jeudi 31 août 2017

Le Cardinal Sarah sur la liturgie
Un diagnostic candide
suivi d'une prescription fatale






par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Centre de Fatima
Le 30 août 2017

Dans un article récent sur l'état de la liturgie dans le journal français La Nef, le Cardinal Robert Sarah, le Préfet désormais neutralisé de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, présente les aveux « conservateurs » habituels de la catastrophe liturgique qui s'est déroulée depuis la « réforme liturgique » post—Vatican II qui a été forcée sur l'Église. Les aveux habituels sont suivis par le refus habituel « conservateur » d'admettre que la « réforme » était une erreur catastrophique qui devrait être abandonnée en faveur d'un retour à la Tradition liturgique. Pire encore, le Cardinal Sarah prescrit un remède qui serait pire que la maladie.

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Tout d'abord, les aveux. En invoquant le motu proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI, qui « a libéré » la Messe Latine Traditionnelle de son faux emprisonnement sous le prétexte frauduleux que Paul VI l'avait « interdit », le Cardinal Sarah déclare : « Loin de viser seulement la question juridique du statut de l'ancien missel romain, le Motu proprio pose la question de l'essence même de la liturgie et de sa place dans l’Église. Ce qui est en cause, c'est la place de Dieu, le primat de Dieu ».

Le Cardinal n'a-t-il aucune idée de ce qu'il a admis ? Il a implicitement déclaré que la place même et la primauté de Dieu exigeaient la libération de la Messe Latine Traditionnelle, ce qui, triste à dire, est néanmoins réduit à ce qu'on appelle maintenant « la Forme Extraordinaire ». Qu'est-ce que cela dit à propos de la nouvelle liturgie, la soi-disant « Forme Ordinaire » créée par un comité après le Concile — la seule innovation de cette nature dans toute l'histoire de l'Église ?

Le Cardinal Sarah nous dit ce que ça dit, à savoir : « Voilà donc ce que la Forme Ordinaire doit redécouvrir avant tout : la primauté de Dieu ». Alors, la nouvelle liturgie, et non la Messe Traditionnelle, n'a pas la primauté de Dieu ! Cela étant, pourquoi, au nom du Ciel, ne devrions-nous pas admettre que c'est un échec catastrophique ? Quand, dans toute l'histoire bimillénaire de l'Église, la liturgie n'a-t-elle pas réfléchi à la primauté de Dieu ? Ce n'est que depuis Vatican II, lorsqu'un nouveau rite de Messe a été littéralement fabriqué par un comité et ensuite imposé à l'Église, seulement pour se désintégrer rapidement sous le poids de mille options et d’abus.

Avec tout le respect dû au Cardinal, il est difficile de se retenir de rire quand on lit les éléments suivants :

« Je suis persuadé que la liturgie peut s'enrichir de ces attitudes sacrées qui caractérisent la Forme Extraordinaire, tous ces gestes qui manifestent notre adoration de la Sainte Eucharistie : garder les mains jointes après la Consécration, faire la génuflexion avant l'élévation, ou après le Per ipsum, communier à genoux, recevoir la communion sur la langue en se laissant nourrir comme un enfant, comme Dieu lui-même le demande : « Car c'est moi, le Seigneur ton Dieu, qui t'ai retiré d'Égypte, Ouvre grand la bouche, et je la remplirai » (Ps 81, 11).

Quand le regard sur Dieu n'est pas déterminant, tout le reste perd son orientation » nous dit Benoît XVI. L’inverse est vraie : quand on perd l'orientation du cœur et du corps vers Dieu, on cesse de se fixer par rapport à lui, littéralement, on perd le sens de la liturgie ».

Donc, le Cardinal est « persuadé » que ce serait une bonne idée si la nouvelle Messe présentait « les attitudes sacrées qui caractérisent la Forme Extraordinaire », comme en témoignent « tous ces gestes qui manifestent notre adoration de la Sainte Eucharistie », qui font toutes parties intégrantes de la Messe Traditionnelle, car sans ces attitudes et ces gestes « on perd le sens de la liturgie ».

Peut-il y avoir un acte d'accusation implicite plus dévastateur du « renouveau liturgique » que l'observation selon laquelle son manque d'attitudes et de gestes sacrées a causé une perte du sens même de ce qu’est la liturgie ?

Mais vient ensuite la prescription — franchement — ridicule pour le désastre liturgique ainsi admis : « Puisqu'il y a continuité profonde et unité entre les deux formes du Rite Romain, alors nécessairement les deux formes doivent s'éclairer et s'enrichir mutuellement ».

Quoi ? Comment peut-il y avoir une « continuité et une unité profondes » entre la Messe Traditionnelle et la Nouvelle Messe où, comme le reconnaît le Cardinal lui-même, la Nouvelle Messe doit « redécouvrir ... la primauté de Dieu », elle manque « d'attitudes sacrées qui caractérisent la Forme Extraordinaire » et a conduit à une situation dans laquelle « on perd littéralement le sens même de ce qu’est la liturgie » ?

De plus, comment la Nouvelle Liturgie et la Messe Traditionnelle peuvent-elles « s'enrichir mutuellement » quand la Nouvelle Liturgie, comme le reconnaît le Cardinal lui-même, est désacralisée et appauvrie par rapport à la Liturgie Traditionnelle ? L’affirmation de la continuité et de l’unité est manifestement insoutenable. Jamais auparavant, dans l'histoire de l'Église, une nouvelle liturgie n'a été inventée à partir de rien. Tous les Rites reçus et approuvés par l'Église au cours des siècles ont été Traditionnels — c'est-à-dire transmis — il n’y a eu pas de nouvelles créations. La situation que le Cardinal décrit ne peut être appelée qu’une rupture. En effet, comme le Cardinal « conservateur » Ratzinger, Benoît XVI, appelle l'imposition du Nouveau Missel « une rupture de l'histoire de la liturgie dont les conséquences ne peuvent être que tragiques ».

Et pourtant, assez incroyablement, le Cardinal Sarah recommande qu’« avec l’aide de l’Esprit Saint, nous examinions, dans la prière et l’étude, comment retourner à un rite commun réformé, toujours avec cette finalité d’une réconciliation à l’intérieur de l’Église » Il dit que ça exige « une harmonisation des calendriers liturgiques » ainsi qu’« une convergence des lectionnaires », ce qui signifie que la Messe Traditionnelle serait soumise à la destruction folle du calendrier liturgique Traditionnel que même le Cardinal Ratzinger déplorait :

« L'une des faiblesses de la réforme liturgique postconciliaire peut sans aucun doute être attribuée à la stratégie de sofa des académiciens, élaborant des éléments sur papier qui, en fait, présupposeront des années de croissance organique. L'exemple le plus flagrant de cela est la réforme du calendrier : les responsables n'ont tout simplement pas compris combien les diverses fêtes annuelles avaient influencé la relation des personnes Chrétiennes avec le temps (...) ils ont ignoré une loi fondamentale de la vie religieuse ».

En somme, la prescription du Cardinal Sarah pour la catastrophe liturgique est de combiner la nouvelle liturgie qui a causé la catastrophe pendant que la liturgie Traditionnelle a échappé à ses ravages. Si le Cardinal était un médecin soignant un patient, sa licence pour pratiquer la médecine serait assujettie à une révocation de prescrire des médicaments mortels.

Telle est la crise sans précédent dont l'Église souffre maintenant : même ceux qui voient la crise sont aveugles — ou se sont aveuglés — à ses causes. Il ne fait aucun doute que le aveuglement même des pasteurs fait partie de ce que prédit le Troisième Secret intégral.

Synode 2018
Comment l'idolâtrie des jeunes
va fait avancer la tyrannie sur les anciens







par Christopher A. Ferrara
SOURCE : The Remnant
Le 29 août 2017

Que l'Église est aux prises destructrices d'une dictature néo-Moderniste sous un Pape Jésuite octogénaire et sa cohorte d'amis progressistes âgés n'est plus raisonnablement discutable. Dans cette situation tout à fait apocalyptique, la seule question maintenant est de savoir jusqu’où le régime pourra arriver à réaliser la vision mégalomane Bergoglienne d'Evangelii Gaudium :

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

« J’imagine un choix missionnaire capable de transformer toute chose, afin que les habitudes, les styles, les horaires, le langage et toute structure ecclésiale devienne un canal adéquat pour l’évangélisation du monde actuel, plus que pour l’auto-préservation » [!]

Alors que l'acceptation de l'éthique de la situation concernant les actes intrinsèquement mauvais proposés par Amoris Laetitia (AL) menace « de détruire l'ensemble de l'enseignement moral de l'Église » si l’on s’en tient à la « pure logique », pour citer le célèbre philosophe Josef Siefert, la dictature Bergoglienne est à préparer son prochain assaut sur ce qui reste des remparts de l'Église : le Synode de 2018 sur « Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel ». Deux phrases du document préparatoire suffisent à exposer l'intention subversive du prochain Synode Bidon :

« Comme jadis Samuel (cf. 1 S 3,1-21) et Jérémie (cf. Jr 1, 4-10), certains jeunes savent découvrir les signes de notre temps qu’indique l’Esprit. En écoutant leurs aspirations, nous pouvons entrevoir le monde de demain qui vient à notre rencontre et les voies que l’Église est appelée à parcourir ». (Intro)

Pur non sens, bien sûr. Du fait d’être jeune ne constitue pas un charisme prophétique en soi. S’il y a quoi que ce soit, le fait d’être jeune est plus ou moins un état d'ignorance, les jeunes sont dans le long processus de dépassement personnel en acquérant la sagesse qui vient seulement avec l'âge et l'expérience. De plus, ce sont les aînés qui montrent aux jeunes la voie à suivre par leurs conseils dans la vie familiale et sociale.

