samedi 31 décembre 2016

Les crises pastorales et morales qui se profilent


Père Mark A. Pilon, prêtre du diocèse d'Arlington, en Virginie, a reçu un doctorat en théologie sacrée de l'Université Santa Croce à Rome. Il est l’ancien président de la théologie systématique au Seminaire Mount St. Mary, ancien rédacteur en chef adjoint du magazine Triumph, et professeur retraité et invité à la Notre Dame Graduate School du Christendom College. Il écrit régulièrement à littlemoretracts.wordpress.com.



SOURCE : Catholic World Report
Le 30 décembre 2016

Ce que nous assistons aujourd'hui, après la publication de « Amoris Laetitia », est une adoption radicale du principe qui rend absolus les jugements subjectifs de la conscience et de l'interprétation personnelle de toutes les normes morales.


Il y a eu une crise morale et pastorale au cours du dernier demi-siècle dans l'Église, mais je pense honnêtement que nous n'avons encore rien vu de semblable à ce qui pourrait arriver. Les quatre Cardinaux — j'aime les appeler « Les Quatre Justiciers » (tiré du roman policier « The Four Just Men » par le prolifique Edgar Wallace il y a un siècle et fait en film) — sont allés aux racines de cette menace par leurs cinq questions relatives à l'affaiblissement apparent de la Doctrine de l'Église sur les actes intrinsèquement mauvais et la formation objective de la conscience dans le chapitre 8 d'Amoris Laetitia (AL). En fait, nous voyons déjà les effets très diviseurs de la confusion de ce document.

Par exemple, nous assistons à des mises en œuvre très différentes de l'AL dans différentes Églises locales. Certains continuent de suivre la pratique pastorale traditionnelle de l'Église qui nie la Sainte Communion aux couples vivant comme époux dans des unions secondaires invalides suite au divorce. D'autres appellent à une résolution cas par cas où les Catholiques concernés sont encouragés à décider si cette seconde [adultère] union est la Volonté de Dieu pour eux et s’ils sont autorisés à recevoir la Communion. Ainsi, un Évêque Américain a maintenant encouragé les Catholiques divorcés et remariés à « utiliser le for interne de la conscience » pour décider s'ils doivent recevoir la Communion ou s'abstenir. En d'autres termes, la conscience personnelle dépasse maintenant le Droit Canonique de l'Église et la Loi morale de Dieu.

Une autre division survient lorsqu'un Évêque Américain, maintenant Cardinal, critique ouvertement les directives d'un Archevêque Américain concernant la Communion pour les divorcés et remariés comme étant en désaccord avec l'Église. Il y eut ensuite l'attaque indigne du Doyen de la Rote Romaine, critiquant vivement les Quatre Cardinaux pour leur supposée trahison de leur charge, ce qui exige évidemment qu'ils ne demandent jamais de clarification à un Pape et qu’ils ne remettent jamais en question les actions d'un Pape.

À la suite de cet incident favorisant la division, un Archevêque Australien a dénigré les Quatre Cardinaux en affirmant qu'ils cherchent une « fausse clarté à venir parce que vous ne vous adressez pas à la réalité ». Il a poursuivi en disant qu'au cours du Synode, il a « entendu lui-même des voix qui sonnaient très claires et certaines, tout sauf de n’avoir jamais abordé la question réelle ou n'avoir jamais traité avec les faits réels ».

Voilà pour l'intelligence, l'intégrité et l'expérience pastorale des Quatre Cardinaux distingués et de leurs partisans !

Dans une autre partie du monde, un Archevêque en Irlande a rejoint le chœur des critiques avec ce peu de sagesse ecclésiale :

« Aucun mariage n'est vécu que dans des réalités noires et blanches, claires et abstraites. L'Église doit comprendre les zones grises du succès et des échecs, des joies et des déceptions. Répéter des formulations doctrinales en soi seulement n'est pas la façon d'accompagner les gens sur un chemin difficile. ... Et ça s’adresse à certains, et même à des hauts responsables de l'Église ; ils semblent croire que l'affirmation des certitudes d'une manière abstraite et indubitable est la seule voie ».

Tandis que l'Archevêque ne nomme pas directement les Cardinaux, la critique est bien évidemment dirigée vers eux. Ils sont présentés comme des adeptes de la règle simpliste, qui ne voient les choses que comme en noir ou en blanc, étant des répétiteurs stupides de formulations doctrinales abstraites ad nauseam (ses paroles sont dans un autre discours) avec peu d'expérience pastorale et encore moins de compassion. C'est là que le bloc de l'Église libérale est aujourd'hui : pas d'accompagnement ici, pas de compassion ici — juste de la critique pure. Les Quatre Cardinaux n'ont jamais eu recours à de telles critiques ad hominem du Pape ou de quiconque qui était en désaccord avec eux. Cela ressemble davantage à de la méchanceté politique Américaine qu'à un effort de dialogue sincère.

Juste le commencement ?

Et toute cette rancune et cette division représente, très probablement, juste le début. L'utilisation du « for interne de la conscience » tel que présentée aujourd'hui par un nombre croissant d'Évêques et de théologiens va perturber l'enseignement moral objectif de l'Église et saper toute pratique pastorale basée sur un tel enseignement objectif. Ça ne peut pas et ça ne s'arrêtera pas avec la Communion pour les divorcés et remariés. Si la conscience personnelle supplante l'enseignement moral objectif et détermine la pratique pastorale des Sacrements, alors tout est en place pour le changement.

Pensez-y : comment la résolution des problèmes liés aux pratiques pastorales par la conscience personnelle peut s'arrêter possiblement avec la question de la Communion pour les divorcés vivant dans des unions secondaires invalides ? Certes, le même principe doit s'appliquer en dernier ressort aux unions homosexuelles, aux couples vivant en concubinage et même à toute personne sexuellement active en dehors d'une union de mariage valide. La solution du for interne de la conscience ne peut se limiter logiquement à cette seule question de la « Communion » et elle n’y sera pas limitée.

Ce à quoi nous assistons aujourd'hui, après la publication d'Amoris Laetitia, est une adoption radicale du principe qui érige en absolus les jugements subjectifs de la conscience et de l'interprétation personnelle de toutes les normes morales. Déjà un Évêque Belge, favorisé par le Pape François pour assister au Synode (même s'il n'a pas été élu), est co-auteur d’un livre qui suggère l'approbation morale de l'activité homosexuelle et la reconnaissance du mariage homosexuel :

« Il n'y a aucun moyen de continuer à prétendre qu'il ne peut y avoir d'autres formes d'amour que le mariage hétérosexuel. Nous trouvons le même genre d'amour entre un homme et une femme qui vivent ensemble, en couples homosexuels et chez les couples de lesbiennes ... Ne devrions-nous pas évoluer vers une diversité de rituels dans lesquels nous pouvons reconnaître les rapports d'amour entre homosexuels, et ce du point de vue même de l’Église et de la Foi ?

C'est là que nous sommes déjà arrivés en juste une année et c'est juste le début. Le fait qu'un lobby homosexuel existe dans les structures de pouvoir internes à l'Église a longtemps été reconnu. Maintenant, ces saboteurs de la Doctrine morale Catholique et de la pratique pastorale sont encouragés à penser qu'ils ont les outils pour atteindre leur objectif, quel qu’en soit le coût. Le langage de l'Évêque Belge essaie de se montrer « modéré » dans ses buts — c'est-à-dire simplement avoir de la compassion à la recherche de solutions aux zones grises de la vie morale. Mais c'est une ruse.

Pour ces néo-réformateurs, la Doctrine morale irréformable de l'Église n'est qu'une abstraction et ne doit plus être considérée comme obligatoire dans la formation d'une conscience correcte. Comme dans le Protestantisme libéral de nos jours, l'enseignement moral de l'Église doit être effectivement réduit à exister mais parmi l'une des nombreuses considérations égales dans le processus de formation de la conscience. En effet, « une conscience correcte » ne sera plus un concept significatif dans la nouvelle morale émergente. En fin de compte, les normes ne deviendront que des « idéaux » traités avec un certain respect abstrait, mais fondamentalement inutiles sinon largement dépourvus de sens.

Le langage des Archevêques Australien et Irlandais nous dit très bien où nous en sommes et où nous nous dirigeons. C'est le chemin de l'antinomie moderne, de l'Anglicanisme libéral, et nous devrions être clairs sur ce que cela signifie. Ces deux Archevêques géographiquement éloignés parlent en tandem d'un « monde de gris » et de « zones grises », langage repris d'Amoris Laetitia (AL, 306). L'Archevêque Irlandais parle de façon « joyeuse » des « idéaux » plutôt que des Commandements, ce qui suggère aussi le passage progressif des absolus moraux vers des idées morales souhaitables, mais généralement inaccessibles, du moins pour la grande majorité des gens.

À ce jour, l'autorité suprême de l'Église n'a absolument pas donné de directives pratiques sur la manière dont les prêtres ou les Évêques locaux doivent « accompagner » les gens dans le processus de « discernement » par lequel les laïcs feront un jugement final de conscience sur la question morale qu’ils traitent et de leur disponibilité spirituelle à recevoir l'Eucharistie. Alors, que pouvons-nous attendre dans ce domaine et dans d'autres domaines de l'activité pastorale ? Ainsi, l'Évêque Américain a fait ce que beaucoup d'autres vont probablement faire dans ces circonstances en retournant effectivement le processus tout entier vers la conscience personnelle et subjective de chaque personne. Comme Henri VIII a dit : « Un homme a-t-il besoin d'un prêtre pour lui dire qu'il a péché ? » Et il ne faudra pas longtemps pour que les gens demandent : « Pourquoi s'embêter du tout avec le for interne de la confession ? »

Confusion morale et équivalence confondante

Quels sont les problèmes et la confusion morale qui pourraient surgir ou qui sont déjà nés de l'utilisation de ces nouveaux principes subjectifs pour décider dans des cas de conscience ?

En ce qui concerne la confusion morale, je me souviens que le Général Eisenhower a déjà vu des artefacts nazis fabriqués à partir d'humains, y compris un abat-jour, quand il a visité Buchenwald, et il a été vraiment horrifié. Récemment, un Archevêque Américain, un autre Cardinal de l'époque récente, a été également horrifié par la vente de parties de corps de fœtus (bébés avortés), rapportée en 2015. Cependant, il a fait une déclaration assez étonnante qui semblait établir une sorte d'équivalence morale de cette situation avec des questions sociales et morales bien différentes pour indiquer son niveau de répulsion,.

La confusion morale dans sa déclaration devient assez évidente, si nous substituons simplement les mots en italique dans la citation ci-dessous pour sa phrase originale qui est : « Alors que le commerce des restes d'enfants sans défense est particulièrement répugnant ... » :

« Cette nouvelle preuve sur le mépris de la valeur de la vie humaine offre également la possibilité de réaffirmer notre engagement en tant que nation à une éthique cohérente de la vie. Tout en faisant des abat-jour et d’autres artefacts à partir de victimes juives assassinées est particulièrement répugnant, nous ne serions pas moins consternés par l'indifférence envers les milliers de personnes qui meurent chaque jour à cause d’un manque de soins médicaux décents ; qui se voient refuser des droits par un système d'immigration brisé et par le racisme ; qui souffrent de la faim, du chômage et qui sont dans le besoin ; qui paient le prix de la violence dans les quartiers saturés d'armes à feu ; ou qui sont exécutés par l'État au nom de la justice. »

Or, voici une question évidente : est-ce que les Juifs qui liront une telle déclaration pensent que l'indifférence à l'égard des maux moraux / sociaux que l'Archevêque a énumérés n'est « pas moins répugnante » ou que les gens ne devraient pas être « moins consternés » par le fait que certaines personnes souffrent de la faim ou du manque d'emplois, par rapport au fait que des millions de personnes Juives ont été exterminées et que leurs parties du corps ont servi d’abat-jour ? Une telle comparaison serait considérée comme voulant insinuer clairement que ces autres maux sont moralement équivalents à ce qui a été fait aux Juifs par les Nazis.

