SOURCE : The Denzinger-Bergoglio
Quand on entend parler d’une nouvelle naissance, il n’est pas rare d'entendre dire qu'un autre enfant de Dieu est né. Toutefois, cette expression commune, bien qu’elle ne soit pas intentionnellement erronée, est néanmoins profondément imprécise. Qui peut vraiment appeler quelqu’un son enfant ? Est-ce que ce titre peut être donné au fils ou à la fille de son voisin ? Ou à son chien ? Ou même à une image que l'on a peinte ? En réalité, pour être vraiment le fils ou la fille de quelqu'un, il est nécessaire d'avoir reçu la nature de parents. Voilà pourquoi nous appelons ceux qui nous ont transmis la vie humaine notre mère et notre père. Maintenant, il y a aussi un Père indépassable, le Père céleste, qui veut nous transmettre une vie beaucoup plus élevée et d’une valeur inestimable — la vie divine, car Il veut vraiment être capable de nous appeler Ses enfants. Ce magnifique cadeau nous est accordé par la grâce sanctifiante. Mais ça n’arrive pas automatiquement avec la naissance naturelle depuis et à cause du péché de nos premiers parents,... En conséquence, à la naissance, nous ne pouvons pas encore dire que nous sommes des enfants de Dieu. Comme Jésus a dit à Nicodème : nous devons être nés de nouveau ! Rien de plus pardonnable que cette inexactitude théologique commune ... pardonnable, on peut le dire pour ceux qui ne possèdent pas la mission d'office d'enseigner la Vérité ...
FRANÇOIS : « Le Fils de Dieu a pris chair dans le but d'inculquer le sentiment de fraternité dans les âmes des hommes. Tous sont frères et tous sont enfants de Dieu. Abba, comme il a appelé le Père. Je vais vous montrer le chemin, a-t-il dit. Suivez-Moi et vous trouverez le Père et vous serez tous ses enfants et Il prendra plaisir en vous. Agape, l'amour de chacun de nous pour l'autre, du plus proche au plus éloigné, est en fait la seule façon que Jésus nous a donnée de trouver la voie du salut et des Béatitudes. »(Entretien avec Eugenio Scalfari 1 Octobre, 2013)
Note 1 : Les auteurs de cette étude sont conscients que le Bureau de presse du Vatican a nié les interprétations que certaines sources médiatiques ont attribuées à certains des affirmations contenues dans les interviews du Pape François avec Eugenio Scalfari. D'autre part, il est à noter que certaines de ces sources sont toujours publiées sur le site du Vatican donnant un air officiel à leur contenu, apparemment avec l'approbation de François lui-même. Au milieu de toute l'agitation et la confusion causée, nous sommes d’avis d’avoir toujours une présentation de la vraie doctrine qui soit faite faite avec clarté en accompagnement à de telles affirmations. Nous ne devons pas oublier que la majorité du public ne lit que les grands titres que publient les médias, et, comme nous le savons, ces derniers manipulent fréquemment la vérité. Par conséquent, il semble qu'une simple déclaration à l’effet que le contenu de ces entretiens ne correspondent pas aux paroles textuelles de François n’est tout simplement pas suffisante. En tant que tel, nous publions cet article avec l'intention de clarifier et d’orienter les fidèles, qui ont toujours été l'objectif principal de cette page, comme nous l'avons exprimé dans notre lettre de présentation. De cette façon, chacun peut se faire un jugement correct, ayant accès à l'avance à la connaissance de la vérité.
