Par : Emmet Scott
Le 15 décembre 2016
SOURCE : The Remnant
Il est évident que la politique est l'art du possible et que les gouvernements sont guidés par des considérations pratiques plutôt que par des considérations strictement morales. Néanmoins, jusqu'à une époque assez récente, les citoyens des pays Occidentaux pouvaient être sûrs que leurs gouvernements souscrivaient au moins en public aux concepts culturellement Chrétiens du bien et du mal lorsqu'il s'agissait d'élaborer et d'interpréter les lois et que, dans l'ensemble, les intérêts des citoyens étaient jugés d’une certaine importance par les législateurs et les administrateurs.
Que les gouvernements Occidentaux ne prétendent même plus souscrire à la morale Chrétienne et qu'ils n'aient plus les intérêts de leurs concitoyens à cœur, c'est douloureusement évident pour tous, sauf les plus aveugles ou obtus. Une nouvelle « religion », à savoir la laïcité radicale, est le système de croyance qui façonne maintenant la pensée et les actions de la plupart des politiciens Occidentaux. Que cette laïcité radicale est tout aussi hostile au Christianisme traditionnel que la laïcité Marxiste des régimes communistes ne doit pas être mise en doute et nous avons déjà été témoins des débuts d'une persécution discrète et sans effusion de sang des Chrétiens qui insistent pour tenir à leurs croyances traditionnelles lorsque ces croyances s'opposent à la nouvelle orthodoxie laïque. Une société qui donne une amende de 135 000 $ à une boulangerie familiale Chrétienne pour avoir refusé de cuire un gâteau de « mariage » pour des lesbiennes [ voir cette histoire plus en détails ici ) et qui peut jeter une registraire publique en prison pour avoir refusé d'officier un « mariage » gay est une société qui est déjà descendue bien bas le long de la route du totalitarisme Soviétique.
Le renversement des idées Chrétiennes relatives à la morale sexuelle ne peut seulement s’accomplir qu’avec la destruction complète de la famille et la normalisation de l'activité sexuelle la plus dépravée imaginable. Le fait que les élites politiques et économiques aient parcouru cette voie est assez évident, mais il semblerait que les mails piratés de Podesta ( organisateur en chef de la campagne Clinton ) démontrent qu’ils sont de fait rendus beaucoup plus loin que la plupart des gens ont jusqu'ici réalisés. Il y a plus à ce sujet présentement.
Si la laïcité radicale des élites dirigeantes Occidentales est militante et pratiquent le prosélytisme au niveau domestique, il en est de même à l'étranger. Dans la poursuite du même ordre du jour à l'étranger, l'administration Obama a suscité des guerres et des révolutions à travers le monde, transformant l'Amérique en une véritable menace pour la paix et la stabilité du monde. Nulle part cela est mieux illustré qu'en Syrie.
La décision des administrations Obama et Cameron respectivement aux États-Unis et au Royaume-Uni d'aider l'insurrection anti-gouvernementale en Syrie en 2012 bien qu'ils savaient que l'« opposition » se composait exclusivement d'extrémistes Islamistes illustre de la manière la plus explicite possible la faillite morale totale de la classe politique Occidentale. À partir de 2012, des délégations après des délégations de prélats Chrétiens et de laïcs se sont présentés en Europe priant l'Occident de cesser d'aider les rebelles. Même à cette époque, nous étions déjà habitués à voir des images d’anciennes communautés Chrétiennes massacrées par les djihadistes. Pourtant, tous ces arguments sont tombés dans l'oreille d'un sourd, car Cameron et Obama ont intensifié les hostilités contre le gouvernement Syrien. En cela, ils ont été soutenus et même encouragés par les médias Occidentaux tout aussi immoraux.
Ce fut finalement laissé à la Russie de sauver le régime d'Assad et d’empêcher le pays de tomber aux mains d’ISIS, d’Al-Qaïda et de leurs affiliés. Sans l'intervention de la Russie à la fin de 2015, tout le pays aurait été envahi et les communautés Chrétiennes et Alaouites auraient été exterminées. Cela, apparemment, était une perspective qui n'a pas ennuyé Obama, Clinton, Kerry, ou Cameron pour le moins.
L'Amérique sous Obama est devenue effectivement un allié de l'Islam fondamentaliste. Ni Obama ni ses partisans, bien sûr, ne le voient de cette façon. Pour eux, le Saint Graal est la démocratie : s'ils peuvent apporter la démocratie à quelque société que ce soit, ils peuvent la transformer en un paradis libéral / laïc. Ils ne parviennent pas à comprendre que la démocratie ne fonctionne que dans des sociétés comme l'Europe, où l'influence civilisatrice du Christianisme a, au fil des siècles, produit un climat où les hommes peuvent (du moins en partie) être d’accord qu’ils sont en désaccord. Alors que le Christianisme s'estompe à l'Ouest, ce modus operandi civilisé est en train de se décomposer même ici. Mais l'idée que la démocratie peut être utilisée comme un outil pour civiliser les gens est une idiotie totale.
Ce qui nous amène à la question de la Russie. La diabolisation de la Russie et de son leader Vladimir Poutine a été une caractéristique cohérente du régime Obama presqu’à ses tous débuts. De nombreuses théories ont été proposées pour expliquer cela ; et il y a sans doute plus d'une cause. Pourtant, nous ne pouvons pas douter que le refus de la Russie de suivre l'agenda laïciste soit un facteur majeur. La Russie a été accusée d'avoir lancé une guerre idéologiquement motivée contre l'Occident, se présentant comme la défenderesse des Chrétiens et de la morale Chrétienne dans un monde de plus en plus hostile à l'un et à l'autre ; mais les éléments de preuve suggèrent que c'est l'Occident qui a initié les hostilités.