En ce qui concerne la notion que les jeunes ont une capacité particulière à « entrevoir le monde qui se profile », il est ridicule d’affirmer l'existence d'un état futur — « se profilant » à l'avance — que seuls les jeunes peuvent « entrevoir » simplement parce qu'ils sont jeunes. L'avenir par définition n'a pas d'existence car s'il existait, ce serait le présent et tout le monde, et pas seulement les jeunes, pourrait « l’entrevoir ». Même dans le cadre de la relativité Einsteinienne, si l'on l'accepte, il n'y a pas de futur actuel, mais seulement des événements éloignés qui se produisent dans notre présent dont la perception visuelle n'est pas encore dans notre « faisceau de lumière ».

Comme le souligne le site de Life Site News en ce qui a trait au Synode 2018, « le Président reste le Pape François, le Secrétaire Général demeure Lorenzo Cardinal Baldisseri et le Secrétaire Spécial reste l'Archevêque Bruno Forte ». C'est-à-dire que le Synode Bidon 2018 sera orchestré par le même triumvirat qui a truqué le Synode de Bidon 2014-15 dont le seul but était de fournir une façade pour la promulgation prédéterminée d’Amoris Laetitia.

Le triumvirat sait que le thème du prochain Synode Bidon est un non-sens. Eux et le reste du régime Bergoglien n'ont pas l'intention d'« écouter les jeunes » sauf dans la mesure où la vie des jeunes reflète aujourd'hui le même état de choses que le régime tente déjà d'institutionnaliser dans l'Église en sapant, par le biais d’Amoris Laetitia, sa doctrine et sa discipline intrinsèquement liée concernant le mariage et la sexualité.

Ni non plus et par-dessus tout, le régime n'a pas non plus l'intention d'« écouter les jeunes » qui ont été éclairés par les anciens sages qui les ont exposés à la richesse de la Tradition, y compris la Messe Latine immémoriale, à laquelle les jeunes se rassemblent toujours en plus grand nombre.

Non, sous la couverture de ce que Romano Amerio appelle « juvénilisme », à savoir cette absurde idolâtrie post-conciliaire de la jeunesse, le Synode Bidon 2018 ne fera que faire avancer le complot des prélats progressifs âgés qui espèrent compléter avant de mourir le vaste projet d'auto-démolition ecclésiale auquel ils travaillent depuis cinquante ans.

L'Église de Bergoglio n'est pas une patrie pour les jeunes.

mercredi 30 août 2017

Sermon prêché le 11ème dimanche après la Pentecôte

Pierre et son ministère




par le Père Richard G. Cipolla
Paroisse de Sainte Marie
Norwalk, Connecticut

SOURCE : Rorate Caeli
Le 29 août 2017


« Eh bien, moi, je te le déclare,
tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église.
Et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle ».

Matthieu 16 :18


Pourquoi Pierre ? Pourquoi le Christ le fait-il la pierre sur laquelle l'Église est fondée ? Pourquoi pas Jean, le disciple que Jésus aimait d'une manière spéciale et qui a été choisi au pied de la Croix pour prendre soin de Marie, la Mère de Jésus ? Pourquoi Pierre ? Pierre, qui a essayé de bavarder sur le mont de la Transfiguration et qui ne comprenait pas que le silence est la seule réponse à la Présence de Dieu. Pierre, qui a failli en marchant sur l'eau et a dû être sauvé par Jésus.

Pierre qui a refusé de comprendre que Jésus devait aller à Jérusalem pour être moqué, craché dessus et mourir sur la Croix, Pierre qui a reçu les paroles dures de Jésus : « Arrière derrière moi Satan ! »

Pierre, dont l'impétuosité a coupé l'oreille du soldat à Gethsémané, Pierre qui — c'est la trahison profonde — a renié Jésus trois fois : « Je ne le connais pas ». Pourquoi Pierre ? La question peut ne pas avoir de réponse évidente. Car notre Seigneur a vu quelque chose dans Pierre qui n'est pas évident pour nous et c'est à lui que ces paroles ont été prononcés : « Tu es Pierre et sur cette pierre je construirai mon Église. Et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle ». Et puis il lui donne les clés du Royaume des Cieux pouvant lier et délier ici sur terre.

Pourquoi poser même la question, pourquoi Pierre ? Même s'il n'y a pas de réponse définitive. Et pourtant, la question devrait être posée à ce moment particulier dans l'Église car il y a beaucoup en jeu dans la compréhension du Ministère Pétrinien aujourd'hui. La crise actuelle dans l'Église a de multiples aspects : la liturgie, l'assaut de la laïcité militante, la transition presque instantanée du Modernisme au post-Modernisme, l'incapacité de l'Église par ses théologiens à articuler le problème et la solution en termes de la Personne de Jésus Christ. L'effondrement de la virilité des Évêques, le ministère de la papauté dans le monde d'aujourd'hui. C'est ce dernier qui encapsule en quelque sorte la situation problématique de l'Église dans le monde d'aujourd'hui.

Hier, dans le calendrier Traditionnel, nous avons célébré la commémoration du Pape Zéphyrin, Pape et martyr. Il a été Pape pendant 11 ans au début du troisième siècle. Il a été victime des persécutions sous l'empereur Sévère. En tant qu'Évêque de Rome, il a combattu plusieurs hérésies dont une qui prétendait que le Christ n'est devenu Dieu qu'après la Résurrection. Il est compté parmi les martyrs, mais il n'a pas été directement tué par les persécutions. Zéphyrin savait-il qu'il était Pape au sens moderne ? Très probablement pas. Il savait qu'il était Évêque de Rome et successeur de Pierre et qu'il avait l'obligation de se conformer à la Tradition qui lui avait été transmise. Et ce qu'il savait est la base du Ministère Pétrinien, le merveilleux don de Dieu à l'Église. Il savait que le ministère du Pasteur Suprême de l'Église devait être le gardien de la Tradition de l'Église.

Maintenant, de parler de l'infaillibilité du Pape en termes de Zéphyrin est totalement anachronique. Zéphyrin était préoccupé à combattre les nombreuses incompréhensions anciennes de la Personne du Christ et de rester en vie sous les persécutions Romaines. Son maintien en vie avait peu à voir avec la compréhension de la chanson des Bee Gees de rester en vie : « Stayin’ Alive ». Il voulait rester vivant pour remplir son rôle d'Évêque de Rome : transmettre la Tradition des Apôtres et lutter contre les opinions et les enseignements qui étaient contraires à cette Tradition qui lui avait été transmise pour la garder et la confirmer.

L'histoire de la papauté est l'histoire de l'Occident. Ce n'est pas toujours une histoire glorieuse. Il y a eu de bons Papes, il y a eu des Papes glorieux et il y a eu de mauvais Papes, et le mot « mauvais » comme adjectif n'est pas utilisé simplement dans le sens moral, en se référant aux Papes avec des maîtresses et des enfants, aux Papes qui étaient plutôt bien sur un cheval menant une charge contre l'ennemi, l'ennemi qui pouvait être proche aussi bien qu'à une échelle plus globale. Les Papes vraiment mauvais ont oublié leur sens le plus profond dans leur mission principale de conserver et de transmettre la Tradition Apostolique à n'importe quel moment de l'histoire dans laquelle ils vivaient. Mais ils ont tous compris que l'un des principaux porteurs de la Tradition était la Messe Romaine dont les racines peuvent remonter à l'Église Apostolique elle-même. Ils ont compris la Messe Romaine comme la source liturgique et le sommet de l'acte de transmettre la Tradition qui leur a été confiée en termes du cœur du problème : le Sacrifice de la Croix. Alexandre VI qui ne sera sans doute jamais canonisé, a compris, lorsqu'il était au pied de l'autel, qu'il était alors le prêtre dont la fonction était d'offrir le Sacrifice de la Messe tel qu'il lui avait été transmis. Il ne lui est jamais arrivé de penser qu'il avait tout pouvoir de changer ou de modifier cette icône vivante de la Tradition de l'Église dans sa manifestation liturgique.

Est-ce un accident que le développement important de la doctrine de la papauté ait eu lieu au XIXe siècle avec la Déclaration de l'Infaillibilité du Pape en matière de foi et de morale ? Ce n'est pas par hasard que ce développement de la compréhension du Ministère Pétrinien ait été défini vers la fin de la confluence des Lumières et la grande période du Romantisme qui a encouragé la ferveur révolutionnaire. Contre la notion dominante de la vérité perçue comme individualiste, relative et centrée sur l'homme, la promulgation de la Doctrine de l'Infaillibilité du Pape au premier Concile du Vatican était le « Non » de l'Église à la compréhension profondément imparfaite de la nature des choses qui était la marque du milieu et la fin du XIXe siècle. L'historien de l'église Anglicane, Charles Williams, a déclaré qu'avec la proclamation du Dogme de l'Infaillibilité au premier Concile du Vatican, l'Église a retrouvé sa virilité. Considérez cette phrase pendant un certain temps : « SA virilité ».

Et pourtant c'était des hommes comme le Bienheureux John Henry Newman, qui s'opposa à la définition de l'infaillibilité. Il ne s'est pas opposé à cela sur des bases personnelles mais parce qu'il croyait en la Doctrine comme un développement valide du Dogme. Mais il craignait que la définition de cette Doctrine aboutisse à des excès terribles dans la compréhension et la pratique du Ministère Pétrinien, le don de Dieu à l'Église. Et il avait raison. La définition de l'Infaillibilité du Pape au Concile de Vatican I était vraiment une définition minimaliste qui a déçu beaucoup d'Ultramontains de l'époque. Il était clair que le Pape pouvait définir un dogme comme infaillible seulement sur la base de ce que l'Église a toujours cru, aussi naissante que cette croyance pouvait être. Il est clair dans le Concile du Vatican I que le Pape n'a aucun pouvoir pour définir infailliblement tout ce que l'Église n'a pas toujours cru et le Pape n'a pas le pouvoir de définir une doctrine qui n'est pas conforme à l'enseignement de l'Église depuis deux mille ans. Quant au développement de la Doctrine — OUI. Quant à une nouveauté qui n'est pas conforme à la Tradition — NON.