« Dans nos prières quotidiennes, disons à Jésus : « Seigneur, regarde ce frère, regardez cette sœur qui souffre tellement, qui souffre atrocement ! » Ils éprouvent la limite, la limite extrême entre la vie et la mort. Et il y a des conséquences pour nous : cette expérience doit nous inciter à promouvoir la liberté religieuse pour tous, pour tout le monde ! Chaque homme et chaque femme doit être libre dans la profession de sa religion, quelle qu'elle soit. Pourquoi ? Parce que cet homme et cette femme sont enfants de Dieu ». (Veillée de Pentecôte avec les Mouvements Ecclésiaux, le 18 mai 2013)
« Comme beaucoup d'entre vous ne sont pas membres de l'Église Catholique et que d'autres ne sont pas croyants, je donne de tout coeur cette bénédiction en silence à chacun de vous, en respectant la conscience de chacun, mais en sachant que chacun de vous est un enfant de Dieu. Que Dieu vous bénisse ! (Audience aux Représentants des Médias de communication, le 16 Mars, 2013)
Dans cette « sortie », il est important d'être prêt pour la rencontre. Pour moi, ce mot est très important. La rencontre avec les autres. Pourquoi ? Parce que la foi est une rencontre avec Jésus et nous devons faire ce que Jésus fait : rencontrer les autres. Nous vivons dans une culture du conflit, une culture de la fragmentation, un culture dans laquelle je jette ce qui est d'aucune utilité pour moi, une culture de gaspillage. Pourtant, sur ce sujet, je vous demande de penser — et ça fait partie de la crise — aux personnes âgées qui sont la sagesse d'un peuple, de penser aux enfants ... la culture du gaspillage ! Cependant, nous devons aller à leur rencontre et, avec notre foi, nous devons créer une « culture de la rencontre », une culture de l'amitié, une culture dans laquelle nous trouvons des frères et des sœurs, une culture dans laquelle nous pouvons aussi parler avec ceux qui pensent différemment, ainsi que ceux qui ont d'autres croyances, qui ne possèdent pas la même foi. Ils ont tous quelque chose en commun avec nous : ils sont des images de Dieu, ils sont enfants de Dieu. Sortir pour rencontrer tout le monde sans perdre de vue notre propre position. (Veillée de Pentecôte avec les Mouvements ecclésiaux, le 18 mai 2013)
• La Sainte Écriture
Personne ne peut voir le Royaume de Dieu s'il ne naît pas de nouveau
Il y avait un homme appelé Nicodème, qui était du parti des Pharisiens et qui était l'un des chefs juifs. Il vint une nuit trouver Jésus et lui dit : « Maître, nous savons que Dieu t'a envoyé pour nous apporter un enseignement ; car personne ne peut faire des signes miraculeux comme tu en fais si Dieu n'est pas avec lui. » Jésus lui répondit : « Oui, je te le déclare, c'est la vérité : personne ne peut voir le Royaume de Dieu s'il ne naît pas de nouveau . » Nicodème lui demanda : « Comment un homme déjà âgé peut-il naître de nouveau ? Il ne peut pourtant pas retourner dans le ventre de sa mère et naître une seconde fois ? » Jésus répondit : « Oui, je te le déclare, c'est la vérité : personne ne peut entrer dans le Royaume de Dieu s'il ne naît pas d'eau et de l'Esprit ».
• Concile de TrenteL’adoption divine ne peut se faire sans le Baptême
MAIS encore qu'il soit mort pour tous, tous néanmoins ne reçoivent pas le bienfait de sa mort ; mais ceux-là seulement auxquels le mérite de sa Passion est communiqué.[…] une justification du pécheur est donnée en ces termes : Ces paroles font voir que la justification de l'Impie, n'est autre chose que la translation et le passage de l'état auquel l'homme naît enfant du premier Adam, à l'état de grâce et d'enfant adoptif de Dieu, par le second Adam, Jésus-Christ Notre Sauveur ; et ce passage, ou cette translation depuis la publication de l'Évangile, ne se peut faire sans l'eau de la régénération, ou sans le désir d'en être lavé, suivant qu'il est écrit, que si un homme ne renaît de l'eau et du Saint Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu . (Concile de Trente, Chapitre III, Session VI. Une brève description de la justification du pécheur et de mode vers l’état de grâce. Célébré le 13 janvier 1547 sous le Pape Paul III.)
• Saint Thomas d’AquinTous sont tenus au Baptême
Les hommes sont tenus de prendre les moyens sans lesquels leur salut est impossible. Or il est évident que nul ne peut trouver le salut que parle Christ ; aussi l'Apôtre dit-il (Rm 5,12) : « De même que par la faute d'un seul ce fut la condamnation pour tous les hommes, de même par la justice d'un seul, c'est pour tous les hommes la justification qui donne la vie.» Or le baptême est donné pour que, régénéré par lui, on soit incorporé au Christ en devenant un de ses membres ; c'est ce que dit Saint Paul (Ga 3,27) : « Vous tous qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ ». Il est donc évident que tous sont tenus au baptême, et que sans lui il ne saurait y avoir de salut pour les hommes.
