lundi 29 février 2016

Le promoteur de l'avortement

fait encore des siennes au Vatican



L'Évêque Catholique, Mgr Athanasius Schneider, réprimande le Vatican au sujet d’une conférence qui cherche à faire des enfants des « agents du changement sur le climat ».





Par : Maike Hickson et Pete Baklinski
SOURCE : Life Site News

ROME, le 26 Février 2016 — Mgr Athanasius Schneider, un prélat connu pour sa défense franche de la Foi catholique, soulève des inquiétudes à propos d’une récente conférence au Vatican qui portait sur la façon d’aider les enfants à devenir des « agents de changement » dans la lutte contre le « changement climatique d'origine humaine ».

Intitulée « Les enfants et le développement durable : un défi pour l'éducation », la conférence a eu lieu en novembre dernier sous les auspices de l'Académie Pontificale des Sciences (APS), dont l’Archevêque Marcelo Sánchez Sorondo en est le Chancelier.

Parmi les présentateurs les plus controversés, il y avait le conseiller de l'ONU Jeffrey Sachs qui a appelé à ce que le taux de natalité en Afrique soit réduit considérablement grâce à des programmes gouvernementaux visant à une utilisation accrue de la contraception et qui s’est fait le champion de l’avortement comme moyen de réduire la fertilité. Le Vatican s’était aussi joint en partenariat avec Sachs en avril dernier en lui demandant d’agir comme modérateur et co-hôte d'une conférence sur le changement climatique.

Mgr Schneider, Évêque auxiliaire de Astana, au Kazakhstan, a déclaré que les Fidèles Catholiques devraient être choqués du fait que les « ennemis de la Foi catholique » soient impliqués dans une telle conférence.

« On peut réaliser ici avec choc la mesure avec laquelle on donne de la place aux ennemis déclarés de la Foi catholique pour leurs activités lors d'un tel événement au Vatican. Il faut protester contre cela. Avec l'aide de ces orateurs dont les publications s’opposent clairement à la Foi, la Foi elle-même et la loi morale naturelle sont moquées d'une manière subtile ».

« Dieu ne permet pas qu’on se moque de Lui. À un certain point, Il va intervenir et il faut avoir de la compassion pour ces personnes qui sont responsables d’une telle conférence parce qu'ils répondront un jour pour cela devant le Siège du Jugement de Dieu ».

« Les gens qui, à une telle conférence, vendent la Sainte Foi à si bon marché — et aussi quand ils sont prêtres ou Évêques — ne devraient pas oublier cet avertissement de l'Écriture sainte : « Il est terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31 ). Nous devons le souhaiter pour ces soi-disant Catholiques, prêtres et Évêques, et dire : « Convertissez vos cœurs au Seigneur tant qu’il reste du temps » a-t-dit.

La Présidente d'honneur de l'événement était Mme Courtney Sale Ross, fondatrice de l'École Ross à East Hampton, New York, et veuve de Steve Ross, le propriétaire de Warner Brothers Studios d'Hollywood et également le fondateur de la chaîne musicale chargée de promiscuité MTV. Un certain nombre de présentations furent faites à la conférence par des élèves l’École Ross en particulier sur le changement climatique.

Un étudiant de l’École Ross a présenté l’idée que les dirigeants mondiaux devraient puiser chez les étudiants des écoles privées de la haute société et « les utiliser comme agents de changement » parce qu'ils ont une « meilleure » vie et éducation.

« [Les dirigeants devraient] leur demander d'utiliser ce qu'ils ont eu dans leur vie pour améliorer la vie des autres » a dit l'étudiant.

La déclaration de fin de conférence note l'importance que les jeunes se transforment en « agents de changement » concernant la lutte contre le changement climatique.

« Les enfants et les adolescents ne sont pas seulement des bénéficiaires de la connaissance : ils doivent être incités à agir dans leurs contextes locaux et concevoir des initiatives de durabilité dans leurs écoles et dans leurs communautés » note le document.

Il s’agit de retourner l'ordre traditionnel à l’envers où les adultes sont les enseignants formateurs des jeunes, le document poursuit : « Les jeunes peuvent favoriser des changements non seulement grâce une interaction constructive avec d'autres jeunes mais aussi en influençant positivement les adultes. Les médias sociaux et les réseaux sociaux peuvent être un atout. L'éducation et l'autonomisation des filles sont essentielles pour servir comme agents de changement ».

Une connexion est prétendument établie dans la conclusion du document entre les questions environnementales et les questions morales et sociales. Les éducateurs sont invités à souligner aux étudiants « les connexions et les habitudes mentales qui sont ouvertes et flexibles, encourageant de nouveaux modèles de pensée qui éroderont une tendance à avoir des croyances fixes. »

Lorsque Life Site News a rejoint le Directeur du Bureau de Presse du Saint-Siège, le Père Federico Lombardi, pour lui demander la position personnelle de François sur l'utilisation des enfants comme des « agents de changement », il ne nous fut donné aucune réponse. Mgr Sànchez Sorondo non plus n'a pas répondu à la demande de Life Site News » pour ses commentaires.

dimanche 28 février 2016

VATICAN
Approche révolutionnaire...

pour que le monde fasse ce qu'il veut...
Mais la Doctrine est toujours respectée...



Affirmons la Doctrine, trouvons des exceptions, appelons-en à la conscience

Est-ce le modus operandi du Pontificat pour l'introduction d'innovations pastorales controversées ?



par Edward Pentin
SOURCE : National Catholic Register

Blase Cupich, Archevêque de Chicago parlant aux journalistes pendant le Synode d’octobre dernier sur la famille. L'Archevêque semblait placer l'importance de la conscience au-dessus de l'enseignement de l'Église.

La controverse sur le cas exceptionnel d'administration de contraceptifs aux religieuses exposées au grave risque de viol pendant la guerre civile au Congo dans les années 60 nous indique une façon de faire de ce Pontificat quand il veut introduire de nouvelles ou d’exceptionnelles approches pastorales qui donnent la primauté à la conscience tout en prétendant dans le même temps affirmer la Doctrine de l'Église.

C’est une approche qui pourrait être utilisée pour promouvoir de nouvelles pratiques pastorales dans la très attendue Exhortation Apostolique post-synodale du Saint-Père prévue avant Pâques.

Sur l’avion de retour du Mexique la semaine dernière, François a souligné que l'avortement est « un crime, un mal absolu », mais il a continué en expliquant que le « moindre mal » — c’est-à-dire éviter la grossesse — « n’est pas un mal absolu ».

Puis il en a ensuite référer à la façon dont « Paul VI — le Grand ! — dans une situation difficile, en Afrique, a permis aux religieuses d'utiliser la contraception dans les cas de violence ».

Il avait à l'esprit trois théologiens moraux qui ont émis leurs points de vue dans un article de 1961 dans la revue bien respectée Opus Dei « Studi Cattolici », des points de vue qui étaient tous, à des degrés divers en faveur de l'administration de contraceptifs aux religieuses devant le risque grave de viol au cours de la guerre déchaînée du Congo .

Dans les commentaires à l'édition italienne de Radio Vatican deux jours plus tard, le porte-parole du Vatican, le Père Federico Lombardi, réitérait également la ferme condamnation par le Pape de l'avortement. Puis il affirma que, en ce qui concerne la référence faite par le Pape à la contraception, la question peut être laissée au « discernement de la conscience » en cas d’« urgence spéciale et de gravité ».

Il a dit que l'exemple de Paul VI de donner « l'autorisation d'utiliser la pilule » pour les sœurs religieuses « qui étaient devant un risque continu de la plus grave violence de la part des rebelles au Congo », il a précisé clairement que ce n’était « pas une situation normale dans laquelle cela avait a été pris en considération ».

Mis à part les problèmes moraux posés en présentant le cas dans ce contexte, il n'y a aucune trace relative à la permission de Paul VI concernant cette exception qui fut d'abord soulevée pendant le Pontificat de Saint Jean XXIII. Elle n'a pas été mentionnée non plus dans Humanae Vitae, indiquant ainsi que Paul VI a considéré un tel cas comme incompatible avec l'Encyclique de 1968.

Et malgré le cas du Congo passant par le Saint-Siège (maintenant la Congrégation pour la Doctrine de la Foi), il semble n’y avoir aucun document magistériel ultérieur confirmant la légitimité d'une telle exception. Le Vatican n'a pas répondu à une demande de la part du National Catholic Register pour l’obtention de document magistériel existant qui affirmerait cette exception au Congo.

Les questions autour de la nature officielle de l'affaire mises de côté, l'approche que le Pape et le Père Lombardi ont pris sur cette question pointe sur une façon de faire ( note : ou une méthode ou un modèle) qui fait flotter des innovations controversées pastorales dont les critiques disent qu’elles sont en conflit avec l'enseignement de l'Église, en soulignant fermement un élément de la Doctrine et, ensuite, en présentant des cas d’exception et, enfin, en soulignant la primauté de la conscience.

Dans ce cas le plus récent, le mal de l'avortement a été souligné d'abord, puis suivi par le « moindre mal » de la grossesse à éviter que le Père Lombardi confirmera plus tard comme étant l'utilisation des contraceptifs avant de dire que ça devrait être laissé au « discernement de la conscience » dans les cas d '«urgence particulière et de gravité ».

D'autres exemples de cette approche comprennent les commentaires du Pape aux Luthériens de Rome l'an dernier. Le Pape a souligné qu’il y a seulement « une seule foi, un seul baptême, un seul Seigneur » avant de dire à une femme Luthérienne mariée à un Catholique que l’intercommunion (note : i.e. que la Luthérienne puisse communier à une messe Catholique ) « est un problème auquel chaque personne doit répondre » et qu'elle devrait « parler avec le Seigneur et aller de l’avant ».

La même tendance a été observée dans le rapport final du Synode de l'an dernier sur la Famille : le ferme enseignement de Pape Jean-Paul II qui nie la communion aux divorcés remariés civilement a été réaffirmé (bien que certains passages cruciaux ont été omis), avant qu’on y souligne ensuite l'importance du « for interne » — en d'autres termes, la formation de la conscience avec un prêtre — afin d’en venir à un « jugement correct sur ce qui entrave la possibilité d'une plus grande participation à la vie de l'Eglise ». Certains critiques, notamment le Cardinal Raymond Burke a affirmé que les dits paragraphes pertinents manquaient de clarté. D'autres, incluant le Cardinal Walter Kasper, ont déclaré que le document « ouvraient la porte » à la Communion pour les divorcés remariés.

Souligner l'importance de la Doctrine et affirmer qu'elle ne sera pas modifiée fut un constant refrain populaire parmi les organisateurs du Synode mais aussi l'accent fut mis sur la conscience qui est devenue la question la plus controversée dans le projet de document final de la réunion. Blase Cupich, Archevêque de Chicago, a été l'un des plus importants des Pères Synodaux à souligner la primauté de la conscience pour les homosexuels divorcés et les divorcés remariés civilement au cours du Synode. Et ceci est en dépit des Papes du passé qui ont fait valoir que la conscience ne devrait pas être la seule ni même la plus importante catégorie pour la Doctrine morale.

En parlant aux journalistes sur le chemin du retour du Mexique, le Pape a peut-être mal compris le contexte de l'affaire du Congo et il l’a appliqué à tort au virus Zika où ça ne correspond pas vraiment.

Mais il semble également que des références passées à l'affaire du Congo au cours des dernières décennies aient également été utilisées par les opposants à l'enseignement d'Humanae Vitae.

