-vous entendu parler d'avortement dans votre église ? Ça remonte à quand ? Ne trouvez-vous pas qu'il y a motif à répétition un petit peu ? Suis-je dans les patates ?

Je vous ai promis de ne pas parler des autres sujets qui pourraient certes être motifs à répétition : le mariage gai, l'euthanasie, la sexualité entre personnes non mariées, le travail au noir qui est un VRAI vol...et plus généralement le mot « péché »... Imaginez je ne parle même pas de la notion de péché, juste du mot ! À quand remonte la dernière fois que vous avez entendu le mot « péché » prononcé par le clergé ? Pas des substitutions, je vous parle de CE MOT BIEN PRÉCIS ?

Pardonnez-moi de ne pas avoir mentionné certains sujets qui sont sur votre liste, j'ai fait vite et j'ai juste écrit ceux qui me passaient par la tête sans trop y réfléchir. Je suis certain que vous pourriez en apporter des plus importants.

Oui mais pourquoi en est-il ainsi ?
et que faire ?

Bof ! Qui suis-je pour analyser les causes et suggérer des remèdes ? Je peux tout simplement vous dire ce que j'en pense... Mais comment un Nul comme moi pourrait prétendre à une analyse causale blindée ? Et, à fortiori, à des idées de solution... Pauvre de moi, pécheur...

Des ecclésiastiques abattus comme les fidèles

Je vous répète ce que vous savez déjà. Vous voyez, moi aussi, j'utilise le procédé de répétition ! Nous sommes à une époque pire que Sodome et Gomorrhe. La décadence actuelle dépasse la somme de toutes les décadences des époques antérieures de l'humanité.

Notre Église est, elle aussi, dans ce monde bien qu'elle ne doit pas être du monde. Elle est affaissée sous les décombres des murs moraux qui tombent l'un après l'autre dans notre société. Elle ne sait plus par où commencer, les dégâts sont trop majeurs. Ce n'est plus une maison qui brûle, c'est la ville. Par où les pompiers doivent-ils commencer dans un tel contexte jamais rencontré auparavant ?

« Dès lors plusieurs de Ses disciples se retirèrent de Sa suite, et ils n’allaient plus avec Lui. Et Jésus sur cela dit aux douze apôtres: « Et vous, ne voulez-vous point aussi Me quitter ? » »

C'est bien cette question que l'Église ne veut pas poser présentement : « Et vous, ne voulez-vous point aussi Me quitter ? » Elle a trop peur de la réponse si Elle clamait à répétition la Vérité. Elle est à bout de sang de fidèles, l'anémie s'est installée chez elle. Elle n'a plus la force, Elle craint de perdre tout son sang, tous ses fidèles.

Un peu comme les pompiers qui ne savent pas par où commencer, Elle ne se rend pas compte que 98 % de la population est allée manger dans des prés d'herbes amères et salées et que les gens commencent à rechercher un meilleur pâturage. Cette population recherche la Vraie Lumière, tannée des fausses valeurs qui l'ont laissée vide. Mais l'Église est rendue « humaine » : elle louvoie avec la Vérité pour garder ceux qui y sont encore. Elle a peur de tout perdre alors qu'elle gagnerait à clamer haut et fort et souvent (tant qu'à y être) la Vérité car la Vérité finit toujours par gagner mais l'Église a perdu la Foi, elle est rendue humaine chez trop de ses membres.

Tellement « humaine » qu'Elle est rendue divisée en son sein. Les pompiers (prêtres) qui voient encore clair sont rabroués dans des postes inférieurs. La majorité préfère les oeuvres sociales à l'adoration et à la prière. Cette majorité confond le fruit avec l'arbre.

À clamer à répétition la Vérité, l'Église verrait sa flamme se raviver et beaucoup de brebis écoeurées de manger ces herbes amères non nutritives reviendraient. Mais lorsque la flamme de l'Église est presqu'éteinte, comment ces brebis peuvent trouver la direction pour y retourner ?