• Jean-Paul IINous devenons enfants de Dieu dans Son Fils Unique
Par le baptême chrétien nous devenons fils ou filles de Dieu, dans son Fils unique, Jésus-Christ. Au sortir des eaux des fonts baptismaux, chaque Chrétien entend à nouveau la voix qui fut entendue un jour sur les rives du Jourdain: «Tu es mon Fils bien-aimé, tu as toute ma faveur» (Lc 3, 22), et il comprend ainsi qu'il a été associé au Fils bien-aimé, en devenant fils adoptif (cf. Ga 4, 4-7) et frère du Christ. Ainsi se réalise dans l'histoire de chaque homme l'éternel dessein de Dieu: «Ceux qu'Il connaissait par avance, Il les a aussi destinés à être l'image de son Fils, pour faire de ce Fils l'aîné d'une multitude de frères» (Rm 8, 29). Exhortation apostolique post-synodale Christifideles Laic, n.11 de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II sur la vocation et la mission des laïcs dans l'Église et dans le monde.
• Jean-Paul IILe Baptême produit l’unité parmi les Chrétiens
Régénérés comme «fils dans le Fils», les baptisés sont inséparablement «membres du Christ et membres du Corps de l'Église », comme nous l'enseigne le Concile de Florence. Le Baptême signifie et produit une incorporation mystique mais réelle au Corps crucifié et glorieux de Jésus. […]Nous retrouvons, dans les paroles de Paul, l'écho fidèle de l'enseignement de Jésus Lui-même: Il nous a, en effet, révélé la mystérieuse unité de ses disciples avec Lui et entre eux, la présentant comme l'image et le prolongement de cette secrète communion qui lie le Père au Fils et le Fils au Père dans le lien d'amour de l'Esprit (cf. Jn 17, 21 ) . Exhortation apostolique post-synodale Christifideles Laic, n.12 de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II sur la vocation et la mission des laïcs dans l'Église et dans le monde.
• Concile Vatican IILe Baptême et l’église sont indispensables pour le salut
C’est vers les fidèles Catholiques que le saint Concile tourne en premier lieu sa pensée. Appuyé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition, il enseigne que cette Église en marche sur la terre est nécessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est médiateur et voie de salut : or, il nous devient présent en son Corps qui est l’Église ; et en nous enseignant expressément la nécessité de la foi et du baptême (cf. Mc 16, 16 ; Jn 3, 5), c’est la nécessité de l’Église elle-même, dans laquelle les hommes entrent par la porte du baptême, qu’il nous a confirmée en même temps. C’est pourquoi ceux qui refuseraient soit d’entrer dans l’Église catholique, soit d’y persévérer, alors qu’ils la sauraient fondée de Dieu par Jésus Christ comme nécessaire, ceux-là ne pourraient pas être sauvés. (Vatican Council II. Consitution Dogmatique sur l’église : Lumen Gentium, n.14)
• CatéchismeLe Baptême nous distingue de toutes autres religions
Le Peuple de Dieu a des caractéristiques qui le distinguent nettement de tous les groupements religieux, ethniques, politiques ou culturels de l’histoire :
• Grégoire XVI– Il est le Peuple de Dieu : Dieu n’appartient en propre à aucun peuple. Mais Il s’est acquis un peuple de ceux qui autrefois n’étaient pas un peuple : " une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte " (1 P 2, 9).
– On devient membre de ce Peuple non par la naissance physique, mais par la " naissance d’en haut ", " de l’eau et de l’Esprit " (Jn 3, 3-5), c’est-à-dire par la foi au Christ et le Baptême.