Écrivant en 1993 dans le journal Trentagiorni aujourd'hui disparu, Gianni Valente, son ancien rédacteur en chef et maintenant l'un des plus proches conseillers de François en matière de mass média, a écrit que l'affaire Congo était devenue l'un des « arguments de bataille pour ceux qui préconisent l'abandon de la position Catholique traditionnelle telle que stipulée dans Humanae Vitae. L'extrait est cité dans le livre d'Andrea Tornielli 2014 : Paul VI : Le Pape de François.

« Les arguments utilisés dans le cas extrême ont été immédiatement étendus à d'autres situations, » écrit Valente « et, dans chaque cas, ces arguments ont permis de commencer l'attaque sur le principe de base de la négativité intrinsèque de la pratique contraceptive ».

Le Pape peut avoir eu ou non connaissance de cette tentative de trouver ce qu’il considérait comme une solution pastorale compatissante. Mais quelle que soit la trame de fond pour soulever le cas, sa présentation est devenue familière : affirmer la Doctrine, puis mettre en exergue des cas extraordinaires ou des exceptions à la règle et, si possible, faire appel à la primauté de la conscience.

Le Pape a-t-il le goût

de revenir à la Messe Traditionnelle ?
Jugez-par vous mêmes...



À paraître le 1er mars 2016, le livre du Pape répondant aux questions des enfants. Voici un avant-goût...

Cher Pape François
Avez-vous déjà été servant de messe ?
Salutations d'Alessio (Italie, 9 ans)


Cher Alessio, oui, j'ai été servant de messe. Et toi ? Quel rôle parmi les servants de messe as-tu ? C'est beaucoup plus facile de l'être maintenant, tu sais. Tu peux savoir peut-être que lorsque j'étais petit, la Messe était célébrée de façon différente par rapport à aujourd'hui. À cette époque, le prêtre faisait face à l'autel qui était le long du mur et non tourné vers les gens. Et le livre à partir duquel il disait la Messe, le missel, était placé sur le côté droit de l'autel. Mais avant la lecture de l'Évangile, il devait toujours être déplacé sur le côté gauche. C'était mon travail : de le transporter de la droite à la gauche et de la gauche à la droite. C'était épuisant ! Le livre était lourd ! Je le prenais avec toute mon énergie, mais je n'étais pas si fort : une fois, je l'ai pris et j'ai tombé si bien que le prêtre a dû m'aider. Quel travail ai-je fait ! La Messe n'était pas en italien alors. Le prêtre parlait mais je ne comprenais rien, et pas plus mes amis. Et pour s'amuser, on faisait des imitations du prêtre, bafouillant des paroles pour dire des choses bizarres en espagnol. On avait du plaisir et nous avons vraiment apprécié servir la Messe.


SOURCE : Rorate Caeli




Commentaire de John Vennari
Éditorialiste de Catholic News Service

Voici ce que François a alors enseigné effectivement à ce servant de messe de neuf ans et à tout jeune qui lira le livre :

1) La Messe Novus Ordo « protestantisée » est supérieure à l'ancienne et indigeste messe tridentine « d’un autre monde » où le prêtre fait face à l'autel et non pas aux gens et par ailleurs les fidèles ne pouvaient pas, semble-t-il, comprendre ce que dit le prêtre.

2) La Messe et tout ce qui est afférent à la Messe peut être l'objet d'amusement pas cher, même par des enfants de chœur pendant qu'ils sont en service. Comme c’est contraire à l'esprit du Catholicisme.

Les Dons de Piété et de Crainte du Seigneur, deux des Sept Dons du Saint-Esprit, instillent en nous une crainte révérencielle de Dieu, qui nous fait reconnaître la grandeur de Dieu et notre petitesse ainsi qu’un profond respect pour les choses qui se rapportent à Dieu et qui doivent être traitées d'une manière révérencielle. Ces Dons ne semblent pas être manifestes chez François.

François, le Jésuite moderniste, se targue à un jeune de neuf ans et à des milliers d'autres jeunes qui recevront une copie de ce livre que « bafouiller des paroles un peu pour dire des choses bizarres » est une pratique acceptable pour un servant de messe. Ce qui importe vraiment, c’est « avoir du plaisir ... ». L'extrait du livre nous rappelle l'épisode — capturé en vidéo — où François se moquait d’un petit servant de messe qui avaient ses mains jointes correctement pour prier. « Est-ce que tes mains sont collées ensemble ? » a demandé François, saisissant les mains du garçon, les écartant et ensuite les joignant à nouveau.

Pour François, quelques-uns des aspects les plus sacrés de la pratique catholique peut être objet de sport : « Nous bafouillons des paroles » de la Messe, « Nous avions du plaisir », « Vos mains sont collées ensemble » ?

Qui est ce vulgaire petit homme que nos Cardinaux contemporains ont élu en 2013 ?

Un mois après son pontificat, j'ai dit publiquement que je ne permettrais jamais à François d'enseigner la religion à mes enfants. Après presque trois ans de ce règne tumultueux, je reconfirme cette déclaration avec une plus grande force.

Les vulgaires moqueries de François sur les aspects de la Messe (qui me rappellent les prêtres du Novus Ordo du début des années 1970 qui essayaient si fortement d'être « cool » et d’être « un des gars »), sa louange publique de l'avorteuse Emma Bonino, son silence coupable face à son devoir de s'opposer au projet de loi d'union civile de même sexe en l'Italie (qui est passé en raison de son silence), sa récente approche en matière de situation éthique face à la contraception, dans laquelle il a récemment indiqué que l'utilisation de contraception peut être une option pour se protéger contre l'infection Zika ainsi que ses paroles et ses actions innombrables et scandaleuses qui résonnent pires qu'une combinaison du Cardinal Bernadin et de Leonardo Boff en ce 21ème siècle, contribuent à éroder de plus en plus son autorité morale. Les fidèles Catholiques courent se mettre à l’abri presqu’à chaque fois qu'il ouvre la bouche.

Voilà pourquoi je crains François quand il semble prêt à mettre la main sur toute autre chose Catholique autre que j'aime, car il semble détruire tout ce qu’il touche.

Saint Alphonse de Liguori (1696-1787) nous dit dans une lettre du 24 octobre 1774 qu'il est possible pour un Pape d'être élu et qu’il ne poursuive pas la plus grande Gloire de Dieu comme étant son principal souci, ce Pape ne recevra pas l'aide de Dieu qu’il aurait besoin et les choses iront de mal en pis pour lui.

St. Alphonse écrit au moment d'un Conclave Papal : « En ce qui concerne les Évêques, très peu d'entre eux possèdent un véritable zèle pour les âmes... Nous devons donc prier Jésus-Christ qu’Il puisse nous donner en tant que Chef de l'Église un être qui soit possédé de plus d'esprit et de zèle pour la Gloire de Dieu que d’apprendre et d’agir selon la prudence humaine. Il devrait être libre de tous liens de partis et sans respect humain. Si, par hasard et pour notre grand malheur, nous devrions avoir un Pape qui ne poursuit pas la Gloire de Dieu comme son seul but, le Seigneur ne l’aidera pas et les choses actuelles iront de mal en pis ».

Nous sommes clairement dans un tel état maintenant où nous avons un Pape qui semble manifester les pires aspects du Jésuitisme moderniste, qui ne semble pas être guidé par l'Esprit de Dieu et où les choses vont où de mal en pis. Le message de Fatima nous dit de « prier beaucoup pour le Saint-Père » et Saint Alphonse de Liguori a même exhorté les Catholiques à prier pour que le Seigneur remédie à une telle situation.

En attendant, nous continuons à résister publiquement aux paroles et aux actes de François qui apparaissent contraires à la Foi de tous les temps et à promouvoir la Foi catholique traditionnelle à tous ceux dans notre sphère d'influence.

Nous terminons en citant le renommé Père Francisco Suarez, l'un des nombreux qui nous rappellent la nécessité de résister : « Si [le Pape] donne un ordre contraire aux bonnes mœurs, il ne devrait pas être obéi ; s’il tente de faire quelque chose manifestement opposé à la justice et au bien commun, il sera licite de lui résister ; s’il attaque par la force, il peut être repoussé par la force avec une modération appropriée à une défense juste ».

samedi 27 février 2016

« Rome va brûler ; la vérité viendra à la lumière. »



MESSAGE DONNÉ PAR NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST
À SA FILLE CHÉRIE LUZ DE MARIA
Le 24 février 2016

Mon Peuple bien aimé :

Mon Peuple bien-aimé,

Je te console avec Mon Amour ; en Lui seront unies toutes les créatures humaines qui, résolues à transcender l'humanité, cherchent sans relâche la vertu dans Ma Vérité et Mon Église.

LA VIE ÉTERNELLE EST LE PRIX DE MES ENFANTS QUAND ILS DÉMOLISSENT LES MURS DE L’EGO HUMAIN ET QU’ILS S’AFFRANCHISSENT DE L’OPPRESSION DU MONDE AFIN QUE JE SOIS EN EUX TOUS.

JE VOUS INVITE À FAIRE ATTENTION À TOUT CE QUE VOUS FAITES. Les enfants, le mal ne rôde plus, ne maraude plus ; le mal a été établi, attaquant Mon Peuple avec acharnement afin que ceux qui pensent qu’ils sont bons tombent et ceux qui essaient d'être bons soient déçus.

Mes enfants sont ceux qui démolissent les murs humains et s’abandonnent — sans faire une pause, sans hésiter — à porter la Croix personnelle et, à l'occasion, d'autres croix que leurs frères placent sur eux. Mes enfants sont conscients que Ma Croix est Amour et que plus lourde ils la trouvent humainement, plus légère est-elle spirituellement. Ce qu'ils voient avec des yeux humains apparaît distant et difficile à atteindre et à supporter ; ce qu'ils voient avec les yeux de l'âme est lumière et se transforme en joie.

Faites attention parce que la rectitude peut être contaminée de mal. Précisément parce qu'elle est bonne, elle peut devenir moins bonne en entrant dans un terrain dangereux.

VOUS, MES ENFANTS DEVEZ GRANDIR ET AUGMENTER
LA CONNAISSANCE ET LA PRATIQUE DE MES ACTES ET MES OEUVRES
AFIN QUE VOUS SOYEZ TÉMOIGNAGE DE MES ACTES ET DE MES OEUVRES,
ET VOUS NE SEREZ PAS TROMPÉS OU CONDUITS
LE LONG DE CHEMINS DIFFÉRENTS DE CEUX QUI SONT NOTRE VOLONTÉ.

Mon Peuple bien-aimé, vous devez minimiser l'action du mal qui se répand dans l'humanité toute entière sans être remarqué par l'homme. Le mal corrompt le bien et, par conséquent, progresse en démolissant ceux qui se trouvent être spirituellement faibles sans Foi solide.

Ceci est la raison de l'Appel insistant à laquelle vous devez porter attention. Augmentez votre Foi afin que vous soyez forts, fermes et déterminés ; renversez l'ego humain en étant de plus en plus humbles. Celui qui est humble est la joie de Ma Maison ; celui qui est humble permet à son frère, qui n’est pas sur Mon chemin, de Me connaître de sorte qu’il M’aimera. Celui qui est humble n’est pas une pierre d'achoppement pour les autres ; au lieu de cela, il est un miroir constant d'Amour, de Charité et de Bonnes intentions.