Je doute que Newman ait pu voir le développement de la papauté dans un phénomène mondial qui, alimenté par l’instantanéité des multimédias omniprésents, a transformé un ministère dans l'Église en une partie de la culture d'information incessamment disponible dans laquelle nous vivons. Il y a cent ans, de nombreux Catholiques ne savaient pas qui était le Pape à l'époque. Ils savaient qu'il existait, qu'il vivait à Rome et faisait son travail pour protéger la vérité de la Tradition Catholique. Aujourd'hui, tout le monde sait qui est le Pape et chaque parole qu'il dit, que ce soit dans ses homélies quotidiennes à Santa Marta ou en avion avec la presse (dont la plupart ne comprennent pas la Foi Chrétienne ni l'Église Catholique) ou en Tweets, ou dans tout autre moyen. Le Pape instantanément reconnaissable a amené les gens à oublier l'humanité fragile du premier Pape. La non-compréhension de Pierre et le manque de fidélité ne furent surmontés que par la pure Grâce de Dieu. Pierre ne peut jamais être idolâtré ou fait une star du rock.

Mais ce n'est pas le plus grand problème auquel nous sommes confrontés en ce dimanche. Ce dont nous sommes confrontés, c'est la destruction de la Tradition Catholique par ceux qui ont été chargés de la transmission de cette Tradition. Transmettre la Tradition Catholique n'est pas un exercice insensé de garder les choses telles qu'elles sont. Il ne s'agit pas non plus d'une comptabilité doctrinale. Ce n'est pas conduit non plus par une crainte du monde tel qu'il est aujourd'hui. C'est une question d'amour. À transmettre la Tradition, l'enseignement de l'Église, basés uniquement sur l'enseignement de Jésus-Christ, c’est l'œuvre de tous les Catholiques, mais, de façon plus grave, c’est l'œuvre de tous les diacres, des prêtres et des Évêques et surtout du Pape. Les non-sens que nous entendons proférer aux plus hauts niveaux de l'Église à propos de la miséricorde qui détermine l'enseignement moral de l'Église témoignent de l'échec profond et du manque de courage à être fidèles à l'enseignement clair et difficile de Jésus-Christ Lui-Même.

Et oui, ce sermon se terminera par une référence à la Messe que nous célébrons ici aujourd'hui. Les adversaires l'ignoreront du revers de la main, l’expliquant par le réductionnisme dans son entier par le pasteur envers la Messe Traditionnelle. « C'est ainsi que le Père termine tous ses sermons » diront-ils. J'aimerais que cela soit vrai au niveau personnel. Mais ça ne l’est pas. Parce que l'antidote le plus puissant contre les sinistres dangereux et inutiles qui se déroulent aujourd'hui dans l'Église est la bonne célébration de cette Messe. Ce que nous faisons ici aujourd'hui vibre dans l'éternité. C'est beaucoup plus important qu'une éclipse du soleil. Ce que nous faisons ici ensemble, prêtre et peuple, est de rendre présent toute la Tradition de l'Église dans le seul culte acceptable de Dieu dans le Saint Sacrifice de la Messe, l'essence de Dieu : l'Amour infini.



François invoque la Primauté Papale
Qu'arrive-t-il ensuite ?






par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 29 août 2017

L’acquiescement de l'éthique de la situation dans Amoris Laetitia par le « discernement » des « situations concrètes » parmi ceux qui vivent dans des « seconds mariages » adultères menace « de détruire l'enseignement moral complet de l'Église » en tant que « pure logique », pour citer le philosophe renommé Josef Siefert. Maintenant, il y a des rumeurs — des rumeurs Romaines bien fondées, qui ont tendance à être vraies — d'une application prochaine du même modèle de « discernement » à l'enseignement de l'Église sur le mal intrinsèque de la contraception.

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

L'inquiétude de Siefert se concentre sur le paragraphe 303 d'Amoris Laetitia (AL), dans lequel la proposition étonnante suivante est présentée :

«Mais cette conscience peut reconnaître non seulement qu’une situation ne répond pas objectivement aux exigences générales de l’Évangile. De même, elle peut reconnaître sincèrement et honnêtement que c’est, pour le moment, la réponse généreuse qu’on peut donner à Dieu, (Relatio Finalis 2015, 85) et découvrir avec une certaine assurance morale que cette réponse est le don de soi que Dieu lui-même demande au milieu de la complexité concrète des limitations, même si elle n’atteint pas encore pleinement l’idéal objectif ».

Comme Siefert demande à juste titre :

« Si un seul cas d'un acte intrinsèquement immoral peut être autorisé et même voulu par Dieu, est-ce que ça ne doit pas s'appliquer à tous les actes considérés comme « intrinsèquement mauvais » ? S'il est vrai que Dieu peut vouloir qu’un couple adultère puisse vivre dans l'adultère, ne faudrait-il donc pas non plus que le Commandement « Ne pas commets pas d'adultère ! » soit reformulé ainsi : « Si, dans votre situation, l'adultère n'est pas le moindre mal, ne le commettez pas ! Si c'est le cas, continuez à le vivre ! » ?

À partir de cette proposition, Siefert continue :

« Ne devrait-il pas alors en être ainsi aussi pour les 9 autres Commandements, Humanae Vitae, Evangelium vitae, et tous les documents de l'Église passés et présents ou futurs, des Dogmes, ou des Conciles qui enseignent l'existence d'actes intrinsèquement mauvais, et qui tomberaient tous alors ? Est-ce que ça ne sera donc pas désormais plus intrinsèquement mauvais d'utiliser des contraceptifs et est-ce que Humanae Vitae ne serait pas dans l’erreur indiquant qu'il ne peut jamais arriver sans aucune ambiguïté que la contraception dans toute situation soit moralement justifiée et encore moins commandée par Dieu ? »

Ces préoccupations prennent encore plus d'urgence compte tenu de l'invocation remarquable du Pape François de la primauté papale pendant la Messe du 27 août. Citation de François ici :

« Jésus voulait pour Son église un centre visible de communion en Pierre et en ceux qui lui succèderaient dans la même responsabilité primatiale qui, depuis les origines [de l'Église], a été identifiée dans les Évêques de Rome, la ville où Pierre et Paul ont donné le témoignage du sang ...

« Jésus a compris que, grâce à la foi donnée par le Père, il existe un fondement solide sur lequel il peut construire son Église. Et alors, il dit à Simon : « Tu es Pierre, c'est-à-dire une pierre, un roc — et sur ce roc, je bâtirai Mon Église ».

Parfaitement vrai, bien sûr. Mais qu'est-ce que cela signifie dans le contexte de ce pontificat tumultueux ? Le message n'a pas été perdu dans le magazine Jésuite America, le journal ultra-progressif qui a constamment présenté et promu ce que le monde salue comme « la révolution de François ». Le journal America note d’un air approbateur que « Bien qu'il [François] ne leur fasse aucune référence directe, ses paroles semblent être un rappel doux mais ferme, en particulier à cette minuscule minorité de Cardinaux, d'Évêques, de prêtres, de religieux et de fidèles laïcs, qui défient son autorité, surtout à propos de l'Exhortation post-synodale sur la Famille : « La joie de l'amour ».

Tout simplement, préparez-vous au pire : une tentative d'abuser de l'autorité papale pour obliger à accepter ce qui est clairement contraire à la Foi — une exigence que tout ce que le Pape François dit sur la contraception ou toute autre matière de Foi et de morale doit être acceptée simplement et seulement parce qu'il l'a dit et parce qu’il est le Pape, même s'il a contredit tous ses prédécesseurs sur la même question. C'est-à-dire une tentative d'imposer un simple positivisme papal à l'Église sans tenir compte de la vérité objective.

Ce serait le dernier acte dans le drame qui se joue maintenant dans l'Église dont l’apogée ne peut être que l'intervention Céleste promise par la Mère de Dieu à Fatima. Et c'est ainsi que notre peur du pire se mêle à une confiance dans la résolution ultime du Ciel de cette catastrophe en cours, une sorte d'Ouragan Harvey dans l'Église.

mardi 29 août 2017

« Sauver les âmes
c’est tout ce dont il s'agit »

Jésus
Le 20 août 2017



Dimanche 20 août 2017

À la Cathédrale Saint-Patrick, Parramatta

Pendant la Sainte Messe, Notre Seigneur m'est apparu et m'a dit : « Offrez tout ce qui s'est passé à Barcelone, en Espagne. Offrez-Moi tous ceux qui ont été tués et blessés par les terroristes afin que Je puisse être miséricordieux envers eux.

« Priez pour eux. Mes enfants, combien de fois vous ai-Je prévenus de connaître ce qui se passe dans le monde et à quel point vous vivez dans le pire des temps. Vous ne savez jamais quand le moment viendra, quand il y aura des attaques horribles et des catastrophes dans le monde. Les terroristes prévoient tuer autant de personnes qu'ils le peuvent et ils sont dans tous les pays du monde ».

« Cela attriste beaucoup Mon Coeur. Je vous préviens Mes enfants, vous devez changer vos vies. Soyez vigilants, priez et changez votre mode de vie. Cherchez Mon Refuge et demandez-Moi de vous protéger, de vous rapprocher de Moi ».

« Demandez-Moi de vous couvrir de Mon Précieux Sang, car même si vous mourrez, vous serez protégés et en sécurité, et vous viendrez à Mon Refuge ».

Notre Seigneur a dit : « Ne voyagez pas aveuglément juste parce que vous aimez passer un bon moment et désirer explorer différents endroits dans le monde. Demandez-Moi d'être avec vous et de vous protéger dans tous vos pérégrinations et voyages.

Il a dit : « Présentement, les terroristes sont très actifs, ils sont répartis dans le monde entier. C'est un appel au réveil, Mes enfants. Vous êtes aveugles si vous ne voyez pas ce qui se passe autour de vous. Vous devez faire face à la réalité et prier ».