Mais le véritable problème n'est-il pas le fait que l'Archevêque a simplement « dépassé les bornes » de la question morale plus importante impliquée ici, c'est-à-dire le meurtre de millions d'enfants à naître, qui est sûrement la question morale suprême et devrait être ce qui est le plus répugnant et devrait nous épouvanter beaucoup plus que même ce qui arrive aux parties du corps après ? S'il avait dit que la mort de dizaines de millions d'enfants à naître devrait nous épouvanter, mais que nous devrions également être consternés par la faim, le chômage et le manque de soins médicaux décents, l'absurdité serait mise en évidence immédiatement.

Je pense qu'il est évident qu'une telle confusion morale, de la part d'un haut fonctionnaire de l'Église, est sans doute causée par (1) l'ignorance effective du mal grave intrinsèque de tels actes moraux, et (2) un recours assez facile à l'abri de la conscience subjective et du relativisme moral. Une telle approche aux questions morales sérieuses et aux problèmes pastoraux est sur le point de déchaîner un torrent de solutions à base du « for interne de conscience » à toutes les questions morales contestées. Mais les solutions à certains problèmes peuvent ne pas tous plaire aux guerriers de la justice sociale qui ne semblent pas donner aucune importance à une morale sexuelle objective.

Par exemple, que diriez-vous de ces cas de conscience réglés dans le for interne de la conscience personnelle ?>

1. Gérald avoue qu'il refuse d'embaucher d'autres races dans son entreprise et utilise divers subterfuges pour éviter la loi. Sa raison lui dit que les autres races sont certainement inférieures et moins instruites. Sa conscience lui dit que c'est peut-être pécheur, mais tout au plus véniellement pécheur. Alors, le prêtre l'accompagne-t-il tout simplement et s'il persiste dans ce racisme et cette injustice profondément enracinés, lui dit-il de simplement suivre sa conscience et puis même l’absout de ses autres péchés d'adultère et du meurtre d'un partenaire dont il est sincèrement repentant ?

2. Maxime travaille pour la pègre locale en tant que comptable et cache du gouvernement leurs gains illégaux de la prostitution, des jeux de hasard, des drogues et des usuriers. Il reconnaît que c'est illégal et est sincèrement désolé d'avoir à le faire. Cependant, sa conscience lui dit que c’est moralement acceptable parce que sa défection de la pègre causerait presque certainement des dommages et peut-être la mort à sa famille. Le prêtre l'accompagne-t-il simplement en lui disant de suivre sa conscience et de recevoir la Communion s'il pense ne pas être coupable d'un péché sérieux ?

3. Joe mentionne à son confesseur qu'il a détourné des fonds du diocèse et la somme est très importante au fil des ans. Mais sa conscience ne juge pas que ce soit gravement mal parce qu'il considère cela comme une compensation occulte pour le bas salaire qu'il est payé. Le prêtre accompagne-t-il simplement son discernement, évite-t-il de lui lancer des règles abstraites et conseille-t-il à Joe de suivre sa propre conscience, indépendamment de ce que l'Église enseigne, et de recevoir la Communion s'il sent que c’est la Volonté de Dieu pour lui ? Bien sûr, cela exclurait toute obligation de restitution si Joe demeurait inflexible dans sa fausse conscience.

4. Enfin, Pat est un agent de l'IRA (L'Armée républicaine irlandaise ) qui se spécialise à faire sauter les choses, y compris les gens. Il n'est pas content de cela, mais il a l'impression qu'il doit défendre les familles Irlandaises, sa propre famille, contre l'oppression des Britanniques et des Protestants du Nord. Il est désolé que des gens innocents meurent parfois dans ses efforts pour atteindre l'armée Britannique, mais il estime que sa cause est juste et que c'est ce que Dieu veut qu'il fasse de sa vie en ce moment. Sa conscience lui dit que ce qu'il fait est un mal nécessaire mais que c’est un moindre mal — c'est-à-dire que c’est nécessaire pour protéger sa famille et libérer son pays. Son confesseur doit-il simplement l'accompagner et lui assurer que si sa conscience est claire et décidée, il peut aller à la Communion ?

La nouvelle moralité ?

Les nouveaux « cas de conscience » potentiels sont évidemment multiples et ils sont maintenant plus susceptibles de survenir en raison des ambiguïtés que les Quatre Cardinaux souhaitent désespérément et sincèrement clarifier (et qui évidemment ne le seront pas). Ces bons hommes se rendent compte qu'une fois cette sorte d'inviolabilité de la conscience subjective établie dans la pratique pastorale de l'Église, quelle question morale ne sera finalement pas résolue simplement par un appel à la conscience subjective ?

Mais le problème majeur ici est vraiment le système moral lui-même qui sous-tend toute cette confusion. Ce que nous semblons traiter aujourd'hui est quelque chose comme un modernisme moral avec ses racines bien profondes dans un genre de dualisme néo-platonicien. Tout comme le moderniste dogmatique pensait que les formulations dogmatiques n’étaient que des approximations verbales des vérités divinement révélées, dans cet idéalisme moral les Commandements doivent être compris comme de simples abstractions dans un monde d'idées. Et quand on introduit ces abstractions dans le monde réel, elles doivent être comprises simplement comme des idéaux moraux que nous ne pouvons que commencer seulement à approcher, ou du moins que la plupart des gens ne peuvent que s'efforcer imparfaitement d’atteindre dans leur vie morale.

Tout semble résoudre commodément les questions morales difficiles pour les Catholiques. Si l'on affirme verbalement la Doctrine morale sur les absolus, c'est-à-dire comme de simples idées abstraites, cela suffit pour revendiquer l'orthodoxie. Mais dans le monde pratique, il est nécessaire de traduire ces abstractions en vagues idéaux moraux auxquels les gens aspirent, mais accomplissent rarement complètement.

Ainsi, la tâche pastorale de l'Église n'est pas tant d'enseigner les Commandements comme Commandements, mais simplement comme des idéaux, puis de laisser le reste à la conscience personnelle. Tout à l’air bien, le triomphe de la miséricorde et de la compassion sur le légalisme moral et la rigidité. Mais, à la fin, ça ouvre la voie à d'autres conclusions que ses partisans ne seront probablement pas à l'aise avec dans l'avenir. Je le répète, cette approche ne peut et ne sera pas limitée aux questions du Sixième Commandement. Elle s'appliquera à tous les Commandements ou à aucun d'entre eux. Ainsi, « Tu ne tueras pas » sera aussi réduit, peut-être à l'idéal de la non-violence, mais peu de gens trouveront possible d'approcher même cet idéal dans le monde réel. Et cette nouvelle morale continuera d’éroder l'ordre moral d'une manière qui effraiera même les bons hommes qui avancent avec confiance ce nouveau système moral et pastoral.

Enfin, un autre effet malheureux de cette approche de l'ordre moral et de la pratique pastorale de l'Église sera presque certainement à l’effet que le recours au Sacrement de Pénitence et le recours aux conseils des autorités de l'Église deviendront encore plus obsolètes en bien des endroits qu'ils ne le sont déjà aujourd'hui. Encore une fois, comme a dit Henri VIII, qui a besoin d'un prêtre ou de l'Église, pour lui dire qu'il a péché ou pas péché ? N'avons-nous pas tous une conscience ?

Petit commentaire du graphique : Il est relativement facile de dire que l'ourson est rouge si l'on se fit à la palette de couleurs qui donne objectivement les couleurs primaires et secondaires. De la même manière, les cas de conscience sont plus justes quand ils sont traités selon les Dogmes et la morale objective de l'Église.

Le relativisme consiste, entre autres choses, à « relativer » justement ce jugement objectif par les « circonstances atténuantes » vécues par la personne ainsi que par ce que « sa conscience personnelle ou for interne » pense et considère sur la situation à l'étude.

Le problème avec l'approche du « relativisme moderne », c'est qu'il se base dans l'étude des cas de conscience sur une conscience personnelle qui a été altérée par le péché originel. Ses jugements sont donc faussés par le « moi » qui va à l'encontre du « JE SUIS » qui doit nous habiter.

L'évaluation donc de la couleur de cet ourson qui est considérée « bleue » par la personne privilégiant son « for interne » pour décider de la situation amène à des solutions faussées sur sa situation dû à un jugement de départ faussé. C'est l'approche Protestante tout azimut qui ne privilégie que la conscience personnelle pour traiter de tous les cas de conscience.

Suggestion de résolution pour la Nouvelle Année :

Conservez la Foi malgré la folie



Écrit par Hilary White
ex-correspondante à Rome
Le 30 décembre 2016
SOURCE : The Remnant







Il y a deux ans, l'utilisation du terme « schisme » en référence aux sottises du Vatican vous aurait automatiquement qualifié de sédévacantiste ou de schismatique. Maintenant il est utilisé couramment par presque tout le monde, y compris les prélats hautement placés à Rome. Ce n'est pas parce que l'Église se désagrège. Ce n'est pas parce que les Catholiques perdent leur foi. C'est parce qu'ils le constatent. Parce que les réalités ont enfin commencé à l’emporter sur la fausse propagande des cinq dernières décennies.

Alors que le chaos et la destruction résultant du Boulet de Démolition Bergoglien se poursuivent et continuent de s'aggraver presqu’à tous les jours, nous voyons de plus en plus d'études du droit canonique et de la théologie autour de la question : « Est-il possible qu'un Pape régnant soit schismatique ? ». Je ne suis ni canoniste ni théologien. Je suis vraiment juste quelqu'un qui sait poser des questions aux gens. Je ne prétends donc pas avoir les réponses à cette question ni à toutes les autres questions connexes qui en découlent logiquement.

Mais je suis une Catholique baptisée et confirmée, et je sais ce qu'est la Foi et ce qu'elle n'est pas. Et je sais ce que sont les Trois Lois de la Pensée Rationnelle ; je sais qu'une proposition et son opposé ne peuvent pas tous les deux être vrais ; je sais qu'il n'y a pas de troisième « milieu » entre une proposition et son opposé ; et je sais qu'une chose est identique à elle-même et différente d'une autre chose, que A = A et non Non-A.

Ces trois propositions prises ensemble, il est alors facile de comprendre que lorsque notre Seigneur dit que quelqu'un qui essaie de divorcer et de se marier est un adultère, et quand l'Église enseigne à partir de cela que de telles personnes ne peuvent pas recevoir la Sainte Communion, toute personne qui dit qu'elles le peuvent se trompe. Que cet individu soit honnêtement confondu ou réellement un malfaiteur néfaste voué à détruire le tissu même de la réalité ne m'inquiète pas. Il a tort de toute façon et nous ne pouvons pas le suivre, qu'il soit Prêtre, Évêque, Cardinal, Pape ou un Ange du Ciel le plus haut. Oui et non, les deux ne peuvent pas être les mêmes. La réalité est telle qu'elle est. A = A.

