jeudi 31 août 2017

Synode 2018
Comment l'idolâtrie des jeunes
va fait avancer la tyrannie sur les anciens







par Christopher A. Ferrara
SOURCE : The Remnant
Le 29 août 2017

Que l'Église est aux prises destructrices d'une dictature néo-Moderniste sous un Pape Jésuite octogénaire et sa cohorte d'amis progressistes âgés n'est plus raisonnablement discutable. Dans cette situation tout à fait apocalyptique, la seule question maintenant est de savoir jusqu’où le régime pourra arriver à réaliser la vision mégalomane Bergoglienne d'Evangelii Gaudium :

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

« J’imagine un choix missionnaire capable de transformer toute chose, afin que les habitudes, les styles, les horaires, le langage et toute structure ecclésiale devienne un canal adéquat pour l’évangélisation du monde actuel, plus que pour l’auto-préservation » [!]

Alors que l'acceptation de l'éthique de la situation concernant les actes intrinsèquement mauvais proposés par Amoris Laetitia (AL) menace « de détruire l'ensemble de l'enseignement moral de l'Église » si l’on s’en tient à la « pure logique », pour citer le célèbre philosophe Josef Siefert, la dictature Bergoglienne est à préparer son prochain assaut sur ce qui reste des remparts de l'Église : le Synode de 2018 sur « Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel ». Deux phrases du document préparatoire suffisent à exposer l'intention subversive du prochain Synode Bidon :

« Comme jadis Samuel (cf. 1 S 3,1-21) et Jérémie (cf. Jr 1, 4-10), certains jeunes savent découvrir les signes de notre temps qu’indique l’Esprit. En écoutant leurs aspirations, nous pouvons entrevoir le monde de demain qui vient à notre rencontre et les voies que l’Église est appelée à parcourir ». (Intro)

Pur non sens, bien sûr. Du fait d’être jeune ne constitue pas un charisme prophétique en soi. S’il y a quoi que ce soit, le fait d’être jeune est plus ou moins un état d'ignorance, les jeunes sont dans le long processus de dépassement personnel en acquérant la sagesse qui vient seulement avec l'âge et l'expérience. De plus, ce sont les aînés qui montrent aux jeunes la voie à suivre par leurs conseils dans la vie familiale et sociale.

En ce qui concerne la notion que les jeunes ont une capacité particulière à « entrevoir le monde qui se profile », il est ridicule d’affirmer l'existence d'un état futur — « se profilant » à l'avance — que seuls les jeunes peuvent « entrevoir » simplement parce qu'ils sont jeunes. L'avenir par définition n'a pas d'existence car s'il existait, ce serait le présent et tout le monde, et pas seulement les jeunes, pourrait « l’entrevoir ». Même dans le cadre de la relativité Einsteinienne, si l'on l'accepte, il n'y a pas de futur actuel, mais seulement des événements éloignés qui se produisent dans notre présent dont la perception visuelle n'est pas encore dans notre « faisceau de lumière ».

Comme le souligne le site de Life Site News en ce qui a trait au Synode 2018, « le Président reste le Pape François, le Secrétaire Général demeure Lorenzo Cardinal Baldisseri et le Secrétaire Spécial reste l'Archevêque Bruno Forte ». C'est-à-dire que le Synode Bidon 2018 sera orchestré par le même triumvirat qui a truqué le Synode de Bidon 2014-15 dont le seul but était de fournir une façade pour la promulgation prédéterminée d’Amoris Laetitia.

Le triumvirat sait que le thème du prochain Synode Bidon est un non-sens. Eux et le reste du régime Bergoglien n'ont pas l'intention d'« écouter les jeunes » sauf dans la mesure où la vie des jeunes reflète aujourd'hui le même état de choses que le régime tente déjà d'institutionnaliser dans l'Église en sapant, par le biais d’Amoris Laetitia, sa doctrine et sa discipline intrinsèquement liée concernant le mariage et la sexualité.

Ni non plus et par-dessus tout, le régime n'a pas non plus l'intention d'« écouter les jeunes » qui ont été éclairés par les anciens sages qui les ont exposés à la richesse de la Tradition, y compris la Messe Latine immémoriale, à laquelle les jeunes se rassemblent toujours en plus grand nombre.

Non, sous la couverture de ce que Romano Amerio appelle « juvénilisme », à savoir cette absurde idolâtrie post-conciliaire de la jeunesse, le Synode Bidon 2018 ne fera que faire avancer le complot des prélats progressifs âgés qui espèrent compléter avant de mourir le vaste projet d'auto-démolition ecclésiale auquel ils travaillent depuis cinquante ans.

L'Église de Bergoglio n'est pas une patrie pour les jeunes.

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