LE BIEN PRÉVAUDRA TOUJOURS SUR LE MAL, MÊME SI LA VOLONTÉ HUMAINE, SOUHAITANT UNE MAUVAISE UTILISATION DU LIBRE ARBITRE, DÉCIDE DE SE DÉTOURNER DE MON PLAN DIVIN. Plusieurs de Mes enfants ont apporté des imperfections à l'Ordre que Ma Maison garde dans la Création. Cet homme va trouver Ma Justice prompte et certaine à arrêter la destruction que les mauvais penchants de l'homme ambitieux sont déterminés à apporter.

Mon Peuple bien-aimé, au cours de la célébration du Carême, quand Mes enfants sont invités à se convertir, le mal redouble ses attaques et vous devez rester préparés afin que vous ne soyez pas vaincus pendant ce Carême très spécial comme celui que vous vivez.

Les manifestations du mal se font sentir partout sur la Terre et elles deviennent plus fortes à chaque instant. Mes enfants ne vont pas vivre dans la paix du passé ; la Nature montre sa puissance et son mécontentement à l'homme vis-à-vis ses actes et ses oeuvres qui l’ont fouettée.

Les régions de la planète où il y a des centrales nucléaires seront ébranlées et ces mouvements vont agiter les eaux.

L'homme ne connaît pas l'ampleur de la destruction qu’il a créée, pas jusqu'à ce qu’il la voit de lui-même et que ses frères soient aux prises dans l'état le plus triste jamais pensé.

MON PEUPLE BIEN-AIMÉ, DEMEUREZ ALERTES
À LA VAGUE DE RUMEURS QUI TRAQUENT MON ÉGLISE.
TROUVEZ-MOI DANS LE CORPS ET LE SANG DANS L'EUCHARISTIE,
PRIEZ LE SAINT ROSAIRE, RÉALISEZ LES BÉATITUDES
ET SOYEZ DES PORTEURS DU TÉMOIGNAGE DE MA VOLONTÉ.

Enfants bien-aimés, la Foi doit croître ; sinon, l'ennemi des âmes vous fera chanceler et vous séparera de Moi. Moi, comme Dieu, J’anticipe les événements.

Pour cette raison, Je vous invite à être vrais, à ne pas vivre avec une foi personnelle et hypocrite ; Je vous ai appelés à faire partie de Ma Bergerie où vous ne pouvez pas entrer si vous n’avez pas découvert que l'Amour est la source de la Grâce et de la Vertu.

Priez, Mes enfants, priez ;
les États-Unis vont souffrir quand ils seront attaqués de façon inattendue.

Priez, la Nature continue sans relâche ;
l’'Inde fera les nouvelles ;
la terre sera secouée avec une grande force près de la Nouvelle-Zélande.

Priez, Mes enfants, priez ;
la Turquie fera les nouvelles mondiales,
la main de la guerre la saisit.

Priez, Mes enfants, priez ;
Mon Église est dirigée par ceux qui ne L'aiment pas,
qui ne La respectent pas
et J’en souffre pour cela.

Mon Peuple bien-aimé, la sécurité de l'homme reste dans la puissance des armes qu’il utilise pour intimider ses frères.

Le dieu de l'homme, l'économie, tombe par terre comme cela leur est nécessaire afin qu’ils se tournent pour Me regarder. Toutefois, ils ne le feront pas ; au lieu de cela, ils vont se précipiter sur ceux qui leur vendent des mensonges et ça les conduira à souffrir plus que nécessaire.

DES ENFANTS BIEN CONNUS DE MOI SONT PERDUS
PARCE QU'ILS SE SÉPARENT DE MA VRAIE DOCTRINE.
AVEC DES ARNAQUES CONTREFAITES,
ILS CAUSERONT UNE EUPHORIE DANS L'HUMANITÉ
QUI NE DISTINGUERA PAS ENTRE CE QUI EST VRAI ET CE QUI EST DIABOLIQUE.


Rome va brûler ; la vérité viendra à la lumière.

Bien-aimés, cet instant en est un de purification et, au milieu de cela, Mes vrais enfants seront éprouvés comme l'or dans le creuset. Mon Église n’est pas tout à fait fidèle à Moi ; le voile de la médiocrité la recouvre, causant la confusion dans Mon Peuple.

Je vous invite à être plus spirituels ; ne soyez pas du monde ; dans ce qui est du monde et pécheur, le péché surabonde. Ne vous frottez pas les coudes avec le péché ; vous avez une foi faible où vous ne discernez pas et vous vous laissez emporter par vos impulsions.

Enfants bien aimés, Mes Temples sont profanés maintes et maintes fois, Mes Temples sont utilisés comme centres de divertissement où ils prêchent Ma Parole et plaisent l'ennemi des âmes avec des actes du monde.

MON SACRÉ COEUR EST CONSTAMMENT LACÉRÉ,
LA FOLIE DU MONDE SE DESSINE RAPIDEMENT SUR MON PEUPLE,
ILS ME FONT VIVRE — ENCORE ET ENCORE —LE CHEMIN DU CALVAIRE.

MON PEUPLE, VOUS NE COMPRENEZ PAS ENCORE LA GRAVITÉ DE CET INSTANT
ET VOUS ERREZ DANS DES CHOSES TRIVIALES OU INDIVIDUELLES
SANS CONSIDÉRER QUE L’INSTANT N’EST PAS UN INSTANT
ET QUE MES ENFANTS DOIVENT DEVENIR PLUS FORTS
DANS LEUR FOI AFIN DE NE PAS FAILLIR.

Aucun de Mes enfants ne viendra à Moi sans le chemin de la pénitence, sans pratiquer les vertus Chrétiennes ou sans effort pour vivre dans Ma Volonté.

Vous devez vous éloignez du péché, il n’est pas bon pour l'âme ; mais l'homme a continué à frayer avec le péché et ceci l’a conduit à voir ce qui est mauvais comme bon, ça l'a amené à consentir à ce qui est pas Ma Vraie Doctrine ; cela a conduit l'homme à voir comme bien le fait que Mes enfants soient tolérants envers d'autres idéologies assurant ainsi la permanence du mal au sein de Mon Église.

La Pauvreté et l’Humilité chez Mes enfants les prêtres sont les caractéristiques distinctives d’être Mes disciples. Ils apprécient et sont impatients de vivre comme Moi et d'accomplir la Volonté de Mon Père qui est dans les Cieux.

Mon Peuple, il y aura des figures étranges et des couleurs dans le ciel ; certaines seront le résultat des dommages causés par l'homme lors des essais de bombes dans la mer ; d'autres seront données comme avertissements pour Mes enfants.

Marchez vertueusement, droitement, de sorte que la pourriture de la puissance humaine ne vous touche pas ; vous êtes Mon Peuple et Je vous aime ; Mon Amour vous débarrasse des plus grands maux.

DISCERNEZ ! ...

Je vous bénis de Mon Amour, Je vous bénis de Ma Paix, Je vous bénis.

Votre Jésus

JE VOUS SALUE MARIE TRÈS PURE CONÇUE SANS PÉCHÉ.
JE VOUS SALUE MARIE TRÈS PURE CONÇUE SANS PÉCHÉ.
JE VOUS SALUE MARIE TRÈS PURE CONÇUE SANS PÉCHÉ.

SOURCE : Revelaciones Marianas

vendredi 26 février 2016

Le Pape et la tueuse de bébés



Écrit par Hilary Blanc

SOURCE : The Remnant

En 2010, après avoir vécu en Italie environ deux ans et avoir commencé à comprendre les complexités byzantines de la politique de ce pays, Emma Bonino a décidé de se présenter pour le poste de gouverneur de la région du Latium. Une fois que j'ai découvert quel genre de personne elle était, je fus saisie de l’urgent besoin d’acheter une caisse de peinture en aérosol et de faire le tour de Rome en écrivant : « 10 000 assassinati bambini non abbastanza par Emma 'la Bicicletta' Bonino » sur toutes les affiches. « 10 000 bébés assassinés n’est pas assez pour Emma 'la bicyclette' Bonino ». Je pensais à chaque fois que je descendais du train à la gare de Saint-Pierre à Rome où son visage a été affiché sur presque toutes les surfaces. D'une certaine manière, je me suis dissuadée de ce plan d'action et maintenant je souhaite l’avoir fait. Au lieu de cela, j'ai écrit quelques articles à son sujet, de ses prises de position en guise d’introduction pour les lecteurs pro-vie de langue anglaise.

Je n’ai pas fait beaucoup de vagues dans la presse de langue anglaise, mais ce mois-ci, la même femme a été encensée par le Pape François. Dans une interview avec le Corriere della Sera, le Pape, le Vicaire du Christ, a appelé Mme Bonino « parmi les grands de l'Italie d'aujourd'hui ». Le Pontife a mentionné son travail comme ministre des Affaires étrangères en Afrique. « Elle a offert le meilleur service à l’Italie pour connaître l'Afrique ».

« Ils disent : « C’est une personne qui pense très différemment de nous [Catholiques] ». Certes, mais c’est pas grave. Nous devons regarder les gens, à ce qu'ils font » a déclaré le Pape.

Eh bien, c’est bien raisonnable. Nous avons besoin de regarder ce qu'ils font ; tout à fait d’accord. C’est à leurs fruits que vous les connaîtrez, selon l'expression consacrée justement.

Un bref résumé : Emma Bonino est entrée en politique italienne comme une féministe extrémiste de gauche radicale dans les années 70 après avoir rendu son nom synonyme d'avortement illégal. Elle se vantait dans la presse d'avoir inventé un aspirateur à vide à main à partir d'un pot de confiture et d’une pompe à vélo et a depuis continué à prétendre avoir utilisé cet appareil et qu'elle a personnellement tué 10 000 enfants « non désirés ». Elle est, en bref, la Henry Morgentaler de l'Italie.

( « Mais c’est pas grave ». C’est juste « une personne qui pense très différemment de nous ».)

Mais elle avait beaucoup plus de succès même que ces deux ... hum... « qui ont radicalement » modifié à jamais la société italienne. Elle entra au Parlement en vue de tirer parti de la loi au moment où les députés bénéficiaient de l'immunité de poursuites puisque l'avortement était encore un crime à l'époque. Sa carrière politique flamboyante de succès été totalement dédiée à une longue campagne de 40 ans pour démanteler systématiquement au nom de l’« égalité » et des « droits de l'homme » la fondation morale Catholique de toute structure politique et sociale dans la société italienne.

« Mais c’est pas grave… »

À partir de 1979, en tant que protégée de l’éminence socialiste grise milliardaire, George Soros, elle a amené sa campagne dans le domaine international en tant que membre du Parlement Européen et, plus tard, dans le monde plus large en tant que Ministre des Affaires étrangères de l'Italie et Présidente et Fondatrice du Parti Radical Transnational.

« Mais c’est pas grave… »

Son parti, les Radicaux Italiens, sont en train de triompher aujourd'hui sur lois du pays portant sur le mariage afin de permettre les partenariats sodomites à considérer à égalité avec le mariage naturel. Au sommet de sa carrière dans les années 90, une étude italienne, très médiatisée et promue par la télévision italienne et le cinéma des célébrités, a révélé que la majorité du public aurait aimé la voir comme Présidente de la République — c’est-à-dire, Chef de l’État, à distinguer de la fonction de Premier Ministre qui est le chef du gouvernement. Cette idée a été reprise par le Parti Socialiste en 2013.

La page de langue anglaise de Wikipedia la décrit benoîtement comme « une législatrice vétéran dans la politique italienne et militante pour diverses politiques de réforme ».

« En 1975, elle a fondé le Centre d'Information sur la Stérilisation, l’Avortement et la Promotion qui a mené au référendum pour la légalisation de l'avortement en Italie » nous dit encore Wikipedia, sans mentionner qu’elle avait alors commencé à avorter des bébés en série.

