mercredi 27 décembre 2017

La fin de l'Église des slogans ?



par : Christopher A. Ferrara
SOURCE : The Remnant
Le 26 décembre 2017



introduction

Comme tous les autres thèmes de propagande concoctés par l'appareil du Vatican depuis Vatican II, y compris « le printemps conciliaire », « le dialogue avec le monde », « le renouveau liturgique », « l'aventure œcuménique » et « la Nouvelle Évangélisation », le thème de « François le Grand Réformateur » est un canular qui dissimule un état de dissolution ecclésiale qui ne cesse de s'aggraver et dont la portée est sans précédent dans l'histoire de l'Église. « François le Grand Réformateur » était censé accomplir le puissant travail de conversion d'une Église « auto-référentielle » en « Église des Pauvres » — un autre canular — avec l'aide d'un Conseil des Cardinaux — encore un autre canular — qui l’aiderait à réformer la Curie Romaine et à décentraliser l'autorité Romaine en faveur des « périphéries » — un autre canular.

Mais le coordinateur trié sur le volet de François, le Cardinal Oscar ( « Mad Dog » [ chien mauvais ] ) Rodríguez Maradiaga du Honduras, vient d'être dénoncé comme un bonimenteur financier prospère sur le dos des pauvres sur lesquels il pontifie constamment à la manière habituelle d'un idéologue gauchiste latino-américain. Est-ce que quelqu'un est surpris ? Avant de discuter des détails du scandale et de sa signification pour l'Église dans son ensemble, quelques mots sur les antécédents du Cardinal sont de mise.

Qui est Oscar Rodríguez Maradiaga ?

Avant l'élection de François, Oscar Rodríguez Maradiaga ( communément désigné par son deuxième nom en dépit de la convention latino-américaine ) était tombé dans l'oubli pendant le règne de Jean-Paul II, suite à son implication dans le scandale de Caritas Internationalis. En tant que Cardinal Archevêque de l'Archidiocèse de Tegucigalpa au Honduras, Maradiaga avait été nommé à la tête de cette organisation lorsque la laïque Lesley-Anne Knight ne pouvait pas demander un deuxième mandat au Vatican de Jean-Paul II pour ce que John Allen qualifiait d’« intimité inacceptable entre Caritas et les ONG [ Organisations non gouvernementales ] dont certaines d’entre elles fournissent des services d’avortement et soutiennent les droits à l’avortement ». Maradiaga lui-même (note Allen) a étudié la théologie morale sous Bernard Häring, l'infâme dissident de Humanae Vitae et promoteur de l'hérésie Moderniste de l'évolution du dogme. La subversion de Häring a été saluée par nul autre que François dans le cadre de son projet de tenter de relativiser l'application du Sixième Commandement en accord avec son étonnant dédain publiquement exprimé pour la moralité « noire et blanche ». Parmi ses autres erreurs, Maradiaga « a déclenché une tempête aux États-Unis en comparant les critiques de l'Église Catholique sur les scandales d'abus sexuels aux persécutions de Néron, Dioclétien, Hitler et Staline ».

Après sa tentative ratée de protéger Lesley-Anne Knight et de résister aux nouvelles règles de Caritas visant à éliminer toute association avec l'avortement et la contraception, Maradiaga « n'avait presque plus d'influence » à Rome, dit Allen. En vérité, il devint le genre de personnage dont l'entrée dans les salons Romains déclenchait un silence embarrassé. Comme un petit plaisantin du Vatican l'a dit à l'époque : « Vous pouvez planter une fourchette dans sa carrière parce qu’elle est finie ». Avec l'élection de François, cependant, Maradiaga a été non seulement réhabilité mais élevé au statut de « sans doute le deuxième homme le plus puissant dans le Catholicisme, » communément appelé « Vice-Pape ». Comme Allen conclut, Maradiaga est maintenant « le principal symbole de toute une cohorte de centre-gauche [ c’est-à-dire néo-Moderniste ] d’ecclésiastiques qui semblaient marginalisés il n’y pas si longtemps, mais qui sont aujourd'hui de retour dans le jeu ». Allen cite un fonctionnaire du Vatican suite à la nouvelle que Maradiaga avait été nommé coordinateur du Conseil des Cardinaux : « Mon Dieu, Oscar est de retour ! »

Le scandale au Honduras

Comme indiqué par L'Espresso, Maradiaga siphonne quelque 35 000 € (ou 41 000 $) par mois de l'Université Catholique du Honduras comme « salaire » sous le titre de Grand Chancelier de l'Université ainsi que des « bonus » de décembre d’environ 54 000 euros (64 000 dollars). Ceci est démontré en grande partie par un exposé en espagnol, avec des relevés bancaires pour l'année 2015.

