lundi 28 août 2017

Pourquoi toutes ces protestations ?

Les causes de la violence est la haine de la Vérité
Le néo-Communisme dialectique en Amérique

Le pont de Glienicke traversant la rivière Havel en Allemagne
et constituant la frontière entre Berlin-Ouest et l'Allemagne de l'Est.



Rédigé par : Dr Maike Hickson

SOURCE : One Peter Five
Le 24 août 2017


Tout en réfléchissant sur la façon d'écrire avec intégrité cet article sur le la révolution néo-hégélienne et néo-Communiste actuel ( « le matérialisme dialectique ») en cours dans notre pays bien-aimé, mon mari et mon cher ami, le Frère André Marie, [ Les Esclaves du Cœur Immaculé de Marie » voués à la conversion des Etats-Unis en autres… ] qui a publié ses propres excellentes réflexions à la lumière de Notre-Dame de Fatima. Dans son article, le Frère André Marie déclare ce qui suit :

« Tant de nos problèmes actuels sont l'accomplissement de la prophétie de la Vierge : « Si l'on écoute Mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix; sinon, elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église ». Le Marxisme culturel qui nous afflige est l'une de ces nombreuses erreurs de la Russie. Même la guerre civile continuelle que nous voyons devant nos yeux en ce moment — quand certains parlent même de la possibilité d'une deuxième guerre civile aux États-Unis — peut être attribuée à un échec des Catholiques à répondre à la demande de Notre-Dame. Car elle a promis la paix. Et ce reproche tombe sur les Catholiques des plus bas niveaux comme des plus hauts, des clercs et des laïcs ».

Le présent article souhaite explorer un peu plus la question de savoir si nous traitons ou non aujourd'hui, en partie, avec une révolution néo-Marxiste en cours. Je ne souhaite pas limiter cette discussion à la question des statues confédérées qui sont abattues, mais j'aimerais inclure la plus grande révolution morale dans laquelle nous nous trouvons. La base de cet article peut être aperçue dans ma biographie personnelle. Ayant grandi en Allemagne, un pays qui a été déchiré par le Communisme et où de nombreux Allemands étaient soumis à la cruauté et à la fausseté des dirigeants Communistes, cela m’émeut toujours quand je vois encore certains phénomènes qui me rappellent cette époque. Je suis aussi bénie d'avoir rencontré en personne des gens qui ont combattu le Communisme du côté Ouest de l’Allemagne, comme le célèbre journaliste Gerhard Löwenthal ou le social-démocrate qui a fui vers l'Ouest, Helmut Bärwald . Leurs histoires et leurs expériences sont profondément imprimées dans mon âme. Je n'oublierai jamais m’être assise pendant une soirée avec Gerhard Löwenthal et un politicien de l'Allemagne de l'Est — c’était peu après la chute du Mur en 1989 — et j'écoutais la description que ce politicien faisait de la façon dont son propre père regardait sa ferme alors qu’elle était expropriée par les Communistes. Je n'oublierai jamais les larmes aux yeux de cet homme.

Alors, pourquoi suis-je encore remuée de voir les parallèles spécifiques entre « l’Allemagne d’alors » et aujourd'hui ? L'histoire de ce politicien l'explique déjà : l'injustice. L’injustice — souvent une injustice arbitraire et apparemment aléatoire — faite aux gens par préjugés et par une idéologie particulière, et souvent pour des raisons de pouvoir politique. Les révolutions sont cruelles car elles suppriment toutes les différenciations, elles enlèvent l'humanité et toute vérité dans les mêmes proportions. Vous êtes soit avec les révolutionnaires, soit contre eux. Si vous êtes contre eux, vous devez être considérés des contrerévolutionnaires inhumains. C'est-à-dire, peu importe ce à quoi on résiste au sujet de la révolution à ce moment-là !

Les révolutions Communistes commençant par celle d'Octobre en 1917 — il y a maintenant une centaine d'années — ont une chose en commun : la construction et la manipulation de la dialectique entre certaines parties de la société, qui sont amenées dans une opposition acharnée l'une contre l'autre afin de favoriser le chaos et la confusion. L'idée Marxiste d’origine était que le prolétariat était réprimé, défavorisé et qu'il devait être libéré de son oppression. Seule une révolution prolétarienne libèrerait ces personnes de leur sort et une société juste pourrait semble-t-il être établie là où tout le monde recevrait des salaires justes et bénéficierait de l'égalité. À l'instar de la Révolution Française ayant eu lieu plus tôt, les appels à l'égalité semblent toujours conduire à l'élimination effective de ceux qui avaient été auparavant privilégiés, fondant ainsi leur « progrès » sur un énorme lot de cruauté et d'inhumanité. Un aspect commun à ces révolutions est que l'on cède à l'égoïsme de l'homme : en imposant d'abord chez certains groupes l’idée qu'ils ont été réprimés et humiliés de façon démesurée, on excite alors de plus en plus leur sens de l'indignation et leur sentiment de revendiquer maintenant plus de droits pour eux-mêmes — même si c'est aux dépens des autres.