Mais c’est juste « une personne qui pense très différemment de nous… »

« De concert avec Marco Pannella, un autre membre du Parti Radical, Bonino a combattu de nombreuses batailles pour les droits civils et la liberté personnelle touchant principalement le divorce, la légalisation de l'avortement, la légalisation des drogues et les libertés sexuelles et religieuses » poursuit Wikipedia . La seule chose qu’ils ont oubliée était sa campagne pour l'euthanasie.

(Les disciples attentifs de la carrière de François remarqueront que ce même Marco Pannella est celui que le Pape a téléphoné en mai de l'année dernière selon certaines sources et qu’il aurait dit au vieux gauchiste « d’aller de l’avant ». Pannella dira plus tard : « Avec François, nous avons beaucoup en commun. Nous, les Radicaux, avons prévu un grand nombre de choses que François dit et fait ». Il est également intéressant de noter que l'intervieweur favori de François, Eugenio Scalfari, est également l'un des fondateurs et une sommité du Parti Radical. On commence à se demander quel genre de compagnie ses électeurs de 2013 avaient gardé parmi les politiciens italiens ).

Comme on pouvait s'y en attendre, la page italienne Wikipedia sur Emma Bonino a plus de détails mais laisse aussi entièrement sous silence sa fière carrière des débuts où elle était la numéro un des avorteurs illégaux « de fond de cave » de l'Italie (avec toute l'expertise médicale qu’un baccalauréat en langues modernes peut donner.) Mme Bonino elle-même n'a jamais répudié la prétention des 10 000 enfants ensanglantés et écrasés de son début de carrière. C’est l'un de ses grands points de vente auprès de la gauche, en fait, ce fut l'offrande sacrificielle pour son succès politique plus tard d’ampleur stellaire.

« Mais c’est pas grave… »

L’épuration de sa page Wikipedia italienne signifie qu’il nous faut plonger dans les archives de la presse italienne pour trouver les fameuses photos de sa machine faite maison pour faire des avortements. La photo a refait surface sur les sites italiens, ce qui indique au moins que le public italien n'a pas oublié ce qu’est Emma Bonino.

En 1973, l'avortement était un crime passible d'une peine de deux à cinq ans d'emprisonnement. Bonino a fondé la « CISA », le Centre d'Information sur la Stérilisation et l'Avortement afin de changer tout cela. Grâce à cette organisation illégale, Bonino compte elle-même avoir commis 10 141 avortements. Le groupe a affirmé qu’en 1974 il aurait effectué environ 4 000 avortements par année.

« Mais c’est pas grave.. ».

La brochure du CISA inclut la photo et cite Bonino elle-même qui décrit sa machine qui comprenait « une pompe à vélo, un dilatateur en plastique et un vase [pot] dans lequel vous créez un vide et on finit le contenu de l'utérus ».

« Les avortements sont effectués avec une pompe à vélo, un dilatateur en plastique et un pot dans lequel on fait le vide et où finit le contenu de l'utérus. J'utilise un bocal d'un kilo qui avait contenu de la confiture. Les femmes ne se soucient pas de ce que je n'utilise pas un récipient acheté dans un magasin de sanitaires, c'est l'occasion d'une bonne rigolade » : è un buon motivo per farsi quattro risate.

« Mais c’est pas grave… »

Ce mois-ci, Bonino est cité par Radio Radicale répondant au beau compliment du Pape François en disant : « Ces paroles sont celles qui m’ont plu le plus de toute ma vie entière ».

« Voilà ce que j'ai essayé de pratiquer toute ma vie avec mes coéquipiers radicaux, à savoir que vous pouvez parler même si vous avez des idées différentes. Je ne pense pas avoir besoin d'en dire plus, ce serait un manque de respect ».

Donc, ce sont tous des sourires, compliments chaleureux et étreintes à une femme qui a personnellement assassiné 10 000 enfants innocents à naître ; une femme qui est entrée dans la politique afin d’éviter des poursuites pour ce qui était alors un crime ; une femme qui a alors fait une carrière à vie pour démanteler systématiquement non seulement des protections juridiques pour les enfants à naître, mais pour l'ensemble du cadre moral de la culture et de la société civile italienne et qui n'a jamais montré la moindre lueur de repentir ou ni même de doute relativement à ses vues qui lui sont supérieures moralement à celles de la foi Catholique.

Comme d'habitude, les commentateurs italiens, agréablement affranchis de cette papolâtrie machinale et bizarre des Américains, ont eu des réactions plutôt directes. Camillo Langone a dit que, loin d'être parmi les « Grands » de l'Italie, Bonino a aidé à diminuer gravement l'Italie, étant personnellement responsable de la mort de millions d'Italiens et de la crise démographique actuelle en l'Italie.

« Non seulement pour le passé mais pour le présent, Bonino est une personne qui a construit sa carrière politique sur l'avortement de masse ; alors elle est là parce qu’elle est pro-avortement » a déclaré Langone dans une interview avec IntelligoNews.

« Ce n’est pas un fait accessoire ni un détail » a-t-il ajouté. « Le Pape est un Jésuite et aurait agi selon un raisonnement politique qui m’échappe ».

Quand il fut demandé à Langone si les commentaires de François étaient une erreur « en raison du manque d'informations sur « la Bonino » ou si c’était « un choix spécifique de François », Langone est tout aussi franc.

« C’est certainement un calcul, il n'y a pas d'erreurs. De jouer le truc : « Oh, je ne savais pas », c’est un calcul qui m’échappe et, de toute façon, je ne m’en soucie pas non plus. Je suis Catholique et je n’argumente pas. Pour moi, Emma Bonino n’est pas une grande italienne, mais une petite italienne qui a rétréci l'Italie pas seulement démographiquement parlant ».

Bien sûr, on peut déjà entendre le chœur des apologistes papaux Américains hurlant à propos de la façon dont je suis si peu miséricordieuse. Le Pape François tendait juste la main vers une pécheresse et l'appelait à se repentir ... Et, de toute façon, les traductions !

Maintenant, je vais admettre que le Christ a ses façons de convertir même Ses ennemis les plus mortels, mais elles ne comportent pas de manière générale de chaudes étreintes et des compliments farfelus au sujet de leurs réalisations meurtrières. Habituellement, c’est plus en les faisant tomber de leurs chevaux et en les rendant aveugles. Et dans le cas de Mme Bonino, nous rencontrons non seulement quelqu'un qui a passé toute sa vie consacrée à s’opposer au Christ dans tous les endroits possibles, mais quelqu'un qui a fait du massacre de millions d'innocents la pierre angulaire de sa carrière.

C’est difficile aujourd'hui de convaincre même les fidèles Catholiques de l'horreur suprême de l'avortement. Les Pro-Vie sont régulièrement accusés d’« alarmisme » ou d'être sévères dans leur langage. C’est la raison pour laquelle, au cours des dernières années, ils ont dû recourir à des photographies graphiques pour démontrer leur point. Mais pensez-y pendant quelques minutes. Si les enfants qu'elle a personnellement assassinés étaient morts en dehors de l'utérus au lieu d’être à l'intérieur au moment où elle les déchirait en lambeaux, Emma Bonino aurait été tenue pour être l'un des plus révoltantes meurtrières de masse de l'histoire. Son nom serait entré dans l'histoire avec le plus célèbre des nazis (dont la plupart n’ont pas fait de meurtres de masse de leurs propres mains ).

Nous appliquons facilement et avec une conscience propre le terme de « monstre » à Hitler et Goebbels et l'ensemble de l'équipe pour leur idéologie meurtrière et leur régime, pour la guerre et pour les camps, les fours et les chambres à gaz et tous leurs objets d'horreur et de mort industrialisée. Quant à Emma Bonino, son idéologie est essentiellement identique mais c’est elle qui a fait le sale travail elle-même et elle a limité sa tuerie exclusivement à des enfants ... Je ne suis pas sûre qu'il y ait une parole dans quelle que langue que ce soit pour ce qu'elle est.

Mais au lieu de la mettre dans une classe avec Hannibal Lecter et de la garder enfermée dans une boîte de verre pour le reste de sa vie, nous lui donnons la Grande Croix de l'Ordre de Mai (Argentine, 1995) et faisons d'elle un Commandant de la Légion d'honneur (France, 2009) et de l'Ordre de la Croix de la Grande Dame du Mérite de la République Italienne (Italie, 2015) et l'envoyons à l'Union Européenne et en Afrique pour avoir des séances de photos avec le Pape « Pro-Vie ».

Nous sommes toujours réprimandés de retenir le portrait d’ensemble, de prendre en compte les contextes politiques et sociaux de l'époque. Et nous devons toujours nous rappeler que le grand éloge de Bonino par le Pape François ne doit pas être considéré comme un incident isolé. C’est ce que les Ecclésiastiques Modernes font, après tout. Ils essaient de convaincre le monde de se convertir sans jamais parler de religion s'ils le peuvent.

Nous nous rappelons que le Pape Jean-Paul II, qui continue d'être un héros du mouvement Pro-Vie, connu pour sa profonde implication dans la politique internationale, a lui aussi accordé une rencontre amicale avec les Radicaux Italiens, à l'avorteuse Bonino et Pannella en 1986 [voir photo], ils ont discutés de leurs intérêts communs dans leurs efforts pour faire face « faim dans le monde ». Lors de cette réunion, c’était des sourires polis partout et aucun signe du doigt pontifical qui remuait.

Mais la miséricorde de François semble faire quelque peu défaut. Bonino a passé l'année dernière sous chimiothérapie pour le cancer du poumon et n'a jamais montré aucun signe de repentir. On pourrait penser que l’enthousiasme du Pape pour « graduellement » l’« accompagner » à sa mort pourrait impliquer une mention, au moins en référence oblique, au sang de ces dix mille enfants qui crient vengeance au Ciel. Son cancer est en rémission actuellement. On se demande si c’était une dernière chance donnée par un Dieu miséricordieux pour qu’un Pape dise à un pécheresse, laissez vos péchés.

Au lieu de cela, elle a obtenu le titre de la « Plus Grand Italienne » et « mais c’est pas grave... Elle pense juste différemment de nous ».

Vers une reconnaissance unilatérale de la Société ?

Un Évêque de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X (FSSPX ) :
« Le Pape penche vers une reconnaissance unilatérale de la Société ».


SOURCE : Rorate Caeli

Pour fins de mémoire, à partir d'une conférence donnée par l'Évêque Argentin-Espagnol de la Fraternité Saint-Pie X (FSSPX), Alfonso de Galarreta, à Versailles, le 17 Janvier 2016 :

Dans la deuxième partie de sa conférence et au-delà des propositions de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Mgr de Galarreta a confié publiquement que le Pape pourrait bientôt conférer un statut à la Fraternité Saint-Pie X :

« Je pense que, et ceci est l'autre aspect des choses, que ce Pape qui dit à qui veut l'entendre que nous sommes Catholiques, qui dit et répète que la Société est Catholique, que nous sommes Catholiques, ne nous condamnera jamais et il veut que notre cas soit pris en charge. Je pense — et il a déjà commencé dans cette voie — quand il voit que nous ne pouvons pas être en accord avec la Congrégation de la Foi, je pense qu’il va outrepasser toute condition théorique, doctrinale, pratique ou toute condition que ce soit... Il va prendre ses propres mesures pour reconnaître la Société. Il a déjà commencé ; il va tout simplement continuer. Et je ne dis pas ce que je désire, mais ce que je prévois. Je prévois, je pense, que le Pape se penchera vers une reconnaissance unilatérale de la Société et par décret plutôt que par une approche juridique ou canonique ».