Je me ravise par rapport à mon introduction
Parlez-en au Pape s'il le faut !
Mais il n'est vraiment pas d'accord avec le principe de la répétition !

De retour de son voyage à Rio, voici ce qu'il a répondu à une question d'un journaliste :

JOURNALISTE : « Pourquoi n’avez-vous rien dit au Brésil sur l’avortement et le mariage entre personnes du même sexe ? »

PAPE : « L’Eglise s’est déjà exprimée sur ces sujets, l’Eglise a déjà une position claire et s’y tient. Et pendant le voyage au Brésil, il était nécessaire de parler positivement. »

Voici un autre endroit où on connaît sa position sur ce sujet:

François, dit encore le théologien argentin dans le livre-entretien avec Rodari, « nous demande un style, une proportion, quelques accents déterminés.»

« Il y a deux raisons pour lesquelles le Pape nous demande de ne pas parler « toujours » et « seulement » de certains principes moraux: pour ne pas fatiguer l'autre, le saturant, et obtenant un effet de rejet, et, surtout, pour ne pas détruire l'harmonie de notre message » .

SOURCE : Le théologien du pape et l'instrumentalisation des principes non négociables

Disons que des grandes chaînes de communications sociales comme Al Jazeera, entre autres, ne seraient pas d'accord avec le Pape, je crois. Quant à l'harmonie, si je vous demandais de choisir entre la Vérité ( 43, 8 millions d'interruptions volontaires de grossesse dans le monde chaque année et mais on fait une fête commémorative pour le Génocide du Rwanda par exemple), choisir entre la Vérité, je disais, et l'Harmonie, que choisiriez-vous ?

Voici ma petite idée

Au moment où le Saint-Père débute l'Angélus devant la foule ammassée sur la Place Saint-Pierre, il devrait ajouter une petit bout de phrase à toutes les fois ;

L'Ange du Seigneur annonça à Marie,
Et elle conçut du Saint-Esprit
Et nous La prions pour que toutes les femmes enceintes aujourd'hui puissent enfanter comme Elle
Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Ainsi soit-il.

Assez discret, non ? Mais c'est tous les jours ! La répétition, la répétition, la répétition, ça change les mentalités. Si les Grands comprennent ce principe, pourquoi n'utilisons pas ce même moyen ? Par peur de saturer les autres et de se faire rejeter ? Mais si ça sauve beaucoup d'enfants à naître, ce n'est pas payer cher...

Pensez-vous qu'il y a des gens qui vont quitter la Place Saint-Pierre à cause de cette répétition ?

Me semble...

samedi 5 avril 2014

Les plus grands évangélisateurs sont internés en psychiatrie ! dixit Padre Pio

Ce n'est pas moi qui le dis. C'est Padre Pio. Il avait déjà 36 ans d'ancienneté au Ciel lorsqu'il a communiqué ce message à JNSR (Je Ne Suis Rien), une voyante bien connue. Voyez l'extrait de cette locution en date du samedi 20 Novembre 2004 :

« Écoute-moi bien et fais vite parvenir cet écrit afin que Dieu triomphe dans les esprits. Satan est en train de rendre malades les esprits afin de faire tomber toute l’Humanité par les guerres et les maladies mentales principalement. L’Église devrait s’occuper rapidement de ce fait, si marqué pour votre temps. Avertissez-la ! Où sont vos Prêtres exorcistes ?