Jésus est vraiment préoccupé par nous, mais l'humanité est aveugle. Quand les gens meurent soudainement sans repentance, les démons attendent d'attraper leurs âmes. Si la personne n'est pas préparée et réconciliée avec Notre Seigneur, les démons peuvent facilement la saisir.

Seigneur Jésus, ayez pitié de nous et de tout le monde et protégez-nous.



Samedi 29 août 2017

De temps en temps, notre Seigneur aime faire une petite blague avec Moi. Il sait que Je souffre beaucoup de souffrances pour les âmes sœurs et puis Il aime me réconforter.

Aujourd'hui, ma chambre était remplie d'âmes, plus que d'habitude. J'ai demandé à Notre Seigneur : « Est-ce que ce sont les mêmes âmes qui étaient dans ma chambre hier ? »

Il a dit : « Non, elles sont différentes ».

Je lui ai dit : « Mais il y en a beaucoup, mon Seigneur ! »

Il a dit : « Valentina, beaucoup de gens sont en train de mourir. Ils voudraient tous aller au Ciel rapidement, alors ils viennent à vous pour les aider ».

Notre Seigneur était très joyeux et souriant quand Il a dit : « Je vous le dis, c'est une histoire sans fin ». Nous sourions tous les deux.

Notre Seigneur a dit : « Valentina ! Nous travaillons à la même mission, c'est-à-dire sauver des âmes. Sauver les âmes, c’est tout ce dont il s'agit. Cela signifie beaucoup pour Moi lorsque nous conversons l’un l’autre comme nous le faisons maintenant parce que vous Me consolez et Je vous donne la force de continuer ».


SOURCE : Valentina Papagna

François invoque le Magistère
Ou l’a-t-il fait ? Ou le peut-il ?




Où sont les jeunes ?
À la Messe Latine, bien sûr !




par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 28 août 2017

Dans mes deux chroniques précédentes [ ici et ici ] , j'ai discuté de la distinction faite par le Cardinal Raymond Burke entre la personne du Pape, parlant à titre personnel et le Vicaire du Christ, parlant avec l'autorité de la Tradition, en continuité avec l'enseignement de tous ses prédécesseurs, j’ai développé le point que le Magistère Authentique, qui est la fonction d'enseignement de l'Église, ne peut pas contenir d'erreurs contre la Foi. Par conséquent, si un Pape égaré arrivait à prononcer une erreur contre la Foi (comme John XXII, par exemple), ça ne pourrait pas être un exercice du Magistère Authentique car la notion de « magistère faillible » est un non-sens.

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Que faut-il donc faire de la déclaration du Pape François le 24 août devant une conférence de liturgistes Italiens dans la salle d'audience Paul VI à l'occasion du 70e anniversaire du « Centre pour l'Action liturgique » Italien ? En parlant de la « réforme liturgique » mal définie à la suite du Concile Vatican II, François a déclaré : « Après ce long chemin, nous pouvons affirmer [possiamo affermare] avec sécurité et avec autorité magistérielle que la réforme liturgique est irréversible ».

Tout d'abord, « nous pouvons affirmer » n'est pas la même chose que la simple déclaration « nous affirmons ». En fait, il est impossible de dire d’après la version originale Italienne si le Pape était ici en train d'employer le temps du subjonctif italien, exprimant une simple possibilité ou un doute, car la forme verbale pour « nous pouvons » est la même pour le temps indicatif et le subjonctif du verbe italien potere : i.e. possiamo [nous pouvons].

Deuxièmement, qu'entend-on exactement par « la réforme liturgique » ? Serait-ce l'édition classique de la nouvelle Messe en Latin, employant le Canon Romain et les rubriques traditionnelles ? Ou est-ce que « la réforme liturgique » embrasse la pléthore de traductions vernaculaires, d’options et d’abus tolérés au cours des cinquante dernières années, y compris la Communion dans la main, qui a produit ce que le Cardinal Ratzinger a qualifié à juste titre d’« effondrement de la liturgie » ? Toute indication claire est absente de ce dont François parle exactement, sa remarque est essentiellement gratuite.

Troisièmement, la déclaration passive « on peut dire ... que la réforme liturgique est irréversible » — sans explication de ce que signifie « la réforme liturgique », peut difficilement se comparer avec la déclaration solennelle du Pape Saint Pie V dans sa Bulle papale Quo Primum ( 1570 ), qui commandait la standardisation universelle de la liturgie de l'Église Occidentale par l'adoption du Missel Romain (exceptions faites des usages locaux antérieurs d'au moins 200 ans même si ceux-ci étaient en continuité avec la forme de base de l'usage Romain, y compris le Canon Romain d'origine apostolique probable). Comme Pie V a déclaré :

« Et même par les dispositions des présentes et au nom de notre autorité apostolique, Nous concédons et accordons que ce même missel pourra être suivi en totalité dans la Messe chantée ou lue, dans quelque église que ce soit, sans aucun scrupule de conscience et sans encourir aucune punition, condamnation ou censure, et qu’on pourra valablement l’utiliser librement et licitement, et cela à perpétuité.

Et, d’une façon analogue, Nous avons décidé et déclarons que les supérieurs, administrateurs, chapelains et autres prêtres de quelque nom qu’ils seront désignés, ou les religieux de n’importe quel ordre, ne peuvent être tenus de célébrer la Messe autrement que nous l’avons fixée, et que jamais et en aucun temps qui que ce soit ne pourra les contraindre et les forcer à laisser ce missel ou à abroger la présente instruction ou la modifier, mais qu’elle demeurera toujours en vigueur et valide, dans toute sa force, nonobstant les décisions antérieures et les constitutions et ordonnances apostoliques du Saint-Siège…

Qu’absolument personne, donc, ne puisse déroger à cette page qui exprime Notre permission, Notre décision, Notre ordonnance, Notre commandement, Notre précepte, Notre concession, Notre indult, Notre déclaration, Notre décret et Notre interdiction, ou n’ose témérairement aller à l’encontre de ses dispositions.

« Si cependant quelqu’un se permettait une telle altération, qu’il sache qu’il encourrait l’indignation de Dieu tout-puissant et de ses bienheureux Apôtres Pierre et Paul ».

François suggère-t-il que l'adjuration claire de Saint Pie V pour une normalisation irréversible de la liturgie Romaine fondée sur la Messe Latine Traditionnelle intégrée dans le Missel Romain tel qu'il existait en 1570 ( essentiellement identique à l'ordre de la Messe dans le Missel de 1962 ) est surpassée par sa simple et rapide remarque à savoir que « nous pouvons dire » que la « réforme liturgique » mal définie depuis Vatican II est « irréversible » ? Mais comment un Pape peut-il renverser la décision irréversible d'un prédécesseur qui déclare que sa propre décision est irréversible ? L'idée même fait une moquerie du véritable Magistère.

En fait, Quo Primum n'a jamais été renversé alors que la Nouvelle Messe a simplement été introduite à côté de la Messe Traditionnelle qui, comme l'a affirmé Benoît XVI dans Summorum Pontificum, n'a été « jamais abrogée » (abolie) par Paul VI et « en principe était toujours autorisée » contrairement à la fausse impression si soigneusement cultivée par les promoteurs bureaucratiques du pseudo-magistère qui ont affligé l'Église depuis le Concile — jusqu'à ce que Benoît XVI ait finalement ait mis en lumière la fraude en 2007.

Ce que nous avons ici, donc, est une autre tentative — si typique de l'époque post-conciliaire — de suggérer que « le Magistère » a décidé quelque chose qu'en fait il n'a pas décidé et qu’il ne pouvait pas décider.

D'une manière des plus ironique, dans la même allocution, le Pape François estime que la « réforme liturgique » représente « une liturgie vivante pour une Église vivante », faisant allusion au slogan du Centre pour l'Action liturgique. Mais, comme un de mes bons amis qui est actif dans le mouvement de la Messe Latine Traditionnelle, a observé, la nouvelle liturgie en général est devenue « une chose moribonde qui vide les églises ». En effet, il a de plus observé lors du rassemblement des membres du Centre d'Action liturgique sur la photo ci-dessus qu’il n'y a pas de jeunes.

Mais il y a de plus en plus de légions de jeunes qui assistent à l’Ancienne Messe, ce qui en réalité est l'avenir de l'Église, peu importe ce que François puisse penser du contraire. Car, comme Saint Augustin l'a dit de l'Église : Elle est « toujours ancienne et toujours nouvelle ».

lundi 28 août 2017

Pourquoi toutes ces protestations ?

Les causes de la violence est la haine de la Vérité
Le néo-Communisme dialectique en Amérique

Le pont de Glienicke traversant la rivière Havel en Allemagne
et constituant la frontière entre Berlin-Ouest et l'Allemagne de l'Est.



Rédigé par : Dr Maike Hickson

SOURCE : One Peter Five
Le 24 août 2017


Tout en réfléchissant sur la façon d'écrire avec intégrité cet article sur le la révolution néo-hégélienne et néo-Communiste actuel ( « le matérialisme dialectique ») en cours dans notre pays bien-aimé, mon mari et mon cher ami, le Frère André Marie, [ Les Esclaves du Cœur Immaculé de Marie » voués à la conversion des Etats-Unis en autres… ] qui a publié ses propres excellentes réflexions à la lumière de Notre-Dame de Fatima. Dans son article, le Frère André Marie déclare ce qui suit :

« Tant de nos problèmes actuels sont l'accomplissement de la prophétie de la Vierge : « Si l'on écoute Mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix; sinon, elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église ». Le Marxisme culturel qui nous afflige est l'une de ces nombreuses erreurs de la Russie. Même la guerre civile continuelle que nous voyons devant nos yeux en ce moment — quand certains parlent même de la possibilité d'une deuxième guerre civile aux États-Unis — peut être attribuée à un échec des Catholiques à répondre à la demande de Notre-Dame. Car elle a promis la paix. Et ce reproche tombe sur les Catholiques des plus bas niveaux comme des plus hauts, des clercs et des laïcs ».