Mgr de Galarreta a admis que« cette reconnaissance de facto aurait un bon effet bénéfique : ce serait une ouverture apostolique assez extraordinaire et ça aurait un effet extraordinaire ». Mais il ajoute qu’il y aurait alors deux risques : celui de créer une division interne et le fait de conditionner notre prédication dans certaines circonstances. Et il se demandait : « Il faudrait une sagesse et une prudence extraordinaires, une très grande fermeté et clarté. Sommes-nous capables de cela ? »

Le Prélat Argentin a répondu en demandant à son auditoire de garder une confiance surnaturelle face à ces éventualités :

« Si tel est ce que la Providence nous envoie, nous aurons les grâces nécessaires pour surmonter les difficultés et faire face à celles-ci comme nous le devrions mais, bien sûr, ce n’est que dans la mesure où ça ne se produit pas selon notre volonté mais que ça nous est imposé. Si nos pensées sont claires, nous pouvons toujours en prendre avantage et en tirer du bien de cela. Mais dans ce cas hypothétique, — je vous donne mon opinion basée sur des conjectures, d’accord ? — dans ce cas, je pense que nous aurons les grâces nécessaires pour persévérer et faire le bien que nous devons faire dans notre Sainte Mère l'Église. Dieu ne nous refusera ni n’arrêtera jamais de nous donner les moyens de persévérer dans la foi et dans le bon combat, si nous demeurons toujours dans la foi, dans l'espérance, dans la charité, dans la forte confession de la foi, dans notre sanctification quotidienne »

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Commentaire
Du grand Traditionaliste et Éditorialiste
du journal et site
THE REMNANT

Michael J. Matt

Une question sage en effet ! « Sommes-nous capables ? » Ici, le bon Évêque affiche un Catholicus Sensus et la prudence de base nous laisse absolument convaincus que bien que la FSSPX est entre de bonnes mains, comprenne clairement ce qui est en jeu et que ce qui est en jeu est en partie quelque chose d'intangible.

De toute évidence, François va régulariser la FSSPX. Pourquoi ? Eh bien, le vieil adage devrait résumer assez bien les choses : gardez vos amis proches, mais vos ennemis encore plus proches.

La question que nous devons tous nous poser est la suivante : en ce qui concerne la régularisation de la FSSPX, qu’y a-t-il dans ça pour le Vatican d'aujourd'hui ? Permettez-moi de répéter que : qu’est-que-ça-lui rapportera ?

Croyons-nous vraiment que François le Grand — l'homme qui refuse de juger les prêtres homosexuels, l'homme qui se rendra en Suède en octobre prochain pour célébrer la Révolte Protestante, le même homme qui pense que les athées vont au ciel et que les Juifs n’ont pas besoin de se convertir — allons-nous vraiment croire que cet homme est profondément préoccupé par les âmes des adhérents à la FSSPX et de leur ... hum ... « schisme » ? Vraiment ? !

Et si ce n'est pas cela, alors c’est quoi ?

À mon avis ( et c'est tout ce qu’il y a ), le Vatican sait très bien que l'opposition contre leur révolution diabolique envers la vieille Foi provient principalement d'une seule source, et tant et aussi longtemps que cette source n’est pas sous leur contrôle — bien, ils ne peuvent pas contrôler leur opposition.

Cette fois-ci, le Vatican ne posera pas d’exigences à la FSSPX concernant Vatican II ( pour une chose, Vatican II est même trop traditionnel pour le Vatican maintenant. Ils n'acceptent plus Vatican II ! ). Ils ne feront pas de demandes concernant la Nouvelle Messe. En fait, comme Mgr de Galarreta l’admet ici : le Vatican ne fera aucune demande que ce soit à la FSSPX. Ils vont tout simplement régulariser la FSSPX par décret, puis s’asseoir et regarder la FSSPX se déchirer en deux. Ça s’appelle diviser pour régner et c’est une stratégie vieille comme le Jardin d'Eden.

Même le monde néo-Catholique se réveille enfin sur le fait que la Chaire de Pierre est occupée par un homme qui méprise l'ancienne Foi Catholique. Une contre-révolution de principe contre le régime du Pape François, conduit par 650 prêtres de la FSSPX à travers le monde, serait imparable en ce moment ... et un Vatican profondément divisé le sait. Ainsi, aucune condition ne sera imposée et le Vatican fera à la FSSPX une offre qu’elle ne pourra pas littéralement refuser.

Il n'y a pas de complot dans la FSSPX. Le Vatican est en train de faire cela à lui seul, à mon avis, avec François qui mène le bal. Est-ce que la FSSPX peut gérer cette « bienfaisance » de François ? « Il faudrait une sagesse et une prudence extraordinaire, une très grande fermeté et clarté. Sont-ils capables ? » Telle est la question.

En ce qui concerne la régularisation de la FSSPX, faites attention à ce que vous souhaitez.

Priez pour la FSSPX, l'un des derniers meilleurs espoirs de l'Église. Je suis confiant que Mgr Fellay et son équipe sont du côté des anges. Maintenant, attendons pour voir ce que les démons feront.

jeudi 25 février 2016

Le chef des Évêques Polonais

réfléchit au Synode sur la Famille



Dans une nouvelle interview d’EWTN en Allemagne, Mgr Stanislaw Gadecki discute des forces et faiblesses des rencontres synodales, rejette les ouï-dire concernant une « guerre » Germano-Polonaise et rappelle que la plus grande expression de la miséricorde de l'Église est le Sacrement de la Pénitence.



par Edward Pentin
SOURCE : National Catholic Register





Köln / Posnan — Alors que plusieurs attendent avec impatience l’Exhortation Apostolique post-Synodale sur le Synode sur la famille du Pape François après un processus long et tumultueux, Robert Rauhut d’EWTN d’Allemagne s’est assis récemment avec l'Archevêque Stanislaw Gadecki, Président de la Conférence des Évêques Polonais pour discuter des forces et faiblesses du Synode, un « grand changement » dans le retour de l'enseignement de Saint Jean-Paul II lors de la session la plus récente et de la relation entre la Vérité et la Miséricorde. L'Archevêque parle aussi de « l'étonnement » des Pères Synodaux sur le peu de mentions du mot « péché » dans le document final du Synode, du battage médiatique entourant la Sainte Communion pour les divorcés remariés et pourquoi les Évêques doivent « corriger » des attentes exagérées et adhérer à l'enseignement de l’Église. Voici ci-dessous une version modifiée de l'interview ce qui sera diffusée prochainement sur EWTN Allemagne.



EWTN : Je vous remercie de l'occasion de vous poser quelques questions à nouveau après ce Synode très intense et fructueux. Comment évaluez-vous ce Synode sur la Famille du point de vue des Évêques Polonais ?

Stanislaw Gadecki : Notre évaluation peut se résumer en trois points : d'abord, que l'enseignement de l'Église n'a pas changé parce qu'il a été abordé — et confirmé par le Pape, par les Cardinaux et les Évêques des deux côtés. Nous avons analysé le texte du Synode et nous ne voyons pas la preuve d'un changement de doctrine. Cependant, il y a un changement dans la pratique, certains, en ce qui concerne en particulier les points 84, 85 et 86 du Document Final [concernant la pastorale des divorcés remariés] qui parlent de « discernement » et « accompagnement », ce qui signifie le « discernement des esprits » et l’« accompagnement » ... Ici le Synode stipule expressément que les prêtres doivent intervenir et aider à une exploration plus profonde. Pratiquement, [la] manière la plus facile d'explorer votre conscience a lieu dans le confessionnal.

Deuxièmement, les récents enseignements de l'Église, qui diffèrent de la doctrine précédente, n’ont pas été soulignés beaucoup.

Troisièmement, la Sainte Communion pour les divorcés remariés n’est effectivement pas mentionnée nulle part. Bien sûr, le document parle d'une « intégration » plus forte, d’une plus grande « participation » et d’une plus grande introduction des divorcés remariés dans les différentes sphères de la vie ecclésiale [mais] rien de tout cela ne consiste à recevoir la Sainte Communion. Néanmoins, certaines choses ne sont pas réalisables dans tous les pays. Il y a des pays et des Évêques, par exemple, qui soulighttp://www.democracynow.org/nent que tous les divorcés remariés devraient être autorisés à être catéchistes. Mais en Pologne, ce n'est pas possible, parce qu’une personne dans une telle situation est réputée être un faible témoin puisqu’elle est infidèle à la Vérité.

Ce sont donc les trois questions dans le contexte des questions les plus fréquemment posées. Le Synode a essayé, dans les domaines des possibilités, d’intégrer les divorcés remariés dans l'Église, mais pas à un point tel que cela donnerait l'impression que la personne peut vivre en état d'adultère et continuer à recevoir la Sainte Communion. Ce serait contraire à l'enseignement de notre Seigneur Jésus Lui-même. Dans ce cas, nous retournerions à l'époque de Moïse.


EWTN : Quelles sont les forces du Synode et ses résultats ?

Gadecki : Les résultats sont forts là où ils sont le plus faciles, c’est-à-dire là où il y a la première partie [du document final]. Là, on traite d’une vision sociologique du mariage et de la famille ainsi que des difficultés actuelles rencontrées par le mariage et la famille. Ça comprend le grand nombre de divorces et de concubinages, la vie partagée sans engagements communs, les différents concepts erronés de la famille. Ce sont toutes des difficultés liées à la sécularisation d'aujourd'hui auxquelles nous nous exposons et que nous ne devons pas nous soumettre parce que l'Évangile est constamment à contrecourant de ces tendances majeures. En outre, nous ne pouvons pas prétendre vivre dans les temps les plus difficiles alors qu’il y a eu des moments évidents de persécution où vous deviez risquer votre vie afin de témoigner de votre fidélité au Christ. Ces temps-là étaient vraiment difficiles. Aujourd'hui, nous faisons souvent face à une confrontation avec un « politiquement correct » qui exige d'être comme disent les médias et d’en suivre leur voix. Ce n’est pas une difficulté insurmontable pour quelqu'un qui est fermement enraciné dans le Christ.


EWTN : Y a-t-il des points faibles dans le document final ?

Gadecki : Je vois des points plus faibles dans la deuxième partie. Là, le document parle de la Vision Divine de la famille qui est présentée en conformité avec la vision de la Bible [mais], après cela, on constate un écart étonnant : il n'y a pas un seul mot sur ce qui concerne le divorce et quelles en sont les conséquences. Il n'y a aucune référence à ce que Jésus a dit : « Mais au commencement, il n'en était pas ainsi ». Bien sûr, c’est encore confirmé que l'homme et la femme constituent un mariage et qu'ils ont ce projet dans le Cantique des Cantiques, dans Osée ; mais quand il en vient au Nouveau Testament, nous ne voyons rien non plus sur Jean-Baptiste ni de la « conversion », de l'absolution du péché, de la confession des péchés.

Beaucoup de Pères Synodaux s’en retournèrent avec étonnement, affirmant qu'ils ont essayé de souligner que le document ne parlait pas très ouvertement du péché — comme si nous avions honte. Afin de ne pas blesser le pécheur, nous devons faire usage d'euphémismes, de ce langage délicat qui explique un certain comportement non conforme aux règles, aux normes. Cependant, aucune véritable Doctrine de l'Amour de Dieu [n’a été offerte] qui est le point de départ du péché et de la grâce pratiquement, et aussi du salut. Il y a ce thème dans un langage voilé, mais même après en avoir parlé, je ne pense pas que ce soit aussi clair et aussi évident que cela aurait dû l’être dans le document.