La mort de l’âme est pire que la liberté d’erreur
De cette source empoisonnée de l'indifférentisme, découle cette maxime fausse et absurde ou plutôt ce délire : qu'on doit procurer et garantir à chacun la liberté de conscience ; erreur des plus contagieuses, à laquelle aplanit la voie cette liberté absolue et sans frein des opinions qui, pour la ruine de l'Église et de l'État, va se répandant de toutes parts, et que certains hommes, par un excès d'impudence, ne craignent pas de représenter comme avantageuse à la religion. Eh ! " quelle mort plus funeste pour les âmes, que la liberté de l'erreur ! " disait saint Augustin (S. Aug. Ep. CLXVI). En voyant ôter ainsi aux hommes tout frein capable de les retenir dans les sentiers de la vérité, entraînés qu'ils sont déjà à leur perte par un naturel enclin au mal, c'est en vérité que nous disons qu'il est ouvert ce " puits de l'abîme " (Apoc. IX, 3), d'où saint Jean vit monter une fumée qui obscurcissait le soleil, et des sauterelles sortir pour la dévastation de la terre. De là, en effet, le peu de stabilité des esprits ; de là, la corruption toujours croissante des jeunes gens ; de là, dans le peuple, le mépris des droits sacrés, des choses et des lois les plus saintes ; de là, en un mot, le fléau le plus funeste qui puisse ravager les États ; car l'expérience nous l'atteste et l'antiquité la plus reculée nous l'apprend : pour amener la destruction des États les plus riches, les plus puissants, les plus glorieux, les plus florissants, il n'a fallu que cette liberté sans frein des opinions, cette licence des discours publics, cette ardeur pour les innovations. (Grégoire XVI, Encyclique Mirari Vos, 15 août 1832)
• Jean XXIII C’est une sérieuse injustice
que de niveler l’Église Catholique aux autres religions
Certains hommes, en effet, n’attaquent pas la vérité volontairement, mais travaillent au mépris insouciant de celle-ci. Ils agissent comme si Dieu nous avait donné une intelligences pour d’autres fins que la poursuite et l'atteinte de la vérité. Ce genre d'action erronée mène directement à cette proposition absurde : une religion est tout aussi bonne qu'une autre, car il n'y a pas ici de distinction entre la vérité et le mensonge. « Cette attitude », pour citer à nouveau le pape Léon, « est dirigée vers la destruction de toutes les religions, mais surtout vers la Foi catholique, qui ne peut pas être placée sur un même niveau avec les autres religions, sans grave injustice, car elle seule est vraie » . En outre, pour soutenir qu’il n'y a rien à choisir entre les contradictions et les contraires ne peut conduire qu'à cette conclusion fatale : la réticence à accepter quelque religion que ce soit, ni en théorie ni en pratique. (Jean XXIII, Encyclique At Petri Cathedram, n. 17)
• Pie IXPersonne ne peut être sauvé hors de l’Église Catholique
Et ici, fils bien-aimés et vénérés frères, nous devrions mentionner de nouveau et censurer une très grave erreur dans laquelle certains Catholiques sont malheureusement engagés, à savoir qu’ils croient que les hommes vivant dans l'erreur et séparés de la vraie foi et de l'unité Catholique, peuvent atteindre la vie éternelle. En effet, c’est très certainement contraire à l'enseignement Catholique. Il est connu par nous et par vous que ceux qui travaillent dans l'ignorance invincible de notre Très Sainte religion et qui, en observant avec zèle la loi naturelle et ses préceptes gravés dans les cœurs de tous par Dieu et qui sont prêts à obéir à Dieu, vivant une vie honnête et droite, peuvent, par la puissance opératrice de la Lumière divine et de la Grâce. [...] Mais, le dogme Catholique que nul ne peut être sauvé en dehors de l'Église Catholique est bien connu ; et aussi que ceux qui sont obstinés envers l'autorité et les définitions de la même Église, et qui persistent à se séparer de l'unité de l'Église et du Pontife Romain, Successeur de Pierre, à qui « la garde de la vigne a été confiée par le Sauveur . (Pie IX, Encyclique Quanto Conficiamur moerore, 10 août 1863)
• Pie IXLes dangereux ennemis de l’Église
En ces temps de confusion et de désordre, il n’est pas rare de voir des Chrétiens, des Catholiques — même au sein du clergé séculier et cloîtré — qui ont constamment une parole de conformité, de conciliation et de négociation sur leurs lèvres. Très bien ! Je ne crains pas de déclarer : ces hommes sont dans l'erreur et ne les considérez pas comme des ennemis les plus faibles de l'Église. Nous vivons dans une atmosphère corrompue et pestilentielle et nous devons savoir comment nous en préserver. Ne nous laissons pas contaminer par de fausses doctrines qui égarent toutes choses sous prétexte de sauver tout le monde. (Pie IX, allocution à l’Église d’Aracoeli, 17 septembre 1861)
• Pie XILes Catholiques doivent désapprouver les rencontres interreligieuses
Convaincus qu'il est très rare de rencontrer des hommes dépourvus de tout sens religieux, on les voit nourrir l'espoir qu'il serait possible d'amener sans difficulté les peuples, malgré leurs divergences, religieuses, à une entente fraternelle sur la profession de certaines doctrines considérées comme un fondement commun de vie spirituelle. C'est pourquoi, ils se mettent à tenir des congrès, des réunions, des conférences, fréquentés par un nombre appréciable d'auditeurs, et, à leurs discussions, ils invitent tous les hommes indistinctement, les infidèles de tout genre comme les fidèles du Christ, et même ceux qui, par malheur, se sont séparés du Christ ou qui, avec âpreté et obstination, nient la divinité de sa nature et de sa mission.