Le présent article souhaite explorer un peu plus la question de savoir si nous traitons ou non aujourd'hui, en partie, avec une révolution néo-Marxiste en cours. Je ne souhaite pas limiter cette discussion à la question des statues confédérées qui sont abattues, mais j'aimerais inclure la plus grande révolution morale dans laquelle nous nous trouvons. La base de cet article peut être aperçue dans ma biographie personnelle. Ayant grandi en Allemagne, un pays qui a été déchiré par le Communisme et où de nombreux Allemands étaient soumis à la cruauté et à la fausseté des dirigeants Communistes, cela m’émeut toujours quand je vois encore certains phénomènes qui me rappellent cette époque. Je suis aussi bénie d'avoir rencontré en personne des gens qui ont combattu le Communisme du côté Ouest de l’Allemagne, comme le célèbre journaliste Gerhard Löwenthal ou le social-démocrate qui a fui vers l'Ouest, Helmut Bärwald . Leurs histoires et leurs expériences sont profondément imprimées dans mon âme. Je n'oublierai jamais m’être assise pendant une soirée avec Gerhard Löwenthal et un politicien de l'Allemagne de l'Est — c’était peu après la chute du Mur en 1989 — et j'écoutais la description que ce politicien faisait de la façon dont son propre père regardait sa ferme alors qu’elle était expropriée par les Communistes. Je n'oublierai jamais les larmes aux yeux de cet homme.

Alors, pourquoi suis-je encore remuée de voir les parallèles spécifiques entre « l’Allemagne d’alors » et aujourd'hui ? L'histoire de ce politicien l'explique déjà : l'injustice. L’injustice — souvent une injustice arbitraire et apparemment aléatoire — faite aux gens par préjugés et par une idéologie particulière, et souvent pour des raisons de pouvoir politique. Les révolutions sont cruelles car elles suppriment toutes les différenciations, elles enlèvent l'humanité et toute vérité dans les mêmes proportions. Vous êtes soit avec les révolutionnaires, soit contre eux. Si vous êtes contre eux, vous devez être considérés des contrerévolutionnaires inhumains. C'est-à-dire, peu importe ce à quoi on résiste au sujet de la révolution à ce moment-là !

Les révolutions Communistes commençant par celle d'Octobre en 1917 — il y a maintenant une centaine d'années — ont une chose en commun : la construction et la manipulation de la dialectique entre certaines parties de la société, qui sont amenées dans une opposition acharnée l'une contre l'autre afin de favoriser le chaos et la confusion. L'idée Marxiste d’origine était que le prolétariat était réprimé, défavorisé et qu'il devait être libéré de son oppression. Seule une révolution prolétarienne libèrerait ces personnes de leur sort et une société juste pourrait semble-t-il être établie là où tout le monde recevrait des salaires justes et bénéficierait de l'égalité. À l'instar de la Révolution Française ayant eu lieu plus tôt, les appels à l'égalité semblent toujours conduire à l'élimination effective de ceux qui avaient été auparavant privilégiés, fondant ainsi leur « progrès » sur un énorme lot de cruauté et d'inhumanité. Un aspect commun à ces révolutions est que l'on cède à l'égoïsme de l'homme : en imposant d'abord chez certains groupes l’idée qu'ils ont été réprimés et humiliés de façon démesurée, on excite alors de plus en plus leur sens de l'indignation et leur sentiment de revendiquer maintenant plus de droits pour eux-mêmes — même si c'est aux dépens des autres.

Dans des conditions normales, de telles situations injustes peuvent être réglées pacifiquement par un ajustement progressif de ces éléments dans la société qui ne sont pas justes. C'est ce qui est arrivé, plus ou moins, en Allemagne à la fin du 19 e et au début du 20 e siècle en ce qui concerne la protection des travailleurs ; le processus a été commencé au 19 ème siècle par Otto von Bismarck et ses réformes de protection sociale. Cette rectification progressive des conditions injustes était la raison pour laquelle le travailleur Allemand n'a pas été si facilement conduit à participer aux révolutions du 20e siècle, ce qui fut l'une des raisons pour lesquelles les néo-Marxistes ont dû trouver d'autres groupes mécontents dans la société comme les étudiants, les minorités marginalisées ou les races. ( Notez que la Révolution Communiste n'a pas eu lieu dans le pays d’origine propre de « Karl Marx, l'Allemagne, mais en Russie, où les conditions de vie étaient, à l'époque, bien pires. Les soldats Allemands et les travailleurs se révoltèrent en 1918, mais ce fut principalement en raison des conditions terribles de la Première Guerre mondiale ).

Les néo-Marxistes tout comme les penseurs de l'École de Francfort ont développé de nouvelles théories au sujet des personnes et des groupes qui sont minoritaires, qui se sentent réprimés et qui pourraient ainsi devenir un élément avec un « potentiel révolutionnaire ». En Allemangne, nous appelons cela la « Minderheitentheorie » ( la théorie des minorités ), ou Herbert Marcuse l’appelle « Randgruppenstrategie » ( la stratégie des minorités ). Il s'agit simplement d'un remplacement des travailleurs en tant que groupe réprimé par d'autres groupes dans cette société qui sont marginalisés ou autrement défavorisés. L'idée reste la même : inciter ces groupes qui se sentent (ou sont, en fait) injustement traités ou réprimés vers une forme organisée et ardente de résistance. Comme nous nous en souvenons, ce fut Barack Obama lui-même qui a étudié une telle stratégie culturelle Communiste à partir des doctrines radicales de Saul Alinsky. De tels groupes minoritaires pouvaient être à peu près tous ceux qui pouvaient se considérer comme manquer de respect : les femmes, les enfants, les chômeurs, les différentes minorités ethniques, les personnes handicapées, les travailleurs, etc.

La « révolution organisatrice » et la « résistance organisatrice » signifient — dans tous ces cas — qu'il y a une élite ou une oligarchie qui sensibilise ces groupes à leur statut de « dépossédés » et les organise pour la résistance. Aucune de ces révolutions n'a eu lieu naturellement ou spontanément ; elles ont plutôt été organisées par une petite élite : les « agents de la révolution », les « agents du changement » ou les « gestionnaires du chaos ». Et une telle élite a toujours besoin d'argent pour pouvoir atteindre et influencer ces groupes qui sont marginalisés ou injustement traités et mécontents. Ainsi, chaque révolution a discrètement dans son contexte des hommes financiers. Le compagnon de Karl Marx, Friedrich Engels, a épuisé la fortune de son père afin de soutenir l'auteur du Capital (Das Kapital). L'École de Frankfort avait le multi-millionnaire Felix Weil comme soutien financier. Aujourd'hui , le nom de George Soros est également connu probablement par beaucoup d'entre nous. Il est un grand partisan de PICO [People Improving Communities through Organizing — Les gens qui améliorent les collectivités par le biais de leur organisation et des Black Lives Matter [ La vie des Noirs importe ], qui a été au milieu d'un grand nombre des manifestations anti-Trump. ( Lorsque j’ai écrit à propos de l'allié de Soros, Jeffrey Sachs, et de son nouveau rôle au Vatican, j'ai déjà fait remarquer combien Soros lui-même avait influencé et profité financièrement de la misère générale et l'appauvrissement des anciens pays Communistes d'Europe de l' Est dans les années 1990 ). Ainsi, à partir des débuts de ces révolutions en général gauchistes, elles doivent faire face au paradoxe qu'elles s'appuient fortement sur des forces financières (ou « capitalistes ») qui sont, en principe, une contradiction en elles-mêmes avec ce que soutiennent ces mouvements agités et mécontents. ( Nous rappelons à nos lecteurs, une fois de plus, la lettre historique de 1918 récemment publiée des Archives secrètes du Vatican qui parle du lien entre la Haute Finance et Révolution ).

Comme mon mari, le Dr Robert Hickson, a récemment traité dans un article, ces élites révolutionnaires Communistes avaient soigneusement étudié les méthodes de manipulation de masse afin d'organiser leur révolution. Il cite souvent James Burnham — lui-même un ancien Trotskyste — qui explique :

« L'approche Bolchévique des foules, les émeutes et le « commandement dans les rues » est plutôt grave. Dans sa conception du parti révolutionnaire —l'appareil de conflit —Lénine, comme Bakounine et Netchaïev avant lui, ont intégré les idées de Louis Auguste Blanqui, un révolutionnaire Français qui a vécu 1805-1881 .... Il [Blanqui] croyait que la clé d’une révolte réussie était le développement d'une petite « structure » secrète. Normalement, les structures resteraient clandestines, s'abstenant des affaires politiques ... Cependant, les structures bien formées pourraient se déployer dans la masse et prendre le leadership ». [mon soulignement]

Mon mari, après avoir présenté certains écrits de James Burnham sur cette question, soulève une série de questions importantes à la lumière des événements actuels dans notre pays :

« Même dans ses trois essais de 1960, James Burnham nous a certainement toujours préparé à poser de telles questions — et même certaines classes de questions perspicaces par lesquelles on peut interroger toutes les situations — afin de nous aider à détecter la présence de certaines formes de guerre moderne et de leurs agents afin d’inclure ceux qui effectuent des « ruses stratégiques et des opérations de détournement » et de subtiles « opérations sous fausses bannières [ false flag ] ». De crainte d’être trop vague et d’être péremptoitre au point de s’autodétruire, nous devons, minimalement, toujours demander (et essayer d’y répondre) ces types de questions perspicaces : « Cui prodest ? » et « Cui bono ? » Au bénéfice de qui, pour quels intérêts et, enfin, pour quel bien réel ? »

