jeudi 7 décembre 2017

Le Cardinal Portugais
Président de la Conférence des Évêques

« Les couples divorcés et remariés
peuvent « retourner à la vie Sacramentelle » »


Petite réflexion du Nul sans Lui

Ai-je à vous répéter Familiaris Consortio de Jean-Paul II qui affirme qu'il n'y a aucune exception au principe que des divorcés/remariés puissent bénéficier de la Sainte Communion ? Et le Canon 915 l'affirme également.

Eh bien la déclaration de ce Cardinal va à l'encontre de ces deux déclarations.

Ce qui est ennuyeux, c'est Notre Bonne et Sainte Maman qui nous affirme à Fatima que le Dogme de la Foi sera préservé au Portugal. Comment réconcilier tout ça ?

Vous vous demandez fort bien ce que Jonas vient faire dans le portrait. Mais souvenez-vous de lui... Il a refusé d'acquiescer à la demande de Dieu d'aller à Ninive la première fois ! Ça ressemble au Portugal présentement qui refuse d'obéir à Dieu. Est-ce que ça prendra une baleine [ et de quelle sorte sera-t-elle ? ] pour ramener le Portugal dans le droit chemin ?

Voyez ce que dit Marie dit aujourd'hui du Portugal dans sa locution à Lumière de Marie :

Priez les enfants, priez pour le Portugal,
la lamentation est entendue partout

Est-ce que cette « lamentation » sera le facteur qui pourrait faire rétrocéder la Conférence des Évêques Portuguais ?



Par : Matthew Cullinan Hoffman
Mercredi le 6 décembre 2017 — 10 :51 EST

SOURCE : Life Site News





(LifeSiteNews.com) — Le Cardinal Patriarche de Lisbonne semble avoir approuvé le fait de donner le Sacrement de la Sainte Communion à certains couples divorcés et remariés, affirmant que dans la plupart des cas, leurs mariages précédents étaient invalides.

Le Cardinal Manuel Clemente, qui est également Président de la Conférence des Évêques du Portugal, exhorte le clergé à adopter une attitude fondamentale d'« accueil », d'« accompagnement » et de « discernement » des divorcés remariés, en déclarant que le plus grand nombre de cas « le mariage était nul », selon Agencia Ecclesia, le service de nouvelles officiel des Évêques Portugais.

Le Cardinal a déclaré à Agencia Ecclesia que les Catholiques divorcés et remariés qui veulent commencer à recevoir les Sacrements devront suivre un processus « très long » qui n'est pas une décision « rapide, immédiate et simple ». Cependant, il a ajouté que « dans certains cas, avec la discrétion et avec le consentement de l'Évêque, ils peuvent retourner à la vie sacramentelle » citant l'autorité du Pape François.

Clemente n'a pas précisé si le célibat dans le deuxième mariage invalide serait une exigence pour ces couples, une condition imposée par le Pape Jean-Paul II dans son Exhortation Apostolique Familiaris Consortio.

Cependant, il semble probable que les paroles du Cardinal seront interprétées d'une manière conforme à l'explication officielle de la signification d'Amoris Laetitia, récemment publiée dans les Actes du Vatican du Vatican, qui permet aux couples remariés invalides de recevoir la Sainte Communion même quand ils continuent à se livrer à des actes sexuels adultères.

L'affirmation de Clemente selon laquelle la plupart des mariages qui se terminent par un divorce sont nuls est similaire à une autre affirmation plus large faite par le Pape François dans des commentaires privés en 2016, au cours desquels il affirmait de façon controversée que la plupart des mariages étaient invalides.

En attendant, l'Archidiocèse de Braga a déjà annoncé qu'il donnerait « l'accès aux Sacrements » aux « Chrétiens divorcés et remariés » sans aucune référence à la nécessité d'abandonner les actes sexuels.

Au début novembre, le Diocèse de Braga a publié sur son site Internet une déclaration affirmant que « l'Archidiocèse de Braga établira un groupe pour accompagner les Chrétiens divorcés et remariés, ce qui rendra l'accès aux Sacrements possible, conformément à un processus de discernement individuel ».

« En plus de donner des informations et des conseils sur les procédures de déclaration de nullité d'un mariage, l'équipe accompagnera chaque cas afin qu'après un processus de discernement personnel, l'accès aux Sacrements et la possibilité d'être parrains soient réévalués » a déclaré l'Archidiocèse.

Le Code de Droit Canonique continue d'énoncer la Doctrine établie depuis longtemps par l'Église Catholique selon laquelle ceux qui « persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la Sainte Communion » dans le Canon 915.

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