SOURCE : Breitbart
Cette année, la guerre annuelle à Noël de la part de la Gauche a pris un tournant bizarre avec un article en tribune libre dans le Washington Post affirmant que la pureté de la Vierge Marie est offensante pour les victimes de viol.
Dans un article intitulé : « Notre culture de la pureté magnifie la Vierge Marie. En tant que victime d'un viol, cela me fait mal » explique Ruth Everhart et que, surtout pendant l'Avent à l’approche de Noël, Marie devient un problème pour beaucoup de Chrétiens à cause de sa pureté immaculée.
Marie « a établi une barre remarquablement haute », écrit Everhart. « Maintenant, le reste d'entre nous sommes coincés à essayer d'être à la fois une vierge et une mère en même temps ».
En tant que victime de viol, cela a été particulièrement difficile pour l'auteur, dit-elle, ce qui l'a amenée à devenir pasteure afin d’« accepter l'histoire de Marie ».
Everhart écrit qu'elle ne blâme pas entièrement son sentiment de ruine sur la Vierge Marie. En fait, ce n'est pas vraiment la faute de Marie, déclare-t-elle ; c'est la faute de l'Église qui manipule Marie en un modèle de pureté.
« Marie n'est pas responsable de ce que nous avons fait à son histoire » écrit-elle. « La culture de l'Église a sur-focalisé la virginité et en a fait une idole de pureté sexuelle. Quand il en vient à l'expérience de la femme, l'église semble obligée de rétrécir, de déformer et de manipuler ».
Pour certaines personnes, « les vagins sont intrinsèquement sales » déclare-t-elle. « Ils ne peuvent jamais être purifiés ».
« Et n'est-ce pas la définition du désespoir ? Cela vous dérange-t-il que la moitié de la population humaine soit condamnée au désespoir parce que ses parties du corps ne peuvent jamais être pures ? » demande-t-elle avec pompe.
Peu importe que vous puissiez assister à mille services religieux Chrétiens sans jamais entendre un sermon sur la pureté. Peu importe que la virginité soit rarement considérée comme un modèle dans notre culture occidentale trempée de sexe, même au sein de nos églises. Peu importe que les Chrétiens aient élaboré une « théologie du corps » pour aider les gens à apprécier le corps humain et la sexualité comme un beau don de Dieu.
Pour Everhart, c'est la faute des Chrétiens quand les gens se sentent sexuellement sales.
« Peut-être que l'église pourrait demander aux propriétaires de corps de donner leur opinion sur leurs expériences » écrit-elle, comme si la plupart des prédicateurs Chrétiens étaient des êtres incorporels. « La plupart des gens ont des pensées et des sentiments au sujet de leur moi sexuel. Avoir un corps est compliqué. Cela implique des essais et des erreurs » ajoute-t-elle, comme si c'était une nouvelle pour les Chrétiens.
Pourtant, enseigner aux jeunes la valeur de la pureté ou leur faire apprécier l'abstinence avant le mariage n'est pas une solution, soutient Everhart. La pureté n'est pas un modèle pour la génération d'aujourd'hui.
« Nous voulons faire semblant que la sexualité est quelque chose que nous pouvons verrouiller dans une boîte et garder celle-ci sur une étagère. Mais une mise sous scellés ne fonctionnera pas. Ni une ceinture de chasteté ni un anneau de pureté. Certainement pas les promesses d'abstinence qu'ils font signer aux jeunes » écrit-elle.
Et se tournant vers la Vierge Marie, Everhart demande : « Que pensez-vous de ce que le patriarcat a fait avec vous ? »
C'est une bonne chose que Marie ne réponde pas. Elle pourrait être tentée de remarquer qu'elle se portait beaucoup mieux entre les mains du « patriarcat » qu'elle ne le fait avec ses sœurs féministes qui transforment son histoire en quelque chose de politique, de mesquin et finalement sans intérêt.
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