Dans quelles que soient ces approches violentes qui visent censément à « améliorer » la société, ce n'est pas la majorité des gens qui s'intéressent ou qui veulent se battre pour de telles révolutions. L'homme normal est tout simplement envahi. « Ma génération a été frappée par un train de marchandises » a déclaré le courageux ancien Communiste, Whitaker Chambers. L'exemple de l'Allemagne de l'Est montre la même chose. Le citoyen normal essayait simplement de gagner sa vie et d'élever sa famille. Ils ont été effrayés par la violence, par la terreur subséquente et par la poursuite d'une persécution injuste des prétendus « contre-révolutionnaires ». Est-ce que cela ne vous semble pas familier aujourd'hui ? Combien de personnes que nos lecteurs connaissent présentement qui s'identifient et s'engagent à l'une ou l'autre des deux violentes parties ou factions qui s’affrontent en ce moment ? Beaucoup de nos lecteurs pourraient être d'accord avec nous quand nous disons — citant une nouvelle fois le Frère André Marie ici — que ces deux groupes sont deux mauvaises solutions de rechange dont aucune ne représente une réponse Chrétienne appropriée à ces défis révolutionnaires de notre époque :

> « Comme dans le cas de beaucoup de notre discours national, la discussion entourant cet incident manque la cible. Les « alt de droite » néo-païens et suprémacistes blancs d'un côté, et l’« antifa [ antifaciste ]» et «Black Lives Matter progressistes » sur l'autre sont vraiment deux faces de la même mauvaise pièce de monnaie : une vision de la société qui affirme les droits de l'homme (tel qu'ils sont perçus par les idéologies belligérantes) tout en ignorant les droits de Dieu. C'est une version Américaine domestique de ce qui est arrivé au Continent Européen lors de la Seconde Guerre Mondiale : les socialistes Allemands et les socialistes Russes ont tenté de diviser l'Europe entre eux, la population étant forcée de prendre un côté athée ou l'autre ».

Des provocateurs professionnels des deux côtés de cette fausse dialectique actuelle apparaissent lors de ces événements pour faire une scène, pour attirer l'attention et ( s'ils ont de la chance ) pour frapper un rival qu’ils détestent ou causer des dommages matériels insensés. Rien de bon ne peut effectivement être accompli car les deux parties ont de faux principes ».

Comme le dit le Frère André Marie, ce qui est érodé chez ces deux groupes laïcistes ou néo-païens est tout ce qui est essentiellement et ouvertement Chrétien : la charité, les liens familiaux, le respect de la vie humaine ( de son origine à la fin naturelle ! ) ; mais aussi : l'amitié, la civilité et un discours digne.

Depuis la Révolution Russe de 1917, ce qui a le plus souffert sous toutes ces différentes variétés de révolution, c'est le Christianisme lui-même : un Christianisme qui cherche aussi à atténuer les souffrances des pauvres et des malades, qui cherchent à éduquer et à protéger les jeunes — de quelle que classe qu'ils viennent — et qui cherche à christianiser et à civiliser la société afin que l'humanité puisse avoir une vie paisible sur la terre et qui pourra même gagner — au milieu des risques — le bonheur éternel par la suite.

Je me souviens de mon histoire familiale personnelle comment, sous le règne Nationaliste Socialiste Allemand qui a duré douze ans, les Chrétiens avaient une vie difficile. Et tout comme nous le voyons maintenant, leurs vertus et leurs attitudes étaient constamment sous agression. Car il faut comprendre que les idées National-Socialistes de race et de suprématie ne sont pas les principes du Christ. Les gens (pendant ces douze années 1933-1945) devaient enquêter sur leur origine raciale pour justifier leurs statuts dans la société. Sur une note plus personnelle : mes grands-parents ne pouvaient pas se marier jusqu'à la fin de la Seconde Guerre Mondiale et à la fin du Troisième Reich parce que mon grand-père — un prisonnier de guerre en Allemagne — venait de Yougoslavie. Il lui a été interdit de se marier avec ma grand-mère Allemande en raison de son origine ethnique Slave.

Mais les idées socialistes révolutionnaires de l'Allemagne de l'Est qui ont suivi la guerre n'étaient pas Chrétiennes non plus. Tout le monde a dû creuser dans son histoire familiale pour essayer de découvrir s'il pouvait trouver parmi ses ancêtres une sorte d'association prolétarienne qui l'aiderait à renforcer son statut avec l'État Communiste.

Et dans les deux systèmes, n'oublions pas les prisons, les tortures et les décès.

Quand est-ce qu’on nous demandera cela aux États-Unis à savoir de commencer à creuser dans notre histoire familiale afin de montrer un certain pourcentage de cette ou de cette autre origine ethnique ? D'une certaine manière, nous le faisons déjà avec nos systèmes de quotas. Notre système n'est plus basé sur le mérite mais plutôt en fonction de l'appartenance à un certain groupe, à un sexe ou à une ethnie préférée. Mon mari se souvient d'un de ses amis dont la fonction était dans les années 1980 d'accompagner les visiteurs Soviétiques de haut niveau à travers les États-Unis. Chaque fois qu'il demandait aux visiteurs ce qu'ils pensaient, ça leur rappelait la plupart du temps leur propre pays sous le Communisme ; ils répondaient très souvent et très rapidement : « Votre système de quotas. Et cela vous tuera ». Parce que c'est une autre forme d'injustice coagulée.

J'ai de proches amis Allemands qui ont grandi dans la partie Communiste d'Allemagne et ils m'ont transmis au fil des ans de nombreuses idées qui nous sont utiles dans notre situation actuelle. En général, ils disent qu’ils ressentent que la situation actuelle est à nouveau comme dans les temps Communistes, sauf que ce n'est peut-être aujourd'hui encore pire parce que l'ennemi est beaucoup plus diffus et pénétrant et aussi parce que les Marxistes culturels visent maintenant à changer la mentalité des gens plutôt que le simple respect extérieur de l'idéologie régnante. Mais la peur abonde aujourd'hui encore, la peur, par exemple, d'être jugé « raciste » ou « bigot ». Lorsque la violence intimidante abonde, la peur abonde aussi.

Combien d'Américains savent qu'en Allemagne en ce moment, une personne qui s'oppose publiquement à l'immigration Musulmane dans le pays — et qui parle publiquement de l'augmentation des crimes commis depuis 2015 par bon nombre de ces mêmes immigrants — serait accusée d'être « de droite », « Pro-nazi », ou même « non-Chrétien » ? Les filles et les femmes ne sont plus en sécurité dans les rues Allemandes, mais aucun Allemand ne peut dire quelque chose contre ce développement anarchique, sans amour et barbare. Comment un homme protège-t-il sa famille en Allemagne ? Ne peut-on pas trouver des parallèles avec les temps Communistes en Allemagne où l'on ne pouvait pas critiquer la politique proposée de son propre gouvernement ? Est-ce un accident que l'Allemagne est gouvernée — depuis 12 ans maintenant — par une femme qui a fait sa propre carrière académique ( et politique ) dans la partie Communiste de l’Allemagne ?

Qui, enfin, est la cible réelle de toutes ces voies rapides et de ces mouvements révolutionnaires à lente progression au point d’inclure l’immigration Musulmane de masse soutenue par Soros en Europe ? Quels sont certains des critères aujourd'hui qui font de la personne un membre d'un « groupe haineux » ? Ne sommes-nous pas « contre-révolutionnaires » aujourd'hui lorsque nous nous opposons aux deux partis violents du conflit actuel ou encore aux meurtres des bébés dans le sein de leurs mères ; ou quand nous insistons pour qu'un mariage soit entre un homme et une femme ? ( C’est à noter ici que, récemment, le journal Traditionaliste Catholique, The Remnant , en est déjà arrivé à recevoir de telles accusations contre lui ! )

Rappelons-nous dans ce contexte deux phrases importantes exprimées par des hommes sages et expérimentés. Une vient du Père Vincent Peter Miceli, SJ. Tout en continuant à écrire son propre livre « Les racines de la violence », le Père Miceli a rapidement répondu à la brève question de mon mari qui lui demandait quelles étaient les racines de la violence : « Les racines de la violence sont la haine de la vérité ». Et Hilaire Belloc lui-même était hanté par la sagesse des superbes paroles percutantes du Cardinal Edward Manning dans sa jeunesse : « Tout conflit humain est en fin de compte théologique ».

Je pense que nous pouvons nous rapprocher d'une compréhension de notre situation actuelle si nous réfléchissons profondément sur ces deux phrases concrètes et pointues. Ensuite, nous pourrions voir que, finalement, ces conflits qui sont en train d'être construits et exacerbés ont finalement pour cible les restes du Christianisme fidèle aux États-Unis. De plus, le Matérialisme Dialectique ( « surnommé DIAMAT ») lui-même — et encore plus subtil, l’« Idéalisme Dialectique » hégélien-gnostique— sont, en effet, les deux ennemis redoutables et des processus subversifs érosifs. Et ceux-ci se manifestent aussi actuellement dans l'Église Catholique .

Sœur Lucie de Fatima a dit à l'historien William Thomas Walsh en 1946 que les États-Unis seraient un jour submergés par le Communisme. Comme le Père John A. Hardon, SJ, avait souvent l'habitude de dire à mon mari, avec beaucoup de sérieux et d'insistance : « Robert, les jours de l'Amérique sont comptés ». Rappelons-nous également que c'était le Père Hardon (vers le 30 décembre 2000 ) qui a dit ce qui suit à la fin du 20 e siècle :

« Ceci est la mission du Saint-Esprit alors que nous approchons le XXIe siècle. Il ne s’agit rien de moins que de produire des saints parmi les Chrétiens dans chaque état de vie. Les Évêques ordinaires, les prêtres ordinaires, les religieux ordinaires, les pères et les mères ordinaires, les Catholiques ordinaires ne survivront même pas à la révolution massive que l'Église traverse de nos jours. Nous avons besoin de Catholiques héroïques, sanctifiés par l'Esprit Saint, pour rétablir la santé mentale dans le monde moderne ».