En ce sens, le document montre certaines lacunes que le Saint-Père lui-même a soulignées et il y avait beaucoup d'autres questions qui auraient pu être abordées à cette occasion mais que nous n’avons pas traitées. Par exemple, au lieu de publier un recueil unique — compréhensible, simple et clair pour chaque famille — ils parlent de la « miséricorde » dans son ensemble. L'Église a été miséricordieuse dès ses débuts. Plus important encore, c’est ce que Dieu pense de lui ou d’elle, pas ce que les autres pensent ou encore ce que lui ou elle — dans un certain sens — pensent d’eux-mêmes. La plus grande expression de la miséricorde de l'Église, à commencer par Jésus-Christ, est le Sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation. Il n'y a pas de plus grand Sacrement de la Miséricorde.



EWTN : Les Évêques Polonais ont mené par l’exemple en publiant un communiqué portant sur les numéros 84-86 du document final afin de souligner que cela ne signifie pas que vous pouvez fondamentalement recevoir la Sainte Communion, si vous êtes entrés dans une deuxième relation civile. Est-ce votre initiative d’être compris de cette manière en tant qu’exemple à suivre pour les autres Évêques et Conférences Épiscopales?

Gadecki : Ayant prévu la confusion qui pourrait survenir en Pologne en réponse aux commentaires, nous avons décidé de publier ce communiqué. Voilà pourquoi nous avons, à cet égard, porter attention à maintenir l'enseignement traditionnel de l'Église. Cependant, ce n’est pas de notre devoir d'enseigner aux autres Conférences Épiscopales. Elles ont leurs propres façons de faire et ferons certainement ce qui est le mieux en leur pouvoir.


EWTN : Juste après le Synode, les médias ont donné leur propre interprétation affirmant que le Synode avait permis la Sainte Communion pour les divorcés remariés civilement même si cela n'a pas été le cas. Comment évaluez-vous ce phénomène sociologiquement reconnaissable ?

Gadecki : Je pense que l'explication est simple. Depuis la conclusion du Synode extraordinaire des Évêques en 2014, un narratif a été adopté dans le monde entier, entretenu par les médias, à savoir que « la communion pour les divorcés remariés civilement viendra, elle doit venir puisque c’est impossible qu’elle ne le soit pas ». Ainsi, les gens s’y étaient déjà habitués et ont commencé à se demander si le Synode se réunissait afin d'examiner la Sainte Communion pour les divorcés remariés et maintenant se demandaient pourquoi cela n'avait pas encore été annoncé clairement. Voilà pourquoi, je pense, il appartient aux Évêques de remédier maintenant à ces attentes surfaites et de coller à l'enseignement de l'Église.


EWTN : Comment qualifiez-vous la présence de la figure de Saint Jean-Paul II ?

Gadecki : Je pense qu'un grand changement a eu lieu. Lors du Synode extraordinaire [ de 2014 ], Jean-Paul II n’a presque pas été présent du tout ... alors que sa personnalité et ses enseignements ont été fortement présents au dernier Synode [ de 2015 ], sur la Famille. Les Pères du Synode se sont référés beaucoup plus souvent qu'avant à « Familiaris Consortio ». Ça a été nommé et on en a parlé. En fait, considérant les déclarations sur le mariage et sur la famille faites par les Papes Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI et François, il y a déjà eu une amélioration. Donc, la tâche n’était pas seulement de résoudre les problèmes directement ici et là mais de se souvenir et de se rappeler de la façon dont l'Église avait avancé pendant les dernières décennies, chose qui ne doit pas être simplement effacée. Un enseignement du Pape contre un autre Pape est inacceptable.


EWTN : Néanmoins, en tenant compte par exemple de l'utilisation partielle du numéro 84 de Familiaris Consortio, qui traite du stress de la subjectivité et de l'objectivité, on a l'impression que, dans la méthodologie du document final, il s’est produit un peu d’« exégèse de cuisine » [ extraire sélectivement des traditions individuelles à partir d'un certain travail et ensuite les assembler et les combiner à dessein en dehors de leur contexte actuel ] ?

Gadecki : Oui, absolument. Cela a été rapidement exposé comme étant une incohérence parce que lorsqu'on se réfère à « Familiaris Consortio » de Jean-Paul II nous devons être honnêtes.


EWTN : La partie subjective du Sacrement perd son sens si la partie objective est manquante, non ?

Gadecki : Oui, c’est exact. Semblable à la question de la subjectivité et de l'objectivité, il y a eu la question des jugements de conscience : certains ont parlé de « conscience comme étant la Voix de Dieu », non pas comme une pièce dans laquelle on entend la Voix de Dieu. D'autres ont vu la conscience comme étant la Voix de Dieu — une catégorie très subjective parce que tous un chacun peut affirmer que « Je vois cette question dans ma conscience de telle ou telle façon et je ne me soucie pas de ce que l'Église ou les gens disent. Je vois cela d’une façon subjective et je considère cela comme étant la Voix de Dieu ». Ce fut une erreur. C’est similaire à un point de vue où les normes morales sont perçues comme un fardeau trop lourd à porter ou comme quelque chose qui est en parallèle à la conscience, qui est compris comme la « Voix de Dieu ».


EWTN : Quels sont les autres aspects qui ont joué un rôle central dans les discussions tels que la relation entre l'Église et le monde, la corrélation entre l'enseignement et la pratique ou entre la Vérité et la Miséricorde ?

Gadecki : La relation « Église — Monde » fut assez secondaire ; les discussions sur la relation entre la Vérité et la Miséricorde, l'amour et la compassion, la fidélité et la miséricorde ont été importantes. C’est un problème crucial car c’est difficile de parvenir à une solution satisfaisante lorsque l’on confronte la Vérité avec la Miséricorde. Dans mon esprit, le Saint-Père, ainsi que les citoyens de l'Argentine, ont un point de vue différent sur les contacts interpersonnels que nous avons, ici, en Europe. Peut-être, ce n’est pas tant que ça une différente façon de penser, mais les contacts sont plus sincères, plus chaleureux et plus méridionaux. Vous pouvez difficilement trouver quelque chose de comparable en Europe, peut-être en Italie. Cependant, en Europe du Nord, une telle chose est sans aucun doute inexistante. Peut-être que nous ne comprenons pas le Pape jusqu'à la fin, mais nous devrions.


EWTN : Une dernière question : un Cardinal a parlé d'une guerre Germano-Polonaise, d’une bataille au Synode. Comment voyez-vous cela ?

Gadecki : Beaucoup de Pères Synodaux, y compris le Saint-Père, ont dit de ne pas considérer le Synode sur la Famille comme un « parlement » et de transférer les règles et les procédures démocratiques des différents États dans la vie de l'Église. Lorsque les Pères Synodaux parlent, nous n’imitons pas un parlement, il n'y a pas de partis. Nous sommes conscients que nous agissons d'abord dans le cadre de la synodalité alors et seulement là dans le cadre d'une plus grande collégialité. Même à cela, le Synode n’est pas la fin de la Voix de l'Église. Le Synode est seulement un mouvement vers la collégialité entre le Pape et les Évêques qui se produit avec et sous le Pape. Le Synode n’est utile que dans la mesure où il sert à cette collégialité. Le droit canon encadre l'essence du Synode. Conséquemment, parlant d'une guerre Germano-Polonaise au Synode, par exemple, c’est une énorme exagération. Les problèmes représentés par les Allemands viennent non seulement de l'Allemagne, mais aussi de la Nouvelle-Zélande, de la partie de langue française du Canada, de la Suisse. Ainsi, ce n’est pas seulement du côté Allemand. Les différences liées au contenu ne sont pas en relation avec les langues, mais un Évêque est de cette opinion et un autre Évêque soutient une autre opinion. D’avoir évoqué des images d'une Troisième Guerre Mondiale au Synode est un peu drôle.

mercredi 24 février 2016

LA FAMINE MONDIALE
Prophéties et révélations données
à Luz de Maria ( Lumière de Marie )




Préambule

Certes, quiconque peut lire ces lignes à cet instant ne vit pas un manque extrême de denrées et souffre encore moins de la faim puisque vous avez accès à un ordinateur, à la technologie moderne et aux services de base ... mais la réalité pour des millions d'êtres humains à cet instant précis n’est pas la même et peut même être incroyable.

Le manque de denrées de base augmente à un rythme dévastateur, plongeant des peuples entiers dans de grandes souffrances.

Le simple fait de mentionner la vie d'un ÊTRE HUMAIN comme un numéro en défragmente son intégrité, TOUTES LES 5 SECONDES, UN ENFANT MEURT PAR MANQUE DE NOURRITURE SUR LA PLANÈTE TERRE.

Les causes pourraient être énumérées selon les caprices de chaque personne, mais en tant qu’enfants du même Dieu, nous devons assumer que ce fait est dû à l'absence de l'Amour et à l'indifférence.

Telle est la réalité dans laquelle une partie de l'humanité vit mais, à la lumière des Révélations, la perspective pourrait prend une dimension universelle dans un proche avenir .

Oui, bien qu’à partir du confort de notre chaise, cela pourrait être impensable et illogique mais les possibilités de discuter de cela au-delà de la foi, sont nombreuses et bien étayées.

L'humanité atteint déjà les 7500 millions d'habitants, un nombre très élevé par rapport à la surconsommation des ressources naturelles pour maintenir le niveau de vie d'aujourd'hui, et ce nombre mène la planète vers une limite dangereuse. Le changement de climat extrême avec la pollution de l'environnement limitent les zones de culture et les océans sont menacés par des niveaux élevés de pollution, éteignant la vie marine à un rythme alarmant.

À tout ce qui précède, nous pouvons ajouter les différentes guerres qui font des ravages comme jamais vu dans l'histoire de l'humanité et il convient aussi de mentionner que, si celles-ci atteignent une plus grande échelle, elles pourraient devenir rapidement une catastrophe mondiale considérant l'arsenal de guerre que l'humanité possède ( environ 20.000 ogives nucléaires ) et, par exemple sur une plus petite échelle, tel qu'il le fut prédit pour les grandes guerres mondiales précédentes.

La scène présente, et en même temps très compréhensible, est en parfaite synchronisation avec les Appels et l'Avertissement du Ciel qui cherche au milieu de la folie et de l'indifférence de l'homme arrogant à le rendre conscient de l'imminence du danger vers lequel toute l'humanité se dirige.

Luc :
21 :10 Puis il ajouta : « Un peuple combattra contre un autre peuple, et un royaume attaquera un autre royaume ;
21 :11 Il y aura de terribles tremblements de terre et, dans différentes régions, des famines et des épidémies ;...

Matthieu :
24 : 7 Un peuple combattra contre un autre peuple, et un royaume attaquera un autre royaume ; il y aura des famines et des tremblements de terre dans différentes régions..
24 : 8 Tous ces événements seront comme les premières douleurs de l'accouchement.

Recension des extraits
des locutions portant sur la
FAMINE MONDIALE
Notre Seigneur Jésus-Christ
Le 31 décembre 2015

Bien-aimés, vous souffrez de faim spirituelle et cela sera complété par la faim matérielle. La pénurie de nourriture sera sur toute la Terre et la famine sera un fléau pour chacun.

Notre Seigneur Jésus-Christ
Le 4 décembre 2015

Ah ! La famine viendra et elle ne fera pas de distinction entre les classes sociales en raison de la contamination causée par l'homme à travers l'énergie nucléaire, ce fléau féroce de l'humanité.