Dans des conditions normales, de telles situations injustes peuvent être réglées pacifiquement par un ajustement progressif de ces éléments dans la société qui ne sont pas justes. C'est ce qui est arrivé, plus ou moins, en Allemagne à la fin du 19 e et au début du 20 e siècle en ce qui concerne la protection des travailleurs ; le processus a été commencé au 19 ème siècle par Otto von Bismarck et ses réformes de protection sociale. Cette rectification progressive des conditions injustes était la raison pour laquelle le travailleur Allemand n'a pas été si facilement conduit à participer aux révolutions du 20e siècle, ce qui fut l'une des raisons pour lesquelles les néo-Marxistes ont dû trouver d'autres groupes mécontents dans la société comme les étudiants, les minorités marginalisées ou les races. ( Notez que la Révolution Communiste n'a pas eu lieu dans le pays d’origine propre de « Karl Marx, l'Allemagne, mais en Russie, où les conditions de vie étaient, à l'époque, bien pires. Les soldats Allemands et les travailleurs se révoltèrent en 1918, mais ce fut principalement en raison des conditions terribles de la Première Guerre mondiale ).

Les néo-Marxistes tout comme les penseurs de l'École de Francfort ont développé de nouvelles théories au sujet des personnes et des groupes qui sont minoritaires, qui se sentent réprimés et qui pourraient ainsi devenir un élément avec un « potentiel révolutionnaire ». En Allemangne, nous appelons cela la « Minderheitentheorie » ( la théorie des minorités ), ou Herbert Marcuse l’appelle « Randgruppenstrategie » ( la stratégie des minorités ). Il s'agit simplement d'un remplacement des travailleurs en tant que groupe réprimé par d'autres groupes dans cette société qui sont marginalisés ou autrement défavorisés. L'idée reste la même : inciter ces groupes qui se sentent (ou sont, en fait) injustement traités ou réprimés vers une forme organisée et ardente de résistance. Comme nous nous en souvenons, ce fut Barack Obama lui-même qui a étudié une telle stratégie culturelle Communiste à partir des doctrines radicales de Saul Alinsky. De tels groupes minoritaires pouvaient être à peu près tous ceux qui pouvaient se considérer comme manquer de respect : les femmes, les enfants, les chômeurs, les différentes minorités ethniques, les personnes handicapées, les travailleurs, etc.

La « révolution organisatrice » et la « résistance organisatrice » signifient — dans tous ces cas — qu'il y a une élite ou une oligarchie qui sensibilise ces groupes à leur statut de « dépossédés » et les organise pour la résistance. Aucune de ces révolutions n'a eu lieu naturellement ou spontanément ; elles ont plutôt été organisées par une petite élite : les « agents de la révolution », les « agents du changement » ou les « gestionnaires du chaos ». Et une telle élite a toujours besoin d'argent pour pouvoir atteindre et influencer ces groupes qui sont marginalisés ou injustement traités et mécontents. Ainsi, chaque révolution a discrètement dans son contexte des hommes financiers. Le compagnon de Karl Marx, Friedrich Engels, a épuisé la fortune de son père afin de soutenir l'auteur du Capital (Das Kapital). L'École de Frankfort avait le multi-millionnaire Felix Weil comme soutien financier. Aujourd'hui , le nom de George Soros est également connu probablement par beaucoup d'entre nous. Il est un grand partisan de PICO [People Improving Communities through Organizing — Les gens qui améliorent les collectivités par le biais de leur organisation et des Black Lives Matter [ La vie des Noirs importe ], qui a été au milieu d'un grand nombre des manifestations anti-Trump. ( Lorsque j’ai écrit à propos de l'allié de Soros, Jeffrey Sachs, et de son nouveau rôle au Vatican, j'ai déjà fait remarquer combien Soros lui-même avait influencé et profité financièrement de la misère générale et l'appauvrissement des anciens pays Communistes d'Europe de l' Est dans les années 1990 ). Ainsi, à partir des débuts de ces révolutions en général gauchistes, elles doivent faire face au paradoxe qu'elles s'appuient fortement sur des forces financières (ou « capitalistes ») qui sont, en principe, une contradiction en elles-mêmes avec ce que soutiennent ces mouvements agités et mécontents. ( Nous rappelons à nos lecteurs, une fois de plus, la lettre historique de 1918 récemment publiée des Archives secrètes du Vatican qui parle du lien entre la Haute Finance et Révolution ).

