dimanche 31 janvier 2016

Poursuivre la miséricorde sans justice
a ouvert la voie à la crise
des abus sexuels des enfants dans l'Église



par Edward Condon
Publié le jeudi, 28 janvier 2016


SOURCE : Catholic Herald

Dans l'Église de post-Vatican, les notions de crime et de justice n’avaient pas de place et les agresseurs étaient étiquetés comme étant des victimes

Le film Spotlight, qui est accessible au Royaume-Uni cette semaine, raconte l'histoire du travail du Journal Boston Globe dans son enquête sur le scandale des abus sexuels auprès des enfants dans cette ville. Il a reçu, ici et aux États-Unis, des critiques élogieuses et, à juste titre, nous fait revisiter les crimes horribles qui ont été commis et mis sous le couvert à Boston mais aussi dans de nombreux autres diocèses.

Pour les Catholiques, cela peut être l'occasion d’éprouver des sentiments mitigés : d'une part, tout le monde partage la rage et le dégoût qui est la seule réponse possible à ce pattern horrible d'abus et de déni qui a eu lieu dans de nombreux endroits. D'autre part, il y a une certaine résistance tribale que beaucoup d'entre nous sentons devant la description que les médias font à grands traits de l'Église que nous aimons et dont nous avons une expérience totalement différente, comme si c’était l’incarnation monolithique de l’hypocrisie et du mal. Aucun de ces sentiments n’est déraisonnable, ni sont-ils contradictoires.

Mes propres tentatives pour réconcilier les deux, en partie, m'a amené à mes études du droit canon et du droit pénal en particulier. Ce que je m’attendais d'apprendre était que le droit canon faisait partie du problème, que c’était le mécanisme qui a permis à ces crimes d’abuseurs d'enfants d'être ignorés, excusés et couverts. Ce fut un grand soulagement de découvrir que l'inverse était vrai ; les patterns relatifs aux abus et à leur dissimulation, vus de manière particulière à Boston et à Los Angeles, n’étaient pas un produit du droit canon, ni même de son abus du droit canon mais c’était une violation flagrante de celui-ci. Des modifications et des mises à jour étaient certes nécessaires au droit canon mais, de façon générale, la loi elle-même était solide et, si elle avait été suivie, nous n’aurions pas vu cet ensemble de tragédies que nous avons vues dans de nombreux endroits. Mais quand une loi peut être ignorée en toute impunité, aussi bonne intrinsèquement qu’elle peut être, ça crie à la réforme.

Le Pape Benoît XVI a fait un certain nombre de réformes canoniques à la lumière des scandales sur les abus sexuels des enfants et celles-ci étaient vraiment nécessaires. En plus de la mise à jour du code pénal de l'Église pour tenir compte des réalités modernes, comme la pornographie sur Internet, l'orientation générale des réformes de Benoît XVI visait à centraliser davantage le mécanisme par lequel l'Église devait porter son attention sur les crimes les plus graves, y compris la violence sexuelle. Les cas qui auraient pu être portés auparavant à l’attention du diocèse local pour leurs enquêtes initiales devaient maintenant être transmis à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) immédiatement et la CDF déterminerait quel genre de processus serait initié et qui le réaliserait. Ce fut une réponse nécessaire et directe à la simple omission de certains diocèses d'agir lorsque des allégations étaient faites.

Aux États-Unis, la Charte de Dallas a été adoptée par les Évêques ainsi qu'un ensemble de normes complémentaires canoniques qui, avec d'autres dispositions, a mis en place les commissions d'examen diocésaines afin de fournir une mesure de surveillance et d'indépendance au processus. Plus récemment, la Commission Pontificale pour la Protection des Mineurs a été fondée afin de poursuivre le processus de réforme et d'auto-examen au niveau universel. Pourtant, avec tous ces vrais efforts pour apprendre, pour réformer et pour éviter tout risque de récidive, il est clair que le travail est loin d'être terminé.

Dans une récente interview, Marie Collins, membre de la Commission Pontificale pour la Protection des Mineurs et elle-même victime dans le passé, considère les efforts qui sont en cours pour mettre en place de meilleures garanties et procédures à travers l'Église « désespérément lents » et a concédé que la réalisation de progrès mesurables à travers la bureaucratie du Vatican était une entreprise difficile. Cela est facile à croire mais les obstacles au progrès seront susceptibles d'être plus culturels et personnels qu'ils seront structurels. Je me souviens d’avoir assisté à une conférence canonique en 2014 ; à un certain point au cours des délibérations, j’ai entendu un Cardinal de la Curie se référer à la question des abus sexuels commis comme étant « une obsession anglo-saxonne » et je pense que cette surdité culturelle, si ce n’est pas de l'hostilité pure et simple, au sujet de l'urgence constante et de la gravité de cette question n’est pas ce même genre de réactions auxquelles le Cardinal Pell se heurte dans d'autres domaines de la réforme de la Curie.

Pendant ce temps, au niveau local, les commissions d'examen diocésaines, qui étaient destinées à s’assurer que les Évêques traitaient les cas conformément à la loi, ont dans certains endroits (mais malheureusement peut-être c’était à prévoir dans les diocèses qui ont été les plus touchés par des scandales d'abus), se sont transformées en ecclésiastiques arbitraires qui décident sommairement au sujet de prêtres innocents de leur retirer leur ministère, leurs noms étant ruinés publiquement à la moindre allégation de méfaits, aussi fantaisistes ou malveillants que ce soit.

L'ironie amère est qu’à la fois au niveau universel et local, il y a un échec commun à comprendre le besoin de justice ou à apprécier les risques associés de ne pas considérer la justice comme principe directeur dans la vie de l'Église.

La justice est une partie importante de la théologie et l'ecclésiologie Catholique. Souvent, elle est, à tort, définie dans la conscience populaire comme le contraire de la miséricorde. En fait, dans l'esprit de l'Église, elles sont inséparables ; Thomas d'Aquin a défini leur relation en disant que la justice sans miséricorde est cruauté, mais la miséricorde sans justice est mère de dissolution.

Le scandale des abus sexuels ecclésiastiques a été rendu possible grâce à une mentalité dominante, en particulier dans les années 1970 et 80, à savoir que les notions de crime et de justice n'avaient pas leur place dans l’Église post Vatican II. Les crimes d'abus ecclésiastiques ont été étiquetés comme des « luttes avec la chasteté » ainsi que des « problèmes mentaux » et il y avait une industrie artisanale entière de centres de thérapie et de cliniques qui étiquetaient utilement les agresseurs comme des victimes de leurs propres traumas, rejetant souvent la faute sur la méchante institution du célibat ecclésiastique ; et puis lorsque les prêtres abusifs étaient « réhabilités », on les renvoyait, certifiés et prêts pour le ministère. Cette approche, qui a été consciemment définie comme une façon « miséricordieuse » de traiter ces questions, a provoqué une froide illustration de la moquerie que la miséricorde peut devenir d’elle-même quand elle est découplée de la justice.

Il est peu probable que nous verrons jamais le Pape François proclamer une Année de la Justice mais, comme nous considérons l'Année de la Miséricorde, nous devrions conscients du revers de la médaille. Le film Spotlight nous est un rappel puissant que lorsque la justice est retirée de l'esprit de l'Église, ce qui reste alors, ce sont des abus : des faibles, de la foi et de la miséricorde.

samedi 30 janvier 2016

La pénitence
demandée par le Ciel et haïe par le monde

et... c'est nouveau
haïe par les Ecclésiastiques !



Par : Roberto de Mattei
Correspondant à Rome
Le 27 janvier 2016

SOURCE : Rorate Caeli


S’il y a un concept qui est radicalement étranger à la mentalité contemporaine est bien celle de la pénitence. Le terme et la notion de pénitence évoquent une notion de souffrance que nous nous infligeons à nous-mêmes pour expier nos fautes ou celles des autres et pour nous unir aux mérites de la Passion Rédemptrice de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Le monde moderne rejette le concept de pénitence parce qu'il est immergé dans l'hédonisme et parce qu'il professe le relativisme, la négation de tout bien pour lequel il vaut la peine de se sacrifier sauf si c’est pour rechercher un certain plaisir.

Il y a seulement cela qui peut expliquer les épisodes comme la présente attaque furieuse des média contre les Franciscaines de l'Immaculée dont les monastères sont dépeints comme des lieux de torture juste parce qu’une vie austère de pénitence y est pratiquée. Utiliser le cilice (note : tunique ou ceinture de crin ou d'étoffe rude ) ou tamponner le monogramme du nom de Jésus sur la poitrine sont considérés comme barbares alors que la pratique du sadomasochisme ou du tatouage indélébile de son corps sont considérées comme un droit inaliénable de la personne.

Les ennemis de l'Église répètent, avec toute la puissance dont les médias sont capables, les accusations anticléricales de tous les temps. Ce qui est nouveau, c’est l'attitude des autorités ecclésiastiques qui, au lieu de défendre les religieuses diffamées, les abandonnent — dans une satisfaction secrète — à la persécution des médias. Cette satisfaction a ses origines dans l'incompatibilité qui existe entre les règles auxquelles ces religieuses persistent à se conformer et les nouvelles normes imposées par le « Catholicisme adulte ».

L'esprit de pénitence fait partie de l'Église Catholique depuis ses tous débuts, par exemple des figures comme Saint Jean-Baptiste et Saint-Marie-Madeleine nous le rappellent, mais aujourd'hui, même pour de nombreux ecclésiastiques, toute référence aux anciennes pratiques ascétiques est considérée intolérable. Et pourtant, il n'y a pas de doctrine plus raisonnable que celle qui établit la nécessité de la mortification de la chair. Si le corps se rebelle contre l'Esprit (Galates 5, 18-25), n’est-il peut-être pas raisonnable et prudent de le châtier ? Aucun homme n’est exempt du péché, pas même les « Chrétiens adultes ». Ainsi ceux qui expient les péchés par leur pénitence, n’agissent-ils pas peut-être selon un principe qui est aussi logique que salutaire ? La pénitence mortifie l'Ego, elle plie la nature rebelle, elle fait réparation et expie les péchés de la personne ainsi que ceux des autres. Si donc on considère les âmes en amour avec Dieu, cherchant à ressembler au Crucifié, alors la pénitence devient un besoin d'amour. Réputées sont les pages de De Laude flagellorum par Saint Pierre Damien, le grand réformateur du XIe siècle, dont le monastère de Fonte Avellana a été caractérisé par une extrême austérité aux règles : « Je tiens à souffrir le martyre pour le Christ — a-t-il écrit — je n’ai pas la possibilité — mais en me soumettant aux coups, j'exprime au moins la volonté de mon âme ardente ». ( épître VI, 27, 416 c)

Dans l'histoire de l'Église, toute réforme est survenue pour remédier aux maux de l'âge par l'austérité et la pénitence. Aux XVIe et XVIIe siècles, l’Ordre des Minimes de Saint François de Paola a pratiqué (et l'a fait jusqu'en 1975) un vœu de carême qui leur impose non seulement l'abstention continue de viande, mais d'oeufs, de lait et de tous ses dérivés ; les Récollets, eux, consommaient leurs repas par terre, mélangeant leur nourriture avec de la cendre et ils se couchaient devant la porte du réfectoire pour être sous les pieds des religieux qui y passaient ; dans leur Constitution, les Frères appartenant à l'Ordre de Saint-Jean de Dieu « mangeaient sur le sol, embrassaient les pieds de leurs frères et se soumettaient à des réprimandes publiques et à des auto-accusations publiques ». Similaires sont les règles des Barnabites, des Scolopi, de l'Oratoire de Saint Philippe de Neri et des Théatins. Il n'y a pas d'institut religieux, comme le documente Lukas Holste, qui n'envisage pas dans leur Constitution la pratique de la confession publique entre frères plusieurs fois par semaine, le jeûne et la réduction des heures de sommeil et de repos. (Codex regularum monasticarum et canonicarum (1759) Akademische Druck und Verlaganstalt, Graz 1958).