Notre Seigneur Jésus-Christ
Le 20 octobre 2015

L'ANTÉCHRIST EST DANS LE MONDE ET EXAMINE FURTIVEMENT LE STADE OÙ LES HOMMES SE MEUVENT ET ÉTABLIT TOUT CE QUI EST NÉCESSAIRE POUR QUE LE CHAOS DEVIENNE GÉNÉRALISÉ et qu’à son arrivée, il soit considéré par Mon Peuple comme un acte de salut quand les gens seront plongés dans la souffrance aux mains du terrorisme, de la guerre, des conflits, de la famine qui sera un spectre qui va passer au milieu de Mes enfants, emmenant les hommes au désespoir et à être plus sauvages que des animaux. Quand il fait face à la famine, l'homme n’est pas l'homme.

La Très Sainte Vierge Marie
Le 17 octobre 2015

En raison de la chute de l'économie, la famine sera le reflet de l'homme cessant d'être homme, luttant furieusement pour sa survie.

Notre Seigneur Jésus-Christ
Le 14 octobre 2015

Vous ne voyez pas les oiseaux des champs mourir de faim ; Je prends soin d'eux... Comment pourrais-Je ne pas prendre soin des situations de Mes enfants ? Je donne à chacun selon sa mesure pour qu'il devienne mûr bientôt parce que nous sommes au bord de l'instant de la désolation. Je ne peux rien faire d'autre avec Mon Peuple s’ils n’accélèrent pas son rythme de croissance dans la justice et être ainsi capables de rencontrer et de surmonter tout ce qui arrive.

Notre Seigneur Jésus-Christ
Le 30 septembre 2015

Ne vous reposez pas dans votre prière, continuez devant Moi. Je ne vous abandonnerai pas à aucun instant :
Pendant la famine, Je vous enverrai la Manne ...
ENFANTS BIEN-AIMÉS, l'économie continue sa chute sans arrêt. C’est la grande stratégie de antéchrist pour faire plonger l'humanité dans la monnaie unique quand elle ne pourra plus supporter la faim matérielle. L’Antéchrist avance vers sa pleine émancipation propre sur l'humanité.

Notre Seigneur Jésus-Christ
Le 27 septembre 2015

QUAND LA RARETÉ DEVIENDRA GÉNÉRALISÉE, souvenez-vous que Ma Mère a pensé à vous bien à l'avance et a béni les raisins de sorte qu'à cet instant votre faim sera apaisée, et Je vous ai aussi demandé de prier MAINTENANT, pour ces instants et de vous préparer spirituellement de sorte que vous pourrez rencontrer — avec Foi, Force et Persévérance —les instants de la dure et difficile épreuve qui attend chacun de vous.

Notre Seigneur Jésus-Christ
Le 23 septembre 2015

PRÉPAREZ-VOUS PARCE QUE LA FAMINE SE RÉPANDRA DANS TOUT LE MONDE.

La Très Sainte Vierge Marie
Le 17 septembre 2015

La faim atteindra soudainement ce continent : là où les fruits surabondent ; ils ne donneront plus de récoltes.

Notre Seigneur Jésus-Christ
Le 13 septembre 2015

La famine approche par décision spécifique des grandes puissances. Sans nourriture, l'être humain oublie sa condition d'enfant de Dieu et c’est ce qu'ils vont lui offrir, la faim et plus de faim.

La Très Sainte Vierge Marie
Le 1 septembre 2015

Cette phase de la Grande Tribulation est ce que Mon Fils vous a annoncé comme début des malheurs quand il a dit « un peuple combattra contre un autre peuple, et un royaume attaquera un autre royaume ; il y aura des famines et des tremblements de terre dans différentes régions » (Matthieu 24,7).

L'homme a détruit la Nature et il y aura une famine impitoyable. Seul Dieu en connaît le jour et l'heure de tout ce qui approche ; voilà pourquoi les Signes sont là, les uns survenant après les autres, mais Mes enfants ne font pas attention aux Signes parce qu'ils ne croient pas et l'arrogance leur fait penser qu'ils méritent toute Miséricorde.

Notre Seigneur Jésus-Christ
Le 27 août 2015

Il y aura la famine et la peste ; la chaleur sera suffocante augmentée par les armes.

La Très Sainte Vierge Marie
Le 19 août 2015

Bien aimés enfants de Mon Cœur Immaculé, la grande famine se rapproche ; voilà pourquoi Je vous alerte, non pas tant pour vous approvisionner en marchandises matérielles, mais pour que vous grandissiez spirituellement et permettiez ainsi à Mon Fils de tout multiplier ce que vous possédez.

La Très Sainte Vierge Marie
Le 20 juin 2015

À cet instant, la plupart d’entre vous avez assez à manger, mais vous ignorez que bientôt vous n’en aurez pas assez ; la famine sera généralisée. L'altération des graines de semence dans les laboratoires va provoquer des malformations dans les cultures ; la contamination sera visible sur la plupart des aliments et ce, sur une grande échelle.

La faim va amener les gens à tuer leurs frères ; le chaos arrivera à l'improviste, les révoltes ne cesseront pas — au contraire, elles augmenteront dans tous les pays.

Notre Seigneur Jésus-Christ
Le 20 mai 2015

Vous vous dévorez les uns les autres, mais vous ne soulevez pas votre voix pour combattre l'injustice, pour lutter contre la faim de vos frères. Est-ce que ça peut être Mes vrais enfants et Mon vrai peuple ? NON !

Notre Seigneur Jésus-Christ
Le 19 avril 2015

RÉVEILLEZ-VOUS, MON PEUPLE ! Dans la tribulation Je serai à vos côtés ... Dans votre douleur, Je serai à vos côtés ... Dans votre angoisse que Je serai à vos côtés ... Dans la famine, Je serai à vos côtés ... À chaque instant Je serai à vos côtés ... Lorsque nous nous rencontrerons, Je serai en face de chacun d'entre vous ...

Commentaires de
Luz de Maria

Le 23 mai 2015


Le monde matériel a gagné du terrain : en ce moment, l'athéisme, la faim et la violence sont le cancer de la société, le cancer que l'homme ne pourra pas éliminer sauf si l’homme se convertit.

mardi 23 février 2016

Cauchemar à 35 000 pieds
Suite






par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 23 février 2016

Dans ma chronique précédente sur ce sujet, j’ai discuté comment le Pape François, dans un autre ad lib de commentaires désinvoltes à la presse à l'arrière de l'avion, a cautionné l'utilisation de la contraception — à la fois les préservatifs et les pilules — pour éviter la conception pendant la soit-disant crise appelée Zika. En d'autres termes, il a cautionné la contraception pour des motifs eugéniques : c’est-à-dire prévenir la conception à cause d'un défaut à la naissance que le virus pourrait causer (microcéphalie). À l'appui de cette suggestion étonnante, François a cité l'histoire relative à la façon dont Paul VI a prétendument « permis aux religieuses [du Congo] d’utiliser des contraceptifs en cas de viol ».


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Même si l'histoire était vraie, ce serait hors de propos parce que le scénario Zika ne comporte pas de viol mais plutôt des relations sexuelles consensuelles desquelles les femmes infectées par le virus sont libres de s’abstenir jusqu’à ce que le virus, qui provoque une maladie semblable à une grippe mineure chez les adultes, ne soit purgé de leur système en quelques semaines.

En tout cas, j’ai aussi noté que les tentatives désespérées des commentateurs « normalistes » pour expliquer l'erreur morale mammouth du Pape furent contrecarrées quand le Père Lombardi, le porte-parole de presse du Vatican, a confirmé plus tard que François avait en effet précisément cautionné « la possibilité de recourir à la contraception ou à des préservatifs en cas d'urgence ou de situations particulières ». Et Lombardi a, lui aussi, répété l'histoire des religieuses au Congo en citant « l’exemple de Paul VI et de son autorisation à utiliser la pilule pour ces religieuses qui étaient exposées à un risque sérieux de violence de la part des rebelles du Congo ... »

Sauf que ça ne s’est jamais produit. L’histoire est juste cela — une fantaisie historique brillante qui comble le vœu pieux de Jésuites libéraux dans les années 70 dont François en était un. Le Père John Zühlsdorf, qui, certes, ne peut pas être accusé de sympathies envers les « traditionalistes radicaux », a publié cette fraude exposée par un autre auteur sur son blog disponible ici en anglais ou un sommaire en français ici . L'essentiel de la fraude est la suivante : un article publié dans une revue théologique Catholique à Rome en 1961 dans lequel un trio de théologiens moraux spéculent au sujet du recours possible à la contraception en cas de viol — à nouveau, ce n’est pas le problème ici de toute façon. D’autres journalistes ont repris des bribes de l’article et l’ont transformé en quelque sorte en affirmations en provenance de « Rome » qui donnait une telle permission à son utilisation et ça s’est ensuite à nouveau transformé en « Paul VI » donnant la permission — même si l'article original a paru deux ans avant qu’il n’assume la papauté !

Comme le « Père Z » l’observe : « La légende urbaine (mensonge) est maintenant si commune que même les ecclésiastiques de haut rang de l’Église la citent comme si c’était arrivé. Ils ne mentent pas en soi. Ils transmettent quelque chose qui n’est pas vrai mais qu'ils pensent être vrai ... même si ça sent vraiment mauvais ». Et ainsi en a-t-il été avec François dans l'avion : il a répété une histoire à dormir debout qui n’avait aucun fondement en fait, croyant que c’était vrai (comme on doit le présumer ).

Mais considérez les implications de cette bourde d'époque :

  • François, le Vicaire du Christ, a proposé un écart à l'enseignement infaillible de l'Église sur la contraception basée sur un mensonge historique de son propre prédécesseur dont il n’a jamais pris la peine d'enquêter.

  • Alors que l'histoire a toujours semblé douteuse aux Catholiques qui connaissent l'enseignement de l'Église sur cette question et qui a été rapidement exposée comme un faux, François, le Vicaire du Christ, a suavement assuré tout le monde Catholique, de fait le monde en général, qu’un mensonge qu’il aurait dû connaître être un mensonge était vrai.

  • François, le Vicaire du Christ, citant une histoire bidon à propos de Paul VI et des religieuses faisant face au viol au Congo, a cautionné l'utilisation de la contraception par les femmes sans aucun danger de viol dans le seul but d'éviter un défaut possible à la naissance.

  • Même Edward Pentin ( note : vaticaniste très réputé ), tentant d'expliquer ce gâchis, a été contraint de déclarer : « L'utilisation de contraceptifs artificiels dans un tel scénario [la « crise Zika »] serait contraire à l'enseignement moral de l'Église ... »

  • Le Père Lombardi a maintenant confirmé que François a en effet précisément cautionné l'utilisation de contraceptifs dans un tel scénario.

  • Conséquemment, François, le Vicaire du Christ, a approuvé sans aucun doute une violation à l'enseignement moral infaillible de l'Église et il refuse clairement de faire marche arrière par rapport à son erreur, mais au contraire il l'a confirmée par son porte-parole.

  • D’innombrables millions d'âmes vont maintenant être induites en erreur sur une question relative au péché mortel et ainsi donc sur le salut.

  • Que devons-nous faire de cette information ? Eh bien, nous, les laïcs, ne pouvons pas tout faire. Nous pouvons exposer et protester contre l'erreur du Pape comme je le fais ici. Et bien sûr, nous pouvons refuser de l’accepter comme enseignement de l'Église, peu importe ce que le Père Lombardi ou les autres apologistes de François pourraient dire.