Il y a aussi, comme Pentin le rapporte , la somme de 1,3 million de dollars de fonds gouvernementaux transférés à l'Archidiocèse pour des projets liés à l'Église mais qui, comme Pentin le rapporte plus loin, « aurait été entre les mains de l'Évêque auxiliaire Juan José Pineda de Tegucigalpa, un ami proche du Cardinal, fonds pour lesquels il n’existe aucune trace sur comment ces fonds ont été dépensés ». Pineda est accusé de « soutenir financièrement un compagnon masculin en utilisant des fonds archidiocésains » et d'avoir « fait construire un appartement sur le campus de l'Université du Honduras pour loger ce compagnon » note Pentin (en se référant à un rapport de l'agence de presse Catholique CNA ).

« Mad Dog » Maradiaga rit sur tout le chemin vers la banque
tout en promouvant « l'Église des Pauvres
»

Pineda, rapporte Pentin, « a voulu une enquête pour prouver son innocence, mais on a dit au National Catholic Register qu'il est un« cancer »pour le Cardinal en raison de ces accusations, y compris le détournement de fonds pour un certain nombre d'amis « intimes ». Ces relations seraient « bien plus préoccupantes » que les allégations d'irrégularités financières ». L'un des « amis intimes » de Pineda, appelé « Mike », serait un aumônier de la police et aurait célébré les Sacrements pendant un certain nombre d’années, malgré ne pas être ordonné, ni même être un Catholique. « Le Cardinal sait tout » dit la source de L'Espresso.

Maradiaga nie tout et affirme que les allégations font partie d'un complot visant à empêcher les « réformes » merveilleuses de François , y compris laver les pieds des femmes Musulmanes le Jeudi Saint, les nullités expresses et la Sainte Communion pour les adultères publics. Il affirme que les sommes considérables qui lui ont été versées ne lui ont pas été versées personnellement mais plutôt à l'Archidiocèse pour le soutien des séminaristes et d'autres fins légitimes. Mais l’article lié ci-dessus, y compris les relevés bancaires avec les numéros de chèques et les noms des bénéficiaires, montre que des centaines de milliers de dollars ont été payés directement à Maradiaga personnellement.

Les allégations de corruption ont contraint François à envoyer l'Évêque Argentin Alcide Jorge Pedro Casaretto en visite apostolique au Honduras. L'Évêque Casaretto, écrit Pentin, « a été choqué par l'étendue de la corruption qu'il a découverte, y compris des récits d'abus sexuels perpétrés contre des prêtres et des séminaristes ». Son rapport accablant à François est soutenu par le témoignage de 50 témoins. L'Espresso rapporte que « lorsqu'il eut fini de lire l'enquête rédigée par l'envoyé apostolique [ l'Évêque Casaretto ] qu'il avait lui-même envoyé au Honduras en mai dernier, les mains du Pape François remontèrent jusqu'à sa calotte. Il venait de découvrir que son ami et principal conseiller, le puissant Cardinal Oscar Maradiaga, ardent défenseur d'une Église pauvre et paupériste et coordinateur du Conseil des Cardinaux après l'avoir nommé en 2013, avait reçu au fil des années de l'Université Catholique de Tegucigalpa environ 41.600 dollars américains par mois, avec une prime additionnelle de 64.200 dollars en décembre ».

François est dit être « très triste ». Pourtant, Maradiaga, qui devrait être discipliné uniquement sur la base de ses tentatives criminelles de jouer du saxophone, reste dans son puissant bureau du Vatican, même si François a été en possession du rapport de Casaretto pendant sept mois durant lesquels le Vatican n'a rien révélé. L'Église de la « transparence du Vatican », l'une des nombreuses éditions Bergogliennes du catalogue des canulars post-conciliaires, reste plus opaque que jamais. Seule la presse laïque a révélé la vérité.