De telles entreprises ne peuvent, en aucune manière, être approuvées par les Catholiques, puisqu'elles s'appuient sur la théorie erronée que les religions sont toutes plus ou moins bonnes et louables, en ce sens que toutes également, bien que de manières différentes, manifestent et signifient le sentiment naturel et inné qui nous porte vers Dieu et nous pousse à reconnaître avec respect sa puissance. En vérité, les partisans de cette théorie s'égarent en pleine erreur, mais de plus, en pervertissant la notion de la vraie religion ils la répudient, et ils versent par étapes dans le naturalisme et l'athéisme. La conclusion est claire : se solidariser des partisans et des propagateurs de pareilles doctrines, c'est s'éloigner complètement de la religion divinement révélée. (Pie XI, Encyclique Mortalium Animos, 6 janvier 1928)
Les non croyants devraient se convertir et faire pénitence
C’est pourquoi l’Église annonce aux non-croyants le Kérygme du salut, pour que tous les hommes connaissent le seul vrai Dieu et celui qu’il a envoyé, Jésus Christ, et pour qu’ils changent de conduite en faisant pénitence. (Constitution Sacrosanctum Concilium, n.9, 4 décembre, 1963)
• Pie XIIUne supplique à ceux qui n’appartiennent pas à l’Église Catholique : Cherchez à sortir de votre état
Pour ceux-là mêmes qui n'appartiennent pas à l'organisme visible de l'Église, vous savez bien, Vénérables Frères, que, dès le début de Notre Pontificat, Nous les avons confiés à la protection et à la conduite du Seigneur, affirmant solennellement qu'à l'exemple du Bon Pasteur Nous n'avions qu'un seul désir : qu'ils aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Cette assurance solennelle, Nous désirons la renouveler, après avoir imploré les prières de toute l'Église dans cette Lettre encyclique, où Nous avons célébré la louange du " grand et glorieux Corps du Christ ", les invitant tous et chacun de toute Notre affection à céder librement et de bon cœur aux impulsions de la grâce divine et à s'efforcer de sortir d'un état où nul ne peut être sûr de son salut éternel ;
• Saint AugustinL’indignation m’a saisi à cause des mauvais qui ont abandonné Ta Loi
« Ayez pitié de moi, car la colère a troublé mes yeux ». Pourquoi cette colère, si vous êtes dans l’affliction? Il s’irrite contre les péchés des autres. Qui ne serait transporté de colère en voyant des hommes qui confessent de bouche le Seigneur, et qui le renient par leurs mœurs ? Qui ne s’irriterait, en voyant des hommes renoncer au monde en parole et non en réalité ? Qui verrait froidement les frères dresser des embûches à leurs frères, et devenir parjures dans ce baiser qu’ils se donnent en recevant les sacrements ? Et qui dirait tous ces sujets de colère pour le Corps du Christ qui vit intérieurement de son esprit, et qui gémit comme le bon grain mêlé avec la paille ? A peine sont-ils visibles ceux qui gémissent de la sorte, qui entrent dans ces colères ; comme on voit à peine le grain quand on le foule dans l’aire. Quiconque ne saurait point le nombre d’épis jetés dans l’aire pourrait croire qu’il n’y a que de la paille; mais sous ce monceau que l’on croirait être entièrement de la paille, le vanneur découvrira beaucoup de bon grain. C’est donc dans ces fidèles qui gémissent en secret, que s’irrite celui qui a dit ailleurs: « Le zèle de votre maison me dévore ». (Ps 69: 9) Et dans un autre endroit, à la vue du grand nombre des méchants, il s’écrie: « La défaillance m’a saisi « à la vue de tous ceux qui abandonnent votre loi », (Ps 119: 53) , et plus loin encore: « J’ai vu les prévaricateurs et j’ai séché dans l’angoisse ». (Ps 119: 158) ( Saint Augustin, Commentaire sur les Psaumes, Psaume 30, Sermon 2 )
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