Les hôpitaux psychiatriques se remplissent à saturation. On y trouve de vrais malades du cerveau, et d’autres que vous devez sauver à tout prix car ils subissent le plus grand des désespoirs que l’être humain puisse supporter ; ce sont les fous de Dieu, ceux qui croient que Dieu EXISTE, qu’Il continue à faire des miracles et qu’Il reviendra sauver le Monde de sa cruauté et de son injustice. Enfermés pour les empêcher de répandre la Parole de Dieu, séquestrés et trahis par leur propre famille, l’hôpital devient la prison pour se débarrasser de ces gêneurs qu’on traite de déséquilibrés capables de tuer pour défendre leur cause. On veut qu’ils cessent et, afin qu’il n’y ait plus de confusion, on les rend malades en détraquant toutes leurs facultés mentales. Ils deviennent de vrais fous.

C’est le plan diabolique pour détruire la Vérité de notre Dieu d’Amour afin que l’Évangélisation se brise à jamais. Les plus grands évangélisateurs remplissent les hôpitaux et asiles psychiatriques du monde entier. Ils paient de leur vie le silence que leur imposent leurs bourreaux : les gouvernements et leurs proches.

Si JÉSUS me demande ce soir de t’en parler c’est, qu’en lisant cet écrit, certains auront pitié, surtout leurs proches, et les libéreront au Nom de Notre Seigneur JÉSUS Christ.

San Padre Pio de Pietrelcina

Amen †

Y a-t-il quelque chose à ajouter ?

Tout concoure à ce que les possessions soient en grande augmentation dans notre société : les jeux vidéo opérés à saturation, les drogues, la consultation de charlatans et de devins, la foi qui est disparue chez la grande majorité, et j'en passe, bref ces cas augmentent.

Padre Pio est lucide : « que fait l'Église ?» Et, implicitement, il demande aussi aux familles d'agir. Quel est le protocole de relation de l'Église avec les psychiatres ? Est-il à repenser ? Est-ce que le nombre de prêtres exorcistes a augmenté au même rythme que les cas de psychiatrie/possession ?

L'Église devrait faire table rase...

Au cours des années 1970, les entreprises pratiquaient le Budget Base Zéro. C'était une technique budgétaire et de prise de décision qui avait pour objectif d’allouer les ressources de manière la plus efficace possible en « repensant » chaque dépense. Elle s’opposait à la procédure classique pour établir un budget qui consiste à considérer comme acquis celui de l’année précédente et à travailler de manière incrémentale.

Est-ce que l'Église en est rendue elle aussi à repenser sa propre forme actuelle d'approche en matière de cas psychiatriques et/ou de possession ? À faire table rase de son modus operandi actuel ?







Padre Pio nous affirme que les plus grands évangélisateurs sont enfermés en institution. L'Église peut-elle se permettre de les laisser enfermés alors qu'elle a tant besoin de bons évangélisateurs dans le contexte où la foi fond comme cire au soleil.

Quant à prendre pour un grain de sel ce dont Padre Pio vient de nous avertir confirmerait ce que Dieu a dit au mauvais riche : « S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait. »... ou qui leur parlerait comme Padre Pio. Peut-être que la foi n'est plus bien forte dans notre Église non plus.

Ah ! si un prêtre exorciste s'aventurait inopinément dans les corridors d'un hôpital psychiatrique, il serait surpris de l'effet qu'il provoque sans mot dire... Un peu de la même manière que les possédés approchaient de façon véhémente Jésus sans qu'Il soit allé au-devant d'eux. Ces pauvres personnes voient la Lumière que vous et moi ne voyons pas... Mais on dirait qu'il y a de moins de Jésus maintenant pour les tirer de leurs possessions. Les pauvres... dire que ce sont nos frères et qu'ils pourraient tant aider l'Église.

Saviez-vous que le premier missionnaire officiel de Jésus (pas un apôtre mais un missionnaire) fut le possédé de Gérasa ? Une fois guéri, il demanda à Jésus de rester avec lui mais Jésus lui dit de retourner dans son milieu pour proclamer la Bonne Nouvelle.

vendredi 4 avril 2014

Ah ! le respect humain... Un grand frein à l'Amour...

Le feriez-vous ?

Ben là !

