jeudi 30 juin 2016

Un Pape Anti-Catholique ?





par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 28 juin 2016


À présent, nous avons été habitués à des résultats choquants concernant l'insistance de François à déblatérer avec des journalistes pendant ses envolées vers ou depuis les destinations des voyages pontificaux inutiles qui sont devenus une activité principale de la papauté post-Vatican II. Au milieu de tous ces blabla cependant, il y a aussi des remarques qui sont par inadvertance révélatrices et qui indiquent également la portée de la crise-dans-une-crise qui est le pontificat Bergoglien.

L'exemple le plus récent est la conférence de presse dans son envolée de retour à Rome de son voyage en Arménie.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Une remarque la plus révélatrice est venue dans le contexte d’une question d'un journaliste au sujet de la récente déclaration du conseiller clé papal, le Cardinal Reinhard Marx, à savoir que l'Église devrait présenter des excuses aux « gays » pour la façon dont l'Église les a traités. Les « gays » ont été ajoutés à la liste de ceux à qui l'Église doit présenter des excuses et « demander pardon » — le mea culpa sans fin que Jean-Paul II a commencé et semble maintenant être perpétuel même si nous n’avons pas encore entendu une seule excuse des puissances de ce monde pour leurs crimes contre les Chrétiens, y compris la persécution d’État et le génocide des dizaines de millions d'entre eux.

François, bien sûr, s’est senti obligé de répondre que l'Eglise « ne doit pas seulement dire qu'elle est désolée ... à cette personne qui est gay qu'elle a offensée. Mais il faut dire qu'elle est désolée pour les pauvres, aussi, pour les femmes délaissées, pour les enfants contraints de travailler ». S'il vous plaît. Au moins, François a cependant précisé que par « l'Église » il voulait dire les « Chrétiens. L'Église est sainte. Nous sommes les pécheurs ».

Mais alors c’est ici cette remarque très révélatrice : « Je me souviens, comme enfant, la culture Catholique fermée à Buenos Aires : on ne pouvait pas entrer dans la maison d'un couple divorcé. Je parle d’il y a environ 80 ans. La culture a changé, Dieu merci ».

En juste une phrase révélatrice, François a révélé la profondeur de la menace que son pontificat pose sur l'Église : « La culture Catholique fermée » François remercie Dieu que « la culture a changé » afin que le divorce et le « remariage » ne soient plus considérés comme une forme d’adultère que les Catholiques ne cautionneraient pas en ne socialisant pas dans les maisons des partenaires vivant dans l'adultère. Il remercie Dieu que « la culture Catholique fermée » ait cédé la place à une culture où le divorce et le « remariage » puissent être acceptés et en effet largement pratiqués par les Catholiques.

Pourtant, c'est le même Pape qui a organisé une scène appelée « Synode sur la famille » qui visait à répondre à la « crise dans la famille » posée justement par le changement de culture pour lequel François remercie Dieu. Là encore, le Synode Bidon, à sa fin, a tout fait pour tenter de faire plier l'Église dans une acceptation institutionnalisée — François l’appelle « intégration » — de ce que Notre Seigneur Lui-même a dénoncé comme adultère.

Donc, nous avons un Pape qui cumule avec désinvolture du mépris sur une culture dans laquelle une horreur instinctive du péché public parmi les simples fidèles les conseillent de ne pas frayer avec ceux qui ignorent leurs vœux de mariage et qui ont pris d'autres partenaires avec qui vivre dans le péché. François remercie Dieu, en bref, parce que la culture n’est plus Catholique.

Ceci est le Vicaire du Christ ? Jamais dans 2000 ans, jamais même pendant les pontificats des Papes personnellement corrompus, avons-nous vu un homme tel que lui sur la Chaire de Pierre. Ce n’est même pas une question de malveillance ou de ruse. Nous avons clairement en François un Pape qui, assez incroyablement, n'a pas une très haute estime pour le Catholicisme, qui n’est pas dérangé de nous le dire et qui semble parfaitement inconscient du paradoxe plutôt apocalyptique d'un anti-Pape Catholique. Un Pape qui, dans sa profonde confusion, appelle l’Église « Sainte » mais qui remercie Dieu que les Catholiques acceptent maintenant les unions sexuelles impies.

Plus d'informations sur cette conférence de presse Bergoglienne inquiétante (une redondance, je sais) dans le prochain article.

Deux modèles de déclin de l'Occident
Bientôt près de chez nous ?





TITRE ORIGINAL : Un avertissement de Amos – À quoi faisons-nous face ?



par Mgr. Charles Pope
SOURCE : Life Site News
Le 29 juin 2016



29 juin 2016 (Archidiocèse de Washington) - Bien qu’il a vécu dans le Royaume du Sud de Juda, le prophète Amos a été envoyé par Dieu pour prêcher au Nord du Royaume du Nord d'Israël. Il n’y a eu peut-être aucun autre prophète qui fut aussi véhément dans sa condamnation et aussi exigeant dans son appel que fut Amos. Ses prophéties de malheur sont devenues en grande partie des réalités sous la forme d'un énorme tremblement de terre qui a frappé la région en ce 760 av. J.-C. (deux ans après sa mort) et, quarante ans plus tard, sous la forme de la conquête et de la destruction totale d'Israël en 721 av. J.-C. Le message est clair : le péché non repenti apporte des conséquences désastreuses. Quand une nation refuse de se repentir, elle scelle son propre malheur.

Ce thème a été clairement annoncé dans la lecture d'Amos à la messe du jour (le mardi de la 13e semaine) dont voici un extrait ici :

Lecture du livre du prophète Amos

Gens d'Israël, vous la famille que le Seigneur a ramenée d'Égypte, écoutez ce qu'il déclare contre vous :

« Je vous ai distingués, vous seuls,
parmi tous les peuples de la terre :
aussi je vous demanderai compte
de tous vos crimes. »
Deux hommes font-ils route ensemble
sans s’être mis d’accord ?
Est-ce que le lion rugit dans la forêt
sans avoir de proie ?
Le lionceau va-t-il crier du fond de sa tanière
sans avoir rien pris ?
L’oiseau tombe-t-il dans le filet posé à terre
sans y être attiré par un appât ?
Le piège se relève-t-il du sol
sans avoir rien attrapé ?
Va-t-on sonner du cor dans une ville
sans que le peuple tremble ?
Un malheur arrive-t-il dans une ville
sans qu’il soit l’œuvre du Seigneur ?
– Car le Seigneur Dieu ne fait rien
sans en révéler le secret
à ses serviteurs les prophètes.
Quand le lion a rugi,
qui peut échapper à la peur ?
Quand le Seigneur Dieu a parlé,
qui refuserait d’être prophète ?
« J’ai tout détruit chez vous,
comme Dieu a détruit Sodome et Gomorrhe :
vous étiez comme un tison
sauvé de l’incendie.
Et vous n’êtes pas revenus à moi !
– oracle du Seigneur.
C’est pourquoi, voici comment je vais te traiter, Israël !
Et puisque c’est ainsi que je vais te traiter,
prépare-toi, Israël, à rencontrer ton Dieu. »
– Parole du Seigneur.

C'est pourquoi, Samarie,
voici ce que le Seigneur Dieu déclare :
« L'ennemi encerclera le pays,
il abattra tes fortifications,
il pillera tes belles maisons ».
(Amos 3 : 1-8 : 4 : 11-12 : 3 : 11-12)

En une génération, l'Assyrie a en fait envahi et détruit les dix tribus du Nord qui constituaient Israël, ne laissant que Juda dans le Sud, avec quelques Lévites et Benjaminites. Les « Dix Tribus Perdues » sont effectivement disparues et on n’en a pas entendu jamais parler à partir de là.

Qu’en est-il donc d'une nation et d’une culture comme la nôtre ? En tant qu'entités politiques, les États-Unis et les pays de l'Europe ne sont pas en alliance avec le Seigneur. Mais la culture occidentale (autrefois appelée la Chrétienté) a sûrement une relation spéciale avec Dieu par la foi en Christ et dans la vision morale qui nous a unis déjà bien qu'imparfaitement. Qu'en est-il de nous ? Est-ce que ces lectures comme celles-là nous parlent ?

Il est advenu sur l'Occident un esprit d’endurcissement et d’impénitence. Même après avoir été mis en garde de prier (par exemple, par la proclamation de l'Évangile et à travers les apparitions extraordinaires de Lourdes et de Fatima), nous refusons collectivement de nous repentir, nous redoublons plutôt dans le péché. Les niveaux d'incroyance ont grimpé en flèche et il y a eu un énorme éloignement de la pratique de la foi. Le « droit » favorable à l’injustice grave de l'avortement continue à sillonner les tribunaux. Les familles sont en ruines : la promiscuité sexuelle, la confusion et la célébration de toutes sortes de désordres se développent tous les jours.

Dès les années 1940, C. S. Lewis a déploré la perte de la foi en Europe et il a observé que c’était pire qu'un retour au paganisme : au moins les Païens et les Barbares avaient la croyance en des divinités et un certain respect pour la loi naturelle. Alors que l'Europe a déjà ressemblé à une vierge en attente de son époux, l'Europe moderne des années 1940 ressemblait une femme divorcée en colère, une bien mauvaise scène. Et les choses ont seulement régressé davantage dans ce que nous appelons l'Occident.

Amos nous rappelle que nos péchés et nos injustices ne peuvent pas durer éternellement. Dieu entend les cris du pauvre, du bébé avorté, des victimes de la révolution sexuelle, des enfants souffrant du mauvais comportement de leurs parents, de ceux qui souffrent à cause de notre avidité, et bien d'autres.

Je ne suis pas sûr de voir l'avenir en détail mais il est bibliquement et historiquement vrai que de se livrer au mal et au péché ne peut pas durer. Ça porte les germes de la destruction parce que mal et le péché sont enracinés dans l'égoïsme. Et l'égoïsme ne construit pas les familles, les nations ou les cultures. Alors que le mal a son jour, il aura aussi sa fin qui est la destruction.

Il semble y avoir deux modèles (dans l'antiquité et dans l'Écriture) comment survient cet effondrement qu’Amos et d'autres décrivent.

I. Le Modèle de la maladie — Comme le péché non repenti s’accumule dans une personne et dans une culture, ses effets se développent en stades comme dans un cancer ; finalement, l'état irréversible survient. La punition pour le péché est encore plus de péché. Les ténèbres se développent toujours plus profondément. La lumière semble odieuse et est rejetée. L'espoir d'une guérison se dissipe alors que la vraie médecine nécessaire (la foi) est rejetée et bafouée. Les troubles de toutes sortes se multiplient. Des systèmes tels que la famille commence à échouer, tombant sous le fardeau de plus en plus de péché et d'égoïsme. Les taux de natalité et d'avortement reflètent cet égoïsme et détruisent l'un des instincts les plus élémentaires : la survie. Sous la charge du péché, de moins en moins de gens dans une telle culture peuvent s’élever pour effectuer les changements nécessaires.

Les gens et les cultures comme celles-ci disparaissent tout simplement, remplacées par d'autres qui ont encore des vertus de base et des valeurs pour produire une culture. Même si les gens qui les remplacent ont ces vertus d'une manière féroce et non raffinée, ils les ont tout au moins.

À bien des égards, c’est ce qui est arrivé dans le monde Gréco-Romain. Rome n'a pas été tellement conquise alors qu’elle disparaissait. (. Oui, il y a eu des escarmouches avec les Barbares, mais ce n’était pas tellement une épreuve de force finale). Les Romains devinrent indulgents ; ils ont perdu les vertus de la famille et une éthique de travail solide. Ils ont tombé dans l'immoralité sexuelle et l'infanticide. Ils dépendaient du travail des esclaves importés pour faire leur travail et se sont entichés d’un système de loisir de plus en plus décadent. Peu à peu Rome s’est estompée alors que l'Europe était submergée par les Barbares qui, bien que féroces, avaient encore les vertus naturelles nécessaires pour former une culture.