Et il semble que la couverture du Vatican puisse continuer. François, note Pentin, a « décidé de prendre l'affaire en mains plutôt que d'avoir une commission ou une visite apostolique plus étendue, mais jusqu'à présent, la seule action qui a été prise a été d'envoyer Mgr Pineda rester avec les Jésuites de Madrid pour une courte retraite ». Les Papes n'envoient pas les Évêques en retraite à moins que quelque chose de terrible ne soit arrivé. Quant à Maradiaga, il aura 75 ans le 29 décembre. Nous verrons très bientôt si François acceptera la démission de Maradiaga ou le laissera en place, et si tout le scandale sur lequel il présidait lui et son ami Pineda sera enterré.

Le canular Bergoglien se dénoue

Le scandale au Honduras est un coup dévastateur pour ce pontificat, il est en soi un grand canular parmi tous les canulars ecclésiastiques qui ont tourmenté l'Église depuis le Concile. Que va-t-il devenir maintenant de cette « Église des pauvres » tant vantée, dirigée par le « Pape du peuple » miséricordieux qui « sort aux périphéries » ? Ce n'était autre que Maradiaga qui, peu de temps après sa nomination à la tête du Conseil des Cardinaux, a présenté le programme Bergoglien, que l'on a justement décrit il y a quatre ans comme « la prochaine décennie de catastrophes ». Il l'a fait dans un discours évocateur des canulars et des visions doctrinales et disciplinaires connexes qui ont marqué la débâcle ecclésiale en cours. Intitulé « L'importance de la Nouvelle Évangélisation », le manifeste de Maradiaga décrit la « vision » Bergoglienne risiblement honteuse selon le thème néo-Moderniste classique : l'Église a finalement retrouvé sa vraie nature au Vatican II et retrouvera le droit chemin sous la direction inspirée de Bergoglio, porteur de la gnose du renouveau. Citation ici de Maradiaga :

  • Le Concile Vatican II ... signifiait la fin des hostilités entre l'Église et le Modernisme [ ! ], qui a été condamné par le Premier Concile du Vatican [ ! ].

  • Le monde n’est pas le royaume du mal et du péché — ce sont des conclusions clairement réalisées à Vatican II — et l'Église n'est pas le seul refuge du bien et de la vertu ....

  • Le Concile Vatican II a reconnu officiellement que les choses avaient changé et a pris conscience de la nécessité d'un tel changement ...

  • L'Église n'est pas la hiérarchie, mais le peuple de Dieu ... Ni le clergé ne sont « Les hommes de Dieu » ni les laïcs non plus sont « Les hommes du monde ». C'est une fausse dichotomie.

  • Mais, même aujourd'hui, le plus grand défi est d'examiner la mission de l'Église pour la conformer à la mission de Jésus ....

  • Revenons au Christ, la règle fondamentale et fondatrice de l'Église ... Il n'y a pas de réforme possible de l'Église sans retour à Jésus ...

  • Avec la Nouvelle Évangélisation, nous recommençons (recommençons à nouveau) depuis le début : nous redevenons une fois de plus l'Église proclamatrice, servante et Samaritaine ...

  • Revenir à l'Église comme « Communion » ... Cet objectif ne peut certainement pas être atteint par un état d'esprit hiérarchique, comprenant l'Ordre Ministériel comme un presbyterium supérieur, privilégié et exclusif ... Pour entreprendre ce voyage, il faut retourner à la vie de Jésus ... Ce sacerdoce originel de Jésus est celui qui doit continuer dans l'histoire.

  • Retour à une Église des pauvres ... le mandat du Seigneur pour évangéliser les pauvres devrait nous conduire à donner la préférence aux secteurs les plus pauvres et les plus nécessiteux, et à ceux qui ont été séparés pour une raison quelconque .... Cette option conciliaire a fait reconsidérer à un bon nombre de Chrétiens la malédiction de leurs propres vies ; elle a fait à de nombreuses congrégations religieuses revoir leurs règles et leurs modes de vie ; elle a provoqué dans une grande partie de l'épiscopat un esprit de réforme, de liberté et de prophétie ...