D'une manière, nous sommes tous appelés à devenir des martyrs. (« L’épreuve finale est le martyre » a déclaré souvent le docteur Samuel Johnson dans le Lexicographer ). Les martyrs sont témoins de la vérité. Et dire la vérité est aussi un acte de charité parce que Dieu est la Vérité et Dieu est Amour, et Il souhaite que nous aidions autant d'âmes que possible à aller au Ciel. En disant la vérité sur la Foi, nous invitons les gens à entrer sur le chemin escarpé vers le salut, vers la vie éternelle et le bonheur. Si cela signifie que nous rencontrons et devons résister aux nouveaux révolutionnaires « solvables » de notre temps et à leur haine, nous devrions mieux nous préparer à cela — avec l'aide indispensable de la Grâce. La nature ne suffit pas.

Lettre ouverte d’Hélios d’Alexandrie au Pape François

De quel bord penchez-vous ?
Celui du Bon Pasteur ou du mercenaire ?



Reproduction autorisée avec la mention suivante :
© Hélios d’Alexandrie pour Dreuz.info.

Le 25 août 2017


Monsieur Bergoglio,

Il m’arrive souvent de me demander ce que l’Europe a fait au Bon Dieu pour que vous soyez élu Pape. Bien sûr l’Europe a commis de grands péchés, elle s’est détournée de sa foi et de son héritage chrétien, mais est-ce une faute à ce point grave pour que le Très Haut la punisse aussi sévèrement?

Je vous ai déjà écrit pour vous rappeler que Notre Seigneur Jésus-Christ après sa résurrection a dit par trois fois à Saint Pierre: « Pais mes brebis ». Il lui a à cette occasion confié la tâche la plus noble et la plus difficile qui soit, celle qu’il a assumée lui-même durant son passage sur terre, être le Bon Pasteur. Permettez-moi de vous rappeler ses paroles: » Je suis le Bon Pasteur; le Bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis. Le mercenaire, qui n’est pas le Pasteur et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit-il venir le loup, il laisse les brebis et s’enfuit, et le loup s’en empare et les disperse. C’est qu’il est mercenaire et ne se soucie pas des brebis. (Évangile selon Saint Jean, 10 11-13)

Il fut un temps où je vous accordais de bon cœur le bénéfice du doute. Face à vos prises de position je me demandais si, en devenant Pape, vous n’aviez pas, selon le fameux principe de Peter, atteint et dépassé votre seuil d’incompétence. Mais aujourd’hui je me pose des questions autrement plus sérieuses à votre sujet: de quel bord penchez-vous? Celui du Bon Pasteur ou du mercenaire? Celui de Jésus ou de la gauche immigrationiste? Celui de la foi chrétienne ou de l’islam conquérant?

Le sang des victimes du terrorisme musulman n’a pas le temps de sécher, que vous prenez un malin plaisir à inciter les fidèles à davantage de masochisme. L’an dernier après le massacre de Nice et l’assassinat du Père Hamel en pleine messe, vous intimiez l’ordre aux catholiques polonais, d’ouvrir les frontières de la Pologne à l’invasion musulmane. Lundi dernier le 21 août, à peine quatre jours après le carnage de Barcelone, vous y alliez de votre message sur l’accueil des migrants en Europe. Le bon sens, la décence et un minimum de sensibilité auraient dû tempérer, du moins pour une semaine, l’enthousiasme que vous démontrez pour la conquête islamique. Pourquoi étiez-vous si pressé d’annoncer aux européens que leur sécurité et leur civilisation ne devraient en aucun cas constituer un frein à l’invasion?

Certes vous citez force versets de l’Évangile en appui à votre politique, comme si Jésus s’adressaient aux gouvernements européens et non aux croyants dans l’intimité de leur cœur. « J’étais étranger et vous m’avez accueilli. » (Évangile selon Saint-Mathieu 25 35) En utilisant cette parole de Jésus-Christ pour justifier et promouvoir l’ouverture des frontières à l’immigration de masse, vous commettez une fraude intellectuelle et induisez délibérément les chrétiens en erreur. Dieu respecte notre liberté individuelle de choisir, parce qu’il n’y a pas d’amour possible et de don de soi sans liberté. En utilisant le pouvoir moral que vous procure votre position, vous faites fi de la liberté de choisir des chrétiens et leur imposez, non seulement un fardeau écrasant, mais mettez également leurs vies en danger. En cela vous ressemblez aux scribes et aux pharisiens que Jésus a dénoncés quand il a dit: « Ils lient de pesants fardeaux et les imposent aux épaules des gens, mais eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt. » (Évangile selon Saint-Mathieu 23 4)

L’Évangile n’est pas un manuel de politique et encore moins un manifeste marxiste, il ne justifie aucunement votre parti-pris idéologique. Vous vous entêtez à ne pas prendre en considération la haine et l’hostilité de l’islam envers l’Occident et le christianisme. Vous vous montrez imperméable aux dures leçons de l’Histoire et des évènements récents, comme si les trois cent millions de morts, victimes innocentes de l’islam depuis quatorze siècles, comptaient pour rien, et comme si les massacres perpétrés quotidiennement par l’islam ricochaient sur votre carapace idéologique sans la pénétrer.

Il y a quatre mois vous étiez en Égypte où on vous a informé dans le détail, des souffrances et des humiliations subies par les chrétiens là-bas. Malgré cela vous semblez avoir gobé toutes les couleuvres que le grand imam d’el Azhar vous a gracieusement servies. Vos étreintes et embrassades nous en ont appris beaucoup sur son hypocrisie et votre crédulité volontaire; on ne vous a pas seulement roulé dans la farine, vous vous y êtes vautré avec délectation. Qu’avez-vous obtenu en retour pour les chrétiens d’Égypte? Pas plus tard que cette semaine la police, armée de gourdins et de boucliers, empêchaient des milliers de chrétiens de se réunir pour prier. En Égypte le droit de prier des chrétiens est assujetti à l’arbitraire des autorités, c’est la loi islamique qui le prescrit; la liberté religieuse des chrétiens est malmenée dans les pays musulmans et vous choisissez de garder le silence. Plus je vous observe et plus je réalise que vous vous moquez éperdument des minorités chrétiennes en Égypte et au Moyen-Orient, en effet lever le petit doigt en leur faveur pourrait troubler votre idylle avec le grand imam. Vous faites vraiment un drôle de Pape, le berceau du christianisme est islamisé à plus de 95%, les chrétiens du Moyen-Orient sont en voie d’extinction, et vous rêvez d’islamiser l’Europe!

Inexpérience, ignorance, naïveté, angélisme, voilà ce à quoi vous faisiez penser aux début de votre pontificat. C’était mal juger de votre opiniâtreté et des œillères qui font de vous un danger pour tous les chrétiens. Je me demande ce que faisait le Saint-Esprit durant le conclave qui vous a fait pape; sans doute s’est-il abstenu d’inspirer des électeurs, plus préoccupés de politique que de foi en Jésus-Christ. Il était alors plus important de présenter aux médias et aux ennemis de l’Église un pape qui leur serait acceptable, un pape à leur image, antithèse de son prédécesseur, la culture et le jugement en moins.

La foi chrétienne a besoin de bon sens, là où le bon sens manque, la foi manque aussi. Aimer son prochain n’implique pas de mettre sa propre vie en danger, qui plus est ce « prochain » que vous nous forcez à recevoir, rêve de nous asservir et n’hésitera pas à nous tuer si nous résistons. Commander aux brebis charitables d’accueillir le loup dans la bergerie, c’est ce que vous ordonnez du haut de votre chaire, vous l’ordonnez non par charité chrétienne mais par acharnement idéologique.

Un peu d’humilité et d’introspection ne vous feraient certainement pas du tort, mais il est vain d’espérer qu’un esprit pétri d’idéologie comme le vôtre, en vienne à remettre en question les dogmes qui le coupent de la réalité. Là où le dogme idéologique règne en maître, la sagesse a peu de chances de se frayer un chemin. L’Église catholique a commis nombre de péchés durant son existence, mais celui de vous avoir mis à sa tête n’est pas un simple péché, par bien des aspects il s’apparente à un désastre.



dimanche 27 août 2017

Bienvenue dans la Quatrième Dimension
Twilight Zone


Article écrit par Elisabeth Yore
Le 25 août 2017

Elizabeth Yore est une avocate internationale spécialisée en matière des droits de l'enfant, de la famille et un membre de l'Institut Heartland.Elle a enquêté sur plusieurs cas d'abus sexuels de l’Église.

Elle suit à la loupe la cause de l'environnement des Nations Unies car ils entendent propager dans leurs programmes l'avortement et la contraception. Ça l'horripile de voir l'Église copiner avec les Nations Unies sans ne rien dire sur ces aspects.

SOURCE : The Remnant


« Ne cherchez pas la haine dans la Quatrième Dimension — cherchez-la devant un miroir. Recherchez-la avant que la lumière ne s'éteigne complètement » ~ Rod Serling

Les crises de caractère sont si peu attrayantes, surtout chez les hommes. Pourquoi n'ont-ils pas ouvert les yeux à la Cour Papale de Bergoglio ? Ils doivent sûrement savoir que les commérages et les provocations se ressemblent ... Comment le Pape François l'a-t-il appelé ? Oh, oui, Coprophagie.

Avertissement : ne faites pas de recherche Google sur cette définition pendant les repas.

C'est tout ce que vous devez savoir sur le Pape François et son vocabulaire pornographique. Quelle sorte d'homme, bien que Vicaire du Christ, prononce une obscénité aussi vile et perverse ? Un homme humble. Demandez à François.

Bienvenue dans la Quatrième Dimension ...

Pendant que le coq chantera trois fois, soyez assurés que François va nier un autre dogme, embrasser un autre dissident et se vanter de son cœur humble et miséricordieux.

Le pontife loquace ne peut pas taire sa langue, à moins qu'un de ses principaux clercs du Vatican ne soit arrêté lors d'une orgie gaie remplie de drogues, impliquant prétendument des garçons mineurs dans les locaux du Vatican. Alors, et seulement alors, François est prudemment silencieux et absent du Bureau de Presse du Vatican.