Cela semble également être le cas en Europe aujourd'hui alors qu’ils sont simplement remplacés par des Musulmans et d'autres du sud. Et même si malheureusement ils ne sont pas Chrétiens, ils croient vraiment en quelque chose. Bien que souvent féroces, ils sont au moins passionnés et prêts à faire des sacrifices pour leur vision, bien qu’imparfaites. Prions pour que l'Église puisse les convertir à Jésus comme cela est arrivé avec les Barbares d'autrefois.

Ceci est le modèle de la maladie dans lequel Dieu semble s’asseoir et laisser le péché faire son cours, mettant fin à une culture et à une nation impénitente.

II. Le Modèle de la destruction — Dans ce modèle, Dieu apporte une fin plus rapide et plus décisive au péché et à l’impénitence ; en grande partie, c’est ce qu’Amos décrit dans le passage ci-dessus. Il y a une faiblesse générale qui est introduite dans une nation ou une culture. À cause de l’impénitence, cette faiblesse se développe, ce qui rend cette nation une cible facile pour ses ennemis. Une nation pécheresse devient en conflit interne parce que, comme déjà noté, le péché est enraciné dans l'égoïsme. Ainsi, dans une nation de péché non maîtrisé et impénitente, l'unité diminue. Quand les ennemis commencent à attaquer, il n'y a pas de stratégie convenue ou même de résolution à repousser les menaces.

Dans l'ancien Israël, Dieu a envoyé des Prophètes pour garantir la repentance qui renforcerait la Nation. La plupart des réformes entreprises, cependant, ont été éphémères et tièdes. Alors Dieu a envoyé des avertissements de destruction de fin imminente comme nous l'avons vu dans le texte d’Amos ci-dessus.

Au fil du temps, mais aussi avec une soudaineté, Israël et Juda ont subi des défaites étonnantes, d'abord en 721 av. J.-C. et plus tard en 587 av. J.-C.

Jésus a aussi averti le Peuple Juif de son époque de la destruction imminente de leur pays s’ils ne se repentaient pas et s’ils venaient pas à la Foi en Lui. Quarante ans plus tard, Jérusalem fut détruite, le Temple a brûlé (jamais reconstruit à nouveau) et 1,2 millions de Juifs ont perdu leur vie dans la guerre.

Ceci est le modèle de destruction, qui commence un peu comme le modèle de la maladie, mais se termine par une crise soudaine (provoquée par le péché) plutôt qu’une disparition progressive et un remplacement.

À notre époque, le modèle de la maladie semble plus évident. En termes de notre condition morale, c’est « Trente Dark Zero» ( note : film américain (2013) dont le titre au Québec est « Opération avant l'aube ». Voir bande annonce ici ) en Occident. C’est juste quand nous pensons que les choses ne peuvent pas devenir plus étranges qu’elles le deviennent ; les désordres sont multipliés. Mais au lieu d’être traités comme des problèmes, ils sont célébrés. La décadence du loisir et de l'égoïsme du péché sont en progression et les éléments qui contribuent à une solide culture et nation font défaut. Une sorte de remplacement semble être en cours en Europe malgré une certaine prise de conscience par certains en termes de préoccupation pour la faible natalité, etc.

Aux États-Unis, c’est moins clair ce qui se passera. Sur le plan politique, notre Constitution, enracinée dans des valeurs bibliques, nous a jadis guidés. Mais elle est devenue le jouet personnel des Juges et semble vouée à être interprétée comme inexistante. Sur le plan moral, les Américains ne se soucient plus collectivement de l'héritage Judéo-Chrétien qui a donné naissance à notre nation et qui a soutenu dans ses citoyens les vertus nécessaires au support de la république. Une nation ne peut pas résister à de telles tendances. Comment exactement cela va se jouer est moins clair pour moi, mais ça va se jouer. C'est sans aucun doute.

Considérez soigneusement les mots d'Amos comme pertinents pour nous tous, et pas seulement pour l'Église mais aussi pour la nation !

Brexit et le déclin de l'Occident




Par : Roberto de Mattei
Correspondant à Rome
Le 29 juin 2016

SOURCE : Rorate Caeli








Les falaises blanches de Douvres, en Angleterre, vues du Cap Gris Nez, France


Le référendum britannique du 23 juin (Brexit) a sanctionné l'effondrement définitif d'un mythe : le rêve d’« une Europe sans frontières », construite sur les ruines de ses États nationaux.

Le projet Européiste, lancé par le Traité de Maastricht en 1992, avait en lui-même les germes de sa propre destruction. Il était tout à fait illusoire d'espérer la mise en œuvre d’une union économique et monétaire avant une union politique ; ou, pire encore, d'envisager d'utiliser l'intégration monétaire dans le but de d’établir une unification politique. Le plan, cependant, pour atteindre l'unité politique en extirpant ces racines spirituelles qui liaient les hommes entre eux était encore plus illusoire. La Charte des Droits Fondamentaux de l’Homme de l'Union européenne approuve par le Conseil Européen de Nice en décembre 2000, non seulement efface toute référence aux racines religieuses de l'Europe, mais elle a en soi une négation viscérale de l'ordre naturel et Chrétien. L’article 21, en introduisant l'interdiction de toute discrimination liée aux « tendances sexuelles », contient, in nuce, [ en bref ou dans son essence] la légalisation du crime de l'homophobie et le pseudo-mariage des homosexuels.


Le projet « Constitution » travaillé par la Convention sur l'Avenir de l'Europe entre 2002 et 2005, a été rejeté par deux référendums populaires, un en France le 29 mai 2005 et l’autre aux Pays-Bas le 1er juin de la même année. Cependant, les Eurocrates n'ont jamais abandonné. Après deux ans de « réflexion », le Traité de Lisbonne, qui aurait dû avoir été ratifié exclusivement par les Parlements, a été approuvé par les Chefs d'État et de gouvernement de l'UE le 13 décembre 2007. Le seul pays appelé à exprimer ses commentaires sur le référendum, l'Irlande, a rejeté le Traité le 13 juin 2008, mais l'unanimité étant nécessaire de la part des États signataires, un nouveau référendum a été imposé à l'Irlande qui a finalement donné le résultat positif grâce à la pression économique et médiatique très forte.

Au cours de sa courte vie, l'Union Européenne, incapable de définir des politiques étrangères et des mesures de sécurité ordinaires, s’est transformée en une tribune idéologique qui débite des résolutions et des directives, poussant les gouvernements à se libérer des valeurs familiales traditionnelles. À l'intérieur de l'Union Européenne, la Grande-Bretagne a appuyé sur les freins pour ralentir le plan franco-allemand pour un « Super-État » Européen, mais a plutôt pesé sur l'accélérateur en diffusant, à l'échelle Européenne, ses propres « conquêtes civiques » partant de l'avortement à l'euthanasie, de l'adoption par les homosexuels au génie génétique. Cette déviation morale était accompagnée en Angleterre par [une sorte d’] ivresse multiculturelle, aboutissant à l'élection du premier maire Musulman de Londres, Sadiq Khan en mai 2016.

Cependant, même en 2009, le maire conservateur d’alors, Boris Johnson, a invité tous les Londoniens à participer, au moins pour un jour, au jeûne du Ramadan, puis d’aller à la mosquée au coucher du soleil. Plus récemment, le premier ministre, David Cameron, confrontant le candidat présidentiel américain Donald Trump, a dit qu’il était « fier de représenter l’un des pays qui a le plus réussi en matière multi-raciale, multi-confessionnelle et multi-ethnique dans le monde ». ( HuffPost Politics 15 mai 2016 ).

Certes Brexit signifie un regain de fierté pour une nation qui a une longue histoire de tradition ancestrale. Cependant, l'identité et la liberté d'une nation sont fondées sur le respect de la Loi Divine et naturelle et aucune action politique ne peut rétablir la liberté qu’un pays a perdue à cause de sa propre décadence morale. Le « non » à l'Union Européenne était une protestation contre l'arrogance d'une oligarchie qui prétend décider — sans le peuple et contre le peuple — les intérêts du peuple.

Malgré cela, les forts pouvoirs qui imposent les règles bureaucratiques de Bruxelles sont les mêmes que ceux qui défont les règles morales de l'Occident. Ceux qui acceptent la dictature du LGTB perdent le droit de réclamer leur propre Fête de l'Indépendance puisqu’ils ont déjà renoncé à leur propre identité. Ceux qui renoncent à défendre les frontières morales d'une nation, perdent le droit de défendre ses frontières puisqu’ils ont déjà accepté la conception « fluide » d'une société mondiale. Sous cet aspect, « l'itinéraire d'auto-dissolution de la Grande-Bretagne suit une dynamique que Brexit ne peut pas arrêter et qui, au contraire, peut faire partie d'une autre étape.

Déjà l'Écosse menace d'un nouveau référendum de quitter le Royaume-Uni, suivie de l'Irlande du Nord. En outre, lorsque la Reine, qui est âgée de 90 ans, quittera le trône, il n’est pas exclu que certains pays du Commonwealth déclareront leur indépendance. Quelqu'un a dit que la Reine Elizabeth avait été couronnée Impératrice de l'Empire britannique et qu’elle va mourir à la tête de la « Petite Angleterre ». Cet itinéraire de la désunion politique cependant, a comme son résultat final la républicanisation de l'Angleterre.

En 2017, le troisième centenaire de la fondation de la Grande Loge de Londres, la mère de la franc-maçonnerie moderne, sera commémoré. Pourtant, la franc-maçonnerie, qui dans les XVIIIe et XIXe siècles a utilisé les Protestants et les Déistes d’ Angleterre pour diffuser son programme révolutionnaire dans le monde, semble aujourd'hui déterminée à abandonner la Monarchie Anglaise, dans laquelle elle voit l'un des derniers symboles qui survit encore de l'Ordre Médiéval. Après Brexit, des scénarios de désintégration peuvent s’ouvrir en Grèce à la suite de l'explosion de la crise économique et sociale ; en France, où les périphéries urbaines sont menacées par une guerre civile Jihadiste ; en Italie à la suite de l'invasion migratoire imparable ; dans l'est de l'Europe, où Poutine est prêt à profiter de la faiblesse des institutions Européennes pour prendre le contrôle de l'Est de l'Ukraine et exercer une pression militaire sur les États Baltes.

Le Général Britannique, Alexander Richard Shirreff, ancien Vice-Commandant de l'OTAN de 2011 à 2014, prévoyait, sous forme d'un roman, ( La Guerre avec la Russie en 2017. Une alerte d'urgence du commandement militaire principal, Coronet, London 2016), l’éclatement d’une guerre nucléaire entre la Russie et l'Occident en mai 2017, une date qui rappelle quelque chose aux Catholiques. Comment oublier, en ce premier centenaire de Fatima, les Paroles de Notre Dame à l’effet que beaucoup de nations seront anéanties et que la Russie sera l'instrument que Dieu utilisera pour punir l'humanité impénitente ?

Face à ces prospectives, les partis conservateurs sont eux-mêmes divisés. Si Marine Le Pen en France, Geert Wilders en Hollande et Matteo Salvini en Italie demandent pour la sortie de leur pays de l'Union Européenne et placent leurs espoirs dans Poutine, les positions du Premier Ministre Hongrois Viktor Orban et le leader Polonais Jaroslaw sont très différentes ; ils voient dans l'Union Européenne et l'OTAN une barrière à l'expansion Russe.

