Phil Lawler a été journaliste Catholique depuis plus de 30 ans. Il a édité plusieurs revues Catholiques et écrit huit livres. Fondateur de World Catholic News, il est le directeur des nouvelles et analyste en chef à CatholicCulture.org.
SOURCE : Catholic Culture
Le 14 septembre 2017
En Australie, deux anciens prêtres Catholiques ont publié un rapport disant que les causes profondes de l'abus sexuel commis par les prêtres Catholiques sont — les choses que les deux ex-prêtres n'aiment pas de l'Église Catholique. Puisque ce qu'ils n'aiment pas à propos de l'Église Catholique, cela correspond à ce que les milieux laïques n'aiment pas, leur rapport bénéficiera d'une grande publicité, indépendamment de sa rigueur scientifique (ou de son absence).
Sans lire le rapport complet, cependant, on peut faire quelques observations :
Les prêtres Anglicans ne sont pas liés par une règle de célibat. Néanmoins, le taux d'abus chez les prêtres Anglicans en Australie est le même que celui des prêtres Catholiques.
Les maires de 50 villes américaines différentes ont été accusés d'abus sexuels de mineurs. Les maires ne sont pas liés par le célibat.
Aux États-Unis, selon le rapport John Jay, le taux d'abus sexuels commis par les prêtres Catholiques a augmenté de façon spectaculaire entre 1950 et 1975. Les enseignements de l'Église cités par les deux ex-prêtres Australiens comme causes n'ont pas changé au cours de ces années. L'application de ces enseignements a certainement changé car la discipline globale a été assouplie.
En d'autres termes, les aspects de la vie dans le clergé Catholique que les auteurs Australiens considèrent comme répréhensibles sont devenus moins importants au moment où les abus sont devenus plus répandus. Ce fait par lui-même ne prouve pas que leur étude soit erronnée, mais cela devrait rendre les lecteurs intelligents méfiants.
subliminale et télécommandée
pour le prochain Synode
où l'on parlera justement de « vocation » ?
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