Comme mon mari, le Dr Robert Hickson, a récemment traité dans un article, ces élites révolutionnaires Communistes avaient soigneusement étudié les méthodes de manipulation de masse afin d'organiser leur révolution. Il cite souvent James Burnham — lui-même un ancien Trotskyste — qui explique :

« L'approche Bolchévique des foules, les émeutes et le « commandement dans les rues » est plutôt grave. Dans sa conception du parti révolutionnaire —l'appareil de conflit —Lénine, comme Bakounine et Netchaïev avant lui, ont intégré les idées de Louis Auguste Blanqui, un révolutionnaire Français qui a vécu 1805-1881 .... Il [Blanqui] croyait que la clé d’une révolte réussie était le développement d'une petite « structure » secrète. Normalement, les structures resteraient clandestines, s'abstenant des affaires politiques ... Cependant, les structures bien formées pourraient se déployer dans la masse et prendre le leadership ». [mon soulignement]

Mon mari, après avoir présenté certains écrits de James Burnham sur cette question, soulève une série de questions importantes à la lumière des événements actuels dans notre pays :

« Même dans ses trois essais de 1960, James Burnham nous a certainement toujours préparé à poser de telles questions — et même certaines classes de questions perspicaces par lesquelles on peut interroger toutes les situations — afin de nous aider à détecter la présence de certaines formes de guerre moderne et de leurs agents afin d’inclure ceux qui effectuent des « ruses stratégiques et des opérations de détournement » et de subtiles « opérations sous fausses bannières [ false flag ] ». De crainte d’être trop vague et d’être péremptoitre au point de s’autodétruire, nous devons, minimalement, toujours demander (et essayer d’y répondre) ces types de questions perspicaces : « Cui prodest ? » et « Cui bono ? » Au bénéfice de qui, pour quels intérêts et, enfin, pour quel bien réel ? »

Dans quelles que soient ces approches violentes qui visent censément à « améliorer » la société, ce n'est pas la majorité des gens qui s'intéressent ou qui veulent se battre pour de telles révolutions. L'homme normal est tout simplement envahi. « Ma génération a été frappée par un train de marchandises » a déclaré le courageux ancien Communiste, Whitaker Chambers. L'exemple de l'Allemagne de l'Est montre la même chose. Le citoyen normal essayait simplement de gagner sa vie et d'élever sa famille. Ils ont été effrayés par la violence, par la terreur subséquente et par la poursuite d'une persécution injuste des prétendus « contre-révolutionnaires ». Est-ce que cela ne vous semble pas familier aujourd'hui ? Combien de personnes que nos lecteurs connaissent présentement qui s'identifient et s'engagent à l'une ou l'autre des deux violentes parties ou factions qui s’affrontent en ce moment ? Beaucoup de nos lecteurs pourraient être d'accord avec nous quand nous disons — citant une nouvelle fois le Frère André Marie ici — que ces deux groupes sont deux mauvaises solutions de rechange dont aucune ne représente une réponse Chrétienne appropriée à ces défis révolutionnaires de notre époque :

> « Comme dans le cas de beaucoup de notre discours national, la discussion entourant cet incident manque la cible. Les « alt de droite » néo-païens et suprémacistes blancs d'un côté, et l’« antifa [ antifaciste ]» et «Black Lives Matter progressistes » sur l'autre sont vraiment deux faces de la même mauvaise pièce de monnaie : une vision de la société qui affirme les droits de l'homme (tel qu'ils sont perçus par les idéologies belligérantes) tout en ignorant les droits de Dieu. C'est une version Américaine domestique de ce qui est arrivé au Continent Européen lors de la Seconde Guerre Mondiale : les socialistes Allemands et les socialistes Russes ont tenté de diviser l'Europe entre eux, la population étant forcée de prendre un côté athée ou l'autre ».