  • Primauté au dernier… Nous devons nous battre pour établir des relations d'égalité et pour éliminer leurs plus grands obstacles : l'argent et le pouvoir. Nous devons établir en priorité que les majorités qui souffrent de pauvreté et d'exclusion ( les derniers ) seront les premiers .... « Le Christianisme originel fait face au règne de l'argent et du pouvoir comme moyen de domination et introduit une passion dans l'histoire : que le dernier arrête d’être le dernier ... »

  • Revenons à une Église profondément humaine qui établira une nouvelle relation avec le monde ... L'Église ne pourrait pas continuer à se poser comme une réalité face au monde, comme une « Société parfaite » en parallèle qui poursuivrait son propre parcours autonome ...

  • Présence d'une Église ouverte dans un dialogue constant ... L'Église, porteuse de l'Évangile, savait [ à Vatican II ] qu'elle ne pouvait pas fermer ses portes au dialogue ... L'Église n'avait plus le monopole de la vérité, ni à pontifier sur un milliers de choses humaines, ou à tenir des positions dénotant une arrogance ou une supériorité. Au lieu de cela, elle devrait sortir dans l'arène commune, simplement et humblement, et partager la recherche commune de la vérité .... Le dialogue doit précéder la mission, comme une simple attitude d'écoute, construire sur ce qui est commun plutôt que d'insister sur ce qui divise ...

  • La nouvelle évangélisation ... L'identité Chrétienne doit être construite sur un pied d'égalité avec ce qui est vraiment humain, comme un ferment aussi bien qu’un service ... sans renom, avec une visibilité des plus dépouillée ... une présence cachée, comme celle d'un agent de fermentation .... Le Bienheureux Jean-Paul II lance un défi à l'Église à la fin du Grand Jubilé de l'an 2000, pour laisser derrière elle les eaux peu profondes du maintien de l'institution et voyager dans les eaux profondes de l'évangélisation.

  • Après la papauté de Benoît XVI, un temps qui a été vertueux et héroïque, la personne du Pape François est arrivée. Je ne trouve pas naïvement optimiste de dire que nous sommes au début d'une période nouvelle et dynamique dans l'histoire du Catholicisme, où l'Église constituera un mouvement missionnaire pour la conversion de la culture, propice et multipliant les signes de croissance, de grande vigueur et d'espoir, comme par exemple les Journées Mondiales de la Jeunesse ...

  • Le Pape nous rappelle que la mission de l'Église est la mission de Jésus Lui-même. Et pour faire la bonne chose, et pour devenir authentique, tout ce qu'elle a à faire est de retourner à Jésus ...

  • Et voilà pour la litanie de slogans, de mots creux Modernistes et de vantardises insignifiantes aussi étendues que n'importe quel ecclésiastique post-conciliaire a prononcé depuis la fin du Concile. Tout cela n'a aucun sens que les vendeurs du méta-canular du « renouveau de Vatican II » attendent encore de nous que nous les prenions au sérieux, après un demi-siècle de leadership hétérodoxe, iconoclaste, corrompu et criminellement malfaisant. Seules les Promesses du Christ ont permis à l'Église de survivre à leur règne oppressif, tout comme elle a survécu à la tyrannie temporaire des hiérarques Ariens.

    Plus que cela, cependant, le manifeste de Maradiaga expose l'hypocrisie de l'ensemble du canular Bergoglien : où les membres de haut rang du « peuple de Dieu » peuvent-ils puiser 35 000 € par mois ? Comment la conformité à la « mission de Jésus » s'accorde-t-elle avec la richesse et le luxe pour Maradiaga et ses amis au Honduras ? En quoi d’autre, sinon en un « presbytérium supérieur, privilégié et exclusif » que Maradiaga représente ? Quelle sorte d '« Église des pauvres » permet aux prélats comme Maradiaga ( sans parler de François et de ses hommes au Vatican ) de vivre dans le luxe tandis que les pauvres envers qui ils sont constamment des démagogues continuent de souffrir sous les coups des gangsters socialistes d'Amérique latine, pour qui François et compagnie n'ont que de l'affection ? Comment « retourner à la vie de Jésus » en vivant bien sur les dons des fidèles ? Quelle sorte d '« Église ouverte au dialogue constant » cache des scandales ecclésiaux comme celui du Honduras, le Pape étant assis sur la preuve pendant une bonne partie de l'année sans rien faire pour discipliner les prélats responsables, y compris son ami et confident », le « Vice-Pape » Maradiaga ? Comment la structure Bergoglienne « établit-elle des relations d'égalité » et élimine-t-elle « leurs plus grands obstacles : l'argent et le pouvoir » en accumulant précisément de l'argent et du pouvoir ?