Alors, j'ai peur de devenir un peu impatiente avec les gens qui paniquent. Qu'est-ce qu'il y a à paniquer ? Nous connaissons notre Foi. Nous savons ce qu'est la réalité. Nous savons que Dieu n'abandonne pas ceux qui Lui restent fidèles bien que tout le monde soit contre eux. Rien de tout cela ne compte.

De la même manière, peu importe à quoi ça ressemblera. À quoi ressemblera-t-il ce schisme que Bergoglio et ses amis contribuent actuellement à apporter à sa réalisation finale — le même qui a bouillonné depuis 50 ans ? Que dira le monde quand un minuscule groupe d '« ultraconservateurs » récalcitrants convoquera une conférence de presse pour déclarer que Jorge Bergoglio a perdu le charisme de la papauté et que quiconque le suit n'est plus en union avec l'Église Catholique et Apostolique ? Ça ressemblera beaucoup à ce qui se fait présentement.

La secte Bergoglienne, comme nous l'appellerons alors, continuera à s'habiller et à regarder le monde comme des ecclésiastiques Catholiques. Ils continueront à occuper la totalité ou presque toutes les propriétés du Vatican jusqu’à la paroisse locale. Tout le monde et ses institutions ; les médias, le monde universitaire, les finances et le droit international, des organisations comme l'UE et l'ONU, toutes les nations qui ont actuellement des relations diplomatiques avec le Saint-Siège, appelleront la secte Bergoglienne l'Église Catholique.

Rien de tout cela ne compte du tout. Une coquille d'une Église qui semble Catholique à l'extérieur mais prêche une croyance opposée au Christ ne peut pas être l'Église Catholique. Le Réel est ce qu'il est ; A = A. Une chose est identique à elle-même et pas la même chose que quelque chose d'autre. Deux choses opposées ne peuvent pas toutes deux être vraies. Oui ne peut pas être le même que non.

Beaucoup, beaucoup de Catholiques qui refuseront de jure ( note : « de jure » = par serment, par la loi ou légalement), qui ne pinceront même pas un seul grain d’un faux dieu, devront trouver d'autres endroits pour aller à la Messe. Ils devront trouver d'autres couvents et monastères pour vivre ou auront à quitter complètement la vie religieuse. Ceux qui ne voudront pas abandonner la vie religieuse devront continuer sans habits dans des maisons louées. Les séminaristes devront trouver d'autres modalités de vie et d'études. Beaucoup de prêtres devront trouver des façons de gagner leur vie tout en exerçant leurs fonctions sacerdotales.

Ce seront des choses difficiles à faire, il y aura des vraies privations et des pertes, ne vous trompez pas. Mais, pour ces pertes, on nous a déjà promis la gloire éternelle. Et pour chaque personne dans ces sortes de difficultés, il y a une occasion de grâce pour quelqu'un d'autre. Plus nous rencontrons des difficultés, plus nous pouvons intervenir et nous aider les uns les autres de façon réelle et concrète. Et plus nous verrons à nous rassembler dans une authentique solidarité Chrétienne.

Tout cela est arrivé auparavant. Beaucoup de fois et pas si longtemps. Je connais un homme qui a été ordonné dans un état soviétique et qui a fait toutes ses études pour son sacerdoce tout en exploitant une grue dans une usine de fil électrique, cachant ses livres sous sa veste. Nous savons que les croyants Japonais ont conservé la Foi pendant des siècles sans aucun clergé — ils ont eu le Rosaire et se sont souvenus de Notre-Dame. Ils ont eu une catéchèse qui a été transmise oralement. Et ils se souvenaient de leurs martyrs. Nous savons qu'il y a des martyrs Chinois, à la fois blancs et rouges, qui font ces choses en ce moment.

La Foi ne peut pas mourir, parce que le Dieu qui est mort est ressuscité des morts, a vaincu la mort pour toujours. L'Église ne peut être tuée. Les gens qui tentent actuellement de la tuer ne le croient pas, mais ça n'a pas d'importance non plus.

Les gens m'ont demandé comment il est possible que le pape puisse « entrer dans un schisme » ou « fomenter un schisme » ou même être un hérétique formel. Et je suis d'accord, ça semble scandaleux, presque impossible. Pour beaucoup, la pensée a été presque logiquement exclue par le faux syllogisme du positivisme papal: « La Foi vient du Pape et tout ce que le Pape dit est la Foi, par conséquent... » Mais c'est faux.

Je maintiens que ce pontificat de destruction ne détruit pas l'Église Catholique. Bien sûr, ce n'est pas le cas. Mais il détruit ces fausses conceptions, ces faux syllogismes, qui se sont développés depuis le Premier Concile Vatican et qui corrodent la Foi de chacun. Le positivisme papal est une sorte de maladie théologique dans l'Église moderne, malheureusement fomentée par les Papes eux-mêmes depuis la catastrophe du Concile Vatican II. Nous avons tous regardé l’« orthodoxe » Jean-Paul II pour nous sortir de la chute verticale de l'Église. Et pour beaucoup, face à des Évêques hérétiques flagrants et souvent mauvais, le Pape devint le premier et le dernier garant de la Foi. Il est facile de voir comment ce problème a grandi. Mais ici, ça s'arrête. Et pour le bien des âmes.

Les gens se lamentent partout : « Bergoglio détruit l'Église ! » Mais cela ne signifie rien de plus que le manque de Foi de celui qui se lamente. Non, il ne l'est pas. Mais il fait un excellent travail pour faire tomber la fausse chose, cette anti-Église qui a tout sauf englobé l'Église du Christ. Et c'est une belle chose à observer.

Lui et tous ses amis ont choisi de s'asseoir sur une branche en décomposition, une branche qui est morte depuis 50 ans et qui était prête à tomber de toute façon. Ils sont énergiquement à la scier du mauvais bour et elle viendra bientôt à tomber, c’est sûr. En attendant, la Foi est toujours la Foi. Le Réel est toujours le Réel. Oui ne signifie pas la même chose que non. A = A.

Saint Athanase l'a mieux dit que jamais :

« Que Dieu vous console ! ... Ce qui vous attriste ... c'est que d'autres ont occupé les églises par la violence, alors que pendant ce temps vous êtes à l'extérieur. C'est un fait qu'ils ont les prémisses — mais vous avez la Foi Apostolique. Ils peuvent occuper nos églises mais ils sont en dehors de la vraie foi. Vous restez en dehors des lieux de culte, mais la Foi habite en vous. Considérons ceci : qu'est-ce qui est plus important, le lieu ou la Foi? La vraie Foi, évidemment. Qui a perdu et qui a gagné dans la lutte — celui qui garde les bâtiments ou celui qui garde la Foi ? Il est vrai que les lieux et les bâtiments sont bons quand on y prêche la Foi Apostolique; ils sont saints si tout ce qui se passe là est d'une manière sainte ... »

« Vous êtes ceux qui sont heureux ; vous qui demeurez dans l'Église par votre Foi, qui êtes fermement attachés aux fondements de la Foi qui vous est parvenue par la Tradition Apostolique. Et si une jalousie exécrable a essayé de la secouer à plusieurs reprises, elle n'a pas réussi. Ce sont eux qui ont rompu avec elle dans la crise actuelle. Personne, jamais, ne prévaudra contre votre Foi, frères bien-aimés. Et nous croyons que Dieu nous rendra nos églises un jour ».

« Ainsi, plus ils s'efforcent d'occuper les lieux de culte avec plus de violence, plus ils se séparent de l'Église. Ils prétendent qu'ils représentent l'Église ; mais. en réalité, ce sont eux qui se sont éloignés d'Elle et qui se sont égarés. Même si les Catholiques fidèles à la Tradition sont réduits à une poignée, ce sont eux qui sont la véritable Église de Jésus-Christ ».

Il ne reste plus qu'à demander : que devons-nous faire ? Et l'Église a la même réponse qu'elle nous a toujours donnée : instruisez l'ignorant ; conseillez celui qui doute; admonestez les pécheurs ; supportez les malades patiemment ; pardonnez les offenses ; consolez les affligés ; priez pour les vivants et les morts.

Est-ce aussi simple que cela ? De continuer à faire ce que nous avons toujours su que nous devions faire ?

Oui. C'est aussi simple que ça. Si vous ne les faites pas maintenant, commencez. Si vous les faites déjà, faites-les un peu plus. Et aidez quelqu'un d'autre à commencer à les faire ou à les faire un peu plus. Aidez quelqu'un que vous connaissez à cesser de se lamenter et à renoncer au positivisme pontifical. Honnêtement, il n'y a jamais eu un pontificat plus utile pour trouver des possibilités d'enseignement. Les gens sont contrariés ; et nous avons la solution.

Et il n'y a jamais eu de temps dans l'histoire humaine où l'information dont nous avons besoin était plus accessible. Nous avons tous un dispositif avec nous qui nous donne accès à tous les enseignements de l'Église, des Pères, des Docteurs, des Saints et des Papes. Toute la Summa ( note : Somme théologique de Saint Thomas d’Aquin ) est dans votre poche en ce moment.

Mais surtout, n'oubliez pas de remercier Dieu pour la Foi qu'Il vous a donnée et qu'Il a maintenue en vous. Ça aurait pu être facilement différent.

vendredi 30 décembre 2016

L'Église et la maladie mentale




Par JAMES K. FITZPATRICK
Le 30 décembre 2016

SOURCE : The Wanderer

J'ai eu une curieuse réaction en lisant l'article du 26 septembre dans The Washington Post intitulé : « Mon pasteur m'a dit que c'était un péché de ne pas ressentir de joie. C’est ce qui se passe quand les églises ignorent la maladie mentale ». J’ai hésité avant d’être d’accord avec cet auteur en me disant : « Mais ce n'est pas si simple que ça ». L'auteur est Charlotte Donlon, une femme mariée et mère de deux enfants qui vit en Alabama et qui travaille sur sa maîtrise en beaux-arts.

Donlon commence par appeler notre attention sur un moment de sa vie où elle a traversé des « épisodes de manies » alors qu’elle était convaincue « qu'il y avait une conspiration » contre elle. Quand elle est allée voir son pasteur (elle ne nous donne pas son nom, ni le nom de son église, ou s'il s'agit d'une paroisse Catholique ou Protestante), sa réponse fut de l’inviter à prier ensemble : « Il baissa la tête et commença à marmonner une prière qui n'avait aucun sens pour moi », une prière qui flottait « comme des bulles soufflées par un jeune enfant ». Donlon nous dit qu'elle « s'est levée, j’ai marché vers ma voiture et m'en suis allée ».

La « manie » de Donlon a fini par disparaître, mais elle est devenue exaspérée un jour peu après, lorsque son pasteur a commencé un sermon sur la « joie » basé sur Jean 16 : 16-24. C'est le passage où Jésus assure à Ses disciples que leur « détresse se changera en joie » de même qu'une « femme qui va mettre un enfant au monde, elle est en peine parce que le moment de souffrir est arrivé pour elle ; mais quand le bébé est né, elle oublie ses souffrances tant elle a de joie qu'un être humain soit venu au monde ». Donlon s'est « préparée » à être déçue quand le sermon a commencé craignant que le prédicateur « ne profite pas de cette occasion pour discuter des choses comme la dépression et l'anxiété dans la vie Chrétienne ».