Voilà tout pour la répression papale sur la traite des mineurs et l'abus sexuel clérical !

À propos de la célèbre citation de l’émission la « Quatrième Dimension » : « Ce que vous êtes sur le point d'être témoin est un cauchemar ». Au cours de cette interminable papauté, François, avec ses porte-voix pontificaux tels que Spadaro, Martin, Kasper, Rosica, Ivereigh et Sorondo (pour en nommer quelques-uns) font sans cesse des coups bas à l’Alinsky [ fondateur du groupement d’organisateurs de communauté ---USA--- 1909-1972 ] aux fidèles Catholiques. Jamais dans l'histoire de l'Église, un Pape n'a employé un pan d’attaques en règle pour dénigrer et se moquer des laïcs.

La dernière invective papale a été déchaînée par le copain des médias Jésuites de Bergoglio, le Père Antonio Spadaro, SJ, rédacteur en chef de la revue La Civilita Cattolica, qui a lancé la plus récente harangue papale sur les Catholiques Traditionnels dans un article du 13 juillet intitulé : « Le fondamentalisme Évangélique et l'intégrisme Catholique » co-rédigé par le Révérend Presbytérien Marcelo Figueroa, rédacteur en chef de l'édition Argentine de L'Osservatore Romano.

L'article stratégiquement chronométré et bien médiatisé a critiqué un complot sinistre ; il décrit comme un « œcuménisme de la haine » perpétré par une alliance de fondamentalistes Américains, Évangéliques et Catholiques. Même le Vatican recourt maintenant à appeler les conservateurs, des détracteurs [ « haters » ] imitant les mêmes insultes que l'élite libérale et les célébrités hollywoodiennes, Chelsea Handler et Lena Dunham. À quel point est-ce rendu cauchemardesque !

Qui sont ces détracteurs ? Certainement pas les Islamistes qui perpétuent le génocide contre les Chrétiens, ni le régime répressif Nord-Coréen, ni le brutal dictateur Vénézuélien, même pas le tyran Communiste de Cuba, non, le Pape vise avec son vitriol les fidèles Catholiques Traditionnels qui s’attachent bêtement aux Dix Commandements et au Catéchisme de l'Église Catholique. Selon Rod Serling : « Vous entrez dans la Quatrième Dimension ».

Spadaro S.J. affirme de manière peu sincère que son article n'a « pas l’intention de diaboliser personne », malgré l'étiquetage des Catholiques Traditionnels comme des détracteurs et le conseiller principal de Trump, Steve Bannon en tant que « promoteur de la géopolitique apocalyptique ». Il n'est pas surprenant que Spadaro affiche l’insulte à Bannon dans une note, technique notoire si prisée par François. Le Vatican enterre intelligemment les mots dans des notes de bas de page afin que les lecteurs ne croient pas qu'ils sont impitoyables. Cette tactique littéraire bien affinée a également été habilement déployée dans Amoris Laetitia en changeant le dogme Catholique dans une note de bas de page, favorisant ainsi commodément son déni et son détachement à celui-ci.

François et le Père Spadaro, S.J.

Dans une interview distincte concernant son article dans La Civilita Cattolica, Spadaro, S.J. révèle la motivation politique sous-jacente à « l'œcuménisme de la haine » du Vatican :

« Mais certainement, nous voyons la multiplication des sites Web, des blogs et des comptes de Twitter qui tendent à mouvoir l'opinion publique et à réagir de manière animée et souvent de manière violente et fondamentaliste. Ces réalités créent une bulle en elles-mêmes ... On la trouve partout. Je ne dis pas que c'est un phénomène majoritaire, mais c'est quelque chose qui est présent dans la vie du Peuple de Dieu aujourd'hui ».

Apparemment, les blogueurs Catholiques Traditionnels ont chatouillé et même pincé la peau mince de François. La cause sous-jacente de l'angoisse du Pape est que les blogueurs et les sites Web Catholiques conservateurs font entendre leur voix en osant promouvoir la Foi Catholique et exposer les complots papaux et les alliances diaboliques. Le Père Spadaro, confident étroit de François, est alarmé par les Traditionalistes sur Internet parce qu'ils ont tendance à mouvoir l'opinion publique. Quelle horreur !

François, le Miséricordieux, Inc. est désemparé concernant ses votes de popularité papale en déclin et le reproche à la blogosphère conservatrice.

Avec son immense richesse et sa puissante portée médiatique mondiale, le Vatican s'abaisse à démolir le blogueur solitaire avec une maison pleine d'enfants, qui s'efforce de payer sa bande passante Internet, qui travaille dans son sous-sol répandant le message de Notre-Dame de Fatima et de Jésus-Christ. C'est ce que le Vatican appelle un détracteur ? C'est l'objet de la colère papale ? C'est l'homme que le Vatican appelle violent ?

Imaginez seulement comment le Bureau de Presse du Vatican fulmine à voir le nombre de visiteurs sur le site Internet « Canon212 » augmenter [ note : le droit canon #212 permet à tout fidèle Catholique de poser des questions aux autorités… avec respect, bien entendu ] ; le compte twitter de Skojec (site One Peter Five ) se réchauffe, les rigoristes de The Remnant font leurs affaires, et ces obsédés pro-vie chez Life Site News viennent de publier une pétition en ligne ! Ils sont partout ... Appelons-les des détracteurs !

L’homme oublié

Les journalistes et les blogueurs Traditionnels Catholiques représentent l'homme oublié, luttant pour soutenir une famille, luttant contre une culture corrompue et immorale et essayant désespérément de sauver la Foi Catholique d'une papauté radicale qui favorise un agenda de mondialisation laïque dangereux.

Inexplicablement, la Papauté de François s'est alignée sur la gauche radicale, en utilisant son jargon « haineux », en rabâchant les mêmes points de discussion, en adoptant sa liste d'ennemis et en l'alignant avec l'agenda de Soros. Le Père Spadaro imite de façon arrogante les mêmes leitmotivs que l'ACLU [American Civil Liberties Union --- Union des libertés civiles ], de la SPLC [ Southern Poverty Law Centre--- Centre légal sur la pauvreté du Sud ] et NOW [ National Organization for Women --- Organisation nationale pour les femmes ] alors qu’il récolte le mépris des « blancs du Sud Américain profond ».

Avec Donald Trump dans le Bureau Oval, le Pape n'est plus un joueur mondial et il sent son immense vide de pouvoir personnel. François a perdu son partenaire politique le plus puissant, Barack Obama. Les accords politiques à hauts enjeux tels l'Iran, Cuba et le Traité sur le Climat de Paris ont été tramés et négociés secrètement avec l'assistance de François et ses courtisans pontificaux radicaux. Bergoglio a tellement aimé jouer avec la politique mondiale et s’en est tellement grisé avec Obama. Ces jours-là sont terminés.

Inévitablement, François a choisi d'aligner dangereusement l'Église Catholique Romaine avec son ennemi mortel historique, l'Islam. Spadaro fait l’élévation de François de manière hautaine pour « son œcuménisme qui se déplace sous l'impulsion de l'inclusion, de la paix, de la rencontre et des ponts ». Ces platitudes papales stupides des ponts accueillants et du dialogue interreligieux ne font qu'enhardir les djihadistes. Ainsi, Spadaro imite les poids lourds intellectuels Hollywoodiens, Kim Kardashian et Rihanna, quand il démolit les Chrétiens Traditionnels inspiré de la règle émanant de la longue tirade libérale éculée et galvaudée de la xénophobie relative à la « la vision Islamophobe qui a besoin de murs et de déportation purificatrice ». Le fait de crier des noms ainsi démontre davantage l’emprunt de Spadaro d’une page de Saul Alinsky's « Rules for Radicals » [ Règles pour les radicaux ] : « Le ridicule est l'arme la plus puissante de l'homme ».

Demandez au prêtre français, le Père Jacques Hamel au sujet de son expérience avec la rencontre paisible de l'Islam. Trop tard. Le clerc de 85 ans a été décapité lors de sa Sainte Messe par les Islamistes et trop tard pour les innombrables prêtres Coptes brutalement assassinés par ISIS. Pape François : vos ponts accueillants n'ont pas réussi à protéger vos prêtres Catholiques abattus qui n'avaient pas la même protection que vos murs du Vatican de 39 pieds de haut.

François restera silencieux et donc complice de la civilisation djihadiste en cours. Alors que son troupeau est massacré sur les plages, dans des bus de pèlerinage et à la Sainte Messe, il s'inquiète davantage de la montée du niveau de la mer, des climatiseurs et il cherche à faire plaisir à George Soros.

Les Catholiques Traditionnels et leurs frères Évangéliques ont le pouvoir de changer radicalement le cours politique et religieux aux États-Unis et dans le monde entier. L'homme oublié est impassible et indifférent devant les intimidateurs libéraux, y compris les papaux, qui recourent au ridicule et au mépris. L'homme oublié comprend que l'humanité est confrontée à un ennemi mortel qui cherche à détruire la civilisation Occidentale.

Les lignes ont été tirées et les enjeux n'ont jamais été aussi élevés pour l'Église Catholique et l'Amérique. L'homme oublié ne reculera pas devant les menaces ou à se faire crier des noms. L'homme oublié est partout et pas seulement dans le Sud profond. Il a trouvé sa voix et ne sera pas intimidé par des campagnes de diffamation des prélats cachés derrière une forteresse du Vatican et protégés par les Gardes Suisses. Avec son stylo et sa voix, il exposera l'hérésie papale. Avec son courage et sa force, il combattra les djihadistes, il préservera la civilisation Occidentale et luttera pour le salut des âmes dans la Sainte Mère Église avec l'aide de Dieu Tout-Puissant.

Il est temps de Faire Grand le Catholicisme à nouveau. [ emprunt du slogan de Trump pendant sa campagne électorale… États-Unis est remplacé ici pas Catholicisme ]