pour les intentions de janvier 2016
En plus de cette femme qui se fait rire dans la face, un prêtre dit :
« Mais le Pape n'a pas prêché explicitement d’hérésie dans cette vidéo ? »
par John Vennari
SOURCE : Catholic Family News
Les Catholiques du monde entier sont scandalisés par la dernière manifestation de l’aberration-isme Conciliaire. Nous parlons de la vidéo publiée par François qui est son intention de prière pour janvier 2016 — une célébration religieuse de toutes les religions du monde auxquelles François appelle à plus de dialogue et prétend que nous — les membres de toutes les religions — sont tous des « enfants de Dieu ».
Bien sûr, il n'y a pas d’appel à la conversion des non-Catholiques à la seule vraie Foi.
La vidéo a généré beaucoup de discussions sur les sites de médias sociaux, les Catholiques dénonçant la présentation comme hérétique et moderniste. Pourtant, un prêtre, peut-être bien intentionné, semblait perplexe sur tout ce trouble : « Désolé. A-t-il dit, quelle déclaration précise est hérétique dans cette vidéo ? Je ne vois aucune déclaration qui affirme que toutes les religions sont égales (pluralisme) ? »
Voici la clé pour comprendre ce qui opère vraiment ici.
Le modernisme fonctionne rarement avec « des déclarations claires qui sont hérétiques ». Sa méthode en est une de la praxis — d'une nouvelle approche de l'action qui est en conflit avec le Magistère pérenne.
Les activités interreligieuses d'aujourd'hui donnent l'impression que toutes les religions sont assez bonnes pour le salut, ce qui est probablement la principale erreur religieuse de notre temps. Les gens du monde entier ont vu Jean-Paul II et le Pape Benoît XVI lors de rassemblements de prières interreligieuses à Assise, côte à côte avec des Bouddhistes, des Hindous, des Rabbins, des Musulmans, des Protestants et concluent que toutes les religions sont plus ou moins agréables à Dieu . C’est une expression visuelle de l’indifférentisme religieux qui conduit les âmes à absorber la doctrine hérétique.
Juste un exemple : le jour de la mort du Pape Jean-Paul II, j’ai reçu un appel téléphonique d'une jeune femme en Nouvelle-Zélande, une amie de la famille. Elle travaille dans un domaine où elle interagit avec les Musulmans et les Hindous. Quand elle a dit à ces non-Catholiques, avec douceur et charité, qu’ils doivent se convertir à la seule véritable Église Catholique pour sauver leurs âmes, les Musulmans et les Hindous se sont moqués d'elle. « Votre Pape ne croit pas cela ». Ils riaient fort se référant à Jean-Paul II : « Votre Pape n’enseigne pas cela. Les actions interreligieuses de votre Pape ne véhiculent pas cela. Votre Pape prie avec le Dalaï-Lama et les Hindous. Votre Pape visite les mosquées et embrasse le Coran. Vous êtes déphasés avec votre propre Pape. Pourquoi devrions-nous t’écouter ? »
Ici, nous voyons la valorisation de la nouvelle hétéro-praxis au-dessus de la Doctrine, situation qui conduit l’individu à penser le long des lignes d’une doctrine hérétique.
C’est la même tactique que les progressistes ont employé au récent Synode — plaider le changement de la pratique pour les divorcés/remariés afin qu’ils puissent recevoir la Communion et ensuite répéter seulement ce que les plus naïfs pourraient accepter, à savoir : « Nous n’avons pas changé la Doctrine ! »
N’avons-nous rien appris au cours des 50 dernières années ? La révolution Vatican II toute entière était basée sur la tactique de la valorisation de la « pastorale » au-dessus de la « Doctrine » sans changer explicitement la Doctrine mais créer néanmoins une révolution dans les attitudes Catholiques.
Une autre tactique du Modernisme et de la révolution Conciliaire est de garder un silence significatif sur ces points de la Doctrine qui défient la nouvelle orientation —les paroles de l'éminent Père Edward Hanahoe le résument bien : les œcuménistes « prétendent que le Magistère n’a pas parlé ».