Le livre « Le déclin de l'Occident » ((Der Untergang des Abendlandes) par Oswald Spengler est paru en 1917. Cent ans plus tard, la prophétie de l'écrivain Allemand semble près de se réaliser. « L'Occident », avant d'être un espace géographique, est le nom d'une civilisation. Cette civilisation est la civilisation Chrétienne, héritière de la culture Gréco-Romaine classique qui, en partant de l'Europe, s’est répandue dans les Amériques et dans ses ramifications lointaines d’Asie et d’Afrique. Elle a eu son baptême la nuit du rêve de Saint Paul quand Dieu a donné ordre à l'Apôtre de tourner le dos à l'Asie et « passer par la Macédoine » pour proclamer la Bonne Nouvelle (Actes, XVI, 6-18). Rome était le lieu des martyres de Saint Pierre et Saint Paul et du centre de la civilisation qui était en train d'émerger. Spengler, convaincu de l'inexorable déclin de l'Occident, rappelle une phrase de Sénèque : ducunt volentem fata, nolentem trahunt ( Le destin guide ceux qui veulent être guidés et entraîne ceux qui ne veulent pas être [guidés] ».

Nous, cependant, nous controns le relativisme et le déterminisme de la vision de Spengler avec celle de Saint Augustin, qui, pendant que les Barbares attaquaient Hippone, a annoncé la victoire dans l'histoire de la Cité de Dieu, guidé par la Divine Providence continuellement. L'homme est l'artisan de son propre destin et avec l'aide de Dieu le crépuscule de la civilisation peut être transformé en l'aube d'une résurrection. Les Nations sont mortelles, mais Dieu ne meurt jamais et l'Église ne faiblit pas.

mercredi 29 juin 2016

Une histoire de deux Synodes



par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 28 juin 2016


Le 16 Juin, 2016 - La date même de la « débâcle au Latran » impliquant les commentaires de François sur le mariage et la cohabitation, le sujet de mes trois articles précédents— l'Église Orthodoxe d'Amérique a approuvé la déclaration suivante relative à son enseignement moral :

« L'Église Orthodoxe en Amérique enseigne et maintient comme une croyance religieuse sincère que Dieu a établi le mariage comme une relation exclusive à vie entre un homme et une femme et que toute activité intime sexuelle en dehors des liens du mariage, qu’elles soient hétérosexuelles, homosexuelles ou autrement , est immorale et donc péché ...»


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Certes, l’Église Orthodoxe permet le divorce et le remariage dans certaines circonstances, déviant ainsi de l'Évangile, mais elle est au moins disposée à déclarer franchement que toute activité sexuelle en dehors du mariage est immorale et un péché.

Nulle part dans l’« Exhortation apostolique » post-synodale Amoris Laetitia (AL) de François, cependant, ni nulle part dans les documents du « Synode sur la famille » allons-nous trouver une telle déclaration. Bien au contraire, et tout à fait incroyable pour un Pontife Romain, AL propose systématiquement des excuses pour les relations immorales et sexuelles pécheresses en dehors du mariage que (comme discuté dans mes articles précédents) François a même osé décrire au Latran comme de « vrais mariages » chez les couples vivant en union libre en Argentine. Pour citer deux exemples saillants de AL :

« Par conséquent, il n’est plus possible de dire que tous ceux qui se trouvent dans une certaine situation dite “irrégulière” vivent dans une situation de péché mortel, privés de la grâce sanctifiante » .(AL 301).

« Il est possible que, dans une situation objective de péché – qui n’est pas subjectivement imputable ou qui ne l’est pas pleinement – l’on puisse vivre dans la grâce de Dieu, qu’on puisse aimer, et qu’on puisse également grandir dans la vie de la grâce et dans la charité, en recevant à cet effet l’aide de l’Église ». (AL305).

Alors que AL est censé être un document adressé aux « défis » auxquels sont confrontés la famille aujourd'hui, pas une seule ligne dans ses 256 pages verbeuses n’est adressée au défi posé précisément par des relations sexuelles en dehors du mariage, qui ont sapé les fondements de notre civilisation entière, ce qui conduit à sa ruine imminente. Au lieu de cela, croyez-le ou non, la seule référence du document à la dégénérescence sociale due au péché endémique concerne l'environnement et l'injustice sociale :

« Nous ne pouvons pas non plus oublier la dégénération que le péché introduit dans la société, lorsque l’être humain se comporte comme tyran face à la nature, en la détruisant, en l’utilisant de manière égoïste, voire brutale. Les conséquences sont à la fois la désertification du sol (cf. Gn 3,17-19) et les déséquilibres économiques ainsi que sociaux, contre lesquels s’élève clairement la voix des prophètes, depuis Élie (cf. 1R 21) jusqu’aux paroles que Jésus lui-même prononce contre l’injustice » . (AL 26)

En fait, la seule et unique forme de conduite que AL déclare expressément être péché et sans excuse est, de toutes les choses, la calomnie :

« Souvent on oublie que la diffamation peut être un grand péché, une sérieuse offense à Dieu, lorsqu’elle touche gravement la bonne réputation des autres, leur causant des torts difficiles à réparer ».(AL112)

Mais n’est-ce pas qu’un comportement sexuellement immoral est « une infraction grave contre Dieu » qui « cause des dommages qui sont difficiles à réparer » — en effet, souvent impossibles à réparer ? On pourrait chercher dans l'intégralité même de AL un seul indice qu'il en soit ainsi. Pourtant, AL est censé être une « défense » de la famille contre les menaces à son existence. Quelle plus grande menace y a–t-il pour la famille que le comportement sexuel illicite, la fornication, la contraception, le divorce, tout cela grève au cœur même le plan divin de Dieu pour la famille ?

En dépit de son hommage à l'amour et la famille dans ses premiers chapitres, une lecture juste du document dans son ensemble montre qu'il a été écrit précisément pour induire un accommodement à des comportements pécheurs qui sont devenus endémiques dans notre civilisation chrétienne de jadis, conseillant essentiellement « de vivre et de laisser vivre » quand il en vient à la cohabitation et aux « seconds mariages adultères » que AL ose décrire comme étant caractérisés par la « fidélité éprouvée, le généreux don de soi, l'engagement chrétien ... »(AL 298)

Ce thème de « vivre et laisser vivre » est nulle part plus apparent que dans AL 92 où nous lisons :

« C’est pourquoi la Parole de Dieu nous exhorte : « Aigreur, emportement, colère, clameurs, outrages, tout cela doit être extirpé de chez vous, avec la malice sous toutes ses formes ». (Ep 4, 31) Cette patience se renforce quand je reconnais que l’autre aussi a le droit de vivre sur cette terre près de moi, tel qu’il est. Peu importe qu’il soit pour moi un fardeau, qu’il contrarie mes plans, qu’il me dérange par sa manière d’être ou par ses idées, qu’il ne soit pas tout ce que j’espérais ». .

Ici Saint Paul est trompeusement enrôlé pour soutenir l'idée que Dieu lui-même nous dit que tout le monde a « le droit de vivre dans ce monde, tout comme ils sont ». Non sens. Qu'est-ce que Saint Paul enseigne réellement dans le contexte complet du chapitre 4 des Ephésiens est que les hommes doivent se réformer dans la grâce de Dieu, cesser de pécher, y compris les péchés de la chair et de vivre dans la justice :

« Voici donc ce que je vous demande avec insistance au nom du Seigneur : ne vous conduisez plus comme les païens que leurs pensées mènent au néant ».

« Ils refusent de comprendre ; ils n'ont aucune part à la vie qui vient de Dieu, parce qu'ils sont complètement ignorants et profondément endurcis. Ils ont perdu tout sentiment de honte ; ils se sont livrés au vice et commettent sans aucune retenue toutes sortes d'actions impures ».

« Ce n'est pas là ce que vous avez appris au sujet du Christ ! Vous avez certainement entendu tout ce qui le concerne, et on vous a enseigné, en tant que chrétiens, la vérité qui est en Jésus. Vous devez donc, en renonçant à votre conduite passée, vous débarrasser de votre vieille nature que ses désirs trompeurs mènent à la ruine. Il faut vous laisser complètement renouveler dans votre coeur et votre esprit :

« Revêtez-vous de la nouvelle nature, créée à la ressemblance de Dieu et qui se manifeste dans la vie juste et sainte qu'inspire la vérité.. C'est pourquoi, rejetez le mensonge ! Que chacun dise la vérité à son prochain t , car nous sommes tous membres d'un même corps. Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas ; que votre colère s'apaise avant le coucher du soleil ».

« Ne donnez pas au diable l'occasion de vous dominer. Que celui qui volait cesse de voler ; qu'il se mette à travailler de ses propres mains pour gagner honnêtement sa vie et avoir ainsi de quoi aider les pauvres ».

« Qu'aucune parole mauvaise ne sorte de votre bouche ; dites seulement des paroles utiles, qui répondent à un besoin et encouragent autrui, pour faire ainsi du bien à ceux qui vous entendent. N'attristez pas le Saint-Esprit v que Dieu vous a accordé ; il est la garantie que le jour viendra où Dieu vous délivrera complètement du mal ».

Quand même un Synode de l'Église Orthodoxe dit franchement ce qu'un Pontife Romain et son Synode semblent incapables de prononcer, mais semblent plutôt avoir l'intention de l’obscurcir et de l’excuser, nous savons que ceci est la fin de la bataille dont Sœur Lucie a prévenu le Cardinal Caffarra : la bataille entre l'Église et le diable sur le mariage et la famille au milieu de ce qu'elle a appelé à juste titre la « désorientation diabolique » dans l'Église.

Mais les Catholiques peuvent être encouragés que cette bataille finale ne peut être qu’un prélude à la restauration glorieuse que Notre-Dame nous a promise à Fatima : « À la fin, Mon Cœur Immaculé triomphera ».

La montée et la chute du Pape François






par Christopher A. Ferrara
SOURCE : The Remnant
Le 28 juin 2016

Encore une fois, François nous a dit ce qu’il pense, encore une fois l'Église est secouée par le scandale et encore une fois le Vatican a dû émettre une « clarification » dans un effort pour calmer la tempête. Comme tout le monde le sait maintenant, pendant ses remarques décousues à la « Conférence pastorale » pour les prêtres du Diocèse de Rome à Saint-Jean de Latran, le 16 juin, François a déclaré que « la grande majorité de nos mariages sacramentels sont nuls » parce que les conjoints « ne savent pas ce qu'ils disent » quand ils disent : « Oui, pour la vie ».

Mais François est aussi « certain » que les couples, vivant dans la campagne du nord-est de l’Argentine et qui cohabitent ensemble à cause d’une peur superstitieuse du mari devant des vœux de mariage, évitent des noces Catholiques jusqu'à ce qu'ils soient grands-parents, ont « un vrai mariage, ils ont la grâce du mariage, précisément parce qu'ils ont de la fidélité entre eux ».


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Avant d'évaluer le dernier scandale Bergoglien, y compris la transcription révisée et censurée à la hâte de ses remarques, voici une objection initiale : les couples qui échangent des vœux de mariage devant un prêtre vivent également ensemble et présentent généralement une « fidélité » sur une période de plusieurs années par la suite. Même en supposant qu’ils n’avaient en quelque sorte aucune idée de ce que leurs vœux signifiaient quand ils les ont prononcés, du point de vue de François, n’ont-ils pas également « un vrai mariage » et « la grâce du mariage » ? Apparemment non. Comme nous le verrons, François pense que, dans la « grande majorité » des cas, le rite du mariage sacramentel résulte non seulement en une nullité, omettant ainsi de répandre la grâce mais laisse aussi les parties dans une condition spirituelle pire que les gens qui pratiquent la cohabitation dans la « fidélité » parce qu'ils craignent le mariage. ( Et ne nous laissons pas recevoir l'excuse que François faisait simplement la comparaison entre le mariage naturel et les vrais mariages Catholiques nuls parce que la cohabitation, même dans le nord-est de l’Argentine, ne sont pas du tout un type de mariage surtout quand il est motivé par une aversion pour le mariage ).