Vous êtes à l'heure de votre lunch au travail, d'où la cravate. Vous sortez casser une croûte. Chemin faisant, vous croisez un mendiant. Vous n'avez pas d'argent sonnant ni trébuchant en poche. Après tout, vous êtes un homme d'affaires, le plastique règne maintenant dans vos poches. Que faites-vous ?

  • Vous traversez la rue pour éviter de passer devant le mendiant ?
  • Vous passez devant sans le voir comme s'il n'existait pas ?
  • Vous êtes convaincus que s'il est un mendiant, c'est de sa faute, qu'il le mérite. Donc vous passez tout droit.
  • Vous passez devant lui et vous lui dites que vous êtes désolé parce que vous n'avez pas de sous ?
  • En passant devant, vous lui dites « Je n'ai pas de sous mais on peut piquer une petite jasette avant de retourner travailler » ?

Mais vous y avez pensé vous aussi : « Qu'est-ce que les gens vont dire si je m'assois à côté de lui ? »

C'est tellement facile à l'église de dire à Dieu que nous sommes des « poussières », des « riens »... Mais on pense que c'est vrai jusqu'à un certain point mais pas au point de se sentir plus petit qu'un mendiant. « Ben là ! »

C'est tellement facile aussi d'entendre le prêtre nous dire que l'humilité, c'est de reconnaître que tous les autres qui nous entourent ou que l'on rencontre sont plus grands que nous et qu'il nous faut être à leur service... De là à le vivre, hum !

Mais je reviens bêtement sur ma question :

Le feriez-vous ?

« Ouais, peut-être que je lui parlerais mais je resterais sûrement debout... ». Ah bon... une petite supériorité encore dans votre coeur ? Ou bien la peur des réactions des passants ? Ou la peur de salir le fond de vos culottes ?

Je n'ai pas besoin de vous répéter ce passage de l'Évangile qui est si connu :

Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi ! Matthieu, 25,31-46

Peut-être que Dieu me permettra d'ajouter la phrase suivante à ce passage : « Et j'étais mendiant, vous n'aviez pas de sous mais vous êtes venus vous asseoir auprès de moi pour me piquer une jasette. Moi qui étais tellement, mais tellement seul dans ma vie de mendicité. »

On accueille bien le concept chrétien que nous sommes tous des frères. Mais on dirait qu'on établit une certaine hiérarchie de ces frères : les mendiants, par exemple, ne seraient pas à la même hauteur des célébrités ou des personnes politiques importantes.

Conclusion

La plupart d'entre nous savons que des gros nuages noirs tant naturels qu'humains avancent vers nous. On a tendance à penser que ces fléaux sont une malédiction que Dieu permet. Mais pourquoi ne considérerions-nous pas ces événements à venir comme des bénédictions plutôt ? Car c'est dans les catastrophes que s'attendrissent les coeurs. On commence à pratiquer à nouveau la charité entre nous tous. Ces fléaux nous font sortir de nos conforts et de nos égoïsmes.

Pensez juste aux ouragans de l'année dernière qui ont rasé des villes entières aux États-Unis. Des voisins qui ne se parlaient plus à cause d'une clôture ont recommencé à se parler et à s'entraider.

Après tous ces fléaux à venir, on nous promet la Terre Nouvelle, le Règne de l'Amour. Peut-être que vous y retrouverez votre mendiant dans les loges d'honneur. Que vous direz-vous alors ? J'avais traversé la rue pour ne pas le voir ? J'ai passé tout droit sans le regarder ? Je me suis assis avec lui pour lui piquer une jasette...

« Tiens, tiens, je vais aller le revoir et le saluer. Peut-être qu'on fera une autre jasette ensemble !»

Et si vous ne le retrouvez pas dans l'assemblée, c'était peut-être parce que c'était Dieu Lui-Même qui était assis sur le trottoir ? Y aviez-vous pensé à cela ?