À ces pénitences « régulières », les plus fervents religieux ajoutaient les pénitences dites « surérogatoires », laissées à leur discrétion personnelle. Saint Albert de Jérusalem, par exemple, dans la Règle écrite pour les Carmelites et confirmée par le Pape Honorius III en 1226, après avoir décrit le genre de vie dans l'Ordre et les pénitences qui lui sont liées, conclut : « S'il y a quelqu'un qui veut donner plus, le Seigneur Lui-même le récompensera quand il reviendra ».

Benoît XIV, qui était un Pape doux et équilibré a confié la préparation du Jubilé de 1750 à deux grands pénitents, Saint-Léonard de Porto Maurizio et Saint Paul de la Croix. Le Frère Diego de Florence, nous a laissé un journal de la mission qui a eu lieu sur la Piazza Navona, du 13 au 25 juillet 1759, au sujet de Saint-Léonard de Porto Maurizio qui, avec une lourde chaîne autour de son cou et une couronne d'épines sur sa tête, se fouettait lui-même en face de la foule, en criant : « Pénitence ou l'enfer ». (Saint-Léonard de Porto Maurizio, Œuvres complètes. Journal du Frère Diego, Venise, 1868, vol. V, p.249). Saint-Paul de la Croix à la fin de sa prédication s’infligeait tellement de coups violents sur lui-même que, souvent, un membre des fidèles n’était pas en mesure de supporter le spectacle et sautait sur la scène au risque d'être lui-même frappé en essayant d'arrêter son bras (Les procédures pour la Béatification de la canonisation de Saint Paul de la Croix, Postulation générale de la PP. Passionista, I, Rome 1969, p.493).

La pénitence a été pratiquée sans interruption depuis deux mille ans par les saints (canonisés ou non). Avec leur vie, ils ont contribué à l'écriture de l'histoire de l’Église ; de Sainte Jeanne France de Chantal et Sainte Veronica Giuliana, qui a gravé le monogramme du Christ sur sa poitrine avec un fer rouge à incandescence, à Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, qui a écrit le Credo avec son propre sang à la fin d'un petit livre sur les Saints Évangiles qu'elle portait toujours près de son cœur. Cette générosité ne caractérise pas seulement les moniales contemplatives.

Au 20e siècle, deux diplomates saints ont illuminé la Curie Romaine : le Cardinal Rafael Merry del Val (de 1865 à 1930), secrétaire d'État de Pie X et le Serviteur de Dieu Mgr Giuseppe Canovai (1904-1942), représentant du Saint-Siège en Argentine et au Chili. Le premier, portait un cilice entrelacé a de petits crochets en fer sous son habit rouge de Cardinal. Le second est l'auteur d'une prière écrite dans le sang ; le Cardinal Siri écrit : « Les petites chaînes, le cilice terrible, les blessures faites comme par des lames de rasoir, les cicatrices laissées par les blessures terribles ne sont pas le début, mais la fin d'un feu intérieur ; pas la cause ; mais l’éloquente et manifeste explosion de celui-ci. Ça concernait la clarté pour laquelle la pénitence en elle-même voit la valeur d’aimer Dieu en tout et, pour cela, dans l’atroce sacrifice du sang qui confirmait ainsi la sincérité de tous les autres renoncement intérieurs ». (Commémoration de la Positio pour 23 Béatification Mars 1951).

C’était dans les années 1950 que les pratiques ascétiques et spirituelles de l'Église ont commencé à décliner. Le Père Battista Janssens, Général de la Compagnie de Jésus (1946-1964), est intervenu plus d’une fois pour rappeler à ses frères l'esprit de Saint Ignace. En 1952, il leur a envoyé une lettre sur « la mortification continue » dans laquelle il s’opposait aux positions de la théologie nouvelle qui tend à exclure les réparations et leur supplia de faire pénitence. Il a écrit que les jeûnes, la flagellation, le cilice et d'autres mortifications doivent rester cachés des hommes en accord avec le précepte du Christ (Matt. 16.08 6), mais qu’ils doivent être enseignés et inculqués aux Jeunes Jésuites jusqu'à leur troisième année de probation (Dictionnaire des Instituts de perfection, vol. VII, col.472). Les formes de pénitence peuvent changer au cours des siècles, mais son esprit qui est toujours opposée à celle du monde ne doit pas être changé.

Notre-Dame en personne, à Fatima, prévoyant l'apostasie spirituelle du XXe siècle, a appelé à nouveau à la nécessité de la pénitence. La pénitence n’est rien d'autre que le rejet des fausses paroles du monde, la lutte contre les puissances des ténèbres qui affrontent les puissances angéliques pour la domination des âmes et la mortification continue de la sensualité et de l’orgueil, enracinée dans les profondeurs de notre être. C’est seulement en acceptant ce combat contre le monde, le démon et la chair (Eph. 6 : 10-12) que nous serons en mesure de comprendre l'importance de la vision dont nous célébrerons le centenaire dans un an. Les petits bergers de Fatima ont vu « à gauche de Notre-Dame et un peu plus haut, nous avons vu un Ange avec une épée de feu dans sa main gauche ; elle étincelait et émettait des flammes comme si elle voulait mettre le feu au monde ; mais ces flammes s’éteignaient en contact avec la splendeur que Notre Dame irradiait en direction de lui à sa droite : pointant la terre avec sa main droite, l'Ange cria d'une voix forte : « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! ».

Une drôle de miséricorde



L'Église n'a jamais donné ce nom à Dieu.


par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 29 janvier 2016

Alors qu’on aimerait s’abstenir de commentaires continuels sur les faits et gestes de François, c’est malheureusement impossible dans la perspective de Fatima. C’est précisément à la lumière du Message de Fatima que nous voyons comment le Pape est le seul membre le plus important de l'humanité déchue car c’est dans sa fonction que réside littéralement le pouvoir de renouveler la face de la terre — par la Consécration papale de la Russie bien sûr, mais aussi par la gouvernance papale de l'Église comme nous l’avons vue avec des Papes comme Saint Grégoire le Grand. À l'inverse, dans cette même fonction se trouve le pouvoir d'infliger des dégâts horribles sur l'Église et ainsi que sur l'humanité dans son ensemble.

Ce qui m’amène à une autre des actions récentes du Pape : sa publication d'un livre dont le titre déclare que le Nom de Dieu est Miséricorde. En fait, non.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.
L'Église n'a jamais donné ce nom à Dieu.

Au contraire, comme Saint Jean nous dit d’une façon si célèbre : « Dieu est Amour (1 Jean 4 : 8) ». Pour citer Jean-Paul II à cet égard : « Avant tout, c’est l'Amour qui juge. Dieu, qui est Amour, juge par Amour .. » Mais Jean-Paul II a admis que, depuis que le Concile : « les prédicateurs, les catéchistes, les enseignants ... ont perdu le courage de prêcher la menace de l'enfer ». (Entrez dans l'Espérance, pp. 183, 187).

L'Amour de Dieu embrasse Sa Justice ainsi que Sa Miséricorde, Ses punitions ainsi que Ses récompenses. L'Amour Divin embrasse l'univers tout entier et toutes les opérations qui s’y font, que nous appelons la Loi Éternelle. Ceci est la raison pour laquelle Dante parle même de l'Amour Divin qui « meut le soleil et les autres étoiles ». C’est absurde de déclarer que Dieu est tout simplement miséricorde pour les pécheurs qui L’ont offensé et que la Miséricorde est Son Nom.

En outre, ce livre confirme le sens qu’il y a quelque chose d'unique au sujet de la notion de François d’une miséricorde qui englobe tout et qui est pratiquement et totalement assimilée à Dieu, supplantant et annulant en quelque sorte Sa Justice. Ça semble une conception assez humble et humaine de la miséricorde — une tentative de surpasser Dieu lui-même en le déclarant être « plus miséricordieux » qu’Il l’avait Lui-même révélé avant que François le renomme ainsi.

Nous voyons cela dans la vignette plus haut. Le livre raconte l’histoire d'un prêtre capucin qui lui a déjà dit : « Je vais à notre chapelle, je vais me tenir devant le tabernacle et je dirai à Jésus : « Seigneur, pardonne-moi si j'ai trop pardonné. Mais vous êtes Celui qui m'a donné le mauvais exemple ! » François se rappelle de sa réaction ainsi : « Je n’oublierai jamais cela. Quand un prêtre fait l’expérience de se donner miséricorde à lui-même comme ça, il peut la donner aux autres ».



Cette anecdote est extrêmement troublante :

Tout d'abord, François est impressionné par un prêtre qui plaisante avec Notre Seigneur que ce fut Lui qui a donné le mauvais exemple en « pardonnant trop ». Certes, le commentaire est ironique. Le prêtre ne voulait pas signifier que Notre Seigneur avait commis une erreur dans Son jugement, à savoir que Son exemple était vraiment mauvais. Au contraire, si un pécheur se repent de son péché, expérimentant ce que nous appelons « la contrition parfaite » —c’est-à-dire qu’il regrette parce qu'il a offensé Dieu, non seulement parce qu'il a peur de la punition éternelle — c’est alors impossible à Dieu de « trop » pardonner puisque tous les péchés qui ont été repentis sont pardonnables, peu importe la gravité. La femme adultère est le plus célèbre exemple.

Deuxièmement, le Sacrement de la Confession confère un don précieux aux Catholiques, étendant la miséricorde divine encore plus loin : le pénitent dont la contrition est imparfaite, ce qui signifie que son repentir est motivé par la crainte de la punition divine plutôt que l'amour de Dieu, est pardonné néanmoins — par Dieu agissant par l'intermédiaire du prêtre — à condition qu’il ait un ferme propos.

Cela étant, comment est-il possible pour un prêtre de « trop » pardonner dans le confessionnal si le pécheur est contrit et a un ferme propos ? Après tout, c’est Dieu qui pardonne — et non le prêtre, qui administre seulement le Sacrement de la Confession et qui donne l'absolution au nom de Dieu, si le pécheur répond aux exigences de l'Église pour l'absolution. La seule façon que cette anecdote pourrait faire sens, c’est si le prêtre cité dans l’anecdote a été trop clément et n’a pas exigé aucune démonstration de contrition ou de ferme propos. Mais cela voudrait dire que le prêtre avait alors l’intention de dire que le Christ littéralement avait donné un mauvais exemple en faisant de même, quand on sait que Son pardon du péché vient toujours avec cette mise en garde : «Va et ne pèche plus ... Ne pèche plus, pour qu'il ne t'arrive pas quelque chose de pire ». (Cf. Jean 8 :11 ; Jean 5 :14)

Finalement, que devons-nous faire de cette déclaration de François à savoir « quand un prêtre fait l’expérience de se donner miséricorde à lui-même comme ça, il peut la donner aux autres » ? Depuis quand la miséricorde que l'on reçoit de Dieu lui-même dans le confessionnal dépend du fait que le prêtre s’est « donné miséricorde » pour lui-même ? Qu'est-ce que ça veut dire ?

Le prêtre confesseur est un intermédiaire entre Dieu et le pécheur et, comme tel, il doit, selon la pratique constante de l'Église, accorder l'absolution selon le Sacrement à moins qu'il ne soit évident que le pécheur devant lui n’est ni contrit ni décidé à modifier sa vie. Il semble y avoir une sorte de quasi-Donatisme * caché à l'œuvre ici, ce qui rendrait la valeur de l'absolution en fonction de la miséricorde personnelle du prêtre ou de son absence de celle-ci.

Quelle ironie qu’en renommant Dieu comme Miséricorde, François réussit à masquer la miséricorde infinie qui a toujours été disponible à travers le Sacrement de la Confession à tout Catholique qui est bien disposé, quel que soit le caractère individuel ou les vertus du confesseur. Avec François, le sacrement passe au second plan et la « miséricorde » devient une activité humaine discrétionnaire dont la « quantité » serait en proportion de la « miséricorde » du prêtre dans le confessionnal.

Écrivez au tableau cette notion d’un pontificat qui est déterminé à laisser son empreinte sur l'Église – une empreinte qui est floue et tout sauf compréhensible, obscurcissant les vérités simples qui s’imposent presque tous les jours par elles-mêmes.


*Le principal point d’achoppement des donatistes avec l’Église trinitaire concernait le refus de validité des sacrements délivrés par les évêques qui avaient failli lors de la Persécution de Dioclétien (303-305). Cette position fut condamnée lors du concile de Rome de 313.

vendredi 29 janvier 2016

Commémoration à venir du 500éme de la Réforme
Analyse des extraits hérético/navrants de la ...



Titre original : La « commémoration » de la « Réforme » : mensonges, absurdité et reddition de l'Église Catholique

par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 28 janvier 2016

Pendant près de 50 ans la nouveauté de l’« œcuménisme » a réduit l'Église Catholique à un « partenaire de dialogue » avec des hérétiques assortis dans les principales confessions Protestantes, au premier rang desquelles les Anglicans et les Luthériens. Les Protestants, parties au « dialogue œcuménique », n’ont pas seulement l'intention d'abandonner leurs innombrables erreurs contre la vraie religion, qui se trouve non corrompue uniquement dans l'Église Catholique, mais au contraire ont ajouté beaucoup de nouvelles erreurs à leur répertoire. Pourtant, les ecclésiastiques Catholiques, y compris les Papes conciliaires, proclament aveuglément une « unité croissante » qui est en réalité un fossé toujours plus large, infranchissable.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Ce n’est pas trop que d’affirmer que « l'œcuménisme » est un symptôme d’une folie ecclésiale qui afflige l'élément humain de l'Église laquelle folie Soeur Lucie l’a appelée justement « désorientation diabolique » dans la hiérarchie supérieure. Et maintenant, François, en suivant la ligne établie par ses prédécesseurs post-Vatican II, amène cette folie à un nouveau niveau en participant à « une commémoration œcuménique conjointe du début de la Réforme ... » L'événement comprendra « un culte commun reposant sur la « Prière commune » entre Catholiques et Luthériens récemment publiée dans le Guide liturgique ». Ce « culte commun », à être dirigé par François et deux laïcs Luthériens habillés en évêques, aura lieu dans une Cathédrale de Lund, en Suède, que les Luthériens ont volé à l'Église Catholique au 16ème siècle.

Bien sûr que c’est une folie totale et complète. Ça se moque de la condamnation infaillible de l'Église envers les hérésies de Luther dans la Bulle Exsurge Domine du Pape Léon X (1520) et par le Concile de Trente (de 1545 à 1563). Ça trahit la mémoire des martyrs Catholiques innombrables qui ont donné leur vie à s’opposer à la marée d'erreurs qu’a déclenchée Luther, qui a détruit l'unité de la Chrétienté et, avec elle, la moralité à la fois publique et privée dans tout l’Ouest jadis Catholique. Ça implique un « communicatio sacris » [un culte commun] avec des non-Catholiques, strictement interdit par le Code de 1917 de Droit Canon (Canon 1258), qui a jugé ces conduites comme motifs à être « suspects d'hérésie » (Canon 2316) bien que le Code de 1983 abolisse ces préceptes traditionnels. Et, enfin, ça valide les sectes Protestantes d'aujourd'hui dans toute leur corruption morale et doctrinale, qui est le résultat inévitable du principe propre de Luther concernant le « jugement personnel » en matière de foi et de morale.

Le début de la « Réforme », qui est en fait la Déformation, devrait être un jour de deuil dans l'Église Catholique, pas l’occasion pour un voyage du Pape en Suède pour célébrer la catastrophe du « culte commun » avec de faux évêques qui tolèrent le divorce, la contraception, l'avortement, la sodomie, le « mariage gay » et l’« ordination » des femmes et des sodomites, y compris les sodomites qui prétendent être « mariés ».

Tout cela est parfaitement évident et d'autres en ont déjà fait la remarque à ce sujet de long en large dans la blogosphère et ailleurs. Ici, je ne fournirai que les commentaires suivants sur le « Prière commune » qui sera la base pour la prochaine parodie en Suède, là où la dégénérescence morale a toujours eu une longueur d'avance :

[ Note du traducteur : la « Prière commune » n’est pas encore disponible en français. Ne soyez pas étonnés s’il y a des nuances ici par rapport à la version officielle qui paraîtra sous peu. ]

« Depuis plus de 50 ans, les Luthériens et les Catholiques ont cheminé d'un conflit vers la communion ».

Ordures délirantes. Les Luthériens avec qui François est sans cesse à « dialoguer » sont tellement loin de la communion avec l'Église Catholique et du Christianisme authentique que Luther exigerait qu'ils soient brûlés sur le bûcher.

« Avec joie, nous en sommes venus à reconnaître que ce qui nous unit est beaucoup plus important que ce qui nous divise. Sur ce chemin, la compréhension mutuelle et la confiance ont augmenté ».

Sûrement que c'est une blague. Elle implique que le Magistère a frappé d’anathèmes des erreurs qui n'ont jamais existé réellement, que les martyrs Catholiques qui se sont opposés à ces erreurs sont morts pour rien et que les 500 dernières années ont été un grand malentendu sur ce que Luther essayait de dire.

« L'Église est le Corps du Christ. Comme il n'y a qu'un seul Christ, Il doit donc avoir également un seul Corps .... Les Catholiques et les Luthériens sont liés les uns aux autres dans le Corps du Christ en tant que membres de celui-ci ... »

Un mensonge éhonté qui ignore délibérément l'enseignement infaillible de l'Église à savoir que les non-Catholiques ne peuvent pas être membres du Corps Mystique du Christ parce que, en dépit de leur baptême, ils ne professent pas la Foi Catholique ou ne reconnaissent l'autorité du Pape et des Évêques en union avec Lui. Comme Pie XII a déclaré dans Mystici Corporis, faisant écho à tous les Papes et au Concile avant lui : « Seuls font partie des membres de l'Église ceux qui ont reçu le baptême de régénération et professent la vraie foi, qui, d'autre part, ne se sont pas pour leur malheur séparés de l'ensemble du Corps, ou n'en ont pas été retranchés pour des fautes très graves par l'autorité légitime..... Et par conséquent, celui qui refuse d'écouter l'Église doit être considéré, d'après l'ordre du Seigneur, comme un païen et un publicain (19). Et ceux qui sont divisés pour des raisons de foi ou de gouvernement ne peuvent vivre dans ce même Corps ni par conséquent de ce même Esprit divin ».

« O Saint-Esprit : aidez-nous à nous réjouir des dons qui sont venus à l'Église à travers la Réforme… les Catholiques et les Luthériens... se réjouissent dans les dons véritablement Chrétiens qu'ils ont reçus et redécouverts de diverses manières par le renouveau et les impulsions de la Réforme .... Nous vous rendons grâce, Ô Dieu, pour les nombreuses réflexions théologiques et spirituelles directrices que nous avons tous reçues grâce à la Réforme ... Nous vous rendons grâce pour les heureuses transformations et réformes qui ont été mises en mouvement par la Réforme ou en luttant avec ses défis. Nous vous rendons grâce pour la proclamation de l'Évangile qui est survenue au cours de la Réforme et qui a renforcé depuis lors un nombre incalculable de personnes à vivre une vie de foi en Jésus-Christ.

Si François consent à participer à une cérémonie dans laquelle Dieu est remercié et que les participants se réjouissent d’une « Réforme » qui a détruit l'Unité Catholique, la Chrétienté et la moralité d’une civilisation toute entière, comme tout imbécile peut le voir aujourd'hui, tous les Catholiques dignes de ce nom auront un devoir de protester contre cette trahison publique de l'Église par le Vicaire du Christ lui-même.

Les dirigeants de l'Église Catholique bercés d’illusions, y compris le Pape lui-même, sont en train d’échafauder rapidement la scène pour le dernier acte du drame qui doit être le sujet du Troisième Secret de Fatima. Si nous ne sommes pas témoins d'une apostasie qui « commence au sommet », alors les mots ont perdu leur sens.

Que Notre-Dame de Fatima nous sauve de l'incroyable catastrophe qui se déroule si rapidement sous

jeudi 28 janvier 2016

« L'économie est l'une des stratégies fortes de l'antéchrist par laquelle il va déstabiliser les Nations »



MESSAGE DONNÉ PAR NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST
À SA FILLE CHÉRIE LUZ DE MARIA
Le 21 janvier 2016

Mon Peuple bien aimé :

JE VOUS PROTÈGE ET JE VOUS ÉCLAIRE LE CHEMIN
AVEC MA PAROLE AFIN QUE VOUS RESTIEZ ALERTES
ET QUE VOUS NE VOUS LAISSIEZ PAS ÊTRE CONFONDUS.

Mon Peuple se rend compte qu'il n’est pas le même, il reconnaît qu'il a failli, mais il ne s’efforce pas de sortir de la boue de peur de se sentir visé par le courant du monde. Il n’est pas conscient de la bénédiction d'être des enfants de Notre Trinité et de Ma Mère.

Mon Peuple bien-aimé, vous pouvez avoir clairement un aperçu de ce qui se présente en face de vous : la grande stratégie de celui qui se cache pour prendre possession de la voie qui lui a été préparée par ceux qui sont restés loin de Moi : l'antéchrist. OUI, LES ENFANTS, L'ANTÉCHRIST VIENT POUR ANNULER ET REMPLACER CE QUI EST DIVIN ET POUR PRÉSENTER CE QUI EST DÉMONIAQUE PARTOUT DANS LE MONDE, METTANT EN ŒUVRE LES TERRIBLES DOCTRINES DIABOLIQUES AVEC LESQUELLES IL AURA SEULEMENT LE CONTRÔLE TOTAL DE L'HUMANITÉ.

À cet instant, l'économie est l'une des stratégies fortes de l'antéchrist par laquelle il va déstabiliser les Nations jusqu'à ce qu’il les fasse succomber et il va acheter les âmes de ceux qui ne veulent pas souffrir à cause du manque d'argent. Au niveau technologique de cet instant dans lequel vit l'humanité, l'homme a été amené à voir comme normal d’avoir une puce implantée, mais Mes enfants ne doivent pas l'accepter, c’est le signe de la bête au moyen de duquel ils deviendront les esclaves de la bête.

Enfants bien-aimés,

MON PEUPLE SERA ÉPROUVÉ COMME L'OR DANS LE CREUSET ...
BEAUCOUP TROP M’ASSURENT QU'ILS M’AIMENT,
MAIS COMBIEN VONT ABANDONNER TOUT POUR MOI ?
COMBIEN RESTERONT FIDÈLES AU MILIEU DE LA PERSÉCUTION
LA PLUS CRUELLE ET SANGLANTE ?

Les enfants, l'humanité marche derrière des faux dieux, des idoles avec une peau humaine qui vous mènent à la falaise ...

Vous suivez les hommes, pas Moi ; vous restez sous les paroles de faux dieux et vous Me reléguez à une deuxième place.

CET INSTANT EST DE GRANDE CONFUSION ; certains parlent en Mon Nom, prenant des attributions que Notre Trinité ne donnera pas à aucune créature à cet instant.

J'ai souligné les événements à venir à Mes instruments ...
J’ai révélé à l'humanité ce qui est proche ...
J'ai mis en garde cette génération sur ce qui va causer de la confusion, de la douleur et de l'incertitude ...
Je vous ai avertis de rester vigilants, surveillant ceux qui prétendent être si près de Moi que cette génération dépend de ce qui leur arrive. Regardez ce que les Écritures disent et ce que Nos Légions chantent à l'unisson : À Vous est l'Honneur, la Puissance et la Gloire.

NOTRE ESPRIT ORNE DE DONS ET DES VERTUS L'HOMME
QUI VIT EN LUTTANT POUR LA SAINTETÉ
ET QUI SE FUSIONNE AVEC NOTRE VOLONTÉ,
IL EST HUMBLE, OBÉISSANT, A UNE FOI PROFONDE,
APPORTE L’ESPOIR EN MA MISÉRICORDE À SES FRÈRES
PARCE QU'IL SAIT QUE MOI, LEUR CHRIST,
VIT ASSOIFFÉ POUR LES ÂMES.

Gardez à l'esprit que chacun de Mes messagers est le plus humble, le plus charitable, le plus obéissant, et celui qui vous appelle le plus à être Mes disciples ; pas ses disciples, les Miens. L'ennemi de l'âme trompe l'homme causant facilement de la confusion dans Mon Peuple, créant de fausses attentes afin que quelqu'un parmi les Miens puisse prendre les attributions que Je ne lui ai pas accordées.

Bien-aimés, Mes enfants oeuvrent et agissent dans Notre Volonté. Mes enfants Me connaissent afin de ne pas être trompés ; Ils prient pour discerner, ils aiment Ma Mère et demandent Son aide afin qu'Elle les guide et intercède en faveur de chacun d'eux, éclairant la voie quand le coeur —agité face à la tromperie —bat pour le faire rapidement réagir.

IL Y A MILLE ET UNE FORMES DE TROMPERIES QUI TOURNENT AUTOUR DE L’HUMANITÉ AU POINT QUE LES HOMMES DE SCIENCE ONT INVESTI LEURS EXISTENCES ET LEUR VIE À CHERCHER UN MOYEN DE ME DÉPASSER, créant de gaieté de cœur la vie au point d’intégrer des tissus humains dans l'organisme d'un animal, provoquant une série d'aberrations contre la nature humaine. La Tour de Babel est faible par rapport à ce que cette génération en est venue à effectuer ... de même ; le changement continu dans l'humanité sera grand.

Je vous appelle constamment pour que vous n’oubliez pas tout ce que Je vous ai annoncé ; vous connaissez la théorie, mais que ferez-vous quand vous ferez face à une action violente de la Nature ou à l’intensification des bas instincts de l'homme que le mal fera remonter à la surface ?

L'INSTANT EST SANGLANT,
MAIS L'HOMME DE FOI RESTE DEBOUT
PARCE QUE MON ESPRIT SAINT L’AMÈNE À RÉSISTER
À CE QU'IL DOIT ET À ABANDONNER
CE QU'IL DOIT LAISSER DE CÔTÉ.

J’appelle Mon Peuple à ne pas arrêter à cet instant ...
Je demande à Mon Peuple de contrôler leur volonté libre...
Je demande à Mon Peuple de maintenir cette honnêteté qui distingue Mes fidèles enfants au milieu de la souffrance continue ...

Comme par le passé, vous continuez à ne pas croire. Vous mangez, vous buvez, vous vous mariez, vous vous donnez en mariage, vous achetez, vous vendez, vous semez, vous construisez, ignorant les appels de Notre Maison (Matthieu 24 : 37-39), ignorant l'horreur dont vos frères souffrent déjà et qui se répandra sur toute la terre. Vous vivez sans amour, vous Me désobéissez comme si Je ne vous voyais pas ; vous pensez que vous Me trompez quand Je suis celui qui sait ce que chacun a à l'intérieur.

ENFANTS, RESTEZ ATTENTIFS !
JE SUIS L'ÉTERNEL PRÉSENT,
JE SUIS ROI ET MON ROYAUME N’EST PAS MODERNISÉ
COMME CE QUI EST DU MONDE EST MODERNISÉ...
ATTENTION ! ... JE SUIS VOTRE DIEU (ESAÏE 41 :13)

Mon Peuple bien-aimé, les eaux des océans seront agitées et, dans leur colère, elles vont pénétrer l'intérieur des terres, les volcans entrent en éruption avec une grande force, l'arbre qui avait l’habitude de porter des fruits sera comme le figuier séché qui s’est flétri, la plante qui avait une récolte en mars donnera sa récolte en septembre. Les rivières ne charrieront plus tant d'eau ; les menaces du ciel seront constantes. Les scientifiques avertiront à propos des corps célestes s’approchant de la Terre, les mêmes scientifiques vont donc corroborer Ma Parole.

Bien-aimés, la peste va de l'avant et une autre se présente qui affecte le système digestif avec des nausées et des vomissements et elle élève la température du corps jusqu'à ce que la créature voit sa peau foncer. Ceci est le résultat d'une mauvaise manipulation dans les laboratoires où sont effectuées de grandes expériences.

Priez, Mes enfants, priez pour le Brésil, les plages qui sont maintenant une source de jouissance du mal deviendront inaccessibles pour l'homme.

Priez, Mes enfants, priez pour la Grèce ; elle souffrira sur sa terre.

Priez, Mes enfants, priez pour l'Italie ; la douleur va atteindre plusieurs villes. Les volcans du Vésuve et de l'Etna vont provoquer la peur avec leurs éruptions.

Priez, Mes enfants, priez pour la Chine ; elle subira le tremblement de sa terre.

Priez pour les États-Unis ; la Nature avertit ses habitants afin qu'ils ne permettront pas à cette nation d’être la cause de la guerre mondiale.

Priez, Mes enfants, la terre va s’ouvrir au Pérou causant une horreur.

Mon Peuple bien-aimé,

CE N’EST PAS NOTRE VOLONTÉ QUE VOUS SOUFFRIEZ.
C’EST L'UTILISATION INCORRECTE
DE VOTRE LIBRE VOLONTÉ
QUI VOUS AMÈNE À SOUFFRIR PLUS DUREMENT À CHAQUE INSTANT.

VENEZ ME RECEVOIR. VOUS DEVEZ RESTER FORTS DANS VOTRE ESPRIT.
LA FOI DOIT ÊTRE SOLIDE.
REJOIGNEZ-MOI ET LAISSEZ-MOI VOUS AIDER.
PRIEZ LE ROSAIRE.
APPROFONDISSEZ CES APPELS QUI EXPLIQUENT
MON AMOUR AFIN QUE VOUS SOYEZ PRÊTS.

Vous savez que, par Miséricorde, Je viendrai vous examiner ; ce sera un petit jugement ; repentez-vous de sorte que vous ne souffriez pas davantage.

Bien-aimés, en tant qu’Amour Infini que Je suis, Je ne vous abandonnerai pas. Ces Appels qui sont les Miens et les Appels de Ma Mère continueront à être le souffle, l'aide de Ma Maison à Mon Peuple. Cette Parole de Notre Maison restera pour vous guider. Quel genre de Dieu que Je serais si Je laissais Mon peuple à la dérive, privé de Ma Parole, et sans vous en avertir ?

OBÉISSEZ ! ALERTEZ VOTRE FRÈRES SPIRITUELS QUI VIVENT DANS L'IGNORANCE.

Je suis avec vous, Mes enfants, Je ne vous refuse pas Ma Consolation ni Mon Pardon.

Je vous bénis et Je vous aime.

Votre Jésus

JE VOUS SALUE MARIE TRÈS PURE CONÇUE SANS PÉCHÉ.
JE VOUS SALUE MARIE TRÈS PURE CONÇUE SANS PÉCHÉ.
JE VOUS SALUE MARIE TRÈS PURE CONÇUE SANS PÉCHÉ.

SOURCE : Revelaciones Marianas

Joue-t-on avec le Salut des Juifs ?

Retour sur le document
« Les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables »





par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 27 janvier 2016

François a visité la synagogue de Rome il y a deux semaines, poursuivant ainsi l’innovation sans précédent introduite par Jean-Paul II. Dans son discours à cette occasion, il a fait une mention favorable au document « Les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables », publié en décembre par la Commission du Vatican pour les Relations religieuses avec les Juifs. Pourtant, comme je l'ai noté dans un article précédent au sujet de ce document, la dite préface de ce document précise : « Il ne s’agit ni d’un document magistériel, ni d’un enseignement doctrinal de l’Église catholique... »

Que le Pape François ait cité ce document tout à fait non-contraignant lors de sa visite à la Synagogue est encore un autre exemple de ce que j’appelle La Grande Façade des Nouveautés dans l’Église post Vatican II :


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

C'est-à-dire la fausse apparence d'un changement dans l'enseignement de l'Église qui devient dans la pratique le « nouvelle » doctrine. La visite de la Synagogue me pousse à revenir sur le document afin d'examiner un passage que je n’ai pas discuté auparavant et qui peut être son affirmation la plus tortueuse :

De la part de plusieurs Pères de l'Église, la soit disant théorie de la substitution ou encore du supersessionisme * a gagné une faveur constante jusqu'au Moyen Âge où elle a représenté le fondement théologique standard de la relation avec le Judaïsme : les engagements et les promesses de Dieu ne sont plus applicables à Israël parce que ce Peuple n'a pas reconnu Jésus comme Messie et Fils de Dieu, mais que Ses promesses et Ses engagements ont été transférés à l'Église de Jésus-Christ qui est maintenant le vrai « Nouvel Israël », le nouveau peuple élu de Dieu ....

Avec sa Déclaration « Nostra Aetate » (n ° 4), l'Église professe sans équivoque, dans un nouveau cadre théologique, les racines juives du Christianisme. Tout en affirmant le salut à travers une foi explicite ou même implicite dans le Christ, l'Église ne remet pas en question l'amour continu de Dieu pour le Peuple élu d'Israël. Une théologie de substitution ou de « supersession » qui s’établit l’une contre l'autre des deux ensembles d’entités distinctes, à savoir une Église des Gentils et la Synagogue qui est rejetée parce que l’Église prend sa place et, pour cette raison, la même Église des Gentils est privée de ses fondations ....

Remarquez comment l'enseignement constant de l'Église à savoir que la Nouvelle Alliance remplace la Vieille est minimisé comme quelque chose qui « de nombreux Pères de l'Église ont cru » et qui « a gagné une faveur constante» jusqu'au Moyen Age. Et que dire de la période entre le « Moyen Age » et Vatican II ? L'enseignement était le même. Ainsi, le document tente d'occulter le fait que, depuis le temps des Pères de l'Église jusqu'en 1962 — qui est tout au long de l'histoire de l'Église finalement — l'enseignement Catholique était précisément à l’effet que « les promesses et les engagements de Dieu n’étaient plus applicables à Israël parce qu'il n’avait pas reconnu Jésus comme Messie et Fils de Dieu, mais que Ses promesses et Ses engagements ont été transférés à l'Église de Jésus-Christ qui est maintenant le vrai « Nouvel Israël », le Nouveau Peuple Élu de Dieu ... »

Pourtant, continuant sa déclaration frauduleuse, le document soutient qu’avec la promulgation de Nostra Aetate, l'enseignement traditionnel « est privé de ses fondations ... » Cela est un grossier mensonge. Voici ce que Nostra Aetate stipule :

S’il est vrai que l’Église est le nouveau Peuple de Dieu, les Juifs ne doivent pas, pour autant, être présentés comme réprouvés par Dieu ni maudits, comme si cela découlait de la Sainte Écriture. Que tous donc aient soin, dans la catéchèse et la prédication de la Parole de Dieu, de n’enseigner quoi que ce soit qui ne soit conforme à la vérité de l’Évangile et à l’esprit du Christ.

Le Concile confirme donc exactement ce que la Commission Pontificale maintenant nie frauduleusement : à savoir que « l'Église de Jésus-Christ ... était maintenant le vrai « Nouvel Israël », le Nouveau Peuple Élu de Dieu ... « Que le Concile observe également que le Peuple Juif ne doit pas être présenté comme rejeté par Dieu ni maudit ne signifie pas que les Juifs ne sont pas tenus de reconnaître le Christ comme le Messie et entrer dans Son Église. Au contraire, depuis près de 2000 ans, l'Église a prié pour que le « voile » que mentionne Saint Paul dans 2 Corinthiens soit levé du cœurs des Juifs afin qu'ils puissent se convertir au Christ et rejoindre « le Nouveau Peuple de Dieu » : « Aujourd'hui encore, chaque fois qu'ils lisent les livres de Moïse, un voile recouvre leur intelligence. Mais, comme il est écrit : « Lorsqu'on se tourne vers le Seigneur, le voile est enlevé ». (2 Cor 3 : 15-17.). »

En effet, la Commission Pontificale admet que la prétention « que l'Alliance que Dieu a faite avec son Peuple d'Israël perdure et ne soit jamais invalidée ... ne peut pas être explicitement lue dans Nostra Aetate .... » Comme je l'ai indiqué dans l'article précédent, la Commission fonde sa prétention sur une remarque de Jean-Paul II, parlant à un petit groupe de représentants juifs à Mayence, Allemagne en 1980. Mais à l'occasion, Jean-Paul II a dit simplement que l'Ancienne Alliance n'était pas révoquée et non pas que l’Ancienne Alliance perdure » ce qui impliquerait que l'Ancienne Alliance fonctionnerait toujours aux côtés de la Nouvelle Alliance en tant que chemin séparé de salut pour les Juifs seulement, ce qui est tout simplement une hérésie.

Comme les ecclésiastiques de post-Vatican II en général, la Commission fait des finasseries avec les mots « révoqués » et « invalidés ». Il est vrai que Dieu n'a pas littéralement « révoqué » ou « invalidé » l'Ancienne Alliance. Mais ce n’est pas là la question. Il a plutôt perfectionné et complété l'Ancienne Alliance dans la Nouvelle Alliance de sorte que la Vieille est devenue caduque en faveur de la Nouvelle. Elle a été « rendue vaine » comme Saint Paul le dit, non pas parce qu'elle était « invalide » mais plutôt parce qu'elle a été dépassée par la Nouvelle et Éternelle Alliance dans le Christ.

Ainsi, les Juifs, pas moins que toute autre race d'hommes, sont appelés à se joindre à ce que même Nostra Aetate a appelé « le Nouveau Peuple de Dieu ». Prétendre le contraire, comme le fait la Commission et que François vient de faire à la Synagogue de Rome, est de dire que les Juifs n’ont pas besoin du Christ pour leur salut ou — ce qui est tout à fait absurde —que le Christ sauve les Juifs qu’ils croient en Lui ou non. Mais quand Notre Seigneur Lui-même a déclaré : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé ; et celui qui ne croit pas sera condamné », Il n'a pas ajouté : « sauf pour les Juifs ».

Combien de temps l'Église sera affligée par cette grande façade d'imposture théologique se faisant passer pour la Doctrine Catholique ? Dieu seul le sait. Mais sûrement nous aussi le saurions si on nous avait fourni l'intégralité du Troisième Secret de Fatima.

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* La théologie de la substitution, ou théorie de la substitution, ou supersessionisme est une doctrine selon laquelle le Christianisme se serait substitué au Judaïsme dans le dessein de Dieu.

mercredi 27 janvier 2016

L'Église Catholique d'Helsinki corrige le tir

La communion donnée à un Évêque Luthérien est une erreur

Un porte-parole du Diocèse Catholique de Helsinki affirme que le cas récent d'une communion reçue par un Évêque Luthérien Finlandais au Vatican était une erreur et que les règles concernant la réception de l'Eucharistie dans les églises Catholiques demeurent les mêmes.

« Seuls les membres de l'Église Catholique en état de grâce peuvent recevoir le Sacrement Catholique de l'Eucharistie ou la Sainte Communion » écrit Marko Tervaportti du Centre Catholique d'information, une aile du Diocèse Catholique d'Helsinki.

Tervaportti a qualifié l'incident comme une « erreur survenue dans la distribution de la communion » et a déclaré que si la Communion a été offerte aux Luthériens, « c'est à cause de l'ignorance du Ministre de l'Eucharistie et qu'elle peut toujours être poliment refusée ».

Il a aussi rejeté la prétention de l'Évêque Luthérien, Samuel Salmi, à l'effet que cet acte représentait une « nouvelle attitude » de la part du Vatican.

« Contrairement à la spéculation de Samuel Salmi, il est inutile de tirer la conclusion que le Vatican a une « nouvelle attitude œcuménique » fondée sur la survenance d'une erreur arrivée dans la distribution de la communion » a écrit Tervaportti. « La Doctrine et la Pratique de l'Église Catholique concernant qui peut recevoir la Sainte Communion n'a pas changé au cours des dernières années et décennies. Si elle avait à changer, elle ne se produirait pas par une pratique « dans le champ » mais à travers une modification de la Loi de l'Église et par des ajouts aux enseignements concernant les Sacrements de l'Église Catholique ».

SOURCE : Life Site News




Ah ! La justice des hommes !

Pourrie !


Une petite comparaison boiteuse peut-être : imaginez que vous observez de l'agitation suspecte sur une propriété, vous vous engagez sur cette propriété privée, vous observez des voleurs en train de s'exécuter sur la propriété, alors vous les photographiez en pleine action avec votre IPhone.

RÉSULTAT : Vous êtes reconnus d'avoir violé une propriété privée et d'avoir même pris des photos. Les voleurs, eux, sont complètement exonérés.

C'est ce qui se passe présentement dans la vraie vie !

Deux membres de la petite équipe d'enquête qui a mis au jour le commerce des parties des petits bébés avortés par la grande organisation Américaine « Planned Parenthood » viennent d'être jugés dignes d'avoir un procès. Raison : David Daleiden and Sandra Merritt auraient proposé d'acheter des parties de bébés avortés à Planned Parenthood, ce qui est illégal d'en faire commerce.

Mais c'était leur ruse pour pouvoir s'infiltrer et dénoncer justement ce dont ils seront poursuivis ! Si reconnus coupables, ils sont passibles d'une amende de 10 000 US$ et de vingt ans de prison !

Pendant ce temps, le Grand Jury a complètement exonéré Planned Parenthood de tout méfait. Rappelons que Planned Parenthood possède un réseau national de 59 filiales indépendantes aux USA. Leur mission est supposée de s'occuper de la santé maternelle mais, de fait, des enquêteurs n'ont trouvé qu'un seul endroit dans tout le réseau où il y avait un appareil pour faire des mammographies ! Non, leur vraie spécialité est les avortements en quantité industrielle.

La cerise sur le gâteau

En réaction à la publication des nombreux vidéos de cette petite équipe qui prouvent de façon tellement évidente le commerce des parties humaines de Planned Parenhood, les membres du Congrès ont décidé, sous la pression de la population, de diminuer les fonds budgétaires gouvernementaux qui étaient alloués à Planned Parenthood.

Eh bien Obama a mis son véto sur cette initiative du Congrès !

Au moment de la divulgation publique des vidéos, ce même Obama avait déclaré que ces vidéos étaient des montages...

À votre avis, qui Obama protège-t-il ? Les bébés avortés ou les avorteurs ?

SOURCE : LIFE SITE NEWS

Après un silence de plomb pour l'Irlande et les USA
le Pape fait face à une projet d'« union civile en Italie »


Ne pas dire non, c’est dire oui






par Christopher A. Ferrara
SOURCE :Fatima News Network
Le 25 janvier 2016

Alors que le Parlement Italien se prépare à voter sur l'opportunité de légaliser les « unions civiles » pour les « couples » qui se livrent à la sodomie, François a dit aux juges de la Rote romaine (le Tribunal sur mariage au Vatican) qu'« il ne peut y avoir aucune confusion entre la famille que Dieu veut et toute autre type d’union. ... La famille, fondée sur le mariage indissoluble qui unit et permet la procréation, est une partie du « rêve » de Dieu et de celui de son Église pour le salut de l'humanité ».

Cela sonne bien, en mettant de côté la notion excentrique que Dieu a un « rêve » à propos de « La famille que Dieu veut » par opposition à un Commandement divin que Sa loi exige de suivre sous peine de damnation éternelle. (Il semble que François puisse difficilement prononcer une phrase qui ne contienne pas un élément de doute théologique.)


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Mais pas si vite, pas si vite. Même comme Archevêque de Buenos Aires, François avait une réputation d’apparaître sur les deux côtés de chaque question, en disant à chaque côté ce qu'il voulait entendre. Comme le Père Linus Clovis a candidement observé (citant une connaissance du Cardinal Bergoglio de l'Argentine) :

« Apparemment, il aime être aimé par tous et plaire à tout le monde, alors un jour il pouvait faire un discours à la télévision contre l'avortement et le lendemain, à la même émission de télévision, bénir les féministes pro-avortement de la Plaza de Mayo ; il peut donner un magnifique discours contre les francs-maçons et, quelques heures plus tard, manger et boire avec eux au Rotary Club ».

À cet égard, rappelons le honteux « rapport de mi-parcours » du Synode 2014, approuvé personnellement par François, qui a déclaré que, malgré les « problèmes moraux » avec « les unions homosexuelles », ces unions fournissent « un soutien précieux dans la vie des partenaires ». Rappelons aussi sa déclaration au Corriere della Sera que si « le mariage est entre un homme et une femme », les gouvernements laïques « veulent justifier les unions civiles pour réglementer les différentes situations de cohabitation, poussés par la demande pour réglementer les aspects économiques entre les personnes, comme assurer les soins de santé ... On a besoin de voir les différents cas et de les évaluer dans leur variété ». Puis il y avait les « câlins et les étreintes » que François a eu lors d’une réunion privée avec un « couple gay » : un traiteur et son « partenaire » de 19 ans dont la rencontre avec François avait été personnellement arrangée par le Pape par téléphone cellulaire.

En contraste frappant avec François, les Évêques d'Italie, suivant l’enseignement de l'Église, ont déclaré sans équivoque leur opposition à toute forme d’« union civile » pour les sodomites. Ils ont massivement mobilisé les fidèles pour s’opposer au projet de loi italien sur l’« union civile » lors de la récente manifestation de la Journée de la Famille — à propos de laquelle François ne prononça pas un mot de soutien même si elle a été l'une des plus grandes manifestations de l'histoire italienne, comme le souligne Antonio Socci, remplissant à la fois la place devant la Basilique Saint Jean de Latran et le Circus Maximus avec plus d'un million de personnes.

Comme la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) sous Jean-Paul II a averti : « Dans ces situations, où les unions homosexuelles ont été reconnues légalement ou ont reçu le statut juridique et les droits appartenant au mariage, l'opposition claire et emphatique est un devoir ». Et là où ces « unions civiles » n’ont pas été légalisées : « Il faut s’abstenir de toute sorte de coopération formelle à la promulgation ou à l'application de lois si gravement injustes et, autant que possible, de toute coopération matérielle au niveau de leur application ».

La CDF observe en outre que « les lois en faveur des unions homosexuelles » — i.e., quelque soient les types de ces lois, qu’elles autorisent oui ou non le « mariage » en tant que tel — « sont contraires à la droite raison parce qu'elles confèrent des garanties juridiques analogues à celles accordées au mariage à des unions de personnes du même sexe. Étant donné les valeurs en jeu dans cette question, l'État ne peut pas accorder un statut juridique à ces unions sans manquer au devoir de promouvoir et de défendre le mariage comme une institution essentielle au bien commun ». Et cela est vrai peu importe le libellé qui est appliqué au « mariage homosexuel » qui en résulte.

En bref, alors que François a dit non au « mariage gay » quand il est appelé « mariage, » il n'a pas dit non à « l'union civile » offrant les mêmes avantages que le mariage dans tout sauf le nom. Au contraire, il a toujours sous-entendu oui, allant même jusqu'à qualifier ces « unions » comme « soutiens précieux dans la vie des partenaires » dans le même document qu’il a approuvé comme étant le « Rapport » du Synode 2014 bien que les Pères Synodaux ne l’avaient jamais même vu avant que François en ait commandé sa publication au monde.

Comme Sandro Magister l’a écrit : « Quand il en vient aux Unions Homosexuelles, Bergoglio ne dit pas non ». Mais quand un Pape ne dit pas non à une menace pour l’ordre moral qui a fait bouger les Évêques et les laïcs de l'Italie à crier littéralement non, n’a-t-il pas effectivement dit oui ? Dans les circonstances qui prévalent actuellement en Italie, le simple fait de déclarer son opposition au « mariage gay » dans ses remarques à la Rote — contrairement à ce que François décrit de façon révélatrice comme d’« autres formes » d'unions, comme s’il pouvait y en avoir d'autres formes — c’est esquiver la vraie question. Et la vraie question est les « unions civiles » qui offrent les avantages du mariage, incluant l'adoption des enfants et les droits de succession.

Ainsi, le véritable test pour savoir où François se positionne serait une déclaration franche, en union avec les Évêques et les laïcs de l'Italie, contre toute forme d’« union civile » entre homosexuels que ce soit libellé « mariage » ou non. Mais je crains que, de François, nous ne puissions nous attendre qu’à un silence calculé alors que l'Italie entreprend un dernier pas vers la destruction de l'ordre moral dans ce qui était jadis le cœur de l'Église Catholique Romaine. Après tout, si François a observé un silence politiquement correct quand l'Irlande et l'Amérique ont succombé au « mariage gay » légalisé explicitement en tant que « mariage » — et comme un « activiste gay » était heureux de le constater — on peut difficilement s’attendre de lui à une expression d’objections aux « unions civiles » pour les homosexuels en Italie, unions qui fournissent la même chose que le « mariage » sous un nom différent.

Nous devons rappeler ici une fois de plus l'avertissement de Sœur Lucie au Cardinal Caffarra à savoir que « la bataille finale entre le Seigneur et le règne de Satan sera au sujet du mariage et de la famille ». Etant donné les inclinations de l'actuel « général » de l'Église militante, ce sera une longue et brutale bataille en effet.

Je serai heureux d'avoir tort si et quand François, guidant les Évêques Italiens, parle clairement contre l'horreur législative imminente en Italie.

« Ceux qui sont sages ne négligent pas tous les rêves mais cherchent le sens de ceux qui semblent être significatifs... »



« Ceux qui sont sages ne négligent pas tous les rêves mais cherchent le sens de ceux qui semblent être significatifs... »

Locution de Jésus à Pelianito
Le 24 janvier 2016

Matthieu 2:12

« Ensuite, Dieu les avertit dans un rêve de ne pas retourner auprès d'Hérode ; ils prirent alors un autre chemin pour rentrer dans leur pays...»



Message

« Mes enfants, est-ce si difficile de croire que je puisse parler à Mes serviteurs à travers les rêves? Ça n'a pas été difficile pour les sages d’y croire, ni pour Saint-Joseph. À certaines périodes, Je choisis de parler aux âmes à travers les rêves. Ce ne sont pas tous les rêves qui contiennent un message, mais ceux qui en possèdent exige le discernement. Ceux qui sont sages ne négligent pas tous les rêves mais cherchent le sens de ceux qui semblent être significatifs. Je n’envoie jamais un rêve avec un message sans raison, il revient donc au rêveur de prier et de méditer. Si vous ne pouvez pas déchiffrer sa signification, faites-Moi alors cette prière : « Seigneur, si ce rêve est de Vous, alors clarifiez-moi s'il vous plaît son sens ; si non, s'il vous plaît, laissez-le se faner dans ma mémoire ». Soyez conscients que le malin peut aussi parler à travers les rêves. En cas de doute sur l'origine du rêve, il est préférable de l'ignorer complètement. Vous pouvez être en paix avec cela. Enfants, si tout cela vous confond, revenez à l'essentiel, à l'Écriture, à la prière et aux sacrements. Soyez petits et acceptez tout ce qui arrive avec grâce et gratitude. Je suis proche de vous à tout moment, éveillés ou endormis. Mes enfants, Je vous aime. Ayez foi ! »



Prière de Pelianito

Père bien-aimé de mon cœur, soyez près de moi à tout moment. Je pose ma tête sur votre coeur que je sois éveillée ou endormie. Dans Votre Miséricorde, accordez-moi la clarté en toutes choses. Gardez-moi fidèle, humble et petite. Je reçois tous vos dons et vos grâces avec la plus profonde gratitude. Abba, Papa, je Vous aime ! Amen.



SOURCE : The Pelianito Journal Blog

mardi 26 janvier 2016

La célébration d’un fléau apocalyptique


Le Pape François célébrera un « culte commun »

pour commémorer le 5e Centenaire de la Révolte Luthérienne

Voyez en quoi consiste la Révolte Luthérienne…
Qui le Chef des Catholiques rencontrera ? Voyez leur doctrine…




Remarque : C’est maintenant rendu officiel dans le Bulletin du Saint Siège ce que beaucoup d'entre nous s’attendait. Le Pape François a l'intention de participer à la cérémonie conjointe de la Fédération Luthérienne Mondiale avec l'Église Catholique, qui commémorera le 31 octobre à Lund (Suède) les cinq cent ans de la Réforme.

Le Pape dirigera le « culte commun » de concert avec deux dirigeants luthériens : le Président de la Fédération Luthérienne Mondiale ( l'Évêque Dr Munib A. Younan et le Secrétaire général, le Pasteur Martin Junge ). Ça aura lieu dans la Cathédrale de Lund, une Cathédrale médiévale appartenant aux Luthériens depuis les années 1530 à nos jours.

Le culte commun sera basé sur la « Prière Commune » controversée plus tôt ce mois-ci qui fut publiée conjointement par le Conseil Pontifical pour la Promotion de l'Unité des Chrétiens (CPPUC) et la Fédération Luthérienne Mondiale (FLM). Cette prière contient des prières et des passages vantant Martin Luther et la Réforme. C'est à espérer que le Pape n'abonde pas dans ces prières de nature à porter même scandale.



par John Vennari
SOURCE : Catholic Family News

Le Chapitre 9 de l'Apocalypse débute avec cette vision terrifiante de Saint Jean :

« Alors le cinquième ange sonna de la trompette. Je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre ; on lui remit la clé du puits de l'abîme..

« L'étoile ouvrit le puits et il en monta une fumée semblable à celle d'une grande fournaise . Le soleil et l'air furent obscurcis par cette fumée.

« Des sauterelles sortirent de la fumée et se répandirent sur la terre ; on leur donna un pouvoir semblable à celui des scorpions ». (Apoc 9 : 1-3)

De pieux commentateurs scripturaires Catholiques ont vu dans cette vision au cours des 500 dernières années la prédiction de Luther et sa révolte Protestante.

Le Père Herman Bernard Kramer, dans « Le Livre du Destin », explique : « Luther a vraiment ouvert l’abîme et il a déchaîné contre l'Église toute la fureur de l'enfer. Ainsi donc, les interprètes modernes presque universellement voient dans cette étoile tombée, Luther ». [1] Le Père Kramer référence à l'éminent commentateur scripturaire, Cornelius a Lapide comme démontrant ce point. [2]

« L'ensemble de la description des sauterelles » explique le Père Kramer « s’adapte jusqu'au moindre détail aux rois et aux princes qui ont établi par la force l'hérésie du 16e siècle ». Il poursuit :

« Quand Luther a défendu sa doctrine hérétique et immorale, le ciel est devenu comme s’il était masqué par la fumée. Elle se propagea très rapidement dans certaines régions de la terre et elle fit sortir des princes et des rois qui étaient désireux de dépouiller l'Église de ses biens. Ils contraignirent les gens de leurs domaines et de leurs territoires volés de l'Église d'accepter les doctrines de Luther. Les promoteurs du Protestantisme ont fait de fausses traductions de la Bible et ont trompé les gens par leurs erreurs en prouvant apparemment à partir de la « Bible » (selon leurs propres traductions) la justesse de leurs doctrines. Tout était ruse, mensonge et hypocrisie. Les mauvais comme les faibles, les laxistes et les tièdes, les indifférents et les Catholiques non pratiquants, ceux qui avaient négligé d'obtenir un enseignement approfondi ont donc été induits en erreur ; et ceux-ci, voyant l'Église Catholique d’aujourd'hui grâce à cette fumée de l'abîme de l'erreur et voyant une caricature déformée de la véritable Église, tous à la fois se mirent à La craindre et à L’haïr ». [3]

Quant à Luther, il a fait « tout pour inculquer la haine de l'Église [Catholique] dans le cœur de ses disciples ». [4] Le Père Kramer explique :

« Les princes d'Allemagne a endossé le Luthéranisme avec ardeur pour devenir les chefs spirituels des églises dans leurs domaines et pour piller l'Église. Leur présumée autorité dans le domaine spirituel était une usurpation ... Au Danemark, en Norvège et en Suède, les rois ont imposé le Luthéranisme au peuple par la force de l'épée et par le mensonge, la tromperie et l'hypocrisie. Ils ont quitté les autels dans les églises et ont permis à des prêtres apostats d’utiliser les vêtements et les signes extérieurs de l'Église Catholique pour tromper les gens. Ils ont écrasé la foi Catholique par le terrorisme, en en faisant un crime et une trahison de rester Catholique. Chaque monarque se fit le chef spirituel de l'église dans son royaume. Ils avaient des soi-disant historiens qui falsifiaient l'histoire afin de susciter la haine contre l'Église dans les cœurs des gens. Ils prétendaient prouver la vérité du Luthéranisme par de fausses traductions de la Bible faite par Luther et par d'autres et par des interprétations encore plus fausses que la sienne. Ces princes et ces rois furent les sauterelles qui apparaissent dans la vision de Saint Jean. Ils avaient des dents de lions pour terrifier les Catholiques tièdes et les soumettre ». [5]

Le Commentaire de Haydock de Douay Rheims contient une explication similaire de l'Apocalypse 9 : 2 :

« Luther et ses disciples ont propagé et ont défendu leurs nouvelles doctrines avec tant de passion et de violence que cela a occasionné des séditions et des insurrections partout et il semblait s’en glorifier. Luther s’en vantait ouvertement :« Vous vous plaignez, disait-il, que par notre évangile le monde devient plus tumultueux ; je réponds que Dieu en soit remercié ; ces choses que je voulais être ainsi et malheur à moi si ces choses ne le seraient pas ».[6]

Le Commentaire explique en outre qu’en effet le soleil s’était obscurci depuis que la lumière de la Foi fut assombrie par l'hérésie généralisée du Protestantisme. Le vénéré Père Rédemptoriste Michael Müller élucide comment ces « réformes » Protestantes ont étouffé la lumière de la vraie Foi :

« ... Ils ont disséqué la foi Catholique jusqu'à ce qu’elle soit réduite à un simple squelette ; ils tranchèrent la réalité du Corps et du Sang du Christ dans l'Eucharistie, le divin sacrifice Chrétien offert à la Messe, la confession des péchés, la plupart des Sacrements, les exercices de pénitence, plusieurs des livres canoniques de l'Écriture, les invocations aux Saints , le célibat, la plupart des Conciles Généraux de l'Église, et toute autorité de l'Église actuelle ; ils ont perverti la nature de l’autorité affirmant que la foi seule justifie l'homme ; ils ont fait de Dieu l'auteur du péché et soutiennent que l’observance des Commandements est impossible ».[7]

Mgr. Joseph Clifford Fenton, l’éminent théologien américain, a observé à juste titre que la prétendue Réforme de l'Église par Martin Luther « a consisté en un effort pour que les gens abandonnent la foi Catholique et renoncent à leur appartenance à l'unique véritable Église militante du Nouveau Testament afin qu’ils suivent son enseignement et entrent dans son organisation ». [8]

Ceci est ce qu’était la révolte luthérienne, l'arrachement de millions d'âmes de la seule véritable Église du Christ et probablement l’envoi de millions à l'enfer éternel. La Révolte Protestante n’est rien à célébrer !

Que célèbrent-t-ils ?