En janvier 2014, bien avant la crise Ukrainienne ou l'intervention de la Russie en Syrie, une campagne bruyante soutenue par des politiciens Occidentaux influents a été lancée pour boycotter les Jeux Olympiques d'hiver de Sotchi, au motif que le régime de Poutine était « oppressant » envers les homosexuels. En réalité, il n'y avait pas d'oppression ; la Russie avait simplement interdit la « propagande gay », à savoir la promotion du mode de vie homosexuel chez les enfants. Quelques décennies plus tôt, de telles attitudes auraient été considérées comme absolument normales en Occident. En cela, comme dans tant d'autres choses, c'était l'Occident, et non la Russie, qui avait changé et qui promouvait quelque chose de radical et de nouveau, tout en attaquant et diabolisant n'importe qui ou n’importe laquelle société qui ne se conformait pas. Les mêmes tentatives de prosélytisme laïciste (souvent soutenues par des ONG — organisations non gouvernementales — financées par Soros) doivent également être observées dans l'allocation de l'aide et même dans les relations commerciales avec les pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine. Les États qui ne se conforment pas à des questions telles que l'avortement et les « droits » des LGBT sont punis financièrement.
Mais de plus en plus de sanctions contre les États récalcitrants ne s'arrêtent pas à de simples mesures économiques et l'Amérique sous Obama a suscité des révolutions et des insurrections idéologiquement motivées en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, en Europe de l'Est et en Asie centrale — ce que l’Union Soviétique a tant fait au cours de la moitié du vingtième siècle. À cet égard, il n'est pas étonnant que certains des plus ardents partisans des changements de régime à l'étranger aient été les « néo-conservateurs » — un groupe d'intellectuels majoritairement ex-Trotskistes se présentant comme des conservateurs « nés de nouveau ». Mais le soi-disant conservatisme des Néocons est une foutaise : leur société idéale est une social-démocratie radicalement laïque qui a peu ou pas de place pour le Christianisme. Il est intéressant de noter que la récente Révolution Trump en Amérique, qui est au cœur d'un mouvement nationaliste et traditionaliste, a exposé la faille avec les Néocons qui ont en général retourné à leur foyer naturel parmi les gauchistes du camp Obama / Clinton.
Et quel équipage hétéroclite ces derniers sont. La récente publication des e-mails de Podesta par WikiLeaks a exposé une dimension terrifiante et sinistre de la vie des élites laïcistes. Indépendamment de ce que signifient évidemment les mots-clés trouvés dans les emails de Podesta (et il est intéressant que Podesta n'ait pas tenté de les expliquer), il ne fait aucun doute que des membres de haut rang du Parti Démocrate ont participé à de vastes activités pédophiles. Plusieurs d'entre eux, comme Anthony Weiner et Dennis Hastert (ancien Président de la Chambre) ont déjà fait du temps en prison pour leurs activités, mais il est clair que ce n’est que la pointe d'un très gros iceberg. Nous savons, par exemple, que Bill Clinton (et apparemment aussi Hillary) fréquentaient fréquemment l'île Lolita de Jeffrey Epstein dans les Caraïbes où les parties sexuelles impliquant des mineurs étaient le programme du jour.
Il est intéressant de noter aussi que, si les mots-clés de ces courriels se réfèrent effectivement à des enfants mineurs, alors Obama lui-même est profondément impliqué : on nous dit qu'il a dépensé 65 000 $ dollars en « pizzas ») à être apportées de Chicago (de tous les lieux) pour une fête privée à la Maison Blanche. Nous savons aussi par des initiés du FBI que des tentatives répétées d'enquêter sur les activités pédophiles des hauts gradés Démocrates ont été continuellement bloquées par la Maison Blanche (c'est-à-dire le Ministère de la Justice).
Que de telles activités fassent partie de la vie privée des élites laïcistes ne devrait surprendre personne. Toutes les idées de mœurs sexuelles et de restrictions sont de nature religieuse et, en Occident, cela signifie Chrétien. Le rejet de la morale Chrétienne ouvre ainsi la voie à la foire d’empoigne sexuelle où tout est simplement permis. Il ne faut donc pas s'étonner que les élites libérales de diverses sociétés Européennes, comme le Royaume-Uni, aient déjà été exposées comme abritant des réseaux massifs de pédophiles et de déviants de toutes espèces. Comme en Amérique, ils ont utilisé (et utilisent toujours) leurs positions de pouvoir pour se protéger. Les récentes révélations d'abus horribles de la part de personnalités telles que le DJ Jimmy Savile et le député Cyril Smith — ainsi que plusieurs autres — ne sont que la pointe d'un énorme iceberg que l'administration Cameron (et vraisemblablement maintenant Theresa May) étouffe. Et la mesure dans laquelle les élites laïques approuvent ce comportement peut être jugée du fait que Harriet Harman, ancienne Vice-Première Ministre du Parti Travailliste et activiste de gauche, dirigeait autrefois un organisme (le Conseil National pour les Libertés Civiles) qui avait, comme une de ses associations affiliées, la fameuse Pedophile Information Exchange ( Échange d’information pédophile).
Est-ce que les élites en Amérique continueront à être capables aussi de supprimer la vérité compte tenu de la victoire de Trump, ça reste à voir ? En effet, la divulgation ou la non-divulgation de la vérité dans cette affaire peut être le test décisif pour voir si Trump est une véritable alternative ou tout simplement un autre outil de l'élite anti-Chrétienne. Le temps nous le dira.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire