Le 24 juillet 2015
La dernière nouveauté absurde dans l'Église post-conciliaire — appelez cela l'œcuménisme de l'environnement — a déjà révélé ses contours. La Conférence des maires au Vatican qui vient tout juste de clore ont inutilement discuté de « développement durable » et de la « traite des êtres humains », ce dernier sujet étant la distraction politiquement correcte du Vatican en lieu et place de l'assassinat en masse des enfants à naître qui se produit dans toutes les villes où exercent leurs fonctions ces maires qui ont été convoqués pour cette rencontre de politiciens de la gauche dingue. |
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Pourtant, François, s’adressant à cette assemblée de cinglés de gauche les a appelés « La conscience de l'humanité ». Voici un aperçu des invités que François a vus comme la conscience de l'humanité :
- Le gouverneur de Californie Jerry Brown : pro-avortement, pro « droits des homosexuels » pro « mariage de même sexe ».
- Le maire de San Françoisco Ed Lee : pro-avortement, pro « droits des homosexuels » pro « mariage de même sexe ».
- Le maire de Minneapolis Betsy Hodges : pro-avortement, pro « droits des homosexuels » pro « mariage de même sexe ».
- Le maire de Portland, Oregon Charlie Hales : pro-avortement, pro « droits des homosexuels » pro « mariage de même sexe ».
- Le maire de San José, en Californie, Sam Liccardo : pro-avortement, pro « droits des homosexuels » pro « mariage de même sexe ».
- Le maire de La Nouvelle-Orléans Mitchell Landrieu : pro-avortement, pro « droits des homosexuels » pro « mariage de même sexe ».
- Le maire de Boston Marty Walsh : pro-avortement, pro « droits des homosexuels » pro « mariage de même sexe ».
- Le maire de New York Bill de Blasio : pro-avortement, pro « droits des homosexuels » pro « mariage de même sexe ».
Je détecte quelque chose qui ressemble à un modèle ici ! Pour être sérieux, non pas un modèle évident, mais plutôt une indication de celui que François a établi dans la première année de son pontificat quand il a déclaré au cours de l'infâme entretien avec la revue Civiltà Cattolica que « nous ne pouvons pas insister seulement sur les questions liées à l'avortement, au mariage gay et à l'utilisation des méthodes contraceptives. Ce n'est pas possible. Je n’en ai pas beaucoup parlé de ces sujets et je me suis fait réprimandé pour cela .... Les enseignements moraux et dogmatiques de l'Église ne sont pas tous équivalents. La pastorale de l'Église ne peut pas être obsédée par la transmission d'une multitude de doctrines disparates à être imposées avec insistance ».
Par conséquent, dans son encyclique Laudato Si, ce document qui a lancé l’« œcuménisme de l'environnement » comme si c’était un dirigeable, François déplore la perte des plantes et des animaux éteints ainsi que l'utilisation excessive de la climatisation avant qu’il ne se retourne pour mentionner la nécessité de « protéger un embryon humain » dans le contexte de « l'importance de la préoccupation pour les autres êtres vulnérables ...»
Jamais nulle part parle-t-il de la réalité que les innombrables millions de victimes de l'avortement à travers le monde ne sont pas « des embryons humains » mais des êtres humains avec un cœur battant, déchirés d’un membre à l’autre et même égorgés comme des porcs tout prêts de naître même. Et il n'y a une seule référence à la contraception qui est une défiance massive de la nature de la part d'un monde en rébellion contre Dieu, un monde qui abat les enfants qui échappent au filet mondial des contraceptifs. Apparemment, l'abandon du mal diaboliquement anti-naturel de la contraception ne figure pas dans la notion que se fait François de la « conversion écologique ».
Ce qui était important à François lors de la réunion des maires loufoques, cependant, était la signature d'une déclaration conjointe que le prochain « sommet sur le changement climatique » à Paris « pourrait être la dernière possibilité effective de négocier des arrangements pour garder le réchauffement induit par l’homme en dessous de 2 degrés centigrades ». Ici, encore une fois, François a abusé de ses fonctions en signant un document qui engage le Saint-Siège dans une science de pacotille du « changement climatique ». « Le changement climatique d'origine humaine est une réalité scientifique et son contrôle efficace est un impératif moral pour l'humanité ». Aucun pape n'a jamais endossé une déclaration purement scientifique, encore moins une déclaration aussi douteuse que celle-ci. L'inconséquence est renversante.
Il y avait aussi en haut de la liste de l'ordre du jour encore une autre allocution au Vatican par le pro-avortement, le fanatique du changement climatique Jeffrey Sachs, « l'expert du développement durable » qui « a appelé le monde à réduire les émissions de carbone à zéro d'ici 2070 » — à peu près aussi réaliste que l’objectif d’éliminer le péché originel par décret du gouvernement.
Qu'est-ce qu'une quelconque de ces absurdités a à voir avec la foi catholique et le rôle divinement désigné du Vicaire du Christ dans la préservation et la défense de celle-ci ? Absolument rien, bien sûr. Jamais dans l'histoire de l’Église un pape a travaillé si fort pour rendre l'Église et sa Chaire serviteurs de projets humains sans valeur conçus par des hommes qui rejettent la loi de l'Évangile et l'autorité de l'Église du Christ.
Le désastre de ce pontificat est résumé par le Père Thomas Rosica dans sa remarque hilarante par inadvertance mais aussi en même temps accablante ; c’est une variation que le Père Thomas Rosica a fait du mantra de François sur « l'odeur de la brebis ».
« L'Église devrait sentir comme le monde qu'elle pénètre ». Aujourd'hui, ça sent certainement. Et cette odeur mondaine — l'odeur de « la fumée de Satan » entrant dans l'Église que Paul VI a déploré trop tard et n'a rien fait pour la résoudre — c’est précisément tout ce qui concerne le Troisième Secret de Fatima.
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