Dans le climat œcuménique actuel, les faits mentionnés ci-dessus reçoivent peu de couverture médiatique car les Catholiques œcuméniques considèrent ces vérités comme une source d'embarras. Une grande part de ce que les théologiens, les Saints et l'Église elle-même a enseigné ce qui concerne les erreurs et les dangers du Protestantisme ne sont pas mentionnés ou sont évacués comme étant de l’ignorance pathétique sur une époque révolue. Merci à Vatican II, l'Église a dépassé prétendument sa position de contre-réforme juvénile qui était fondée sur la mentalité de ghetto du « Hors de l’Église, point de Salut ». Le Catholique œcuménique a effet abandonné le vrai Dieu du Catholicisme pour servir le faux dieu de l'œcuménisme et du dialogue inter-religieux. Il incinère les doctrines anti-Protestantes de l'Église comme holocaustes à sa nouvelle divinité.

Ainsi, il n’est pas surprenant qu'une célébration Luthérienne-Catholique soit prévue pour 2017, le cinquième centenaire de la révolte Protestante. L'Église Évangélique Luthérienne en Amérique (www.ecla.org) a déposé le rapport suivant au Vatican le 16 Novembre 2005 :

« Les Luthériens et les Catholiques Romains ont commencé à planifier pour 2017 avec la reconnaissance de leur mouvement vers la réconciliation au cours des 500 dernières années et avec un engagement renouvelé à poursuivre dans cette direction. 2017 sera le 500e anniversaire de la Réforme Protestante, qui a traditionnellement commencé le 31 octobre, 1517 lorsque le Dr Martin Luther cloua à la porte de l'église du château de Wittenberg, en Allemagne ses 95 thèses ». [9]

Ce rapport fait suite à une réunion de la Fédération Luthérienne Mondiale (FLM) et du Conseil Pontifical pour la Promotion de l'Unité des Chrétiens tenue les 7-8 novembre 2005 au Vatican. La séance est ouverte à la « quatrième ronde » de dialogue et une délégation luthérienne de sept membres a été chaleureusement accueillie par le Pape Benoît XVI.

Ici, le Pape a salué l’Accord Luthérien-Catholique de 1999 et a demandé de poursuivre le dialogue œcuménique. Pourtant, malheureusement, ce dialogue ne vise pas à convertir les non-Catholiques à la seule véritable Église du Christ, mais à former une coopérative pan-Chrétienne d'unité et de coexistence pacifique. Toute personne qui croit autrement ignore les déclarations des dirigeants post-conciliaires Catholiques qui ont clairement fait savoir que le but de l'œcuménisme n’est pas un « retour des dissidents à la seule véritable Église du Christ ». [10] L'œcuménisme d'aujourd'hui est juste donc une trahison de l’authentique Magistère Catholique sur la nécessité d’appartenir à l'Église Catholique pour le salut.

Lors de la réunion des Luthériens et des Catholiques au Vatican en novembre, les participants ont été encouragés par le soutien oecuménique du Pape Benoît XVI. Des plans sont actuellement en cours pour la « Cinquième Ronde » des dialogues internationaux et aussi pour organiser une commémoration du 500e anniversaire de la Réforme avec des événements internationaux.

La quatrième série de pourparlers a pris 10 ans pour élaborer le document final « l'Apostolicité de l'Église » qui sera publié à l'automne 2006, a déclaré le pasteur Ishmael Noko, secrétaire général de la FLM, Genève. La conclusion de la « cinquième ronde » de dialogue, a déclaré le FLM, va probablement coïncider avec le 500e anniversaire en 2017.

Mgr Brian Farrell, secrétaire du Conseil pontifical pour la Promotion de l'Unité des Chrétiens, a déclaré : « Notre pensée est que la Commission entreprendrait au début de son mandat une étude profonde, sérieuse de ce que la Réforme voulait dire, ce qu'elle a signifié à travers les siècles et ce qu’elle signifie réellement pour nos deux Églises aujourd'hui ».

Nous avons déjà vu ce que la révolte Protestante a signifié pour les Catholiques : une attaque massive sur la foi si grave que les commentateurs Catholiques les plus sacrés identifient Luther et sa révolte à la peste apocalyptique.

Luther, l'homme

Prenez par exemple ce que les fidèles Catholiques ont observé propos de Luther.

David Goldstein, le converti zélé au Catholicisme du Judaïsme qui a été appelé « un Saint Paul du 20ème siècle » fait remarquer à juste titre :

« Le père de la première église Protestante [Luther] a changé le verset 28 du 3ème chapitre de l'Épître de Saint Paul aux Romains pour le faire cadrer dans sa doctrine à savoir que la foi Chrétienne sans les oeuvres Chrétiennes est suffisante pour le salut : « Nous croyons que l'homme est justifié sans les œuvres mais par la loi de la foi seule ». Pour l'un de ses disciples qui, s’étant plaint qu’une objection avait été faite à cette perversion du texte sacré, Luther lui a donné la douche froide suivante : « Si quelque Papiste vous ennuie avec le mot (seul), dites-lui aussitôt : Dr Martin Luther le veut ainsi : les Papistes et son cul sont une seule et même chose » (Discussion Amic, I, 127) » [11] ...

Goldstein continue à expliquer la brutalité de la révolte luthérienne : « Les soldats des princes massacraient les paysans, pillaient les églises et ont empêché le culte Catholique en public. De cette manière, le Luthéranisme a été fait la doctrine de la première Église Protestante —l'Église d'État de l'Allemagne (1520) ». [12]

En outre Goldstein souligne que Luther a nié le force contraignante de la loi morale : « Nous devons éliminer le Décalogue hors de la vue et du cœur » (De Wette, IV, 188), et encore : « Si Moïse devait tenter de vous intimider avec ses stupides Dix Commandements, dites-lui tout de suite : « Allez vous faire foutre chez les Juifs ! (Travaux, Wittenberg, V 1573 ed.) ». [13]

Luther, un prêtre ordonné et un religieux consacré, a brisé son vœu de célibat à Dieu de gaieté de cœur et épousa une religieuse également sous un vœu de célibat. À propos des enseignements avilis de Luther, Goldstein observe :

« Les écrits de Luther concernant les questions de sexe sont à l'opposé des choses décentes. C’est seulement dans les écrits socialistes de l'amour libre que nous avons vu des éloges pour ces écrits. Les écrits obscènes de Luther lui ont valu de gagner la distinction d’être le « représentant classique » de la « saine sensualité » (Bebel, Femme, p. 78, NY, 1910). Trop de fois à travers les siècles, les immoralités ont déshonoré le Ministère Chrétien, mais Luther a la distinction peu enviable d’avoir défendu les péchés sexuels comme étant « nécessaires ». [14]

Une des ultimes disgrâces de Luther, c’est quand il a donné la permission à Phillip Landgrave de Hesse d'avoir deux femmes à la fois. La licence a été signée par Luther, Melanchthon, Bauer et cinq autres prédicateurs Protestants. [15]

Ainsi, en est-il de la folie de nos dirigeants d'Église qui ont l'intention de célébrer le 500e anniversaire d'un homme qui a passé sa vie à avilir la Révélation Chrétienne. Pourtant, ce n’est pas surprenant. Nous avons vu une folie semblable en 1983 quand un ecclésiastique Catholique de haut rang a loué Luther pour sa « profonde religiosité » [16] exprimant ainsi une estime publique sans réserve pour un homme dont les vues religieuses déformées l’ont amené à rejeter la véritable Église, à nier son sacerdoce et à enseigner que la Messe était une abomination pire que le bordel le plus odieux. [17]

Là où il n'y a pas de haine de l'hérésie, il n'y a pas de Sainteté

Ce qui est oublié dans ce maelström oecuménique est le fait que le Protestantisme est une hérésie et l'hérésie est un péché. Dans l'ordre objectif, c’est un péché mortel contre la Foi qui envoie les âmes en enfer pour l'éternité. Le vénéré Père Frédéric Faber a expliqué que l'hérésie est « le péché des péchés, la chose la plus odieuse que Dieu regarde sur ce monde malin. ... Il est le polluant de la Vérité de Dieu qui est la pire de toutes les impuretés ».

Ainsi, le Père Faber observe que là « où il n'y a pas de haine de l'hérésie, il n'y a pas de sainteté ». [18]

De même, saint Alphonse de Liguori a parlé du devoir de combattre l'hérésie parce qu'il tue nos âmes et les âmes des autres :

« L’hérésie a été appelé une « plaie infectée »: « comme une plaie infectée qui ronge les chairs ». (2 Timothée 2 :17). Comme une plaie infectée contamine le corps tout entier, aussi l’hérésie infecte l'âme tout entière — l'esprit, le cœur, l'intelligence et la volonté ». De plus, elle est appelée fléau ; car non seulement elle infecte celui qui est contaminé par elle, mais d'autres qui s’associent avec lui. Vraiment la propagation de ce fléau dans le monde a blessé l'Église plus que l'idolâtrie ». [19]

Mais pour les dirigeants Catholiques d'aujourd'hui, l'hérésie du Protestantisme n’est plus un problème. Est-ce que ces dirigeants n’ont pas d’amour pour la doctrine Catholique ? S’ils en avaient, ils s’opposeraient publiquement aux hérésies Protestantes qui la défigurent. Ils n’ont pas l'amour des âmes ? S’ils en avaient, ils ne prétendraient pas qu'un Protestant peut être sauvé en restant dans sa propre religion faite maison qui fourmille d'erreurs contre l'enseignement formel de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Aucune de ces questions importe aux œcuménistes comme l'Évêque Brian Farrell, OMS, du Vatican qui regarde si tendrement l’année 2017 venir et qui demande une étude approfondie de « ce que la Réforme voulait dire, ce qu'elle a signifié au cours des siècles et ce que cela signifie en fait aujourd'hui ... » Pourtant, inutile d’embarquer dans autre étude approfondie, puisque l'un des plus grands Papes de l'histoire a clarifié ce que signifie la Réforme. Le Bienheureux Pape Pie IX a reconnu à juste titre le Protestantisme sous toutes ses formes comme « une révolte contre Dieu, étant une tentative de substituer une autorité humaine à l’autorité divine, c’est une déclaration de l'indépendance de la créature vis-à-vis Dieu ». [20]

Cette révolte contre Dieu a eu de profondes conséquences.

Conséquences de la Révolte Luthérienne

Le grand historien Catholique Hilaire Belloc souligne que l'hérésie ne touche pas seulement l'individu, mais elle a un impact social négatif. [21] Belloc nous rappelle que l’homme doit vivre et organiser sa vie selon un Credo, selon un système de croyances. Et si son credo est déformé loin de la Vérité révélée par Dieu, il modélisera sa vie en conséquence. Ainsi, lorsque de grandes masses de gens tombent dans l'hérésie et vivent selon cette conformité, ça va changer la structure entière de leur société loin du Divin Programme de Notre Seigneur. Ça permettra de créer un environnement qui ne favorisera pas de vivre la vie de la grâce sanctifiante, une société où le mal est institutionnalisé.

Par exemple, grâce à l'hérésie Protestante, nous avons légalisé le divorce dans la société. Et merci aux Anglicans à Lambert dans les années 1930, nous avons légalisé la contraception.

Merci au Protestantisme en général comme l’éminent Père Denis Fahey le souligne, nous avons une augmentation démesurée du pouvoir de l'État. Ceci parce que les Protestants ne regardent pas leur « église » comme une autorité établie par le Christ pour enseigner et gouverner tous les hommes. Selon les Protestants, le Christ n'a jamais fondé une telle église. Ainsi, pour les Protestants, la plus haute autorité sur la terre est l'État. Cela a eu pour résultat immédiat d'augmenter la puissance des princes et des souverains dans les pays Protestants, ce qui a donné lieu à un Absolutisme d'État et même à ce qui a été appelé « le Droit Divin des Rois ». [22]

Comme les rois et les dirigeants laïques ont gagné du pouvoir temporel dû au Protestantisme, la Royauté Sociale du Christ est allée en déclin.

Le Protestantisme : le glas de la mort de la Chrétienté

Quand nous prions dans le Notre Père : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », nous prions pour l’établissement de la Royauté Sociale de Jésus-Christ, dans laquelle les États, les gouvernements et les institutions sociales fondent leurs lois du bien et du mal d’après ce que l'Évangile enseigne qui est bien et mal et sur ce que l'Église Catholique de Notre Seigneur enseigne qui est bien et mal. Ceci est ce qu'on appelle la « Chrétienté ».