Ses craintes étaient bien fondées. Elle écrit : « Bien que beaucoup de ce qu'il a dit était bon et Biblique, il n'a pas mentionné la maladie mentale. Au lieu de cela, il a dit que si vous n'éprouvez pas de joie, vous devriez examiner votre vie et vous repentir de quel que péché que ce soit qui pourrait la bloquer.

Donlon a été troublée qu'un nombre significatif dans l’assemblée des fidèles qui écoutaient le sermon pouvaient être des personnes qui « éprouvent une certaine forme de maladie mentale » et qui « ressentiraient de la honte et de la culpabilité » en raison des paroles du prédicateur.

Elle nous dit qu'elle a jeté un coup d'œil à sa fille de 13 ans qui souffre « de dépression et d'anxiété » et s’est demandée si elle pouvait être l'une d'entre eux.

Le point de Donlon est bien relevé. Il y a des prédicateurs bien intentionnés qui donnent l'impression que les problèmes mentaux sont quelque chose qu'un individu peut échapper uniquement par la prière et en méditant la « Bonne Nouvelle » des Évangiles et de l'Amour de Dieu pour nous. Mais souvent cela ne suffit pas. Les problèmes psychologiques peuvent être réels. Il y a des moments où la dépression ne peut pas finir en écoutant des paroles joyeuses ou par le fait de regarder « le beau côté de la vie », en « accentuant le positif » ou en « mettant votre Foi dans le Seigneur ».

Les gens de bien peuvent se trouver en besoin de soins psychiatriques. Nous ne savons pas pourquoi certains le requièrent tandis que d'autres restent heureux et stables. Le récent brouhaha sur les commentaires de Donald Trump sur le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) en est un bon exemple. Les critiques de Trump ont sauté sur lui pour avoir employé l’expression « pas forts » pour décrire les membres de l’armée qui développent ce problème psychologique. Mais l’argument de Trump était solide même s’il était maladroitement exprimé. Trump parlait à un groupe d'anciens combattants ce jour-là ; ils ont compris ce qu'il voulait dire. Il n'y a pas eu d'objection de la part des membres de l'auditoire. Ils savaient qu'il était un profane qui n'utilisait pas le langage clinique utilisé par les professionnels de la santé.

Pourquoi, par exemple, dans un peloton de 20 soldats qui subissent les mêmes conditions pendant leur déploiement, un ou deux peuvent développer le SSPT alors que les autres ne le font pas ? Ces soldats ont peut-être été parmi les plus courageux dans le peloton pendant le combat. Mais quelque chose les a amenés à développer des problèmes psychologiques alors que les autres n’en n’ont pas subi. Nous ne pouvons pas simplement leur dire de « se reprendre en mains » et d’« être un homme ». Il faut encore quelque chose de plus comme dans le cas de Charlotte Donlon et de sa fille.

Donlon appelle les pasteurs à garder à l'esprit les études qui montrent qu'un adulte sur 25 aux États-Unis connaîtra une « maladie mentale grave comme la schizophrénie, la dépression majeure ou le trouble bipolaire ». Elle cite des études indiquant que près de la moitié des pasteurs aux États-Unis « ne parlent jamais dans leur église pendant les sermons de la maladie mentale ». Elle ajoute : « Je suis Chrétienne depuis 21 ans. Aucun de mes pasteurs n'a jamais parlé de maladie mentale de façon substantielle. Je n'ai jamais entendu un pasteur discuter du rôle que l'Église devrait jouer dans le soin des personnes souffrant de maladie mentale. Au cours des périodes où j'ai été diagnostiquée pour la première fois avec le désordre bipolaire, un pasteur n'a jamais tenté de communiquer avec moi ». Son espoir est que « l'Église peut être un canal de la bonté de Dieu à ceux qui sont malades et effrayés ».

Je n'ai aucun moyen de savoir comment l'expérience de Donlon est typique. Et je ne sais pas si c'est juste de critiquer des prêtres Catholiques modernes en leur reprochant qu'ils recourent régulièrement à de pieuses discussions heureuses lorsqu'ils traitent avec quelqu'un aussi troublé que Donlon. Mais je pense que nous pouvons affirmer que ce serait une bonne chose que ses paroles inspirent les membres du clergé Catholique à être plus attentifs aux besoins de leurs paroissiens affligés de problèmes psychologiques.

Alors quand est-ce que me suis-je trouvé parfois à me dire : « Ce n'est pas si simple » tout en lisant l'article de Donlon ? Je peux déduire ce que Donlon n'a pas voulu dire mais il y avait en effet des moments où elle semblait ignorer l'efficacité de la prière pour ceux qui sont aux prises avec des problèmes psychologiques.

Le pasteur qui l'a invitée à prier avec elle peut avoir paru condescendant, mais ce n'est pas nécessairement le cas. La prière et les Sacrements sont des outils efficaces à des moments troublés dans nos vies. Quand les gens parlent de « trouver Jésus », de « voir la Lumière », de « naître de nouveau », ils décrivent une transformation aussi profonde que le changement qui se produit sous les soins d'un psychologue. Souvent, cette transformation se fait sans la participation de psychologues et de psychiatres. Dans d'autres cas, les psychologues et les psychiatres sont nécessaires.

En fin de compte : Jésus sauve, parfois en collaboration avec des professionnels du domaine de la santé mentale, dont la mission est la même que celle des autres : refaire toutes choses en Christ.

Pro Liturgia :

Les esprits faibles de l'Église

* * * * NOUVEAU Jeudi, 29 décembre 2016. Des églises vides, des séminaires vides, partout des liturgies qui ne ressemblent plus à rien d’incontestablement Catholique, des laïcs en responsabilité qui n’ont aucune formation solide, des prêtres qui disparaissent brutalement dans la nature et d’autres au bord du burn-out non parce qu’ils ont trop de travail mais parce qu’ils n’ont pas la formation requise pour remplir correctement leur mission ou, pire, parce que des laïcs et des Évêques les empêchent de faire leur travail...

Tel est aujourd’hui le vrai visage de l’ « Église-qui-est-en-France ». Un visage que les Évêques refusent obstinément à regarder en face.

La question qu’il faut se poser est : comment en est-on arrivé là ?

La réponse se trouve dans un des derniers livres écrits par Mgr Gaidon. L’ancien Evêque de Cahors affirme très clairement — parce qu’il sait de quoi il parle — qu’au cours des années 1970, les séminaires diocésains étaient devenus de telles fabriques d’incertitudes doctrinales et liturgiques, que « n’y sont demeurés que des esprits faibles ».

En quelques mots bien frappés, Mgr Gaidon résume tout : « ne sont restés dans les séminaires diocésains que des esprits faibles ». La suite est facile à deviner : n’ont été ordonnés prêtres que ces « esprits faibles », c’est-à-dire des jeunes sans culture solide, sans esprit critique, malléables à souhait, perméables à tous les slogans creux de la pastorale moderne.

Ce sont ces prêtres-là qui, ensuite, ont été nommés vicaires épiscopaux, responsables diocésains de la catéchèse ou de la liturgie... Les plus carriéristes d’entre eux ayant même réussi à devenir Évêques. La nomination à un poste, à une responsabilité, donnait de l’importance et un statut à ces « esprits faibles » cléricalisés et entraînés à marcher sans réfléchir dans les chemins qu’on leur avait tracés dans les séminaires.

Mais ce n’est là que le premier aspect du problème.

Le vide attirant le vide, ce clergé « à l’esprit faible » a attiré autour de lui des fidèles touchés par un syndrome qui n’a fait qu’aggraver la crise : le syndrome de la bigoterie. Cette bigoterie pousse ces fidèles à s’émerveiller devant tout, à tout accepter : une messe en latin à Solesmes, c’est beau ; une célébration décousue animée par le groupe « Glorious », c’est bien aussi ; l’Évêque qui célèbre une messe de S. Pie V tout en dentelle et en ornements lourds est un pasteur « fooooormidable » même s’il lui arrive aussi de célébrer l’Eucharistie dans un cirque derrière le cul de deux ou trois pachydermes (voir sur YouTube).

Une fois ordonnés prêtres, les « esprits faibles » ont donc durablement contaminé les bigots qui demeurent dans nos paroisses en acceptant tout ce qui s’y fait, même quand c’est ouvertement loufoque et contraire aux enseignements de l’Église.

Enfin, depuis peu, une nouvelle pathologie achève de tout ruiner : la papolâtrie.

Des esprits faibles baignant dans une atmosphère de bigoterie ne peuvent qu’être les inconditionnels d’un magistère confus qui fait passer la doctrine et la liturgie très loin derrière le relativisme, la démagogie et la popularité.

On l’aura compris : tous les ingrédients ont été préparés de longue date. Aujourd’hui, ils sont réunis pour que l’Église connaisse l’une de ses plus graves crises internes.

SOURCE : Pro Liturgia

Le reste que vous devez oublier
pour ce baiser à cet enfant


Voici un commentaire d'Alban qui a lu l'article du Frère Jean-Miguel Garrigues o.p. intitulé le Magistère de François

Un Pape qui remet en cause l’importance de tout dire à la Confession, n’aime pas les dévotions ni ne s’agenouille devant le Saint Sacrement (mais y arrive pour laver les pieds à des Musulmans), encense le Coran (l’a t-il lu ?), déclare que la plupart des mariages Catholiques sont invalides, écrit des choses indéfendables sur l’écologie ou dans ce que je surnomme les amours de Laetitia, ne parle de la Tradition que pour la critiquer, reçoit un par un tous les ennemis de l’Église et par contre s’excuse d’avoir croisé une femme emprisonnée aux USA pour sa fidélité au mariage entre un homme et une femme (re : Kim Davis), un Pape qui dit que la Sainte Vierge Marie a peut-être pensé "mensonges" au pied de la Croix ou que le Père a été injuste avec le Fils, ou qui quémande de bonnes ondes à des ennemis de l’Église, et fait installer une statut de Luther au Vatican après avoir frôlé le blasphème en Suède, un Pape qui fait fermer la si fidèle à la foi Fraternité de l’Immaculée, mais prend la défense d’un prêtre de l’Ordre de Malte prônant sexualité et avortement sans limite, un Pape donc en rupture avec 2000 ans de Catholicisme, ne peut et hélas comme il y en a, ne pas inquiéter que les cœurs noyés dans la torpeur d’une douce tiédeur (dont le Seigneur nous dit ce qu’Il en pense). Prions, prions beaucoup ! et prions pour le Pape.

Alban

jeudi 29 décembre 2016

Le Cardinal Schönborn fait volte-face
sur la folie des frontières ouvertes




par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 28 décembre 2016

Il semble que le Cardinal Schönborn ( re : interprète officiel d’Amoris Laetitia nommé par le Pape et ardent défenseur de « la Sainte Communion pour les adultères publics » ) soit en train de penser par deux fois à la politique suicidaire des frontières ouvertes de l'Autriche qui a permis son invasion par des « réfugiés » — majoritairement des hommes Musulmans d'âge militaire — dont les contributions les plus importantes à la société Autrichienne jusqu'à présent ont été le viol, l'agression sexuelle, la violence dans les rues, les demandes d'accommodement à la loi Islamique dans la vie publique Autrichienne et un drain massif sur le trésor public.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Dans une interview télévisée diffusée à la télévision Autrichienne, Schönborn a déclaré que « il en était venu à « repenser » sa position sur la crise des migrants. Maintenant, il « n'est plus convaincu que l'Europe devrait accepter toutes les arrivées » et devient « plus prudent » parce qu'un « nombre incroyable » de « réfugiés » est arrivé dans le pays.