En bref, ces déclarations étonnantes — si François n'a pas déjà épuisé la capacité d'étonnement —signifient ceci : un Pontife Romain a déclaré que la plupart des mariages sacramentels sont nuls alors que de nombreuses unions sexuelles illicites sont de vrais mariages. Si seulement c’était une blague. Examinons de plus près les remarques papales pertinentes et les tentatives inefficaces du Vatican pour les découdre ( mais en partie seulement ).

François et le Nouveau « Réalisme » Moral

Les remarques de François au Latran a commencé par une reprise de son thème dans Amoris Laetitia (AL) à savoir que les préceptes moraux contre les unions illicites sexuelles ne représentent qu’un « objectif idéal » de conduite vers lequel l'Église doit adopter une approche « réaliste » compte tenu de la « complexité concrète des limitations de chacun » (AL 303). En d'autres termes, c’est l'éthique de situation pour les péchés de la chair, mais ce n’est pas aussi certains pour d’autres péchés que François condamne en permanence. Voici une citation de François au Latran :

« Le réalisme évangélique s’engage envers l’autre, envers les autres et ne fait pas des idéaux et du « devoir être » un obstacle pour rencontrer les autres dans les situations où ils se trouvent. Il ne s’agit pas de ne pas proposer l’idéal évangélique, non, il ne s’agit pas de cela. Au contraire, il nous invite à le vivre à l’intérieur de l’histoire avec tout ce que cela comporte. Et cela ne signifie pas ne pas être clair dans la doctrine, mais éviter de tomber dans des jugements et des comportements qui ne tiennent pas compte de la complexité de la vie..... Cela nous impose de développer une pastorale familiale capable d’accueillir, d’accompagner, de discerner et d’intégrer. [italiques dans l'original].

Ce fut le même thème énoncé dans le « sermon entendu autour du monde » le 9 juin dans lequel François, provoquant une nouvelle vague d'indignation justifiée parmi les fidèles, a présenté à tort l’enseignement en morale sexuelle de Notre Seigneur ainsi : « Mais faites ce que vous pouvez ».

Au Latran, une femme dans le public a posé une question à François sur la façon d’« éviter une double morale dans nos communautés : une exigeante et permissive, une rigoriste et une laxiste ». En réponse à cette balle mouillée flottante impliquant le statragème sophistique et classique de la fausse alternative, François a suscité un tonnerre d'applaudissements et a affiché un sourire radieux satisfait à la femme :

Les deux ne sont pas vrais : ni le rigorisme, ni laxisme. L'Évangile choisit un autre chemin. Pour cela, ces quatre mots [en y mettant de l’emphase] : accueillir, accompagner, intégrer, discerner — sans mettre le nez dans la vie morale, soi-disant, des personnes [il a accompagné d’un geste pour indiquer des guillemets sceptiques].

[Note : le Vatican a supprimé les mots « soi-disant » de cette remarque.]

Oui, nous avons un Pape qui pense que l'Église n'a pas à enquêter sur la « soi-disant » vie morale des gens. Cela rendrait l'administration du Sacrement de la Confession et la direction spirituelle plutôt difficile, sans parler de l'ensemble de la mission de l'Église Catholique qui est de convertir les pécheurs et de sauver les âmes.

En réponse à la même question, François a répété son refrain familier que l'enseignement de la morale Catholique n’est pas de la « mathématique », un autre argument spécieux qu’il a constamment assailli : « Mais nous voulons, tant de fois, qu’une Doctrine certaine ait une certitude mathématique qui n’existe pas, ni avec le laxisme, ni avec l’indulgence, ni avec la rigidité ». Si la Doctrine n'est pas une « certitude mathématique, « quel genre de certitude possède-t-elle ? Pour François, le chapitre 8 de AL indique clairement que la seule certitude d'une « règle » ou d’un « idéal » à être appliqué est en fonction des différentes circonstances.

Mais encore une fois, comme mentionné ailleurs, ces préceptes Bergogliens s’appliquent uniquement aux péchés sexuels. Ainsi, par exemple, l'indissolubilité absolue du mariage et de l'inadmissibilité absolue de la cohabitation deviennent un « idéal évangélique » qui doivent s’adapter à « la complexité de la vie » sans demandes bruyantes dans le comportement personnel alors que la prévention des combustibles fossiles et l’air conditionné à l’excès sont des missions à toute épreuve et de force obligatoire contraignant « chaque personne vivant sur cette planète ». En prétendant rejeter une double morale, François avance précisément cela ; ce double standard donne forme au reste de ses commentaires au Latran et, de fait, à tout son pontificat.

Une revendication absurde

C’était en réponse à une troisième et dernière question, en ce qui concerne la « crise du mariage » que François a affirmé que la « grande majorité » des mariages Catholiques sont nuls. Comme le Canoniste respecté, Dr. Edward Peters, l’observe, l’affirmation est tout simplement « absurde ». La Loi de l'Église, qui reflète l'ensemble de la Tradition, de la justice naturelle et du simple bon sens, présume la validité des mariages (CIC 1060) et présume en outre « le consentement de l'esprit ... et aussi des paroles ou des signes utilisés dans la célébration d'un mariage ». (CIC 1101.1) François, cependant, présume allègrement exactement le contraire.

Et quelle est la base de la présomption Bergoglienne ? Est-ce que François a mandaté la constitution d’une commission canonique
pour étudier la question ? A-t-il passé en revue les données statistiques des tribunaux matrimoniaux diocésains du monde entier ? A-t-il reçu un rapport sur la prévalence des mariages invalides en fonction d'un examen des décisions de la Rote Romaine ? A-t-il même consulté quelque chose d'aussi douteux que les enquêtes sociologiques des conjoints Catholiques de diverses nations en ce qui concerne leur attitude envers le lien du mariage ?

Rien de cela. François déclare que la grande majorité des mariages Catholiques sont tout simplement nuls parce que c’est ce qu’il pense. Parce que c'est son impression. Mais quelle est la source de cette impression ? Apparemment, rien de plus que son propre slogan : « la culture provisoire ». Voici la citation de François :

... « Nous vivons aussi une culture du provisoire. J’ai entendu un évêque raconter, il y a quelques mois, qu’il avait reçu un jeune homme qui avait fini ses études universitaires, un brave garçon, qui lui a dit : « Je veux devenir prêtre, mais pendant dix ans ». C’est la culture du provisoire. Et cela se produit partout, même dans la vie sacerdotale, dans la vie religieuse. Le provisoire ».

C’est pour cela que la grande majorité [ dans la transcritption officielle, le mot « majorité » a été pas « partie »] de nos mariages sacramentels sont nuls, car ils [les époux] disent : « Oui, pour toute la vie », mais ils ne savent pas ce qu’ils disent, car ils ont une autre culture. Ils le disent et ils sont de bonne volonté, mais ils n’en ont pas la conscience. [le mot « conscience, la consapevolezza, un mot ajouté à la
transcription publiée]

Ainsi, selon François, les couples célébrant une cérémonie de mariage Catholique ne sont pas validement mariés même s’ils reconnaissent que le mariage est pour la vie, s’ils ne feignent pas leur consentement et sont de bonne foi quand ils prononcent leurs vœux devant le prêtre. La seule explication de François pour cela, c'est l’opinion absurde de la « culture provisoire » qui prive les couples de toute connaissance de la signification des paroles qu'ils prononcent à l'autel. Selon François, alors que leurs esprits consentent aux paroles qu'ils ont dit de bonne foi, que la Loi de l'Église, à juste titre, présument avec justesse qu’ils le font, ils « ne savent pas ce qu'ils disent » en quelque sorte quand ils disent : « Oui, pour la vie ».

Comment ça se peut-il ? ? Comment François sait-il que la « culture provisoire » produit un tel comportement style zombie chez des millions de personnes reconnues de bonne volonté qui semblent être conscientes de ce qu'ils disent et font ? Eh bien, bien sûr, il ne le sait pas. Mais c’est ce qu’il pense. Que les mariages tombent où ils peuvent ! Et quand à y être, jetez « la grande majorité » des ordinations sacerdotales, comme François suggère avec son anecdote à propos du jeune homme qui soi-disant contemplait être prêtre pour seulement dix ans. La « culture provisoire » nie clairement le consentement aux obligations spirituelles pénibles telles que le célibat sacerdotal et le mariage à vie.

Mais la construction anthropologique de François semble suspicieusement de portée limitée. Il ne suggère pas que la « culture provisoire » nie la compréhension des gens sur la signification de d’autres engagements très graves et contraignants dotés de conditions beaucoup plus complexes à comparer à des simples vœux de mariage tels que les obligations contractuelles qui durent souvent pour la plupart d'entre elles pour une durée de vie tels que le service militaire à partir duquel il ne peut y avoir aucune fuite une fois convenu, les règles éthiques de diverses professions, les serments de citoyenneté sous peine de trahison, les serments judiciaires dans les procédures judiciaires, et ainsi suite. Même sous son double standard de la responsabilité morale, il ne ne permet pas que cette « culture provisoire » excuse les gens des engagements contraignants à remplir leurs obligations dont il condamne sans cesse les gens d’ignorer tels que les soins à donner à l'environnement, la justice sociale, la fin du commerce des armes, la peine de mort et la discrimination contre les femmes, la redistribution de la richesse et ainsi de suite en ce qui a trait à la litanie politiquement correcte des causes qui lui sont chères.

Comment se peut-il alors que la « culture provisoire » puisse induire une incompréhension brutale des devoirs les plus élémentaires à Dieu et aux autres seulement quand il en vient au mariage, un engagement qui, de plus, est divinement aidé par la grâce du baptême qui inculque chez les enfants un habitus de la foi ? Il semblerait que, comme AL dans son ensemble, la « culture du provisoire » de François est un dispositif ad hoc rhétorique qui l'aide dans sa volonté obsessionnelle d'ériger un vaste appareil ecclésial d'adaptation aux déviations par rapport au Sixième Commandement tout en réduisant le lien du mariage indissoluble à un « idéal » contrairement à ce que Dieu a ordonné comme étant une exigence absolue sans exception morale pour des relations conjugales licites

Ici, il faut noter, cependant, que les commentaires de François au Latran contredisent catégoriquement sa déclaration formelle d’il y a moins cinq mois dans une adresse aux fonctionnaires de la Rote Romaine. À cette occasion (janvier 22, 2016), François a déclaré ce qui suit :

Il convient de rappeler clairement que la composante essentielle du consentement matrimonial ne constitue pas la qualité de la foi de quelqu’un qui peut, selon la Doctrine immuable, être sapée seulement sur le plan naturel (cf. CIC c. 1055 §§ 1.2). En effet, le fidei habitus est infusé au moment du baptême et continue d'avoir une influence mystérieuse dans l'âme, même lorsque la foi n'a pas été développée et psychologiquement parlant semble être absente. Il est fréquent que les couples sont conduits vers de vrais mariages par l’« instinctus naturae » et, au moment de la célébration, ils ont une connaissance limitée de la plénitude du plan de Dieu. Seulement plus tard dans la vie de la famille viennent-ils à découvrir tout ce que Dieu, Créateur et Rédempteur, a mis en place pour eux. Un manque de formation dans la foi et l'erreur par rapport à l'unité, l'indissolubilité et la dignité sacramentelle du mariage invalident le consentement matrimonial s’ils ont influencé la volonté de la personne. (cf. CIC c. 1099). C’est pour ces raisons que les erreurs concernant la sacramentalité du mariage doivent être évaluées très attentivement.

Cette excellente déclaration reflète l'enseignement orthodoxe à savoir que le consentement donnant lieu à un mariage valide exige seulement que les parties « ne soient pas ignorantes que le mariage est un partenariat permanent entre un homme et une femme ordonnée à la procréation d’une progéniture par certains moyens de procréation » et dont l'ignorance « ne se présume pas après la puberté ». (Canon 1096, §§ 1, 2) Autrement dit, aucune compréhension élaborée de la Doctrine Catholique sur le mariage n’est nécessaire et les parties peuvent même se tromper sur « l'unité, l'indissolubilité et la dignité sacramentelle du mariage » aussi longtemps que leur erreur ne fait pas obstacle à une intention de base, au niveau naturel, d'entrer dans une relation conjugale permanente et d’avoir des enfants ( une intention qui n’est pas niée par l'utilisation de la contraception en autant qu’il y avait une intention d'avoir les enfants à un moment donné ).

Ironie du sort, l'exigence pour un consentement valide de se marier est le même minimum que François prétend maintenant essentiellement discerner dans les cas des simples cohabitations, mais il nie que ça puisse être trouvé dans la « grande majorité » des mariages sacramentels !

Comment faut-il comprendre cette auto-contradiction flagrante ? Une seule réponse semble possible : la déclaration devant la Rota, comme son langage clair et précis le suggère, a été écrit par un expert orthodoxe sur le sujet alors que les commentaires prononcés de façon improvisée au Latran représentent ce que François pense réellement.

Si on prend en considération AL, les remarques au Latran appuient la conclusion que, indépendamment de la déclaration préparée devant la Rota, François ne peut pas respecter l'enseignement de Notre Seigneur sur l'indissolubilité absolue du mariage et de l'inadmissibilité absolue de ce que Notre Seigneur a appelé l'adultère — un mot que François refuse d'employer. François insiste pour appeler les relations adultères des « unions irrégulières » mettant toujours cet euphémisme entre guillemets sceptiques. Un exemple dramatique de cette aversion pour la vérité de l'Évangile a eu lieu aussi récemment que le 10 juin 2016. Ce jour-là l' Évangile lu dans le lectionnaire Novus Ordo était Matt 5 : 27-32

Jésus a dit à ses disciples : « Vous avez entendu qu'il a été dit : «Tu ne commettras pas d'adultère ». Eh bien, moi je vous déclare : tout homme qui regarde la femme d'un autre en la désirant a déjà commis l'adultère avec elle en lui-même. Si donc c'est à cause de ton oeil droit que tu tombes dans le péché, arrache-le et jette-le loin de toi : il vaut mieux pour toi perdre une seule partie de ton corps que d'être jeté tout entier dans l'enfer. Si c'est à cause de ta main droite que tu tombes dans le péché, coupe-la et jette-la loin de toi : il vaut mieux pour toi perdre un seul membre de ton corps que d'aller tout entier en enfer ».

« Il a été dit aussi : «Celui qui renvoie sa femme doit lui donner une attestation de divorce ». Eh bien, moi je vous déclare : tout homme qui renvoie sa femme, alors qu'elle n'a pas été infidèle , lui fait commettre un adultère si elle se remarie ; et celui qui épouse une femme renvoyée par un autre commet aussi un adultère ».

Pendant sa messe à la Casa Santa Marta ce matin-là, François a ignoré la lecture de l'Évangile, il a lu et a parlé seulement du Livre des Rois (Josué sur la montagne) de l'Ancien Testament, ce qui n'avait rien à voir avec l'Évangile. Autrement dit, le Vicaire du Christ a refusé de mentionner l'enseignement du Christ précisé pour la messe de ce jour.

De toute évidence, François ne peut même pas se résoudre à parler et encore moins à en faire un sermon sur la condamnation impitoyable de notre Seigneur au sujet du divorce, de l'adultère et de la fornication ainsi que de son avertissement du châtiment éternel de ces péchés s’ils ne sont pas repentis. Peut-être que ça a quelque chose à voir avec l'état de la propre famille de François : une soeur divorcée et « remariée » avec un enfant de deux pères différents ; une nièce qui s’est mariée avec un homme divorcé des années avant d'obtenir une nullité et qui a eu la bénédiction de l’oncle Mario ; et un neveu avec une amie en union libre qui espère que son oncle, le Pape, présidera son mariage — si jamais il est assez homme pour faire sa demande à sa petite copine.

La cohabitation comme préparation au mariage

Les remarques au Latran révèlent également non seulement que François refuse de condamner la cohabitation comme intrinsèquement immorale, mais, au contraire, la voit de façon plutôt bénigne. En réponse à la question sur « la crise dans le mariage », François a raconté comment, quand il était Archevêque de Buenos Aires, il avait interdit les mariages religieux en cas de grossesse hors mariage. Ce n’était apparemment pas une détermination pastorale au cas par cas pour vérifier si un couple entreprenait librement l'obligation de mariage au lieu d'être poussé vers lui, mais c’était plutôt une interdiction générale :

« Je leur interdisais de le faire parce qu'ils n’étaient pas libres, ils n’étaient pas libres ! Peut-être qu’ils s’aimaient et, dans ce cas, après deux ou trois ans, ils se mariaient alors ; et je les ai vus venir à l'église, la mère, le père et l'enfant dans la main. Mais ils savaient bien alors ce qu'ils étaient en train de faire ».

Incroyablement, François croit que l'approche pastorale correcte à une grossesse hors mariage est d'exiger du couple, même s'ils aiment, de cohabiter pour « deux ou trois ans » comme une sorte de test de leur « amour » et jusqu'à ce qu’ils « savent bien ce qu'ils font », comme si le simple passage du temps tout en vivant dans un état d'objectif de péché mortel les rendrait en quelque sorte plus favorable à l'engagement du mariage ! En fait, la pratique pastorale du Cardinal Bergoglio a nié même à des couples spirituellement disposés dans une situation périlleuse la précieuse grâce du Saint Sacrement du Mariage alors qu’il augmentait considérablement la probabilité que la relation échoue et que l'enfant soit privé à jamais d'une famille intacte. En outre, même les sociologues admettent que la cohabitation avant le mariage augmente considérablement la probabilité de divorce.

François, cependant, considère la cohabitation comme une sorte de préparation au mariage. Lorsqu’il fut confronté à Buenos Aires avec la prévalence de la cohabitation, l'approche de François fut d’attendre et de voir ( « wait and see » )plutôt que de conseiller à ces couples de mettre fin à leur relation mortellement pécheresse ou de se marier à l'Église. Voici ce qu’il a dit :

« Ils préfèrent vivre ensemble et cela est un défi. Ça nécessite un travail. Ne dites pas immédiatement : « Pourquoi ne vous mariez-vous pas à l'église ? Non, accompagnez-les : attendez et laisser mûrir. Et laissez-les mûrir dans la fidélité ».

François ne voit apparemment aucun danger spirituel pour les couples engagés habituellement dans les relations sexuelles hors mariage ; la menace de la damnation éternelle est évidemment d'aucun poids dans sa notion d’« d'accompagnement » des gens vivant dans le péché ; il semble qu'il n'a jamais songé à ce que cette « approche pastorale » pourrait accompagner des personnes sur la route de l'enfer. Et tandis que la notion que les personnes vivant dans le péché fassent l'expérience d’une maturation de la fidélité avec les années passantes pourrait faire appel à l'éthique de Hollywood, elle ne peut certes pas être conciliée avec l'éthique du Christ.

Ce fut dans ce contexte que François, allant encore plus loin dans sa tolérance envers la cohabitation, a déclaré que les couples en cohabitation peuvent même avoir la grâce du mariage. Comme il l’a expliqué à son public ravi au Latran :

« Dans la campagne Argentine, dans la région du nord-ouest, il y a une superstition : à savoir que lorsqu'un couple de fiancés ont un enfant, ils vivent ensemble. Dans le pays, cela arrive. Puis, quand l'enfant doit aller à l'école, ils ont une cérémonie civile. Et puis, quand ils sont grands-parents, ils ont un mariage religieux. C’est une superstition parce qu'ils disent que de se marier va effrayer le mari immédiatement [rires]. Nous devons lutter contre cette superstition. Pourtant, je dois vraiment dire que j’ai vu une telle fidélité dans ces cohabitations [convivenze], tant de fidélité ; et je suis sûr que c’est un vrai mariage, ils ont la grâce du mariage, précisément à cause de la fidélité qu'ils ont ... »

Pour François, il semble que le mariage est un état d'esprit et Dieu ne se préoccupe pas de tels détails « externes » tels que leurs vœux de mariage et les relations sexuelles en dehors du mariage. Même ceux qui craignent le mariage peuvent être mariés aux yeux de Dieu avec toutes les grâces du Sacrement de Mariage ! La « fidelité » à l'égard du partenaire dans le péché est tout ce qui compte — comme si la « fidélité » pouvait coexister avec un refus de prendre des vœux de fidélité à vie devant un prêtre. La discussion n’est pas nécessaire pour démontrer que ce petit bout étonnant de non-sens va à l'encontre des Lois naturelles et Divines ainsi que des Paroles du Christ et de l'Évangile, et de tous les enseignements de l'Église sur le mariage depuis les 2 000 dernières années.

L'équipe d’édition d'urgence du Vatican

Au moins certains membres de l'appareil du Vatican savent qu'ils ont un Pape hors de contrôle sur les mains et qu'ils doivent essayer de contenir les dommages qu’il cause. Dans ce cas, face à des manifestations dans le monde entier sur le « décret de nullité universelle » spontané qui a émané du Latran, le Vatican a trafiqué la transcription des propos de François, en remplaçant ses paroles « la grande majorité de nos mariages sacramentelle sont nuls » (una grande maggioranza dei nostri matrimoni sacramentali sono nulli) avec « une partie de nos mariages sacramentels sont nuls » (una parte dei nostri matrimoni sacramentali sono nulli). Contestant le la tentative de John Allen de balayer le scandale sous le tapis, le Dr Peters se moqua de cette affirmation qu'il s'agissait simplement d'une erreur mineure d'édition : « Cela change sa déclaration [François] d'un présage problématique choquant en un truisme que tout observateur connaisseur pourrait prononcer ou être d'accord avec [à savoir que certains mariages ne sont pas valides]. De petits changements, mon oeil ».

Fait révélateur, cependant, il n'y a eu aucune tentative pour corriger une autre « petite » erreur de François : que des Catholiques qui vivent en cohabitation peuvent avoir des « vrais mariages » en raison de leur « fidélité ». Cela aussi est ce que François pense, tout étant contraire à la Divine et à la loi naturelle. Ni non plus il y a eu correction de l'implication liée aux mariages conclus civilement par des Catholiques cohabitant « fidèlement » qui peuvent aussi être considérés comme de « vrais mariages ». Absent dû à la forme canonique, les Catholiques qui se marient seulement civilement, comme le note Peters, « sont ( en dehors de quelques rares exceptions ) pas plus mariés que sont les couples juste cohabitant ensemble ( « fidèlement » ou autrement ) ». De plus, écrit Peters, « en raison de l'inséparabilité du contrat de mariage du Sacrement, si on est invalidement « marié » ( et les « mariages » parmi les Catholiques qui méprisent la forme canonique sont invalides ) alors on ne reçoit pas le Sacrement du mariage ni aucune de ses grâces non plus. Pourquoi ? Parce que, pas de mariage signifie pas d’alliance matrimoniale ».

On nous dit que la transcription révisée reflète ce que François se « destinait » à dire, mais en fait, ça ne reflète que ce que le réviseur sait ce qu’il aurait dû dire. Ce que François aurait dû dire, cependant, n’est pas ce que François pense, même si le Vatican prétend qu’il approuve la « correction » de ses remarques lors de cette occasion spéciale. Car, comme il l’a déclaré sans correction en septembre 2015 pendant son vol de retour à Rome de la « Sa Partie Messe de plage » à Rio (citant son prédécesseur comme Archevêque de Buenos Aires, le Cardinal Quarracino) : « La moitié de tous les mariages sont nuls .... Pourquoi ? Parce qu'ils se sont mariés sans maturité, ils se marient sans se rendre compte que c’est pour une durée de vie entière, ou bien ils se sont mariés socialement parce qu’ils devaient se marier ».

Voilà ce que François pense. Au Latran il a simplement relevé la barre partant de « la moitié de tous les mariages » à « la grande majorité », tout en élargissant sa déclaration générale de nullité du mariage pour inclure non seulement les couples qui se marient pour des raisons sociales et qui feignent le consentement, mais même pour ceux qui sont de bonne foi et qui ont dit : « Oui, pour la vie ». Tout ce que le Vatican a fait dans ce cas, c’est de passer l’efface sur ce que François pense vraiment et ce qu’il a dit dans un seul et même lieu. Mais François va encore penser à ce qu’il pense et va encore dire ce qu’il pense même si, comme avec sa déclaration devant la Rota en janvier, ce qu’il dit de façon improvisée et « du cœur », il aime à le dire, contredit catégoriquement certaines déclarations formelles que l’on ne trouve ailleurs par personne sauf des chercheurs tenaces, comme les chroniqueurs du Remnant, et que les gens ne liront jamais.

Par ailleurs, un autre exemple éloquent de la censure d'urgence requise dans la débâcle du Latran est la suppression de la transcription de la boutade suivante, prononcée après que François se soit moqué son professeur de théologie de morale au séminaire : « A cause de cette chose, n’allez pas voir le Cardinal Müller pour m’accuser [rires hilarants] ! » Quel spectacle devant l'Église et le monde : un Pape insouciant faisant le clown devant une foule en rires dans l'un des lieux les plus saints de l'Église et qui concerne un membre de la Curie Romaine largement perçu comme le seul contrôle sérieux sur son hétérodoxie.

Un autre embarras qui a dû être censuré est la caractérisation de François de Jésus dans son silence initial devant la foule qui se préparait à lapider la femme surprise en adultère : « Il a joué un peu au fou [fa un po’ lo scemo] » que le Vatican révisé pour que nous lisions : « Il a fait le muet un peu ». Cette insulte de Notre Seigneur consiste à seulement retenir le Jésus « humanisé » Bergoglien, typique des années libérales Jésuites des soixante-dix, qui « fait semblant d'être en colère » avec ses disciples et a peut-être « demandé pardon » pour sa « petite escapade » dans le Temple tandis que Joseph et Marie étaient à sa recherche.

Impressionné par la transcription (en partie seulement) « corrigée », même Phil Lawler du site religieux résolument grand public CatholicCulture.org en avait assez de ses bêtises :

« Faut-il conclure alors que tout va bien et qu’aucun mal n’a été fait ? Absolument pas !Faut-il fermer commercial, puis un, que tout va bien, et aucun mal a été fait ? Absolument pas ! »

« Tout d'abord, parce que ces déclarations choquantes ont été largement diffusées par les médias de nouvelles pour être entendues ou lues par des millions de personnes qui ne verront jamais la transcription officielle ».


« Deuxièmement, les remarques du Pape étaient cohérentes dans leur ton — un ton qui encourageait les auditeurs à remettre en question l'autorité des enseignements de l'Église. À un moment donné, avec un cœur léger, François dit : « N’allez pas parler de moi au Cardinal Müller ».

« Troisièmement et plus important parce que ce pattern est devenu récurrent : les déclarations étonnantes, les titres, la confusion, suivis par des explications et des clarifications qui n'arrivent jamais à déblayer les retombées ».

Un peu plus surveillé que cela devait l’être, mais le glissement dans les commentaires que nous voyons ici est tout à fait spectaculaire, ce qui reflète le drame de la situation avec ce pontificat bizarre.

Conclusion : une agression papale sur le Saint Sacrement du Mariage

Dr Peters discerne à juste titre que par « la débâcle des affirmations massives de nullités supposément comme un fléau sur les mariages Chrétiens qui retentit encore, quelque chose de plus profond peut être en train d'émerger ici... » Le problème plus profond, bien que Peters ne l’amène pas de cette façon, est que nous avons un Pape qui pense que l'Église doit être conforme à la façon dont il pense que les choses devraient être, indépendamment de tout enseignement et des disciplines préalables ainsi que de la discipline bimillénaire de l'Église.

Là où le mariage est concerné, François ressent juste ( pour citer Peters ) que « la plupart des mariages ne sont pas des mariages, mais beaucoup de non-mariages sont des mariages ». Seulement cela, Peters en déduit raisonnablement, expliquerait « la réforme des nullités » de François, qui est conçue pour offrir une dispense à tous les mariages canoniques qu’il voit comme nuls et sa poussée implacable, culminant avec AL, pour l’« intégration pastorale » des Catholiques vivant dans des « seconds mariages » que l'Église, à la suite de Notre Seigneur, doit voir comme de l'adultère public.

François, bref, a peu d'intérêt pour le mariage comme un fait objectif, par opposition à ce que les gens, François inclus, sentent subjectivement à propos du statut des relations que l'Église ne peut jamais reconnaître comme des mariages. Le résultat, conclut Peters, est grâce à François :

« Une crise (au sens grec du terme) sur le mariage ... qui, je le pense, débouchera sur la discipline matrimoniale et la Loi .... Je pense que la crise du mariage qu’il occasionne va descendre sur l'enseignement de l’Église sur le mariage, que tout le monde prétend honorer, ou bien ce sera concrètement et effectivement protégé par la Loi de l'Église ou bien, si les catégories canoniques traitant de la Doctrine du mariage deviennent tellement déformées ( ou tout simplement ignorées) que c’en sera au point d’abandonner essentiellement le mariage et la vie conjugale dans le domaine de l'opinion personnelle et de la conscience personnelle L'histoire a toujours favorisé la première avenue ; la catastrophe se cache derrière la dernière...»

Quand même un commentateur réservé comme Peters, qui est à peine un « traditionaliste radical » atteint une conclusion de cette ampleur, il devrait être évident pour tous les Catholiques, Traditionalistes ou non, François pose une menace sans précédent pour l'intégrité de l'Église. Et cette préoccupation n’a été que renforcée par son aveu public, deux jours après la conférence de Latran, à un groupe d'étudiants de l'Université Villa Nazareth :

« Les Chrétiens qui n’ont pas vécu de « crise de la Foi manque quelque chose ». « À de nombreuses occasions, je me suis trouvé dans une crise de la Foi. Parfois, j’ai interrogé Jésus et j’ai même douté. Est-ce vraiment la vérité ? Est-ce un rêve ? » C’est ce qui lui est arrivé quand il était « garçon, séminariste, religieux, prêtre, Évêque et même maintenant [il est] Pape. Un Chrétien » qui n'a pas de doutes, qui n’a pas eu une crise de la Foi, est un Chrétien qui manque quelque chose ... il est un Chrétien qui s’installe dans un peu de mondanité et qui traverse la vie comme ça ».

« Ils me disent que le mot « crise » en chinois est fait avec deux idéogrammes : l'un idéogramme veut dire « risque », l'autre « opportunité » [une légende urbaine que François a cité avant]. Cela est vrai, hein ? Lorsque que quelqu’un entre dans une crise, comme Jésus l’a dit à Pierre, le diable te mettra en crise comme on fait avec le blé .... il y a toujours un danger, un risque — le risque pas dans le bon sens — et une opportunité. J’ai alors appris : tu n’as pas à avoir peur d'entrer dans une crise. C’est un signe pour aller de l'avant, que tu n’es pas ancré à la rive de la rivière qui ouvre sur la mer, et va de l'avant ....» [Note : ma traduction de la vidéo parce que celles des médias sont fragmentaires et inexactes.]

Nous avons un Pape qui, devant un auditoire de jeunes impressionnables, ne pense à rien d'admettre les nombreuses crises de foi qu’il a eues même comme Pape, il rabaisse les Chrétiens qui n'a pas eu son expérience de doute et voit comme une occasion lorsque le diable essaie de passer au crible une âme comme du blé. Il semble impossible de croire, même après trois ans de ce genre de chose — même après un demi-siècle de révolution dans l'Église — que le Vicaire du Christ pourrait parler et agir comme François fait. En mettant de côté toutes les déclarations absurdes, fausses et carrément hétérodoxes de l'ancien Archevêque Bergoglio depuis son élection — si nombreuses qu’elles pourraient remplir un livre —les deux dernières semaines d'éruptions suffisent à elles seules à discréditer complètement ce pontificat.

En effet, si seulement ce n’est pour donner à François le bénéfice du doute quant à ses motifs, ce que nous devons faire, la question de la compétence mentale doit être considérée. Il y a des signes que François habite une sorte de monde de rêve dans lequel les réalités ne pénètrent pas très bien. François lui-même s’est vanté que « Dieu est bon pour moi, Il m’a donné une bonne dose d'inconscience. Je fais juste ce que j’ai à faire ». Peut-être qu’il y a un aspect aggravation clinique à cet état de rêve.

Un exemple révélateur d'un manque alarmant de conscience de la réalité est la défense de François de son Exhortation AL, lors de la Conférence de Latran, comme étant « thomiste du début à la fin » selon « les paroles d'un grand théologien qui était secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le Cardinal Schönborn, qui l’a présentée ... » Schönborn n'a jamais été Secrétaire de la CDF, mais seulement un membre, car même des laïcs bien informés le savent. Pourtant, François n’en avait aucune idée. Et c’était la deuxième fois qu’il a donné ce titre au Cardinal Schönborn à l'appui de l'orthodoxie inexistante dans AL ( est-ce que quelqu’un ne le corrigera-t-il pas ? ), la première fois étant lors de la conférence de presse en vol pendant le retour à Rome de Lesbos.

Ceci est seulement une d'une longue série de gaffes, de légendes urbaines et de maladresses factuelles et décousues assaisonnées par François, avec souvent des discours incohérents en divers lieux, tous tendant à indiquer une dégradation importante de l'acuité mentale qui ne serait pas inattendue à quiconque de son âge.

La situation est détériorée au point que même le commentateur de Fox News, en suite des remarques du Latran, a appelé François à démissionner — une forme de protestation, pas une attente réaliste pour répondre à la banale objection anticipée afin de prévenir d'autres dommages à l'Église :

« De temps à autre, les Catholiques pouvaient être coincés avec un mauvais Pape, mais depuis que le Pape Émérite Benoît a ouvert la porte pour qu’un Pape puisse démissionner quand il ne peut plus faire son travail, il est temps pour les fidèles de considérer François et de se demander — « Est-ce que cet homme est capable de diriger la Sainte Église Catholique ?

À ce stade, il est clair que Bergoglio a prouvé à plusieurs reprises qu'il était incapable de mener cette Barque et il fait des dommages incalculables à l'Église qui prendra des décennies à s’en remettre.


François devrait démissionner et les Catholiques devraient l’exiger afin que l'Église puisse commencer à recouvrer des ravages que sa papauté mal avisée et arrogante a provoqués ».

Incroyablement, avec François, on assiste au scénario Humanae Vitae en sens inverse : les laïcs Catholiques défendent le mariage et l'enseignement sur la procréation contre le Pape ! À cet égard, vous vous souvenez que François a également déclaré que l'utilisation de la contraception pour prévenir la transmission de maladies est licite comme étant « le moindre de deux maux » et que le Père Lombardi a insisté que c'est exactement ce que François a voulu dire.

Nous avons atteint un point tournant dans l'histoire de la papauté, de l'Église et du monde. Pour la première fois en 2 000 ans, l'Église est affligée par un Pape qui a démontré hors de tout doute qu’on ne peut simplement pas lui faire confiance pour dire la vérité en ce qui concerne les questions de moralité portant sur le sort éternel dont d’innombrables âmes dépendent. Bien au contraire, quel que soit son motif, dont Dieu seul est le juge, François a montré qu’on peut s’attendre à ce qu’il torde l'Évangile, s’abaisser à de la démagogie et se livre à des sophismes pour avancer une grandiose « Révolution de tendresse ». Et cela, ce n’est même pas pour parler de tous les autres paroles et actes du Pape qui semblent conçus pour réduire l'Église à ce que Antonio Socci a appelé « une assistante sociale » pour le Nouvel Ordre Mondial.