Post scriptum :

Un passage dans un des livres de Maria Valtorta m'avait touché au plus haut point. De mémoire, il s'agit d'un bon vieil homme très avancé en âge qui a tout perdu et qui fut abandonné par sa propre fille quand elle a vu qu'il ne valait plus rien. Hum ! Ce n'est pas nouveau comme vous pouvez voir.

Le pauvre homme était affaissé par terre, adossé à un arbre, plus capable même de se relever à cause du poids de ses souffrances. Jésus avance vers lui ET SE MET À SA HAUTEUR POUR LUI PARLER.

À la lecture de ce passage, j'en ai eu les yeux pleins d'eau. C'est dans ce très petit geste que j'ai compris la Miséricorde et l'Humilité de Jésus: Jésus se penche constamment à notre hauteur, Lui qui est infiniment grand.

Oui, je suis certain que Jésus se serait mis à la hauteur de ce mendiant pour lui parler. Et, ne l'oublions pas, notre mission est de devenir de Nouveaux Jésus. Alors il faut apprendre à se pencher nous aussi...

J'allais oublier de vous dire : Jésus a trouvé une femme qui, elle-même, n'avait plus de famille et l'a réunie à ce vieil homme qui avait été abandonné par sa propre fille.

Après sa rencontre, ce très vieil homme gambadait comme un jeune chevreau main dans la main avec cette dame. Jésus l'avait comblé dans tous ses besoins affectifs.

Jésus, dans les livres de Valtorta, est le plus grand spécialiste en placement ! Il bat toutes les agences de services sociaux réunies ! En combien de circonstances différentes le voit-on réunir un(e) orphelin(e) à des parents adoptifs, des adultes esseulés avec d'autres adultes... Inimaginable ! Et les appariements qu'Il réalise sont toujours très, très solides. On le voit au fil de la lecture lorsque ces mêmes personnes reviennent sur la scène : elles sont tellement heureuses et comblées !

Selon ce qui vient d'être dit, vous comprendrez plus facilement la non valeur que j'accorde aux sites de rencontres traditionnels. Il y a ici même dans ce blog un article qui traite de la valeur des sites de rencontres et nous vous suggérons le meilleur des meilleurs. On y réitère que Dieu est aussi bon en placement aujourd'hui qu'il y a deux mille ans. Encore faut-il savoir s'en référer à Lui pour être bien apparié.

mercredi 2 avril 2014

Plus capable de chanter, j'avais trop le motton dans la gorge...

Le refrain du psaume ce dimanche-là était « Le Seigneur est mon Berger, rien ne saurait me manquer ».

Bien sûr que j'ai commencé à le chanter mais dès la première syllabe, le motton est monté à ma gorge. Vraiment plus capable de chanter. Ce n'est pas une figure de style de vous dire que si je n'ai pas chanté ce refrain un million de fois, je ne l'ai pas chanté du tout dans ma vie. En auto, en faisant à manger aux enfants, au travail, partout, partout...

De fait, je fredonnais ce refrain quand je vivais des épreuves et que je ne voyais pas la lumière au bout du tunnel. Pendant cette messe, je ne me suis pas souvenu d'épreuves concrètes que j'avais vécues, non, mais c'est le souvenir de la souffrance que j'ai vécue... Est-ce permis de dire que j'ai vécu une « grosse bouffée de souffrances passées » pendant le chant de ce refrain ?

Je ne vous déclinerai pas les épreuves que j'ai vécues; ça ressemblerait un peu à du narcissisme. Je crois d'ailleurs qu'on vit tous des épreuves selon nos capacités personnelles : Dieu ne nous fait jamais vivre des épreuves au-dessus de nos capacités même si on peut penser le contraire tant nous pensons que l'épreuve que nous traversons est indicible en termes de souffrances. « Ma Grâce te suffit », encore faut-il la Lui demander avant d'être écrasé par l'épreuve.