Jamais entendrez-vous les Papes Conciliaires, partant de Jean XIII au présent Pape, réitérer la condamnation claire de l'indifférentisme religieux que nous trouvons dans l’encyclique Mirari Vos du Pape Grégoire XVI :
« Nous venons maintenant à une cause, hélas ! trop féconde des maux déplorables qui affligent à présent l'Église. Nous voulons dire l'indifférentisme, ou cette opinion funeste répandue partout par la fourbe des méchants, qu'on peut, par une profession de foi quelconque, obtenir le salut éternel de l'âme, pourvu qu'on ait des mœurs conformes à la justice et à la probité. Mais dans une question si claire et si évidente, il vous sera sans doute facile d'arracher du milieu des peuples confiés à vos soins une erreur si pernicieuse. L'Apôtre nous en avertit : " Il n'y a qu'un Dieu, qu'une foi, qu'un baptême " (Ad Ephes. IV, 5) ; qu'ils tremblent donc ceux qui s'imaginent que toute religion conduit par une voie facile au port de la félicité ; qu'ils réfléchissent sérieusement sur le témoignage du Sauveur lui-même : " qu'ils sont contre le Christ dès lors qu'ils ne sont pas avec le Christ " (LUC. XI, 23) ; qu'ils dissipent misérablement par là même qu'ils n'amassent point avec lui, et que par conséquent, " ils périront éternellement, sans aucun doute, s'ils ne gardent pas la foi catholique et s'ils ne la conservent entière et sans altération " »(Symb. S. Athanas.).
« Prétendre que le magistère n'a pas parlé » et valoriser l'hétéro-praxis au-dessus de la Doctrine sont les deux principales tactiques Modernistes de la révolution Conciliaire.
Post-scriptum : de crainte de l’oublier, l'activité pan-religieuse a été encouragée par tous les Papes conciliaires, y compris le prédécesseur immédiat de François. Pour ne donner qu'un exemple, l'orientation interreligieuse était à pleine vue pendant le Pontificat du Pape Benoît XVI, prétendument conservateur. Voir mon rapport (lien ci-dessous) quand j’ai assisté au rassemblement pan-religieux du Pape Benoît XVI à Assise en 2011. Ce fut le type d'activité qui a jeté les bases d'une approche plus audacieuse ensuite pour François.
Lors de l’événement à Assise en 2011, le professeur Wande Abimbola du Nigeria, représentant la religion africaine Yoruba, a pris la chaire tandis que les membres du monde religieux partageaient le Sanctuaire de l'Église des Saints Anges d’Assise avec le Pape Benoît. Abimbola a chanté une prière et secoua un instrument de percussion alors qu’il a dit aux délégués que la paix ne pouvait seulement venir qu’avec un plus grand respect pour les religions autochtones. « Nous devons toujours nous rappeler que notre propre religion avec les religions pratiquées par les autres, sont valables et précieuses aux yeux du Tout-Puissant, qui a créé chacun d'entre nous avec tant de manières multiples et différentes quant à leurs systèmes de vie et de croyances » a-t-il dit.
Cliquez ici pour l'article dont le titre apparaît à la suite (en anglais) :
lors de l’événement d'Assise sous Benoît XVI en 2011»
Remarque : une courte raison pourquoi la Foi Catholique est la seule vraie...
1. Strictement parlant, la prétention sans réserve de François que les Catholiques et les membres de toutes les religions sont « enfants de Dieu » est un véritable écart par rapport à la vraie Doctrine Catholique. L’Écriture nous dit que sans le Baptême, nous sommes des enfants de la colère. « Car nous sommes par nature des enfants de la colère ». * (Éphésiens 2, 3). Nous ne sommes seulement introduits dans la famille de Dieu que par le Baptême et l'appartenance à la seule véritable Église établie par le Christ : l'Église Catholique. Telle est la doctrine Catholique pérenne que François sacrifie sur l'autel d'un œcuménisme conciliaire faux.
* Éphésiens 2, 3 Nous tous, nous étions aussi comme eux, nous vivions selon les désirs de notre propre nature, nous faisions ce que voulaient notre corps et notre esprit. Ainsi, à cause de notre nature, nous étions destinés à subir le jugement de Dieu comme les autres.
le but de la rencotre des papes avec les autres confessions religieuses n'est pas de prôner le relativisme, mais la dignité de la personne humaine qui ne dépend pas de la religion. celà permet d'éviter des guerres au nom de la religion qui sont contraires à la volonté de Dieu. c'est une façcon de reconnaitre que malgré les differences qui sont souvent très inferieures aux points communs, nous sommes frères.
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