Le toujours politiquement correct Schönborn, au cours d'une apparente poussée de pensée rationnelle et désinhibée, est allé jusqu'à prêter voix aux avertissements que les soi-disant Islamophobes expriment tout le temps : « Y aura-t-il une troisième tentative Islamiste de conquérir l'Europe ? Plusieurs Musulmans pensent et souhaitent ceci et disent que l'Europe est à sa fin ».

C’est maintenant que vous nous dites ça ! Comme si nous ne le savions pas. Schönborn a même déclaré : « L'héritage Chrétien de l'Europe est en danger parce que nous, Européens, nous l'avons gaspillé ».

S'appuyant sur cette délicate situation explosive, Schönborn a rapidement ajouté : « Cela n'a absolument rien à voir avec l'Islam ni avec les réfugiés ». Bien sûr que non ! Que pourrait avoir à faire une invasion Musulmane en cours de l'Europe Occidentale avec un danger pour l'héritage Chrétien de l'Europe ? Rien, rien, rien !

Selon Schönborn, « il est clair que beaucoup d'Islamistes voudraient profiter de notre faiblesse mais ils ne sont pas responsables de cela ». Ainsi, d'une part, l'Islam n'a rien à voir avec le danger pour l'héritage Chrétien de l'Europe; mais, d'autre part, les Islamistes cherchent à profiter de la faiblesse des Chrétiens. Non pas que les Musulmans profitant des faibles Chrétiens posent un danger pour l'identité Chrétienne de l'Europe. Jamais ! Le danger est entièrement de la faute des Chrétiens parce qu'ils permettent à tous ces « réfugiés » Musulmans de profiter d’eux — ce qui n'a rien à voir avec les réfugiés.

Voilà pour la poussée de pensée rationnelle du Cardinal. Il semble que ça s’est terminé presqu’aussitôt que ça a commencé — un intervalle lucide dans l'esprit d'un moderniste au double langage qui pense que l'admission des adultères publics à la Sainte Communion est compatible avec l'enseignement constant de l'Église qui est contre l'admission des adultères publics à la Sainte Communion.

Notre prélat girouette a un point, cependant. La faiblesse spirituelle de l'Occident jadis Chrétien invite maintenant en son milieu exactement ce que l'Europe Chrétienne a repoussé aux portes de Vienne en 1683. Et si Schönborn veut apprécier cette faiblesse dans sa profondeur existentielle, il lui suffit de se regarder dans le miroir, où qu’il regarde ça :

C'est le Cardinal qui préside à l'une des Messes ballons qui sont un symptôme l'effondrement de la Foi et de la discipline dans l'Église Catholique depuis le calamiteux Concile Vatican II avec sa ruineuse ouverture au monde et son absurde vue irénique de ce que Pie XI, quelques années avant le Concile, a appelé « les ténèbres de l'Islam ». Sans doute, le spectacle de ce prélat bouffon susciterait un rire méprisant des Imams et des « réfugiés » Musulmans qui rêvent d'un califat Islamique s'élevant au milieu de ce qui était autrefois la Chrétienté.

Et tout cela, comme l'avait prédit Hilaire Belloc en 1938, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, après que la Première Guerre mondiale avait déjà sonné le glas de la civilisation Chrétienne avec la chute de la Maison des Habsbourg — précisément en Autriche. Comme Belloc l'a écrit alors :

« Les cultures naissent des religions ; en fin de compte la force vitale qui maintient toute culture est sa philosophie, son attitude vis-à-vis l'univers ; la décadence d'une religion implique la désintégration de la culture qui lui est correspondante. Le mauvais travail commencé à la Réforme porte son fruit ultime dans la dissolution de nos doctrines ancestrales ... La structure même de notre société se dissout ... »

« Dans l'Islam, il n'y a pas eu de dissolution de la doctrine ancestrale ou dans aucune mesure correspondante à tout le moins à la rupture universelle de la religion en Europe. Toute la force spirituelle de l'Islam est encore présente dans les masses de la Syrie et de l'Anatolie, dans les montagnes d'Asie de l'Est, d'Arabie, d'Égypte et d'Afrique du Nord. Le fruit final de cette ténacité, la deuxième période de la puissance Islamique, peut être retardé : mais je doute qu'il puisse être définitivement reporté ».

Le temps de retardement est terminé. Le moment terrible est maintenant. Mais avec des prélats comme Schönborn dirigeant l'Église, sous un Pape rebelle au point que même le Wall Street Journal peut voir qu’il est effectivement « le chef de la Gauche Mondiale », humainement parlant, il n'y a aucun espoir d'éviter la « deuxième période de pouvoir Islamique ».

Mais alors nous avons la Mère de Dieu pour nous sauver quand tout semble perdu. Telle est la promesse prophétique du Message de Fatima dont la réalisation glorieuse s'élèvera au-dessus des échecs des prélats vacillants et des Papes illusionnés.

« Humanité, tu ne veux pas entrer
en union avec Dieu ! »



MESSAGE DE NOTRE VIERGE MARIE
À SA FILLE CHÉRIE LUMIÈRE DE MARIE

Le 23 décembre 2016


Vous ne connaissez pas cette voyante ?
Cliquez ici pour vous rassurer




Enfants bien-aimés de Mon Coeur Immaculé :

Que Ma Bénédiction Maternelle soit en chacun de vous le baume qui vous amènera à réfléchir en ces instants lorsque vous célébrerez la Naissance de Mon Fils.

Dans le silence, découvrez la Voix qui vous guide et que vous n'entendez pas quand vous restez distraits. Vous ne pouvez pas vivre dans le silence intérieur si vous ne cherchez pas de tels instants seuls avec Dieu.

La Maison du Père vous explique Sa Volonté et vous ne l'écoutez pas parce que vous restez dans le bruit constant.

ENFANTS BIEN AIMÉS : SAUVEZ VOS ÂMES !
SAUVEZ VOS ÂMES AVEC UNE CONSCIENCE DE LA VIE ÉTERNELLE,
AVEC ENTHOUSIASME ET EN ÉTANT VIGILANTS
EN CE QUI CONCERNE VOS OEUVRES ET VOS ACTIONS À TOUT INSTANT.

La Lumière Divine demeurée présente dans l'Arche de l'Alliance, sur le Mont Sinaï, dans la Mangeoire et sur la Croix, se tient devant chacun d'entre vous, les enfants. Devant les pécheurs, les saints, devant ceux qui ne croient pas et devant ceux qui croient, devant les sots et les sages, LA LUMIÈRE DIVINE EST VIVANTE.

Dans l'Amour Divin, celui qui demande reçoit et ceux qui sont sages continuent à rechercher Mon Fils ; ils restent alertes, regardant les signes et ne se refermant pas dans leur coquille mais s’alimentant de la Divine Parole pour être pénétrés et agités par cette Lumière du Saint-Esprit qui vient se donner en silence.

Bien-aimés enfants, le sage sait le chemin à parcourir, et même s'il ne connaît pas la fin de la route, il continue son pèlerinage plein d'humilité vers sa rencontre avec Mon Fils.

VOUS CONNAISSEZ LE BUT DE VOTRE MISSION :
VOUS DEVEZ RETOURNER LA TERRE AUX MAINS DU CRÉATEUR
ET DEVENIR CEUX QUI MÉRITENT LA VIE ÉTERNELLE.

En cet instant, les hommes orgueilleux abondent qui, par leur connaissance et intelligence, croient qu'ils possèdent tout à l'avance. Non, les enfants, vous avez besoin d’aimer Dieu, la connaissance est un pas vers la compréhension et l'union avec le Ciel, mais la connaissance n'est pas un signe de Foi ou de sainteté.

Vous êtes appelés à l'humilité mais pas à l'ignorance car, en cet instant, il y a une prolifération de ceux qui se sont livrés à satan et qui travaillent à augmenter le grand holocauste spirituel de l'Humanité. Combien d'innocents meurent ! Combien — par la faim, le terrorisme et le terrorisme de l'avortement accepté par leurs parents !

Vous devriez garder ceci à l'esprit en ce moment et adorer Mon Fils pour ceux qui ne L'adorent pas et ne L'aiment pas, et qui Lui manquent de respect de plusieurs manières.

Chers enfants :

Vous n'entendez pas la Voix de Dieu parce que vous vivez dans le bruit, vous n'entendez pas vos Compagnons de Voyage parce que vous vivez dans le bruit ... Vos Protecteurs, nommés par le Père Éternel, vous protègent ... ET VOUS NE PENSEZ PAS À CES SERVITEURS DE DIEU qui vous délivrent de plus grands maux. L'ignorance du Peuple de Mon Fils est telle que vous ne transcendez pas, vous n'appelez pas vos Gardiens pour vous diriger, avec votre consentement, en les implorant de ne pas vous abandonner à tout instant.

ENFANTS, APPELEZ-MOI ! ...
JE SUIS LA MÈRE DE DIEU ET LA MÈRE DE L'HUMANITÉ.

L'homme est un pécheur, mais vous n'avez pas à vivre dans le péché. Levez-vous, croyez en cette Mère et dans les Révélations par lesquelles Je vous ai appelée et continue à vous appeler.

Vivez comme de véritables enfants de Mon Fils, dans l'humilité, en L'adorant, en entrant dans l'unité avec Lui. Soyez des créatures réceptives à la Puissance de Dieu, à la Grandeur de Dieu, et acceptez Mon Fils, car EN LUI VOUS TROUVEREZ LE PLAN DU SALUT ET VOUS SEREZ UNE PARTIE DE CE SALUT.

HUMANITÉ, TU NE VEUX PAS ENTRER EN UNION AVEC DIEU !

Mon Fils reste avec vous. En cet instant, rencontrez encore une fois Le Seigneur du temps et de l'espace.

Soyez conscients de l'ampleur de la Naissance de Mon Fils de laquelle vous ne pouvez pas séparer Son Incarnation, ni Sa abandon sur la Croix. L'Amour du Père est tellement infini. Et l'Humanité se limite à ce qui est superflu, à ne pas chercher l'essence de chaque événement, de chaque Parole Divine, et ceci par commodité.

En ce moment, vos frères et sœurs souffrent à cause de tant d'Hérode qui persécutent le Peuple de Mon Fils, qui trouvent leur joie à tuer des enfants sans éprouver de repentir de cela. Tant d'Hérode qui se sont livrés entre les mains de l'ennemi de l'âme et qui vendent l'Église de Mon Fils ! Tant d'Hérode qui, avec leur pouvoir économique, corrodent la santé des Peuples, affament de grandes populations, infectent la nourriture des Nations, créent de nouvelles maladies, lacèrent les innocents ! Ce sont les Hérode de ce temps, ceux qui travaillent depuis des positions élevées sans ouvrir la bouche pour ne pas être découverts.