    Le scandale Hondurien est une pièce dans le réseau entier de corruption ecclésiale entourant ce pontificat. Comme le documentait le livre Le Pape Dictateur de Marcantonio Colonna, la carrière épiscopale de Jorge Bergoglio, y compris son ultime élévation comme Évêque de Rome, a été caractérisée par un cercle restreint de médiocrités moralement compromises qui réalisent ses volontés et qui ne causent aucune menace à son autorité. Ainsi, comme le montre Colonna, tous les domaines dans lesquels Bergoglio devait apporter une réforme urgente — les finances du Vatican, la « mafia gay » du Vatican et la bureaucratie gonflée de la Curie — n'ont fait qu'empirer pendant son règne, alors que les membres de l'appareil du Vatican opposé à la direction de ce pontificat ont tous été systématiquement limogés ou neutralisés : par exemple, les Cardinaux Burke, Mueller et Sarah, trois membres clés de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, de l'ensemble des membres de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, de l'ensemble des membres de l'Académie Pontificale pour la Vie et l'abolition de l'Institut d'études Jean-Paul II sur le Mariage et la Famille. En conséquence, conclut Colonna sur la base de ses sources internes, la corruption du Vatican est pire que jamais sous un Pape qui gouverne comme « un patron d’un parti Péroniste ».

    Colonna fournit également de plus amples détails sur la façon dont l’infâme Groupe subversif Moderniste de Saint-Gall a lancé Bergoglio sur sa trajectoire vers la papauté. Le cœur du groupe, les Cardinaux Martini, Lehmann et Kasper d'Allemagne, Bačkis de Lituanie, van Luyn de Pays-Bas, Danneels de Bruxelles et Murphy O'Connor de Londres, « se sont rencontrés dans la soi-disant Villa Nazareth à Rome, la maison du Cardinal Silvestrini, qui n'était plus alors habilité à voter « pour » discuter en secret d'une tactique pour éviter l'élection de Joseph Ratzinger. « Cette « mafia », comme l'appelait Daneels lui-même lors d'une interview télévisée, impliquait des Cardinaux et les Évêques « trop nombreux à nommer » note Colonna. Ils se sont rencontrés chaque année de 1996 jusqu'au Conclave de 2005 au cours duquel, malgré leurs efforts, la candidature de Bergoglio a échoué et Ratzinger a été élu. Mais, en 2013, leur influence a continué et, cette fois, leur homme a été élu. Colonna montre que Bergoglio connaissait très bien la direction dans laquelle il se dirigeait et qu'il était d'accord avec le projet de l'élire. Et, avec l'aide de son « Vice-Pape », il a imposé sans relâche l'agenda de ceux qui l'ont aidé à accéder au pouvoir. Maintenant, cependant, la marée semble se retourner contre le premier Pape Jésuite.

    Conclusion

    Comme tout mal que Dieu permet, le scandale Hondurien conduit à un grand bien : à savoir une prise de conscience parmi les fidèles que nous avons tous été endormis par les adeptes hypocrites d'une Église illusoire de slogans, qui osent penser qu'ils peuvent refaire l'Église que Notre Sauveur a fondée et Dieu « s'est acquise par la mort de son propre Fils ( Actes 20 :28 ) », Église qu'ils travaillent avec tant de diligence à dissimuler ou supprimer partout où elle persiste — de façon exaspérante, de leur point de vue — à manifester sa vérité, sa beauté, sa puissance et sa majesté.

    « Le temps presse pour le « Pape Dictateur » alors qu'un nouveau scandale frappe Rome » déclare le titre d'une histoire de Damian Thompson dans The Catholic Herald. Et le temps presse pour la révolution post-conciliaire dans son ensemble que François a menée jusqu'à son extrémité. Il ne peut y avoir de plus grand don à l'Église et au monde de la part du Ciel à l’occasion des Fêtes de Noël que la fin de cette folie et un retour à la santé mentale ecclésiale. Prions pour que Notre Seigneur, « pour qui il est impossible de ne pas avoir compassion des affligés », « ait pitié de nous, misérables pécheurs et nous accorde la grâce » de cette restauration glorieuse alors que nous sommes encore sur terre pour en être témoins.





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