Mais au moins François réveille de plus en plus de Catholiques sérieux à l'ampleur de la crise ecclésiale dont son pontificat, avec son attaque contre le dernier bastion de la morale elle-même qui représente l’étape finale et la plus spectaculaire. Comme Robert Spaemann vient d'écrire ce qui concerne l'approche appropriée en ce qui a trait à la critique d’un Pape : « Même dans l'Église Catholique, il y a une limite à ce qui est supportable ». François est allé bien au-delà de cette limite et nous avons une obligation de gratitude aux nombreux commentateurs en dehors de la cercle traditionaliste tels que le Dr Peters et Phil Lawler qui voient maintenant cela et qui disent la vérité au sujet de notre situation sans tenir compte de l'impact sur leur carrière ou leur prestige au sein de la communauté ecclésiale « grand public ». Leur témoignage sera critique pour alerter les fidèles en général d'une manière que les sources traditionalistes seules ne peuvent pas faire, compte tenu de l'idéologie anti-traditionaliste si répandue dans l'Église d'aujourd'hui.

Pourtant, il y a encore des commentateurs Catholiques qui se cramponnent à l'argument vraiment stupide que le fait d'être en désaccord avec François, c'est se livrer à un « jugement privé » à la Luther. Mais c’est précisément Luther, le plus grand ennemi de la papauté que l'Église n'ait jamais rencontré, dont François entend commémorer la vie en Suède à l’occasion du 500e anniversaire de la « Réforme », lui qui a détruit l'unité de la Chrétienté. Comme ils pourraient le dire, cependant, une personne est coupable d’un « jugement privé » Protestant si elle s’objecte à ce que le Pape ne doive pas honorer l'auteur du jugement privé Protestant !

Ces nominalistes ecclésiaux, oblitérant toute distinction significative entre l'exercice de l'autorité et l'objectivité de la vérité, affirment en toute confiance que les fidèles ne sont pas compétents pour juger si François a quitté l'orthodoxie ou la pratique raisonnable, peu importe ce qu’il dit ou ce qu’il fait et, que même s’il semble contredire tous ses prédécesseurs dans une matière, il est impossible pour nous de juger même qu'il y ait une contradiction ! Pour eux, la Foi est comme une boîte noire mystérieuse en possession seule et exclusive du Pape que, lui seul, peut en déchiffrer les lectures. Et maintenant, la boîte noire impénétrable déclare que la plupart des mariages ne sont pas des mariages alors que de nombreux non-mariages le sont. L'Église est retournée sur sa tête si bien qu’ils devront obligeamment se tenir sur la tête pour déclarer que l’Église est encore à l'endroit. Cette suspension volontaire de la raison, nous disent-ils, c’est cela ce que signifie d'être un fidèle Catholique. Si Luther est dans un endroit où le rire est possible, il doit rire présentement. Les vrais Catholiques qui pensent qu'ils s’opposent à « jugement privé » ont adopté la caricature Protestante de la papauté infaillible dans ses oracles que Saint Robert Bellarmin a réfutée au cours de la Contre-Réforme.

Nous devons laisser ces gens à leur illusion intraitable. Leur sophisme n'a plus besoin de nous occuper. La tâche importante à accomplir est de dire la vérité en union avec tous les autres Catholiques qui ont le sens d'exiger qu'elle soit défendue plutôt que d’être rabaissée et subvertie par le successeur de Pierre. Plusieurs ont dit que nous méritons ce terrible pontificat à cause de nos propres défaillances. Alors, amendons-nous maintenant, avec la prière et l'action Catholique, afin que la folie qui a descendu sur nous comme un châtiment divin puisse, par faveur divine, être amenée à sa fin.

mardi 28 juin 2016

Les ténèbres s’épaississent
sur une terre assombrie par l'avortement



par Mgr. Charles Pope
SOURCE : National Catholic Register
Le 27 juin 2016



Cogniet Léon (1794-1880), « Le Massacre des Innocents »

Il est difficile de soutenir que le monde entier ne se trouve pas dans une sorte de bouleversement sismique, dont fait partie la déplorable décision de la Cour Suprême des Etats-Unis lundi (27 juin), mais qui en est un autre signe. Peut-être quelques réflexions sur cette décision, mais également sur les ténèbres qui s’épaississent et qui la reflètent.

Les pro-avortements ont dit pendant des années qu'ils voulaient des avortements « Légaux et Sécuritaires » ( « Safe and Legal »). Dans le sillage des histoires horribles des avorteurs comme Kermit Gosnell, le Texas et d’autres États ont adopté des projets de loi de sens commun qui visaient à réglementer les « cliniques » d'avortement et à les soumettre aux mêmes exigences et protocoles médicaux que les autres cliniques. Des normes simples ont été proposées telles que la propreté, de l'espace permettant d’entrer et de sortir des civières sur roues en cas d'urgence ainsi que les « médecins » qui pratiquent les avortements soient accrédités des privilèges d'admission requis dans un hôpital avoisinant.

Cette opposition à ces normes par les partisans de l'avortement nous présente clairement le mensonge relatif à la notion de « Sécurité » dans leur slogan « Gardons l’avortement sécuritaire et légal ». L'avortement pour eux est le but principal, pas le danger pour la santé ou le bien-être de la femme. Quant à tout leur langage concernant l’utilisation de cintres et ce qui se passera si l'avortement est rendu illégal, c’est juste du parler pour parler. Lorsqu’il y a eu cette occasion de démontrer leur préoccupation pour la sécurité et le bien-être des femmes, ils ont ouvert leur jeu : l'avortement vient en premier, la santé et la sécurité sont en lointaine seconde place.

Nous, les pro-vie, ne prétendons pas que nous voulons limiter les avortements. Néanmoins, cela n'annule pas l'insistance légitime que les « cliniques » d'avortement doivent répondre aux mêmes exigences que toute autre clinique médicale ou tout hôpital où des interventions chirurgicales sont effectuées. Pas du tout, a dit la Cour, dans une décision qui reflète une cour divisée politiquement plus qu’un groupe de Juges qui appliquent la loi d'une manière qui est dessus de la politique. Cette décision, comme trop d'autres à la Cour aujourd'hui reflète profondément qu’elle a été corrompue par l'influence de la politique et le désir de changer la loi plutôt que de l'interpréter.

Ceci est un jour sombre pour ce pays. À ceux qui soutiennent l'avortement sans restriction, peu importe comment raisonnables étaient les initiatives de réglementation proposées, il leur furent remis une autre victoire. La Cour a dit que le droit à l'avortement édicté en 1973 a été trouvé dans la pénombre de la Constitution. Le mot « Penumbra » désigne les bords extérieurs d’une ombre et cette ombre s’est faufilée sur cette terre qui est la nôtre et qui est de plus en plus épaisse et profonde. Oui, ce fut un jour sombre dans des ténèbres épaississantes du mal de l'avortement. Bien que de grands progrès ont été accomplis à gagner des cœurs, le système juridique semble politiquement et idéologiquement verrouillé, en particulier au niveau fédéral.

Aucune ampleur de preuve ou de connaissances concernant la gloire du développement fœtal médical vont ébranler ceux qui ont leurs cœurs endurcis. Même le spectre des ventes de parties de bébés par Planned Parenthood ne les influenceront pas. Au surplus, nombreux sont ceux qui défendent l’idée de pratiques terribles comme l’avortement par naissance partielle comme Hilary Clinton qui dit effrontément que les enfants à naître n’ont aucun droit dans notre système juridique alors que Planned Parenthood, qui vend illégalement des parties de bébés. est exonéré en justice et que les journalistes qui ont exposé ce mal doivent faire face à la justice à la place.

L'avortement a profondément corrompu notre pays et son système juridique. Mais est-ce une cause et à la fois un symptôme d'un mal plus profond et mondial qui semble avoir étendu sa profondeur et sa portée ? Il y a une sorte de jugement sur nous alors qu’on nous remet notre iniquité collective dans une profondeur plus complète.

Partout dans le monde, le terrorisme, les conflits religieux et ethniques qui s’intensifient ainsi que le déclin moral ont atteint des taux rapides vertigineux et semblent de plus en plus irréversibles. La confusion sexuelle et l’avilissement moral en Occident semblent ne pas connaître de profondeur. Le juge Robert Bork a écrit une fois sur la façon dont l'Occident « s’affalait vers Gomorrhe ». Mais maintenant notre affalement est devenu un sprint rapide vers le bord d'un abîme et le rythme du déclin est scandaleusement rapide.

Les choses inimaginables, il y a presque soixante ans, sont désormais courantes et célébrées : le droit de tuer les enfants à naître, le divorce à la demande, la cohabitation ouverte et généralisée, la fornication et les énormes augmentations conséquentes des maladies sexuellement transmissibles, l'herpès et le sida. Il y a une explosion de maternités de mères célibataires, la paternité est absente, la pratique ouverte de l'homosexualité et des défilés de « Parades Gaies », de « mariage » de même sexe, de transgendérisme avec des « identités » tels bigenres, cisgenres, genres non conformes, genderqueers, intersexes, non -binaires, pangenders .... Ajoutez à cela une laïcité croissante, un athéisme militant et une criminalisation croissante des croyances et des pratiques religieuses et, enfin, une trompette incertaine à Rome.

Tout voyageur du temps des années 50 conclurait qu’une certaine folie généralisée et un délire ont saisi le monde et que nous avons évidemment pris congé de nos sens.

Oui, notre affalement vers Gomorrhe est parti à une vitesse vertigineuse. Même les relations raciales qui peuvent sembler améliorées à notre voyageur du temps pourraient encore sembler entachées par une sorte d'obsession qui met tant l’emphase sur chaque distinction à un point que tout sens d’une humanité commune est perdue.

Je ne peux pas dire que je ne suis pas très alarmé et préoccupé par les ténèbres rapides et épaisses sur nous. Je vais continuer à prêcher et à oeuvrer pour la repentance et le salut de tous et de cette Grande Terre de jadis. Mais je dois dire que ma prière est de plus en plus remplie de consternation. Le Seigneur a promis que l'Église serait indéfectible, mais cette promesse ne couvre pas les cultures ni les civilisations. De plus grandes civilisations que nous ont disparu de la surface de la Terre.

Pourtant, encore je vais travailler et prier. Et pour l'instant, ces paroles du Livre des Psaumes me paraissent pertinentes à notre époque :

Seigneur, au secours ! Les fidèles sont en voie de disparition,
Il n'y a plus de gens dignes de confiance.
Chacun n'a que des calomnies à raconter ;
Les lèvres flattent, mais le coeur joue double jeu.

Que le Seigneur supprime tous les flatteurs
et ceux qui parlent haut,
Ceux qui déclarent : « Nous savons bien que dire pour gagner,
nous savons parler, nous ne craignons personne ».

« Mais maintenant J'interviens, dit le Seigneur,
à cause des pauvres qu'on opprime et des malheureux qui gémissent.
Je porte secours à celui qu'on écarte d'un revers de main ».

Les paroles du Seigneur sont franches comme l'or
qui est passé au creuset et sept fois purifié.

Toi, Seigneur, tu garderas les opprimés,
tu nous préserveras toujours de ces individus,
même si ces gens sans foi ni loi rôdent tout autour,
et si l'humanité se corrompt davantage.(Psaume 12)

Oui, au secours Seigneur. Gardez pour vous-même un reste fidèle et donnez-moi le courage et la force de me trouver dans ce petit reste.

« Vous êtes le grand problème de satan »



MESSAGE DE NOTRE VIERGE MARIE
À SA FILLE CHÉRIE LUMIÈRE DE MARIE

Le 21 juin 2016



Enfants bien aimés de Mon Cœur Immaculé


Enfants, il n'y a pas de besoin d'arrêter de réfléchir sur vous-mêmes, Mes enfants. Chacun a besoin d'un arrêt en chemin pour s’examiner soi-même et analyser l'état spirituel dans lequel vous êtes.