L'organisation de l'Europe au 13ème siècle, en dépit de ses défauts dus à diverses faiblesses humaines, a effectué la réalisation concrète de ce Plan Divin. Le Père écrit : « Les principes d’un gouvernement social formellement ordonné dans le monde, la suprématie du Corps Mystique, était compris et, dans l'ensemble, accepté ».

Cependant, le Père Fahey, explique : « La révolte Luthérienne, préparé par le culte de l'antiquité païenne à la Renaissance ... a conduit à la rupture de cet ordre ». [23]

Ceci est le véritable héritage du Protestantisme, l'éclatement de la Royauté Sociale du Christ.

Tout d'abord, le Protestantisme rejette entièrement l'idée d'une Église visible établie par le Christ pour enseigner, gouverner et sanctifier et offrir son culte au Père en Son nom. Pour le Protestant, il n'y a pas d'Église visible, il y a seulement le Protestant seul et sa Bible. Il n'y a aucune autorité ecclésiastique externe à qui le Protestant doit obéir pour le salut. Si le simple Protestant est en désaccord avec l'interprétation de l'Écriture de son Ministre Protestant, il est libre d'adopter sa propre interprétation et même de démarrer sa propre secte pour propager ses élucidations bibliques.

De fait, c’est comme cela que les sectes Protestantes ont commencé. Ainsi, les Protestants ne disposent pas d'une Foi Divine reçue du Ciel par une Église enseignante établie par Notre Seigneur. Plutôt, le Protestantisme est tout simplement du rationalisme. L’individu décide de lui-même comment il va interpréter la Bible ou il retient l’interprétation de la dénomination qui lui plaît le plus.

Cela conduit nécessairement à la multiplication indéfinie des sectes. « Poussé à sa conclusion ultime » note le Père Fahey « cela donnerait lieu à autant d'églises qu’il y a de personnes ». [24] Le Protestantisme, de par sa nature même, engendre la fragmentation sans fin. Notre Seigneur Jésus-Christ, qui est la Sagesse elle-même, n’aurait jamais établi un tel système instable.

Cette multiplication des sectes a tant scandalisé l’érudit Protestant Anglais Dr Walton qu’il a appliqué le chapitre 9 de l'Apocalypse au Protestantisme lui-même et ainsi, sciemment ou non, en accord avec l'exégèse Catholique :

« L’abîme sans fond semble avoir été ouvert, d'où une fumée a surgi qui a obscurci le ciel et les étoiles, et des sauterelles avec des dards en sont sorties, une race nombreuse de sectaires et d’hérétiques qui ont renouvelé toutes les anciennes hérésies et inventé de nombreuses opinions monstrueuses de leur propre chef. Celles-ci ont rempli nos villes, villages, camps, maisons, et même nos chaires aussi et ont conduit les pauvres gens abusés avec eux dans la fosse de perdition ». [25]

Le Père Müller, en utilisant les mots de Saint Paul, appelle ces sectes humaines les « oeuvres de la chair ». En tant que tel, elles subissent la corruption de la chair. Une des premières conséquences du jugement privé sur la Doctrine — à savoir cet individu qui décide pour lui-même comment interpréter l'Écriture — est une sorte de déification de l'homme, qui est le principe de base de la Franc-Maçonnerie : l'homme autonome décide pour lui-même toutes les choses sans référence à un enseignement de l'Église opérant au nom de Dieu

Le Père Fahey cite l'écrivain Protestant, Herman, qui explique la manière humaniste dans laquelle les Protestants croient :

« Il importe peu que nous [Protestants] soyons en accord avec les Catholiques au sujet de certains points de la Doctrine Chrétienne. Ce qui est désagréable pour nous dans l'Église Catholique n’est pas ce que les Catholiques croient, mais surtout, la façon à laquelle ils y croient. La grande différence entre Rome et nous est que nous ne pouvons pas supporter une foi qui ne constitue pas une conviction autonome ».[26]

Le Père Fahey a ainsi observé : « L'homme autonome, qui décide de sa propre autorité ce qu’il va accepter dans l'Évangile de Dieu qui est Lui-Même venu nous le livrer est déjà bien sur la voie de l'auto-divinisation ». Et, comme mentionné, la déification de l'Homme est la doctrine de fondation de la Franc-Maçonnerie.

Il n'y a pas de doute que la Franc-Maçonnerie est le produit du Protestantisme. Le Père Michael Müller le dit à sa manière avec cet énoncé : « . L'esprit principal du Protestantisme, alors, a toujours été de déclarer chaque homme indépendant de l'autorité divine de l'Église Catholique Romaine et de substituer à son autorité divine une autorité humaine ». [27 ] Sur le même point, nous citons à nouveau le Bienheureux Pape Pie IX qui a appelé le Protestantisme « une révolte contre Dieu, celui-ci étant une tentative de substituer un être humain à une autorité divine, une déclaration de l'indépendance de la créature vis-à-vis de Dieu ». [28]

En bref, la Révolution française, elle-même basée sur la déification Maçonnique de l'homme, est le résultat direct de la révolte Protestante. Le sécularisme sans Dieu, l'indifférentisme religieux et la licence morale qui ont engendré la Révolution française peuvent se tourner vers le Protestantisme comme étant son vrai père.

Voilà l'héritage torride que nos ecclésiastiques célébreront quand ils déboucheront leur meilleur champagne à la fête de 2017. Je souhaite que je pourrais être là quand ils trinqueront à l'étoile qui est tombée du Ciel, que je pourrais donner trois acclamations au soleil noir comme un sac de crin et boire à la santé de la fumée sortant de l'abîme.

« Cette secte désastreuse »

Sainte Thérèse d'Avila a appelé le Luthéranisme « cette secte désastreuse » [29] et a établi sa première base de Carmélites à Avila pour aider à « guérir de ce mal terrible » en apportant « un peu de réconfort à Notre Seigneur ».

« Ainsi », a déclaré Sainte Thérèse, « étant employé nous tous dans l'intercession pour les champions de l'Église, les prédicateurs et les théologiens qui la défendent, nous pourrions, du mieux que l’on puisse, aider le Seigneur qui est Mien et qui est attaqué avec une telle cruauté ». 30

On peut seulement imaginer comment Sainte Thérèse d'Avila réagirait devant les Protestants qui se joindront aux Catholiques pour célébrer le cinquième centenaire de la Révolte Luthérienne.

Mais qui se soucie de ce pense Sainte Thérèse ? Pour les Catholiques œcuméniques, danser sur la tombe des Saints est un rituel nécessaire de leur nouvelle religion.

PS : la première audience papale de François avec les Protestants

La participation prévue de François au 500ème anniversaire de Luther est sans surprise. Au moment de son élévation à la Papauté, le nouvellement élu François, un homme qui a toujours été un promoteur de l'œcuménisme du Concile Vatican II, avait indiqué son plan pour « célébrer » le 500e anniversaire de la Révolte Protestante de concert avec les sectes Protestantes. Selon le site Rome Reports, en date du 8 avril, « François a accueilli le président de l'Église évangélique d'Allemagne, Nikolaus Schneider, dans sa première audience papale avec un chef Protestant et son épouse ... Les deux ont parlé des martyrs en tant que lien entre les Chrétiens ainsi que le prochain anniversaire de la Réforme en 2017 et de la possibilité que les deux Églises puissent célébrer ensemble ».


Notes et références:

1. Père Herman Bernard Kramer, Le livre du destin, (initialement publié en 1955, réédité par Tan Livres, Rockford IL, 1975), p. 223. Il est à noter, le Père Kramer qu'il a fallu plus de 30 ans à écrire ce livre. sur l'Apocalypse.
2. (Cor. Un Lapide, p. 201, note 1 m), Ibid.
3. Ibid. pp. 223-4.
4. Kramer, p. 224.
5. Ibid., Pp. 223-4.
6. La Douay-Reims Nouveau Testament avec un commentaire complet Catholique Compilé par le Révérend Père Geo. Leo Haydock (Réédité par Trésors Catholiques, 1991), p. 1,637.
7. Père Michael Müller, C.Ss.R., le dogme Catholique [New York : Frères Ben-Zinger, 1888], p. 35. Les citations suivantes de Luther lui-même Démontrer doctrine perverse de Luther : « les commandements de Dieu sont tout aussi impossible » (De Lib Christ, t II, fol 4 ....). Ibid., P. 36.
8. Mgr. Joseph Clifford Fenton, « Le Conseil et le Père Kung » American ecclésiastique Review, Septembre 1962.
9. Sur le web à l'adresse : http ://mail.wfn.org/ pipermail / wfn-editors_wfn.org / 2005-Novembre / 003241.html
10. Le Cardinal Kasper, préfet du Conseil pontifical du Vatican pour la promotion de l'unité des Chrétiens, a déclaré : « Aujourd'hui, nous ne comprenons plus l'œcuménisme dans le sens d'un « retour » par lequel les autres seraient« convertis » et reviendraient à être « Catholiques ». Ce fut expressément abandonné à Vatican II (Adisti, le 26 Février 2001). Traduction Inglés cité « Où ont-ils caché le corps ? » Par Christopher Ferrara. Voir aussi Iota unum, chap. 35, où le professeur Romano Amerio démontre que la conversion des non-Catholiques à la seule véritable Église n’est pas le but de la pratique d'aujourd'hui de l'œcuménisme. Le plus troublant, c’est la déclaration du Pape Benoît XVI : « D'autre part, cette unité ne signifie pas ce qu'on pourrait appeler l'œcuménisme du retour : c’est-à-dire nier et rejeter sa propre histoire de Foi. Absolument pas »- l'adresse du pape Benoît XVI à la Rencontre œcuménique : Cologne, le 19 Août, 2005. (. Posté sur la page web du Vatican)
11. David Goldstein, militants pour Manuel Christ, [Boston : Catholiques militants pour le Christ, 1931], p. 197-8.
12. Ibid., P. 197.
13. Ibid., P. 198.
14. Ibid.
15. Ibid., Ainsi que le P. Müller, p. 37.
16. Malheureusement, ce fut le Pape Jean-Paul II qui a salué Luther pour sa « profonde religiosité ». Voir « Le pape fait l'éloge de Luther dans un appel à l'unité sur Protestante anniversaire », New York Times, 6 Novembre, 1983.
17. Sur le Saint Sacrifice de la Messe, Luther a dit qu’il n’y a pas de péché d'immoralité, voire même pas « d’homicide involontaire coupable, de vol, d’assassinat et d'adultère qui soit aussi nocif que cette abomination de la Messe Papiste ». En outre il a dit qu'il aurait « plutôt gardé une maison de débauche ou être devenu un voleur plutôt que d'avoir blasphémé et calomnié le Christ pendant quinze ans en disant des Messes ». Luther, par Hartman Grisar, SJ (Traduction Inglés, Herder), vol. 2, p. 166 ; 4. Vol p. 525
18. De Père Faber est le Précieux Sang.
19. saint Alphonse de Liguori, L'histoire des hérésies, traduction Inglés tiré du n ° 1-2, édition 2000 du Christ au monde (Rome) dans sa première tranche de la sérialisation du livre.
20. Cité de Müller, p. 43-4.
21. Consultez les grandes hérésies de Belloc.
22. Voir le Père Denis Fahey, RRF, le corps Mystique du Christ dans le monde moderne, [premier publié par Regina publication à Dublin, 1935. réédité par Christian Book Club of America, 1987]. Ce thème est développé dans le chapitre III.
23. Ibid., P. 10.
24. Ibid., P. 12.
25. Cité de Müller, p. 33.
26. Cité de Fahey, p. 13. (italique ajouté)
27. Müller, pp. 43-4.
28. Ibid.
29. Sainte Thérèse d'Avila, Le Chemin de perfection, Inglés traduction par les Bénédictins de Stanbrook, [abord publié en 1911, réédité par Tan Books, 1997] p. 5.
30. Ibid., P. 6.