Vous, Mes enfants, adorez et faites réparation d’une telle cruauté dans l'Humanité, pour les fautes devant la Loi de Dieu, pour les lois mises en œuvre parmi les Nations et qui sont contraires à la Divine Volonté. Faites réparation pour le sang versé par les actes du terrorisme.

MES ENFANTS, APPROCHEZ-VOUS DE CEUX QUI N'ONT PAS
ET PARTAGEZ LE PAIN DE CHAQUE JOUR ;
DONNEZ DE LA NOURRITURE AU NÉCESSITEUX,
MAIS PARTAGEZ-LE AVEC L'AMOUR D'UN VRAI ENFANT DE DIEU.

Priez Mes enfants, priez pour ceux qui au nom de Dieu
offensent sérieusement l'INNOCENT.

Priez Mes enfants, priez en cette Veille de Noël
pour la souffrance et la persécution des Chrétiens.

Priez Mes enfants, priez pour l'Europe. Elle pleure, elle ne sourit pas,
elle s'afflige du mépris de ses frères qui s'attaquent
avec méchanceté les uns les autres.

Priez Mes enfants, priez pour l'Église de Mon Fils, elle tremble.
Rome est affligée et effrayée.

En acceptant le mal pour qu'il dirige le destin de l'Humanité, l'homme a grandi avec une connaissance déformée de sa propre souffrance. L'homme utilise pour le mal les dons qu'il a reçus de Dieu et ces dons disparaissent à cause des actes répréhensibles ; le mal pénètre ainsi dans la créature humaine qui l'accepte et il la remplit de tout ce qui est contraire au bien.

PAR CONSÉQUENT, CHERS ENFANTS BIENS AIMÉS,
REMPLISSEZ LA CRÉATION AVEC LE BIEN QUI EST NÉ DE VOS ÂMES,
SOYEZ DES CRÉATURES DE PAIX, SOYEZ DES OFFRANDES AGRÉABLES
NON SEULEMENT CETTE NUIT MAIS À CHAQUE INSTANT DE VOS VIES.

Priez ... et, dans le silence,
faites réparation devant Mon Fils pour le mal
que vos frères et sœurs causent à l'homme lui-même.

Priez Mes enfants et, où que vous soyez,
soyez une consolation pour vos frères et sœurs
qui souffrent en cet instant à cause de la Nature
qui n'attend pas mais qui veut que vous réagissiez.

LES ANGES CHANTENT LA GLORIE DE DIEU ...
ET, SUR LA TERRE, MES ENFANTS SOUFFRENT.

Je vous bénis en tant que Mère de chacun de vous. Je veux que vous naissiez à une nouvelle vie, conscients de ce que signifie être Mon Enfant.

Recevez Ma bénédiction Maternelle, ne soyez pas séparés de Moi, Je vous conduis à la Vie Éternelle.

Je vous aime.

Maman Marie

SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.
SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.
SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.



SOURCE : Revelaciones Marianas

mercredi 28 décembre 2016

« L'Espérance et la Joie qui ont rempli la grotte de Bethléem sont magnifiées en ce temps-ci... »



Commentaire de Pelianito

Que Noël soit béni, chers amis. Je republie un message du 25 décembre 2011. Puisse le Roi Enfant et Ses Saints Parents vous envelopper vous et les vôtres dans leurs Coeurs Miséricordieux. Que Son Royaume vienne et vienne vite !



« L'Espérance et la Joie qui ont rempli la grotte de Bethléem sont magnifiées en ce temps-ci...» »


Locution de Jésus à Pelianito
Le 25 décembre 2011
Republié le 24 décembre 2016

Ésaïe 9 : 1

« Le peuple qui marche dans la nuit voit une grande lumière. Sur ceux qui vivent au pays des ténèbres, une lumière se met à luire. »



Message

« Voyez, la Lumière est venue dans le monde. Un pays plongé dans les ténèbres est rempli de la promesse. L'Espérance et la Joie qui ont rempli la grotte de Bethléem sont magnifiées en ce temps-ci — car là où le péché abonde, la grâce abonde encore plus. Plus la nuit est sombre, plus la lumière apparaît. Oh Mes enfants ! Oh, si aujourd'hui vous écoutiez Ma Voix ! Alors je dirais de douces paroles d'amour et d'espérance pour apaiser vos cœurs abattus. Oh Mes enfants, comme j'ai envie de vous attirer dans la crèche avec Moi. Dans votre orgueil, vous ne Me chercherez pas dans un endroit si insignifiant. Et pourtant c'est là que Je désire être trouvé. N'hésitez pas à aller aux endroits les plus insignifiants alors... ».





SOURCE : Pelianito Blog

Le silence des bergers


Écrit par Emmet Scott
SOURCE : The Remnant
Le 27 décembre 2016



Au cours des quatre ou cinq dernières décennies, tout le monde Occidental a été impliqué dans une guerre de la culture, une guerre dans laquelle les laïcistes radicaux ont cherché à chasser le Christianisme de la sphère publique et à déchristianiser la culture dans chaque détail. Ce conflit a été mené au gouvernement, dans les tribunaux, dans les médias, dans le divertissement, dans l'éducation et même dans l'Église. Le Christianisme a été combattu sur des questions majeures et sur des questions mineures.

Ainsi, l'industrie du divertissement et les médias ont normalisé la pornographie, le blasphème et la vulgarité, les tribunaux ont légalisé l'avortement et le « mariage » homosexuel tandis que les établissements d'éducation ont diabolisé l'Église et la civilisation Occidentale en général en promouvant une caricature de l'histoire qui décrit les Chrétiens Européens ( et en particulier les hommes Chrétiens Européens) comme la source de pratiquement tous les maux et d'injustice qui n’aient jamais affligé le monde. Au Royaume-Uni et dans certaines parties de l'Europe, l'étude de l'histoire, par exemple, est devenue à peine plus que l'étude de la traite négrière de l'Atlantique et de l'Holocauste Nazi.

Le côté gagnant de ce conflit, jusqu'ici, a été les laïcistes. En effet, le Christianisme a été mis en déroute. La société dans laquelle nous vivons maintenant aurait été méconnaissable pour nos ancêtres de soixante ou soixante-dix ans. Dans beaucoup de pays Occidentaux, la famille est presque une chose du passé ; ou plutôt, la famille traditionnelle est une chose du passé. Au lieu de parents mariés, nous avons maintenant des familles monoparentales dirigées généralement par une femme qui a très souvent plusieurs enfants par plusieurs hommes différents. De moins en moins de jeunes se donnent même la peine de se marier. L'illégitimité est irrégulière, tout comme tous les problèmes qui l'accompagnent, y compris la vulnérabilité des enfants à l'abus par les nouveaux conjoints de la mère, etc.

Pendant cette révolution culturelle, le clergé a été quasiment silencieux. Outre une Encyclique Pontificale occasionnelle qui réaffirme les Dogmes de l'Église, les Évêques, les prêtres et les Cardinaux n'ont pratiquement rien dit alors que l'avortement était légalisé, la censure abolie et l’obscénité normalisée et que le divorce était de plus en plus facilité. Tout cela était épouvantable et équivalait à un manquement flagrant au devoir ; et, en effet, le clergé post-Vatican II doit accepter une grande part de responsabilité pour la Révolution Permissive qui a balayé le monde Occidental depuis les années 1960. Pourtant, déjà mauvais comme cela était, les choses sont devenues infiniment pires au cours de la dernière décennie.

Au cours des dix dernières années, la guerre de la culture a pris un tournant nouveau et sinistre. Auparavant, les laïcistes ne faisaient campagne que pour légaliser les attitudes et les pratiques antichrétiennes. Or, en Amérique et en Europe occidentale, ils sont passés de la légalisation et de la tolérance à l'intolérance et à la proscription du point de vue Chrétien.

Les lois récemment promulguées aux États-Unis ainsi que dans toute l'Europe occidentale imposent aux citoyens et aux institutions non seulement d'accepter des choses comme l'avortement, le « mariage » homosexuel et l'adoption homosexuelle des enfants, mais de participer activement à ces choses lorsqu'elles sont appelées à le faire dans une situation de travail ou d'affaires. Ainsi, par exemple, nous avons eu le spectacle en 2015 d'une boulangerie familiale en Oregon, condamnée à une amende de 135 000 dollars pour avoir refusé de cuire un gâteau de mariage « lesbien ». ( Voir cette triste histoire de cette belle famille ici ) Lorsque le couple Chrétien impliqué a dit au magistrat qu'ils ne pouvaient pas payer l'amende, il a menacé de confisquer leur maison et de la mettre sur le marché pour recueillir l'argent.

De même, en 2015, nous avons été témoins d'une registraire publique dans le Kentucky mise en prison pour avoir refusé d'officier lors d'un « mariage » gay. Que cette registraire, Kim Davis, ait été libérée après cinq jours était entièrement dû à la pression exercée par les politiciens Chrétiens et d'autres laïcs qui ont organisé des manifestations en son nom.

La situation est semblable, mais plutôt pire, en Europe Occidentale, où des individus ont été arrêtés et condamnés à des amendes pour avoir cité des critiques bibliques sur l'homosexualité et où d'autres ont été traînés devant les tribunaux pour protester en dehors des cliniques de références pour les avortements.

Le gouvernement de Tony Blair a fermé toutes les agences d'adoption Catholiques au Royaume-Uni après avoir adopté la Loi sur le Partenariat Civil, qui donnait aux couples homosexuels le droit d'adopter des enfants. Puisque la loi ne prévoyait pas de clause d’objection de conscience, cela signifiait la fermeture de toutes les agences Catholiques du pays. Loin de cette décision qui aurait due être opposée par la hiérarchie Catholique de Grande-Bretagne, le chef de l'Église en Angleterre, le Cardinal Murphy-O'Connor, a effectivement pris le temps d'accueillir personnellement Tony Blair dans l'église Catholique peu de temps après. En aucun moment, Blair n'a rétracté son soutien à la Loi sur le Partenariat Civil, à la fermeture des agences d'adoption Catholiques ou à l'avortement en tant que « droit civil ».

Et cela a toujours été le cas : avec quelques exceptions honorables, le clergé et la hiérarchie ont non seulement manqué à protester contre la proscription des lois Chrétiennes établies depuis la nuit des temps et des normes sociales, mais, en fait, ils ont fait collusion avec les laïcistes dans leur croisade anti-Chrétienne. Ceci, je le suggère, représente une trahison tout à fait unique dans l'histoire de l’Église.

Imaginez que pendant la persécution des Chrétiens par l'Empereur Néron, Saints Pierre et Paul auraient lavé leurs mains concernant les Chrétiens persécutés en les déclarant « extrémistes » pour avoir refusé de brûler de l'encens à l'Empereur et aux dieux de Rome. C'est la situation dans laquelle nous nous trouvons maintenant bien que pire : car les dirigeants Chrétiens avaient quelque chose de réel à craindre aux temps de la Rome païenne alors que le fait de rester fermes dans leur Foi pouvait leur coûter la vie dans l'arène (comme Pierre et Paul vécurent) alors que les dirigeants modernes n'ont rien à craindre (à ce jour au moins), sauf l'opprobre sournois des médias laïques.