La houlette

En fredonnant ce refrain, je m'imaginais parfois être la petite brebis de Jésus qui le devançait. Et Jésus faisait tournoyer sa houlette. C'est une sorte de long bâton en forme de canne. Le berger faisait rouler ce bâton en faisant tournoyer la poignée. Ça produisait un bruit semblable à un vent très strident. Je vous dis que la brebis comprenait vite qu'elle ne s'engageait pas dans la bonne direction quand la houlette lui passait près de ses oreilles ! Et cette image de la houlette nous vient de la Bible même...

Les ravins de la mort

Le psaume 23 (voir le court psaume 23 ici) dit du Bon berger :

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Vous savez, ces problèmes qui accablent votre esprit, votre moral ou votre physique et vous obnubilent tellement qu'ils vous empêchent même de prier Dieu de vous aider ? Ne pas être capable d'entrer en relation avec Dieu, c'est ça la mort... L'angoisse, l'anxiété vous saisissent comme un serre-frein... Et de qui pensez-vous que ça vient ça ?

C'est alors le temps de fredonner ce refrain

ÉTAPE 1

Ne cessez pas de le fredonner tant qu'une certaine paix s'installe. La répétition du refrain est importante parce qu'elle s'incruste en votre esprit; elle vous donne la certitude que vous n'êtes pas seuls, que Jésus vous suit derrière et qu'Il vous dirige... De plus, l'Autre qui s'emploie hardiment à vous faire souffrir ne tolèrera pas bien longtemps votre petit refrain qui l'écoeure au plus haut point... Il va déguerpir à un moment donné si vous persistez à fredonner...

ÉTAPE 2

Une fois la bourrasque passée grâce à la répétition du refrain, c'est le temps de parler à Marie. Pourquoi me direz-vous ? Je vous donne juste trois raisons ici :

1 — Une grande spécialiste de Maman Marie, Marie d'Agreda (voir Google), qui a écrit environ 3 000 pages juste sur Maman Marie, nous dit qu'à son arrivée au Ciel suite à son Assomption, le Père lui a dit : « Nous n'accorderons aucune faveur aux êtres humains sans Votre entremise et Nous ne Vous refuserons rien de ce que Vous demanderez au nom des êtres humains. »

Est-ce que ça vous donne une belle indication du pouvoir de Notre Belle Dame ? De fait, tout passe par Elle même pour ceux qui ne La connaissent pas ou qui La rejettent... Quand on dit qu'Elle aime du même Amour que Son Fils, eh bien c'est de ça qu'on parle entre autres choses...

2 — C'est Maman Marie elle-même qui dit ( voir la locution complète ici )

« Lorsque vous entrez dans Mon Cœur Immaculé, vous devez toujours laissez votre anxiété là. Vous devez me donner vos fardeaux. Je les veux. Pour vous, ils sont des poids lourds. Pour moi, ils sont comme de très petites plumes que je soulève facilement. Pour vous, ils représentent de très grandes difficultés, pour Moi, ils sont joies, la joie d’une mère qui libère ses Enfants.

« Quand vous entrez dans Mon Cœur, assurez-vous d’apporter tous vos fardeaux. En Me les mentionnant, vous vous souviendrez de d’autres et vous constaterez tout le mal qu’ils vous font. Ceci n’est seulement que la première étape. Vous devez me laisser vos fardeaux. Ce sont vos cadeaux pour Moi.

« Si votre prière est terminée et que vous quittez mon Cœur pour vos tâches, je serai désappointée si vous rapportez quelqu’anxiété avec vous. Si c’est le cas, alors revenez, revenez et revenez encore dans Mon Cœur jusqu’à ce que tout soit derrière vous. Ma paix vous inondera et vous M’en remercierez.»

