Socci, c'est ce fameux journaliste d'enquête
qui a prouvé que le Vatican n'a pas dévoilé
l'entièreté du Message de Fatima
SOURCE : Rorate Caeli
Un revirement bruyant (et béni)?
Rédigé par : Antonio Socci sur Facebook
Dans l'intervention de François à la Rote Romaine [aujourd'hui le 22 janvier 2016 – un résumé en français ici], il y avait un passage qui a été relancé immédiatement par les médias en raison de ses répercussions en termes d’actualité.
« Au cours du Synode sur la famille que le Seigneur nous a accordé les deux dernières années, nous avons été en mesure de réaliser dans un esprit de collégialité effective, dans un discernement en profondeur et sapientiel, à travers lesquels l'Église — entre autres choses — a indiqué au Monde qu'il ne peut y avoir aucune confusion entre la famille voulue par Dieu et tout autre type d’union ».
Ces propos ont été reliés sur-le-champ à la discussion en cours au Parlement Italien sur les « unions civiles » et la prochaine « Journée de la Famille ».
Les paroles du Pape elles-mêmes pourraient encore être interprétées dans un sens ambigu, mais le timing nous persuade de retenir la meilleure interprétation, à savoir : qu’ils sont contre la loi Cirinnà *.
Néanmoins, nous attendons une confirmation des faits. Nous attendons un soutien explicite par le Pape pour la Journée de la Famille (qui serait souhaitable) ou au moins avoir le feu vert de la Conférence épiscopale italienne dont le Cardinal Bagnasco est le Président afin de mettre fin à la puissance excessive du messager de Bergoglio, le Cardinal Galantino qui est le Secrétaire général de la même Conférence épiscopale italienne et qui a toujours été contre la Journée de la Famille .
Evidemment la population Catholique s’est élevée contre la proposition Cirinnà* d’une manière tellement solide qu’elle a inspiré le Pape Bergoglio, un astucieux stratège politique, de plutôt tenir compte de Bagnasco au lieu de Galatino. Et, d'autre part, les nombreuses et nombreuses prières ont peut-être obtenu la grâce d'éclairer les plus hautes sphères du Vatican ... Un miracle !
En outre, il y a un autre point dans l'intervention du Pape qui est passé inaperçu mais qui me semble d'une grande importance car il corrige l'un des passages les plus ambiguës et des plus dangereux du Motu Proprio sur les nullités de mariage.
C’est l'autre chose que le Pape a déclaré aujourd'hui :
« Il faut préciser que la qualité de la foi n’est pas une condition essentielle au consensus matrimonial qui, selon la doctrine pérenne, pourrait être seulement compromise au niveau naturel uniquement (cf. CIC, can. 1 055 § 1 e 2). En effet, le fidei habitus est infusé au moment du baptême et continue d'avoir un afflux mystérieux dans l'âme même quand la foi n'a pas été développée et semble absente psychologiquement. Il n’est pas rare pour ceux qui préparent leur mariage, induits dans un vrai mariage par instinctus naturae, qu’au moment de la célébration ont une conscience limitée de la plénitude du Plan de Dieu et, c’est seulement après, dans la vie familiale, qu’ils découvrent tout ce que Dieu [Notre ] Créateur et Rédempteur a établi pour eux. Le manque de formation dans la foi et aussi l'erreur au sujet de l'unité, de l'indissolubilité et de la dignité sacramentelle du mariage vicie le consentement du mariage seulement s’il est déterminé par la volonté (cf. CIC, can. 1099). Pour cette raison, les erreurs concernant la sacramentalité du mariage doivent être évaluées très attentivement ».
À mon avis, cela est la Doctrine catholique pérenne, mais c’est surprenant d'entendre aujourd'hui ces choses du Pape Bergoglio, et de la manière la plus solennelle, c’est comme si ça semble corriger son Motu Proprio ou du moins limite ses possibles conséquences dévastatrices ; de fait, ça limite ces « nullités » pour « manque de foi » qui auraient été de vrais et réels « divorces ».
Toutefois, cela est seulement mon avis en tant que non-expert. Je peux me tromper.
Donc j’attends les avis des experts car, dans ce domaine très délicat et complexe, chaque mot a un poids énorme. Par conséquent, l’évaluation devrait être réfléchie avec prudence et compétence. Et aussi, du fait que le Motu Proprio et le Rescrit demeurent, causant déjà d'énormes problèmes d'organisation et d’applications. En conclusion : « Si ce sont des roses, elles doivent fleurir », apportant une modification substantielle au Motu Proprio et au Rescrit.
* Monica Cirinnà est un femme politique italienne, membre du Parti démocrate et sénatrice depuis le 22 février 2014. Son nom est associé aux débats sur une éventuelle adoption du mariage de même sexe en Italie.
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