Je dis « jusqu'à présent » parce que la persécution des fidèles laïcs, tout en étant si effacée jusqu'à présent, est susceptible de devenir tout le contraire que dans un proche avenir. Et comme la haine des Chrétiens et du Christianisme est rattachée aux grands médias, le clergé et la hiérarchie, en refusant d'intervenir, ont isolé et exposé les fidèles Chrétiens à une diabolisation de plus en plus virulente — une diabolisation susceptible de finir par produire une persécution violente, une persécution que la hiérarchie aurait pu empêcher par une intervention à temps.

mardi 27 décembre 2016

Le Pape Benoît XVI nous parle de l'athéisme pratique ( 14 nov 2012 )

« Une attitude finalement encore plus destructive
car pétrie d'indifférence envers la foi »


Pour mémoire mais plus actuel que jamais !



Au cours de l'audience générale, le Saint-Père a consacré sa catéchèse au trois voies de la connaissance de Dieu.

"Dieu a toujours l'initiative sur l'homme. " C'est lui qui nous éclaire le chemin dans sa direction, nous oriente et précède nos initiatives, dans le respect de notre liberté... Il ne cesse de nous chercher, fidèle à l'homme qu'il a créé, rédempteur qui lui demeure proche par amour. Cette certitude doit nous accompagner chaque jour... Notre époque, nous le voyons bien, est difficile pour la foi, souvent peu ou mal comprise, contesté et même refusée... Il y avait autrefois en occident une société considérée comme chrétienne, imprégnée de la foi, où la référence et l'adhésion à Dieu étaient naturelles pour la majorité. L'incroyant devait lui se justifier. La situation est changée et c'est le croyant qui, de plus en plus, doit être prêt à justifier sa foi... "Ainsi s'est manifesté un phénomène particulièrement dangereux pour la foi. Il s'agit d'une forme d'athéisme pratique dans lequel ne sont contestés ni la vérité de la foi ou les rites, mais qui les considère simplement comme sans importance pour l'existence quotidienne, inutiles et détachés de la vie. " Ainsi en vient on à croire en Dieu de manière superficielle ou à vivre comme s'il n'existait pas... Une attitude finalement encore plus destructive car pétrie d'indifférence envers la foi, envers la question de Dieu".

"En réalité, séparé de Dieu, l'homme est réduit à sa seule dimension horizontale, ce qui est la cause fondamentale des totalitarismes aux tragiques conséquences du siècle dernier, comme de la crise des valeurs que nous connaissons". En écartant la référence à Dieu, c'est l'horizon éthique même qui est occulté... Face à cela, fidèle au mandat du Christ, l'Eglise ne cesse d'affirmer la vérité sur l'homme et son destin... Quelles sont donc les réponses que la foi propose avec respect à l'athéisme, au scepticisme, à l'indifférence pour la verticalité, afin que l'homme contemporain puisse réfléchir à l'existence de Dieu et trouver le chemin qui y conduit? Voici certaines des voies qui découlent de la simple réflexion comme de la force de la foi... " Il faut aider l'homme d'aujourd'hui à retrouver la contemplation de la création, sa beauté". Le monde n'est pas une masse informe, et plus nous le connaissons mieux nous percevons ses mécanismes merveilleux, et derrière eux un dessein, une intelligence créatrice. Einstein disait que les lois de la nature révèlent une raison tellement supérieure que la somme des raisonnements humains apparaît insignifiante".

Pour illustrer une deuxième voie, le Saint-Père a cité le Catéchisme: "avec son ouverture à la vérité et à la beauté, avec son sens du bien moral, avec sa liberté et sa conscience, son aspiration à l'infini et au bonheur, l'homme s'interroge sur l'existence de Dieu. "

Et pour la troisième il a affirmé que "par la foi le croyant est uni à Dieu, ouvert à sa grâce et à la force de sa charité... "

"Il ne craint pas de monter sa foi, il est ouvert au dialogue et exprime son amitié profonde pour tout homme, ouvert qu'il est à l'espérance comme au besoin de se racheter, d'atteindre la lumière à venir. La foi est rencontre avec Dieu, qui oeuvre et parle dans l'histoire... Un chrétien, une communauté fidèle au projet de Dieu...constitue une voie privilégiée pour qui est indifférent ou qui doute de son existence et de son action... "Beaucoup ont aujourd'hui une conception étroite de la foi chrétienne qu'ils voient comme un banal système de croyances et de valeurs, et non pas comme la vérité d'un Dieu qui s'est révélé dans l'histoire et désire communier avec l'homme... " En vérité, avant d'être une doctrine le christianisme est une rencontre entre l'homme et Dieu en Jésus-Christ. Avant d'être une morale ou une éthique, c'est l’événement de l'amour et de l'accueil pour Jésus".





Un blog laïc le comprend très bien.
Pourquoi la presse Catholique ne le comprend pas ?




par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 27 décembre 2016

Quiconque se demande pourquoi cette chronique est si souvent concernée par le Pontificat actuel en général et par Amoris Laetitia en particulier devrait considérer le titre de la chronique : Perspectives de Fatima. Comme je l'ai noté plus d'une fois sur ces pages, ce n'est autre que la dernière visionnaire de Fatima, Sœur Lucie, qui a averti le Cardinal Caffarra (l'un des quatre signataires des dubia concernant Amoris Laetitia) que « la bataille finale entre le Seigneur et le règne de Satan sera sur le mariage et la famille ».

Quiconque se demande pourquoi cette chronique est si souvent concernée par le Pontificat actuel en général et par Amoris Laetitia en particulier devrait considérer le titre de la chronique : Perspectives de Fatima.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Comme je l'ai noté plus d'une fois sur ces pages, ce n'est autre que la dernière visionnaire de Fatima, Sœur Lucie, qui a averti le Cardinal Caffarra (l'un des quatre signataires des dubia concernant Amoris Laetitia) que « la bataille finale entre le Seigneur et le règne de Satan sera sur le mariage et la famille ».

Pourquoi la bataille finale ? Parce que l'Église Catholique est le dernier rempart de la vérité révélée sur le mariage et la famille : à savoir que le mariage est une union sacramentelle indissoluble qui fournit le seul fondement sûr à la famille qui, à son tour, est le fondement de toute notre civilisation. Les effets désastreux de la culture du divorce sur l'Occident autrefois Chrétien devraient être évidents pour tout observateur. Tout aussi évident devrait être le résultat final du mariage et l’« apostasie silencieuse » reliée à la famille que Jean-Paul II a reconnue peu de temps avant sa mort : un châtiment divin à l'Église et au monde en général.

Même le nouveau catéchisme élabore le péril pour le plus obtus défenseur de la « miséricorde » Bergoglienne envers les personnes qui divorcent et prétendent se remarier :

« Le divorce est une offense grave à la loi naturelle. Il prétend briser le contrat librement consenti par les époux de vivre l’un avec l’autre jusqu’à la mort. Le divorce fait injure à l’Alliance de salut dont le mariage sacramentel est le signe. Le fait de contracter une nouvelle union, fût-elle reconnue par la loi civile, ajoute à la gravité de la rupture : le conjoint remarié se trouve alors en situation d’adultère public et permanent :

« Le divorce tient aussi son caractère immoral du désordre qu’il introduit dans la cellule familiale et dans la société. Ce désordre entraîne des préjudices graves : pour le conjoint, qui se trouve abandonné ; pour les enfants, traumatisés par la séparation des parents, et souvent tiraillés entre eux ; pour son effet de contagion, qui en fait une véritable plaie sociale ».

Pourquoi donc les défenseurs Catholiques d'Amoris Laetitia ne reconnaissent-ils pas ce qui est en jeu dans son ouverture évidente de la porte à la tolérance du divorce et du « remariage » dans l'Église et à l'admission des personnes « en état d'adultère public et permanent » à la Sainte Communion ? Pourquoi faut-il un blogueur laïc [ATTENTION : Le site comprend un contenu offensant que je n'approuve pas ] pour voir clairement ce qui se passe : c'est-à-dire qu'avec l'apparition d'Amoris Laetitia, « l'Église Catholique continue sa piteuse descente de la prééminence de son institution dans la Civilisation Occidentale vers une ONG ( organisation non gouvernementale ) glorifiée ? » Pourquoi ce simple blogueur peut-il voir ce que nos prélats bavards, avec toutes leurs vaines paroles d'accompagnement et de discernement ( singeant les ambiguïtés d'Amoris Laetitia ), ne peuvent ni voir ni dissimuler délibérément :

« Aujourd'hui, le mariage a essentiellement le même statut juridique et moral qu'un contrat de téléphonie cellulaire : c’est un inconvénient mais pas impossible à briser, il existe pour le plaisir et l'épanouissement du mari et de la femme (ou mari et mari ou femme et femme). Les enfants sont optionnels.

« En fait, l'unique institution éminente qui continue de résister au mariage romantique-hédonique est l'Église Romaine et, naturellement, cela doit changer. « Entre donc Amoris Laetitia ... »

« Mais pourquoi tout cela est-il important pour la droite alternative, pour les Protestants, les athées, les néopaïens et les Kekistes ésotériques (nouvelle religion païenne à la mode )? Tout ce qui nous importe, c'est de sauver notre race et de garantir l'avenir à nos enfants, n'est-ce pas ? »

« C'est important parce que la politique est en aval de la foi et de la culture ... Si nous croyons vraiment que la famille est la pierre angulaire de la société, est-il étonnant que nos ennemis en aient fait la cible principale ? …»

« Vu à travers cette lentille, Amoris Laetitia représente une plus grande menace pour le mariage (et donc pour une société saine) que le mouvement d’« union homosexuelle » même. Pourquoi ? Parce que c’est la capitulation complète du dernier rempart culturel qu’est le mariage sacramentel à la culture de l'épanouissement personnel ».

Comme je l'ai dit : c’est la bataille finale. À tout membre de la presse Catholique « dominante » qui ne voit toujours pas la gravité de la situation, je dis : « Vous devez être endormis ». Pendant ce temps, on rapporte que François lui-même a admis à son cercle de confidents : « Il ne faut pas exclure que je vais entrer dans l'histoire comme celui qui a divisé l'Église Catholique ».

Êtes-vous réveillés maintenant ?


La Franç-Maçonnerie a inondé Mon Église


MESSAGE DONNÉ PAR NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST
À SA FILLE BIEN AIMÉE LUZ DE MARIA
Le 19 décembre 2016


Vous ne connaissez pas cette voyante ?
Cliquez ici pour vous rassurer

Mon Peuple :

MA BÉNÉDICTION EST POUR CHACUN DE VOUS.
VOUS ÊTES MON PEUPLE QUE JE PORTE
SUR MA CROIX DE GLOIRE ET DE MAJESTÉ.

Je vous appelle à ne pas mépriser la Voix de ce Berger des Âmes. La créature humaine doit se concentrer sur l'éveil de la réalité dans laquelle vous vivez. Vous niez la réalité de l'Humanité ; L'homme erre sur la terre et, comme une créature irrationnelle, il rejette la Vérité de ce temps où prédominent les mauvaises coutumes, les basses passions et la déshumanisation. DANS CETTE FOLIE, VOUS REFUSEZ LE FAIT QUE VOUS VOUS TROUVEZ DANS L'INSTANT DES INSTANTS ... Vous ne voyez pas la prédominance du communisme qui, déguisé de mille façons, manipule l'Humanité. Avec la ruse d'un serpent, il a pénétré dans tous les domaines, opprimant les Peuples, les flagellant et ceci, avec la franc-maçonnerie, ils forment la grande union entre les tentacules et la tête du grand dragon qui élèvera l'antichrist.