Avez-vous lu comme moi ce dernier paragraphe. On pourrait dire autrement :

« Quand vous venez porter vos problèmes dans Mon Coeur Immaculé
Vous Me les donnez, n'est-ce pas ?
Or, si vous Me les donnez,
ils ne sont plus à vous... (comprenez-vous à quoi sert la Foi ? )
Si vous Me quittez avec encore ces problèmes en tête
C'est que vous ne Me les avez pas véritablement donnés
Votre foi est faible, vous n'avez pas confiance en Moi...

Ne faites pas l'erreur de croire que vos problèmes seront résolus dans l'heure qui suit. Le Ciel n'utilise pas les mêmes horloges que nous... Mais chose certaine, ça va se régler... Et vous pourrez dire comme tous les miraculés des Évangiles : « Ma foi m'a sauvé ».

3 — Vous désirez être dans les faveurs de Jésus ? Aimez Sa Mère comme Lui l'aime. Auriez-vous de la difficulté à aimer une personne qui serait indifférente ou rejetterait votre propre mère ? Même si elle a des défauts... qui n'en a pas d'ailleurs ici-bas...

Conclusion

Oui, il arrive que nous considérions nos souffrances comme plus fortes que nos forces. À tel point que nous n'ayions plus la force ou l'idée même de recourir à Dieu. L'angoisse, l'anxiété ont pris le dessus... Nous déambulons dans les ravins de la mort. Plus capables de prier ? Fredonnez alors... à répétition jusqu'à ce que la paix se rétablisse en vous... Donnez ensuite tout votre lot à Marie... C'est bien marqué « donnez » et non pas partagez votre lot... La Paix et la Joie reviendra très vite...

Vous avez déjà entendu des phrases du style : « Il faut nourrir sa foi, il faut l'alimenter sinon elle meurt ». Le fait de fredonner ce refrain constitue un aliment qui nourrit justement notre foi : on y affirme que Notre Seigneur est notre Berger et qu'il ne saurait rien nous manquer...

Si comme l'adage populaire le dit, chanter, c'est prier deux fois, eh bien, fredonner un tel refrain, c'est sûrement prier une fois et demi !

Si le fait de fredonner ce refrain m'a fait passer si souvent à travers les ravins de la mort, je suis convaincu que ça va vous aider à vous aussi.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas le refrain, le voici ici :

Cliquez ici pour entendre la bande audio

Collet romain et soutane ? Bof ! Imitation du Curé d'Ars, modèle des prêtres ? Bof !

Mais il ne s'est pas adapté aux changements de notre société celui qui écrit cet article ! C'est un rigoriste... un ultra-orthodoxe catholique... Ah oui ? Peut-être... Mais j'aime mieux être ainsi qu'être « corrompu ».

Je fus estomaqué de voir récemment un livre rédigé par un prêtre qui était en vente. Il y a sa photo sur la page couverture du livre; il est habillé d'un veston, d'une chemise et d'une cravate.

Que diriez-vous d'un pompier qui aurait écrit un livre sur les stratégies d'extinction de feux et qui serait photographié en civil sur la page couverture ? Pensez-vous que ça annonce bien les propos dont il veut nous entretenir ? Qu'une telle photo nous inspirerait confiance quant à ses compétences ? Ne vous attendriez-vous pas plutôt à le voir avec son costume et son casque de pompier ?

Mais si le problème ne s'en tenait qu'au costume... Le problème, c'est que le non port de l'habit ecclésiatique recèle des problèmes beaucoup plus profonds: ce ne sont plus de vrais prêtres...

Vous avez de la difficulté avec cette affirmation ? Voyez la locution intitulée : « Mon Cœur saigne à cause des ministres qui ne suivent plus le Saint Evangile » à la moitié de cette page (et lisez l'autre ensuite si le coeur vous en dit) ce que Maman Marie dit Elle-même de certains de Ses prêtres qu'Elle traite elle-même de « corrompus ». J'ai écrit le mot « certains » mais, de fait, Maman Marie affirme dans cette locution qu'il en reste très peu de bons. Maman Marie vous précisera dans cette locution les divers chemins de travers que ces prêtres ont pris plutôt que de rester sur le droit chemin de Dieu.