Des provocateurs professionnels des deux côtés de cette fausse dialectique actuelle apparaissent lors de ces événements pour faire une scène, pour attirer l'attention et ( s'ils ont de la chance ) pour frapper un rival qu’ils détestent ou causer des dommages matériels insensés. Rien de bon ne peut effectivement être accompli car les deux parties ont de faux principes ».

Comme le dit le Frère André Marie, ce qui est érodé chez ces deux groupes laïcistes ou néo-païens est tout ce qui est essentiellement et ouvertement Chrétien : la charité, les liens familiaux, le respect de la vie humaine ( de son origine à la fin naturelle ! ) ; mais aussi : l'amitié, la civilité et un discours digne.

Depuis la Révolution Russe de 1917, ce qui a le plus souffert sous toutes ces différentes variétés de révolution, c'est le Christianisme lui-même : un Christianisme qui cherche aussi à atténuer les souffrances des pauvres et des malades, qui cherchent à éduquer et à protéger les jeunes — de quelle que classe qu'ils viennent — et qui cherche à christianiser et à civiliser la société afin que l'humanité puisse avoir une vie paisible sur la terre et qui pourra même gagner — au milieu des risques — le bonheur éternel par la suite.

Je me souviens de mon histoire familiale personnelle comment, sous le règne Nationaliste Socialiste Allemand qui a duré douze ans, les Chrétiens avaient une vie difficile. Et tout comme nous le voyons maintenant, leurs vertus et leurs attitudes étaient constamment sous agression. Car il faut comprendre que les idées National-Socialistes de race et de suprématie ne sont pas les principes du Christ. Les gens (pendant ces douze années 1933-1945) devaient enquêter sur leur origine raciale pour justifier leurs statuts dans la société. Sur une note plus personnelle : mes grands-parents ne pouvaient pas se marier jusqu'à la fin de la Seconde Guerre Mondiale et à la fin du Troisième Reich parce que mon grand-père — un prisonnier de guerre en Allemagne — venait de Yougoslavie. Il lui a été interdit de se marier avec ma grand-mère Allemande en raison de son origine ethnique Slave.

Mais les idées socialistes révolutionnaires de l'Allemagne de l'Est qui ont suivi la guerre n'étaient pas Chrétiennes non plus. Tout le monde a dû creuser dans son histoire familiale pour essayer de découvrir s'il pouvait trouver parmi ses ancêtres une sorte d'association prolétarienne qui l'aiderait à renforcer son statut avec l'État Communiste.

Et dans les deux systèmes, n'oublions pas les prisons, les tortures et les décès.

Quand est-ce qu’on nous demandera cela aux États-Unis à savoir de commencer à creuser dans notre histoire familiale afin de montrer un certain pourcentage de cette ou de cette autre origine ethnique ? D'une certaine manière, nous le faisons déjà avec nos systèmes de quotas. Notre système n'est plus basé sur le mérite mais plutôt en fonction de l'appartenance à un certain groupe, à un sexe ou à une ethnie préférée. Mon mari se souvient d'un de ses amis dont la fonction était dans les années 1980 d'accompagner les visiteurs Soviétiques de haut niveau à travers les États-Unis. Chaque fois qu'il demandait aux visiteurs ce qu'ils pensaient, ça leur rappelait la plupart du temps leur propre pays sous le Communisme ; ils répondaient très souvent et très rapidement : « Votre système de quotas. Et cela vous tuera ». Parce que c'est une autre forme d'injustice coagulée.

J'ai de proches amis Allemands qui ont grandi dans la partie Communiste d'Allemagne et ils m'ont transmis au fil des ans de nombreuses idées qui nous sont utiles dans notre situation actuelle. En général, ils disent qu’ils ressentent que la situation actuelle est à nouveau comme dans les temps Communistes, sauf que ce n'est peut-être aujourd'hui encore pire parce que l'ennemi est beaucoup plus diffus et pénétrant et aussi parce que les Marxistes culturels visent maintenant à changer la mentalité des gens plutôt que le simple respect extérieur de l'idéologie régnante. Mais la peur abonde aujourd'hui encore, la peur, par exemple, d'être jugé « raciste » ou « bigot ». Lorsque la violence intimidante abonde, la peur abonde aussi.