Mon Peuple bien-aimé : LA FRANÇ-MAÇONNERIE A INNONDÉ MON ÉGLISE dans les positions stratégiques de la hiérarchie de cette dernière ; elle a corrompu ceux qui, sans appartenir à la franc-maçonnerie, sont faibles et entrent dans la tentation qui offre des positions déférentes ou de l'argent NON PAS POUR SERVIR MES INTÉRÊTS MAIS LES INTÉRÊTS DE L'ÉLITE QUI SONT EN TRAIN DE MANIPULER L'HUMANITÉ ET QUI FAIT PARTIE DE LA FRANÇ-MAÇONNERIE.

Mes enfants doivent écouter Ma Voix qui les appelle à ne pas continuer à vivre comme si tout allait bien, quand l'Humanité est dans le chaos. OUI…

Elle se trouve dans le chaos en me refusant comme Dieu et en permettant au diable de pénétrer dans vos coeurs ...

Elle se trouve dans le chaos en interdisant à Mes fidèles de porter des sacramentaux et en permettant à ceux qui se sont rendus à Satan de lui construire des sculptures et de lui rendre hommage.

Vous êtes dans le chaos face à une terre qui tremble, vous annonçant le prélude aux grands tremblements de terre prophétisés pour l'humanité.

Vous êtes dans le chaos du fait de permettre l'avortement, qui est l'une des pires aberrations pour lesquelles cette génération sera jugée avec plus de rigueur.

La confusion dans l'humanité est grande : vous acceptez le péché et rejetez le bien.

JE VIENS AFIN DE SAUVER VOTRE ÂME,
DE MANIÈRE À CE QUE VOUS SOYEZ RENOUVELÉS INTÉRIEUREMENT
AVEC UN ESPRIT GÉNÉREUX
ET QUE VOUS ME PERMETTIEZ D'ENTRER POUR VOUS TRANSFORMER.

Chacun de vous, Mes enfants, doit grandir, vous devez être plus conscients de votre état spirituel, des péchés que vous commettez et qui ont adhéré à vous, vous amenant à agir mécaniquement par répétition, sans que vous les voyiez comme étant des actes inappropriés et de grands polluants par lesquels vous salissez de votre âme.

Ne croyez pas ceux qui vous disent que tout va bien ; ils veulent vous faire tomber dans le péché de sorte que vous perdiez votre âme.

VOUS AVEZ BESOIN DE ME CONNAÎTRE
COMME LA PLANTE A BESOIN DE LA SÈVE POUR SURVIVRE.

Vous m'oubliez pour vous attacher à ce qui est terrestre, à ce qui est mondain, vous cherchez de mauvaises affections inondées de mensonges parce que vous êtes sous le joug des tentacules du mal.

Mon Peuple est attiré par ce qui est du monde, vous me cherchez en dehors de vous, dans la technologie et dans l'influence du mal qui vous soumet et, là, vous ne Me trouverez pas. Vous devez entrer en vous-mêmes, être conscients des sens que vous possédez et faire un usage approprié d'eux afin que vous puissiez percevoir le monde à juste titre.

Mon Peuple bien-aimé, vous devez vous approcher de Moi avec le désir de vivre vraiment en union avec Ma Maison. Les instants plongent l'homme dans l'ignorance mais, en même temps, la spiritualité évolue avec l'homme, pour l'amener à la conscience d'une décision très personnelle qui a été laissée au pouvoir de certains qui ne veulent pas que Mes enfants évoluent. Celui qui a besoin de Moi pour s'unir à Moi ne trouve pas la direction ni le soutien nécessaire, mais doit se détourner de ce qui est du monde pour que Mon Saint Esprit le guide, car ces chemins, Je le dis avec tristesse, ont été relégués à un âge passé.

LA CRÉATURE HUMAINE DEVRAIT UTILISER SON INTELLIGENCE
POUR ALLER AU-DELÀ D’OÙ SES SENS PHYSIQUES PEUVENT L’AMENER
DANS LE BUT D’ÊTRE CAPABLE DE VIVRE
DANS UN MICROCOSME DE MANIÈRE
À COMPRENDRE QUE CE QU'ELLE A CONÇU
COMME UNION AVEC MA MAISON DOIT ÊTRE DÉVELOPPÉ
AFIN D’ OUVRIR LA VOIE À LA NOUVEAUTÉ DE VIVRE SPIRITUELLEMENT
ET DE SE RAPPROCHER DE MA VOLONTÉ.

Mes représentants sur Terre doivent témoigner de Mon Amour et ne pas être une cause de scandale, ils ne doivent pas faire partie du spectacle de Satan en cet instant.

JE SUIS DIEU ET IL N'Y EN A PAS D'AUTRE EN DEHORS DE MOI.

Je vous appelle à Mon Amour et à être des reflets de cet Amour de Moi ; les idéologies vous appellent à tuer vos frères, sans aucune pitié.

Des formes de modernisme ont été créées par ceux qui gouvernent l'Humanité et désirent votre perte, Mes enfants. J'ai besoin de Mon Peuple pour voir profondément, pour rechercher le péché afin de découvrir comment le péché est déguisé. N'imitez pas le modernisme : ce n'est rien d'autre que le miroir de ceux qui, de l'obscurité, vous amènent à vous abandonner au mal.

Cette élite s'est chargée de semer la terreur parmi l'Humanité ; pendant tout ce temps, ils sèment la mort sur Mes innocents, sur Mes enfants Chrétiens, avec de grandes atrocités qui surprennent les hommes.

L'HOMME « RATIONNEL » EST, EN CES TEMPS, LE GRAND PRÉDATEUR DE LA NATURE.
Les actes de cette génération sont honteux, ils se moquent de Moi en inférant que tout ce qui a été annoncé s'est passé auparavant et que nous continuons notre vie. Ceux qui ne regardent pas avec objectivité l'ordre de tous les événements de la Nature et la folie avec laquelle l'homme agit se font des idées : en partie parce que l'Humanité ne croit pas en Moi et, pour se conformer à la mode, vous niez que JE SUIS VOTRE SEIGNEUR ET VOTRE DIEU.

Mon Peuple, vous vous trouvez à un moment de décision :

Soit vous continuez à ramper comme des serpents au sol, attachés aux innovations du monde...
Ou vous prenez la décision ferme d'être différents et de vivre dans l'intériorité à Ma recherche constante...

LES ENFANTS, VOUS AVEZ BESOIN DE COURAGE
POUR VOUS ENGAGER À VIVRE D'UNE MANIÈRE PLUS CÉLESTE.

Mon Peuple, la création gémit face à la dévastation que vous avez causée et que vous continuez de causer ; vous avez pris possession de la nature, vous l'avez dévastée, et elle réclame de l'homme ce qu'il a usurpé.

La majeure partie de la géographie de la Terre sera transformée, l'eau des mers pénétrera les terres. Mes enfants doivent anticiper ce que leurs dirigeants ne mentionnent pas par crainte de la vérité.

La haute technologie mènera à des confrontations majeures qui s'ajoutent à celles qui existent déjà entre les grandes puissances et, aussi, une série d'événements en mer seront déclenchés qui feront partie de la redoutable Troisième Guerre mondiale.

Le feu se déplace dans l'espace et dans la direction de la Terre à grande vitesse ; il s’en vient contre toute injustice humaine qui, avec ses mauvaises actions, attire la Purification de l'extérieur comme un aimant qui lui causera de la douleur. Certains de Mes enfants refusent ces Appels qui sont Miens et c'est parce que ce n'est pas agréable pour eux d'entendre parler des causes de leur propre péché. Il est vrai que, dans le monde, des milliers d'enfants meurent de faim, dans un monde que vous appelez « mondialisé ». Ceci sert à vous en parler avec objectivité et vérité. Jugeriez-vous Mes appels comme négatifs à cause de cela ? Ou dites-vous que c'est apocalyptique que Je parle de la mort de l'innocent par la famine ou la guerre ? Quand cette apocalypse a été créée par l'homme lui-même ! JE VOUS APPELLE À RÉFLÉCHIR SINCÈREMENT.

D'autres vous diront qu'ils sont envoyés par Ma Maison et n'insisteront pas sur un changement de vie lié plus étroitement à une montée spirituelle afin que vous soyez de meilleures personnes avec une plus grande sensibilité envers la création et surtout envers l'homme, l'enfant de Dieu. N'écoutez pas ceux qui vous parlent en leur propre nom, gardez à l'esprit que celui qui est appelé par Moi invite les gens à Moi et non à Lui-même. AUCUN HOMME N’EST PLUS GRAND QUE SON SEIGNEUR.

Priez, Mes enfants, priez pour le Brésil,
il souffrira sur son sol, ce Peuple pleurera.

Priez Mes enfants pour les États-Unis, sa soif d'arrogance est inassouvie ;
le fléau vient, sa terre est fortement secouée, son Peuple est remué,
la révolte ne tardera pas.

Priez, Mes enfants, priez pour le Venezuela,
ces enfants qui sont Miens ne trouvent pas de paix,
ils sont impliqués dans la trahison les uns des autres.

Priez, Mes enfants, la terre continue de trembler avec force,
annonçant de grands changements géographiques.

Priez, Mes enfants, les soulèvements sociaux sont plus fréquents,
l'homme se réveille à l'oppression,
les grandes puissances seront déstabilisées.

Priez, le danger pour l'Humanité approche de l'espace et ça vibre fortement,
secouant la Nature et exerçant sur l'homme
une forme inattendue de travail et d'action.

Mon Peuple Bien-aimé, continuez en union avec Ma Maison, ne désobéissez pas à Mes Demandes afin que vous résistiez au diable avec plus de force.

La tentation existe ; l’homme sage est celui qui marche et change quand il tombe. L'homme prudent est celui qui repousse l'ego humain afin de se donner l'occasion de vivre en plus grande union avec Moi.

Celui qui ne souffre pas ne va pas sur la bonne voie. Soyez des créatures de paix, ne vous imposez pas par la force, mais par le témoignage que Je demeure en vous.

L'humanité doit chercher où elle s’en va.

JE VOUS OFFRE MA PROTECTION CONTINUELLE...
MES LÉGIONS VOUS OBSERVENT POUR VOUS CONDUIRE SUR LA BONNE VOIE.
NE ME CHERCHEZ PAS LOIN DE VOUS, JE DEMEURE DANS CHAQUE PERSONNE.

N'oubliez pas que Je suis dans votre ligne de vue ; appelez-Moi, regardez-Moi, trouvez-Moi. Discernez la cause de la purification d'un Peuple qui renonce à son Roi ...

Ce Roi vous attend pour vous accueillir et vous recevoir sans délai. Venez à Moi et le sentier sera supportable, la Vérité éclairera votre chemin.

MA MISÉRICORDE N'EST PAS ÉPUISÉE :
VENEZ, REPENTEZ-VOUS ET REPRENEZ LA VÉRITÉ DE MA PAROLE.

Je vous bénis.

Votre Jésus


JE VOUS SALUE MARIE TRÈS PURE CONÇUE SANS PÉCHÉ.
JE VOUS SALUE MARIE TRÈS PURE CONÇUE SANS PÉCHÉ.
JE VOUS SALUE MARIE TRÈS PURE CONÇUE SANS PÉCHÉ.

SOURCE : Revelaciones Marianas