N'oubliez jamais :

Le sacrement de l'ordination a rendu
les mains des prêtres consacrées éternellement

Saint ou corrompu, l'Eucharistie et le Pardon en confession
sont toujours valables de la part du prêtre.

J'ai donné un petit exemple expliquant cet état des choses au début de cet autre article

Les oeuvres sociales et charitables

La pratique des oeuvres sociales et charitables perdent beaucoup de prêtres aussi paradoxal que cela puisse être.

Jésus dit à un voyant que :

« Les oeuvres charitables, c'est bon...
Mais c'est le fruit et non pas l'arbre. »

Mais l'arbre, c'est quoi ? C'est l'adoration, la prière, le jeûne et l'administration des sacrements (l'Eucharistie et, oui, oui, la Confession). Ils ne peuvent pas être substitués par un débordement d'énergie en matière d'oeuvres charitables.

De fait, les oeuvres charitables pratiquées par un prêtre peuvent le faire glisser hors de la prière et le laïciser avec le temps. Il ne lui restera que quelque pas à franchir pour porter la cravate. Seule la prière profonde et soutenue que plusieurs ont délaissée peut leur éviter ce glissement laïc lorsqu'ils pratiquent des oeuvres sociales et charitables. L'imitation du Curé d'Ars est encore d'actualité même si ça répugne à plusieurs de le lire.

Mais une chose dangereuse, ce sont les homélies.
Prenez garde.

Quand un prêtre fait une superbe de belle homélie qui traite, par exemple, d'un événement extraordinaire de l'Ancien Testament et qu'il glisse subrepticement une très, très petite phrase dans toute son homélie et qu'il dit : « Vous, savez, la Bible possède beaucoup de contes fantastiques ». Il vient d'entacher la foi des fidèles qui écoutent et qui ont lu ce passage.

Quand un prêtre dit à propos de la phrase de Jésus qui affirme « Soyez parfaits comme Mon Père est Parfait » et qu'il dise dans son homélie que c'est juste un idéal, ce prêtre ne croit plus dans les Paroles de Jésus.

Je suis bien d'accord pour affirmer que nous sommes loin d'être parfaits. Par contre, si Jésus nous exhorte à le devenir, ce n'est pas juste un idéal qu'Il nous suggère mais Il est certain qu'on peut atteindre cet état de sainteté. Jésus ne nous demande jamais des choses qu'on ne peut pas réaliser ; si c'était le cas, on désespérerait et Il aurait bien des chances de perdre notre âme et c'est tout le contraire qu'Il veut veut accomplir : Il veut nous sauver et non pas nous perdre.

Dans cette fameuse locution à laquelle je vous réfère, Maman Marie dit à propos des faux enseignements de ces prêtres « corrompus » la chose suivante :

« Il est venu désormais le temps de vous mettre en garde et de vous préparer, afin que vous ne vous perdiez pas derrière les loups vêtus en agneaux, les faux témoins du Christ, et que vous ne suiviez pas leurs faux enseignements, surtout quand ils vous parleront contre l’Eucharistie, contre le Vicaire du Christ, contre Mon Cœur Immaculé. »

Alors tenez-vous le pour dit... Notre Maman nous le dit bien ici que nous serons exposés à des enseignements tout croches. Heureusement qu'il reste encore de bons prêtres et, très souvent, ils ne sont pas considérés comme étant « à la page » par leurs collègues.

Allez lire « Mon Cœur saigne à cause des ministres qui ne suivent plus le Saint Evangile » et voyez le peu de bons prêtres qu'il nous reste et comment Elle nous assure qu'Elle vaincra tout de même et que nous hériterons d'une Église pauvre, sainte et purifiée. Mais, les pauvres prêtres « corrompus », ils vont y goûter.