Combien d'Américains savent qu'en Allemagne en ce moment, une personne qui s'oppose publiquement à l'immigration Musulmane dans le pays — et qui parle publiquement de l'augmentation des crimes commis depuis 2015 par bon nombre de ces mêmes immigrants — serait accusée d'être « de droite », « Pro-nazi », ou même « non-Chrétien » ? Les filles et les femmes ne sont plus en sécurité dans les rues Allemandes, mais aucun Allemand ne peut dire quelque chose contre ce développement anarchique, sans amour et barbare. Comment un homme protège-t-il sa famille en Allemagne ? Ne peut-on pas trouver des parallèles avec les temps Communistes en Allemagne où l'on ne pouvait pas critiquer la politique proposée de son propre gouvernement ? Est-ce un accident que l'Allemagne est gouvernée — depuis 12 ans maintenant — par une femme qui a fait sa propre carrière académique ( et politique ) dans la partie Communiste de l’Allemagne ?

Qui, enfin, est la cible réelle de toutes ces voies rapides et de ces mouvements révolutionnaires à lente progression au point d’inclure l’immigration Musulmane de masse soutenue par Soros en Europe ? Quels sont certains des critères aujourd'hui qui font de la personne un membre d'un « groupe haineux » ? Ne sommes-nous pas « contre-révolutionnaires » aujourd'hui lorsque nous nous opposons aux deux partis violents du conflit actuel ou encore aux meurtres des bébés dans le sein de leurs mères ; ou quand nous insistons pour qu'un mariage soit entre un homme et une femme ? ( C’est à noter ici que, récemment, le journal Traditionaliste Catholique, The Remnant , en est déjà arrivé à recevoir de telles accusations contre lui ! )

Rappelons-nous dans ce contexte deux phrases importantes exprimées par des hommes sages et expérimentés. Une vient du Père Vincent Peter Miceli, SJ. Tout en continuant à écrire son propre livre « Les racines de la violence », le Père Miceli a rapidement répondu à la brève question de mon mari qui lui demandait quelles étaient les racines de la violence : « Les racines de la violence sont la haine de la vérité ». Et Hilaire Belloc lui-même était hanté par la sagesse des superbes paroles percutantes du Cardinal Edward Manning dans sa jeunesse : « Tout conflit humain est en fin de compte théologique ».

Je pense que nous pouvons nous rapprocher d'une compréhension de notre situation actuelle si nous réfléchissons profondément sur ces deux phrases concrètes et pointues. Ensuite, nous pourrions voir que, finalement, ces conflits qui sont en train d'être construits et exacerbés ont finalement pour cible les restes du Christianisme fidèle aux États-Unis. De plus, le Matérialisme Dialectique ( « surnommé DIAMAT ») lui-même — et encore plus subtil, l’« Idéalisme Dialectique » hégélien-gnostique— sont, en effet, les deux ennemis redoutables et des processus subversifs érosifs. Et ceux-ci se manifestent aussi actuellement dans l'Église Catholique .

Sœur Lucie de Fatima a dit à l'historien William Thomas Walsh en 1946 que les États-Unis seraient un jour submergés par le Communisme. Comme le Père John A. Hardon, SJ, avait souvent l'habitude de dire à mon mari, avec beaucoup de sérieux et d'insistance : « Robert, les jours de l'Amérique sont comptés ». Rappelons-nous également que c'était le Père Hardon (vers le 30 décembre 2000 ) qui a dit ce qui suit à la fin du 20 e siècle :

« Ceci est la mission du Saint-Esprit alors que nous approchons le XXIe siècle. Il ne s’agit rien de moins que de produire des saints parmi les Chrétiens dans chaque état de vie. Les Évêques ordinaires, les prêtres ordinaires, les religieux ordinaires, les pères et les mères ordinaires, les Catholiques ordinaires ne survivront même pas à la révolution massive que l'Église traverse de nos jours. Nous avons besoin de Catholiques héroïques, sanctifiés par l'Esprit Saint, pour rétablir la santé mentale dans le monde moderne ».

D'une manière, nous sommes tous appelés à devenir des martyrs. (« L’épreuve finale est le martyre » a déclaré souvent le docteur Samuel Johnson dans le Lexicographer ). Les martyrs sont témoins de la vérité. Et dire la vérité est aussi un acte de charité parce que Dieu est la Vérité et Dieu est Amour, et Il souhaite que nous aidions autant d'âmes que possible à aller au Ciel. En disant la vérité sur la Foi, nous invitons les gens à entrer sur le chemin escarpé vers le salut, vers la vie éternelle et le bonheur. Si cela signifie que nous rencontrons et devons résister aux nouveaux révolutionnaires « solvables » de notre temps et à leur haine, nous devrions mieux nous préparer à cela — avec l'aide indispensable de la Grâce. La nature ne suffit pas.

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