En tant que Mère de l'Humanité, Je dois vous dire :

ASSEZ ! ARRÊTEZ MAINTENANT !
JE NE VEUX PAS QUE VOUS VOUS PERDIEZ …

VOUS ÊTES DANS UN INSTANT DES PLUS DANGEREUX
DANS LEQUEL VOUS POUVEZ PERDRE VOTRE ÂME.

La convulsion de l'humanité envahit l'esprit, les pensées et le cœur de l'homme.

Cette convulsion a été conçue pour se produire à cet instant précis ; elle a été programmée à l'avance comme un élément parmi ceux qui sont en gestation pour l’instauration de l'antéchrist, le séducteur aberrant, le profanateur de tout ce qui appartient à la Maison de Mon Fils.

Bien aimés enfants de Mon Cœur Immaculé, l'ego humain est une bénédiction pour chacun de vous qui savez qui vous êtes et qui reconnaissez que vous êtes des créatures humaines, chacune différente de son frère. L'homme a abusé de l'ego humain, différent en tant que libre créature, libre de prendre des décisions contraires à la Volonté Divine à cet instant.

L'instant viendra où les enfants de Mon Fils prendront le mauvais chemin et tomberont dans l'abîme, en vivant dans le péché, augmentant la puissance du diable qui va usurper les esprits des innocents —jeunes et adultes — pour qu’ils se battent pour son objectif : « À SAVOIR QU’À CET INSTANT LES HOMMES NE S'AIMERONT PAS LES UNS LES AUTRES COMME DES FRÈRES DU MÊME DIEU » MAIS INSISTERONT À SE CORROMPRE LES UNS LES AUTRES.

L'ego humain ne produira pas de bien dans l'homme. L’homme sait qu’il a son ego humain et il a conduit l'ego humain à être envahi par ses méfaits ...

Mes enfants, l'ego humain se nourrit de sentiments négatifs, de désirs négatifs, d’orgueil, d'imposition sur les autres frères et de vengeance ...

L'ego humain se nourrit de pensées, de sentiments, de désirs et d’actes de chacun de vous. Plus la créature est égoïste, plus elle impose son ego sans se soucier du frère qui a des sentiments, une sensibilité, des pensées, un esprit et un cœur.

L'EGO HUMAIN PEUT FAIRE UN GRAND HOMME ...
OU PEUT TRANSFORMER L'HOMME EN UN GRAND ESCLAVE.

Mes enfants, c'est l'instant où vous devez savoir comment les Dons que vous avez reçus vous influencent pour vous conduire à Mon Fils et pour que les Dons soient multipliés par le Saint-Esprit. Voilà pourquoi le Ciel vous prend par la main de sorte que vous ne soyez pas confondus et que chacun se reconnaisse pour ce qu’il est afin que le diable ne puisse pas vous tromper.

L’HOMME NE CROÎTRA PAS JUSQU'À CE QU’IL RECONNAISSE
HONNÊTEMENT COMMENT IL SE COMPORTE ...

CAR AUSSI LONGTEMPS QUE L’HOMME NE REJETTERA PAS
SES MAUVAISES ATTITUDES OU TENDANCES,
IL NE SERA PAS EN MESURE DE SORTIR DES TÉNÈBRES
ET IL COURT LE RISQUE D’APPARTENIR DAVANTAGE
À L’EGO HUMAIN QU’À LA FRATERNITÉ
À LAQUELLE MON FILS L’APPELLE.

CHAQUE MOT DE CET APPEL EST POUR TOI, MON ENFANT, POUR TOI QUI LIT ; C’EST À TOI DE LES MÉDITER ET DE NE PAS LES LAISSER PASSER COMME S’ILS ÉTAIENT POUR UN AUTRE CRÉATURE HUMAINE. Chaque homme a son ego humain et il a la responsabilité de reconnaître comment est son ego humain afin qu’il ne puisse pas marcher contre la Volonté Divine.

À cet instant, il est nécessaire pour l'homme de mettre son ego à la bonne place AFIN QUE SON ESPACE, SON CENTRE SOIT DONNÉ À MON FILS AFIN QU’IL « PUISSE ÊTRE TOUT EN TOUS ». (1 Corinthiens 15:28) C’est seulement de cette façon que Mon Fils sera en mesure d'aider ses enfants pour qu'ils agissent et oeuvrent dans Sa Divine Voie.

COMME MÈRE, JE NE VEUX PAS D’HOMMES QUI NE RAISONNENT PAS ...
NI JE NE VEUX D’HOMMES DONT LA RAISON ENDURCIT LEUR COEUR.

Réparez vos actes et vos oeuvres inappropriés ; ceci est accompli par des gens formidables, les grands enfants de Dieu, sachant que le temps de la moisson viendra et qu'ils seront soit du côté du blé ou du côté des mauvaises herbes. Cet instant mérite la pratique du bien et cette pratique commence dans l'homme lui-même.

N’ATTENDEZ PAS QUE VOTRE FRÈRE CHANGE ;
AU CONTRAIRE, LE CHANGEMENT DOIT ÊTRE PERSONNEL
ET CELA RENDRA PLUS FACILE AU FRÈRE DE DÉCIDER
D'ÊTRE UN MEILLEUR FILS DE DIEU ET UN MEILLEUR ÊTRE HUMAIN.

Le vrai Chrétien sait que ce n’est pas le devoir des autres de régler leurs actes et leurs oeuvres à ses demandes qui pourraient être mauvaises pour commencer. Vivre dans la Divine Volonté commence par aimer Dieu et son frère, non pas dans un champ de bataille en essayant de se démarquer.

Enfants, n’utilisez pas mal l’intelligence à des fins personnelles. EN UN INSTANT, VOUS VOUS TROUVEREZ DEVANT LE GRAND AVERTISSEMENT ET, À CE MOMENT, TOUS VOS ACTES ET VOS OEUVRES MAUVAIS SERONT LÀ DEVANT CHACUN DE VOUS DANS LE SILENCE DE CET INSTANT OÙ CHACUN DE VOUS FERA FACE À LUI-MÊME.

Le silence dans lequel vous examinerez personnellement votre conscience, le silence du verdict personnel sera le plus grand silence que vous aurez expérimenté. La solitude dans laquelle le moindre acte sera ressenti à l'échelle personnelle, pour le meilleur ou pour le pire, semblera sans fin. L’AVERTISSEMENT est Divine Miséricorde si, après l’Avertissement, la créature humaine se repent et n’écoute pas les voix de ceux qui, pleins de méchanceté, refusent d'accepter ce qu'ils ont vu en eux-mêmes et se rebellent contre Dieu.

Enfants de Mon Cœur Immaculé, vous refusez tellement choses de l'esprit ! Certains ne reconnaissent pas l'existence du mal ; d'autres ne savent pas qu'ils ont un esprit qui vit dans le corps humain.

SATAN OPÈRE HABILEMENT ; IL FRAPPE UN APRÈS L’AUTRE ; IL ENVOIE SES LÉGIONS POUR ATTAQUER UNE CRÉATURE HUMAINE DÉTERMINÉE. Il est en colère contre vous, Mes enfants, parce que vous vous efforcez d'être meilleurs à chaque instant étant donné la proximité de l'accomplissement de la Parole Divine.

Vous n'êtes pas de ceux qui croient que ce que vous vivez en cet instant a toujours été vécu et que plus tard tout se poursuivra comme avant. LE DIABLE RECONNAÎT EN EFFET QU’IL A PEU DE TEMPS POUR PRENDRE LES ÂMES EN ENFER ; en cela, il a un avantage sur ceux qui ne croient pas que l'instant est venu.

Le diable sait qu’il doit agir avec vigueur pour dépraver l'homme, le séparant de Mon Fils et le conduisant à aimer le mal et à vouloir le mal.

Satan sait qu’à cet instant il a un grand problème. Oui, enfants, vous êtes le grand problème de satan parce que vous continuez à aimer Mon Fils, vous continuez à recevoir Son Corps et Son Sang, vous continuez à aimer la fraternité et vous continuez à surmonter les défauts qui vous séparent de la Vie Éternelle. MES ENFANTS, VOUS ÊTES LE GRAND PROBLÈME DU DIABLE. C’EST POURQUOI VOUS DEVEZ ÊTRE ASTUCIEUX À LE RECONNAÎTRE ET À NE PAS TOMBER EN TENTATION.

Mes enfants, les causes des catastrophes sur la Terre vont augmenter. L'homme va agir plus brutalement pour causer du mal ; l'esprit humain sera envahi par une fixation : tue le frère, lacère les petits enfants et provoque la peur et l'incertitude.

N’ayez pas peur, Mes enfants, priez et pratiquez les Commandements de la Loi de Dieu, soyez miséricordieux, adorez Mon Fils en esprit et en vérité. Nous ne vous livrerons pas entre les mains de l'ennemi ; la Protection Divine est appelée par vous tous avec pleine conscience.

Priez, Mes enfants, priez. Le Pakistan ... ce peuple va pleurer sur lui-même.

Priez, Mes enfants, priez pour la Chine ;
d'un instant à l'autre, le conflit de cette Nation
se propagera toute la Terre.

Priez, Mes enfants, priez pour la France ;
les larmes seront des rivières de douleur.

Priez, Mes enfants ; la terre continue à se fissurer
et l'homme ne trouvera pas de solutions.

Priez, Mes enfants, et regardez le ciel ;
l’émerveillement sera grand.

La Nature arrive sur Terre avec une plus grande puissance, déclenchant sa fureur contre le péché.
Le Soleil tiendra l'homme en tension ; il n'est plus autant l'allié de l'homme.
L’Équateur souffre, ce peuple souffre, se lamente et pleure.
L’Indonésie surveille dans la crainte la force des volcans alors que la terre tremble.
L’Argentine, terre de paix, laisse sa lamentation sur son sol.

MON FILS EST REFUSÉ,
SATAN ET SES TENTACULES SONT IDOLÂTRÉS ...
MES ENFANTS FAVORIS [LES PRÊTRES] DOIVENT
ÊTRE SOLIDES DANS LEUR PRÉDICATION.
COMBATTEZ POUR LES ÂMES !
CEUX QUI S’APPROCHENT DE SATAN
LUI REMETTENT LE CONTRÔLE DE LEURS SENS.

Bien aimés enfants de Mon Cœur Immaculé,

CET INSTANT EST VRAIMENT UN INSTANT. LES FORCES MAÇONNIQUES NE PERDENT PAS LEUR TEMPS ; LES FORCES DES ILLUMINATI ONT ÉMIS DES ORDRES À LEUR GRANDE ÉLITE. LEUR OBJECTIF EST L’EXTERMINATION D'UNE GRANDE PARTIE DE LA POPULATION MONDIALE. Les grandes organisations mondiales sont sous ce contrôle et l'objectif est la dégénérescence humaine afin que les gens se livrent au mal.

L’Église de Mon Fils sera une grande source de critiques. Vous, Mes enfants, ne perdez pas la foi.

Un président va perdre la vie aux mains des opposants.

Le Nicaragua est un pays de couverture pour le communisme ; celui qui ne parle pas a un butin...

Enfants, ne perdez pas de temps pour vous remettre sur la bonne voie ; soyez des enfants qui sont attentifs aux Appels, à cette explication de la Parole Divine. RESTEZ ATTENTIFS À CETTE BÉNÉDICTION QUE VOUS RECEVEZ DE LA MAIN DE DIEU LE PÈRE.

Enfants, priez et mettez-la en pratique ;
une prière inféconde est morte.

Éveillez vos frères qui sommeillent ; n’ayez pas peur. Attendez patiemment. La Maison du Père n’abandonne pas à Son Peuple.

JE VOUS BÉNIS, ENFANTS ;
VOUS RESTEZ DANS LA BARQUE DE MON COEUR.


Je vous aime.


Maman Marie

SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.
SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.
SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.



SOURCE : Revelaciones Marianas