    Mais le temps est venu de déclarer publiquement une question évidente aux membres de la hiérarchie, en particulier aux Cardinaux : en tant que descendants des Apôtres et Princes de l'Église, quand allez-vous honorer votre vœu sacré de défendre la Foi contre la catastrophe en cours dans ce pontificat ? Quand allez-vous trouver le courage de faire ce que Saint Paul a fait quand Pierre a commis une erreur concernant l’approche de l'Église auprès des Gentils mettant en péril sa mission même de convertir le monde entier : « Je me suis opposé à lui ouvertement parce qu'il avait tort. (Gal. 2 :11) »

    Pendant ce temps, ce dernier scandale confirme ce que les Catholiques bien informés ont toujours su : le Pape n’est pas infaillible en matière de foi et de morale quand il s’écarte de l'enseignement permanent de l'Église — d'autant plus quand il cite cavalièrement une fabrication historique non pertinente en le faisant.

    Cauchemar à 35 000 pieds






    par Christopher A. Ferrara
    SOURCE : Fatima Network Perspectives
    Le 22 février 2016

    Le formidable vaticaniste Antonio Socci a écrit un nouveau livre sur les crises dans l'Église, La Profezia Finale [La Prophétie Finale] dont la première partie considère la confluence alarmante des Prophéties Mariales pointant jusqu'à nos jours comme un temps d'apostasie sans précédent entre la hiérarchie Catholique et les fidèles laïcs. La deuxième partie consiste en une longue lettre ouverte au Pape constituant une condamnation cinglante de son Pontificat jusqu’à à ce jour, documentant ce que la description du livre appelle « le risque d'apostasie ... la situation de confusion et d'égarement que le Pontificat du Pape Bergoglio a créé dans l’Église ».


    L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

    Une autre catastrophe improvisée

    Le risque d'apostasie ainsi que la situation de confusion et d'égarement qui suivent dans le sillage du Pape ont juste atteint de nouveaux sommets. Ce moment est venu pendant encore une autre conférence de presse lors d’une envolée, sur le retour du Mexique à Rome, dans laquelle François s’est senti encore une fois libre de lancer ses opinions personnelles sur les questions les plus cruciales de la morale, établies depuis longtemps par le Magistère infaillible de l'Église. Ici, je me concentre sur une seule des bombes larguées par François cette fois-ci : son point de vue sur la contraception.

    Après avoir passé les trois dernières années à militer pour un changement dans la discipline Eucharistique infailliblement maintenue par l'Église en ce qui concerne les adultères publics qui prétendent s’être « remariés » sans annulation valide, François tourna cette fois-ci la mitrailleuse sur l'enseignement infaillible de l'Église contre le mal intrinsèque de la contraception. Il répondait alors à l'une des nombreuses petites mises en scènes qu’il invite joyeusement en se soumettant aux questions des journalistes rusés : « Est-ce que les femmes à risque de contracter le virus Zika peuvent employer la contraception pour éviter la grossesse et le risque de défaut de naissance de la microcéphalie (tête anormalement petite) selon « le concept du moindre de deux maux ? »

    Tout d'abord, le Magistère infaillible rejette absolument toute analyse des questions morales portant sur le « moindre de deux maux » puisqu’on ne peut jamais faire le mal sous prétexte d'atteindre un plus grand bien. La morale naturelle à elle seule dicte que la fin ne justifie jamais les moyens et qu’à la fois les moyens et les fins doivent être moraux. François, cependant, est sauté directement dans le piège, condamnant l'avortement tout en ouvrant la porte toute grande à la contraception :

    « L'avortement n’est pas le moindre de deux maux. C’est un crime. C’est jeter quelqu'un pour en sauver un autre. Voilà ce que la Mafia fait. C’est un crime, un mal absolu ».

    « Concernant le moindre mal d'éviter la grossesse, nous parlons en termes de conflit entre le cinquième et le sixième Commandement. Paul VI, un grand homme, dans une situation difficile en Afrique, a autorisé des religieuses à utiliser des contraceptifs en cas de viol ».

    « Ne confondez pas le mal d'éviter la grossesse en elle-même avec l'avortement ... Éviter la grossesse n’est pas un mal absolu. Dans certains cas, comme dans celui-ci [le virus Zika], comme dans celui que [pointant vers l'arrière de son épaule] j'ai mentionné du bienheureux Paul VI, c’était clair ... »

    Cette déclaration, si elle était acceptée comme enseignement valide, signifierait l'effondrement de l’édifice moral tout entier infailliblement défini et maintenu par l'Église, à commencer par son enseignement sur la contraception et renversant tout le reste de ses enseignements moraux comme autant de dominos. Laissez-moi vous expliquer :

    Tout d'abord, pour citer le blog populaire du Père John Zühlsdorf, l'histoire de Paul VI permettant à des religieuses du Congo d'utiliser la contraception pour se « défendre » contre une menace imminente supposée de viol est non seulement « une légende urbaine mais c’est un mensonge : Paul VI n'a pas donné l'autorisation d'utiliser des contraceptifs à des religieuses ». Le « Père Z » donne une explication détaillée de l'origine de ce canular que vous pouvez lire ici --- en anglais ( voir en bas de page un sommaire en français de cet article expliquant ce calunar « intentionnel »). Dans ma prochaine chronique, la partie II de cette série en deux parties, je vais écrire sur les implications d'un Pape qui cite au passage une fabrication historique pour soutenir une contradiction de l'enseignement infaillible de l'Église sur l'illicéité morale de la contraception.

    D'autre part, il y a une opinion controversée, tenue par certains théologiens réputés en morale, mais rejetée par d'autres, à savoir que, dans le cas limité de viol, une femme peut rejeter l'insémination violente comme une forme d'agression physique en empêchant l’entrée des spermatozoïdes dans l'utérus, mais pas après (comme avec la pilule ou le stérilet) parce que la conception est possible ensuite et l'assaut a déjà eu lieu. Selon cette opinion, en vertu du principe du « double effet », l'effet recherché est de repousser une agression physique tandis que l'effet involontaire est qu’il n'y aura pas de conception. Ainsi la violation de l'interdiction morale contre la contraception n’est pas directement voulue mais elle est seulement la conséquence inévitable d'une forme de légitime défense.

    Le cas hypothétique d'un viol, cependant, ne soutient guère l'utilisation de la contraception pour éviter la conception en raison d'éventuels défauts de naissance suivant des relations sexuelles consensuelles — une pratique eugénique notoirement immorale qu’apparemment François vient de cautionner, comme le Père Lombardi le confirme aujourd'hui (voir ci-dessous). Le scénario Zika ne modifie pas le caractère « intrinsèquement mauvais » de la contraception, dont l'utilisation destinée directement à la prévention de la grossesse comme telle ne peut pas être considérée comme étant licite en toutes circonstances. Comme pour tout acte intrinsèquement mauvais, même si la culpabilité subjective pourrait être diminuée dans les cas extrêmes, le mal demeure et ne peut jamais être moralement justifié.

    Assez alarmant, François ici semble rejeter l’enseignement infaillible de l'Église à savoir que la contraception est intrinsèquement mauvaise. Alors qu’il décrit l'avortement comme « un mal absolu », il décrit la contraception explicitement comme « un mal pas absolu ». Il y a ici une grave confusion entre les concepts « absolu » et « intrinsèque », comme si François pense que quelque chose qui n’est pas « absolument » mauvais peut être parfois admis. Ici François échoue apparemment à reconnaître que l'avortement et la contraception appartiennent à la même catégorie de maux intrinsèques et donc n’admettent pas d’« exceptions » à leur immoralité. Cela est vrai même si l'avortement, étant un assassinat, est l'infraction la plus grave bien que la contraception constitue aussi un assassinat lorsque ses effets sont abortifs — un fait que François ignore.

    Deuxièmement, on ne peut jamais commettre un « moindre mal » —ce qui signifie un péché — dans le but d'éviter un « plus grand mal ». La transcription publiée indique des guillemets autour de l'utilisation par François de l'expression « moindre mal », mais, comme on peut le voir sur la vidéo, François n’a pas indiqué un tel scepticisme lorsqu’il a adopté la terminologie d'un journaliste -—« male minore » en italien. Il accepte clairement la fausse notion que la commission délibérée du « moindre mal » de la contraception pouvait être justifiée pour éviter l'infection au virus Zika car elle pourrait causer un défaut de naissance.

    Cela est tout simplement l'erreur du conséquentialisme ou du proportionnalisme, précisément condamné par Jean Paul II dans Veritatis Splendor (cf. paragraphe 75). Le conséquentialisme prétend juger qu’un acte mauvais peut être moral si ses conséquences dans l’ensemble sont bonnes. Dans ce cas, le mal de la contraception est moralement justifié en raison de la « bonne » conséquence qu’une femme infectée par le virus Zika ne portera pas un enfant avec une microcéphalie. Sur la base de cette logique morale que François vient d'endosser, la contraception pourrait être utilisée pour toutes sortes de fins eugéniques afin d'éviter toutes sortes de malformations congénitales graves.

    Troisièmement, l'affirmation de François au fait que le scénario du virus Zika implique « le conflit entre le cinquième et le sixième Commandement » est une erreur scandaleuse indiquant, au mieux, une profonde ignorance de la Loi de Dieu et, au pire, une intention de la renverser. Il ne peut jamais y avoir de vrai « conflit » entre les Commandements de Dieu. Obéir à un Commandement ne suppose jamais désobéir à un autre commandement.

    Dans tous les cas, c’est vraiment absurde pour François de suggérer que le Commandement « Tu ne tueras point » serait violé à moins qu'une femme infectée par le virus Zika évite la conception en utilisant la contraception en violation avec le Commandement « Tu ne commettras point d'adultère ». Le virus lui-même ne provoque qu'une brève maladie de type grippal qui fait courir le risque d'avoir un enfant avec une malformation congénitale ne constitue pas un assassinat. En outre, une femme infectée par le virus peut tout simplement éviter les relations sexuelles jusqu’à ce que le virus ait été purgé de son corps — dans environ deux ou trois semaines.

    Père Lombardi confirme l'erreur !

    Désespéré comme toujours de défendre l'indéfendable et de couvrir constamment l'embarras de ce Pontificat, les grands médias de la presse Catholique se sont mis immédiatement en vitesse supérieure pour tenter d'expliquer la portée évidente des remarques du Pape. Cet exemple de tour de passe-passe est typique. Mais les efforts habituels de la presse pour limiter les dégâts ont été annulés par le Père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, qui a dit plus tard à la presse que François savait exactement ce qu’il voulait dire et que ce qu’il voulait dire était ceci :

    « Le Pape a nettement distingué entre la radicalité du mal de l'avortement qui élimine une vie humaine et la possibilité de recourir à la contraception ou à des préservatifs, en cas de situations d'urgence ou spéciales dans lesquels cas on ne supprime pas une vie humaine, mais on évite une grossesse. Maintenant, ça ne veut pas dire qu’il dit que ce recours peut être utilisé et accepté sans discernement, mais il a dit clairement que ça peut être pris en considération dans des cas particuliers d'urgence ».

    « L'exemple de Paul VI et de son autorisation d'utiliser la pilule pour ces religieuses qui étaient exposées à un risque grave de violence de la part des rebelles au Congo ... démontre que ce ne fut pas une situation habituelle au moment où cela a été pris en compte .... Donc, la contraception ou le préservatif, en particulier dans les cas d'urgence ou de gravité, peut être l'objet d'un sérieux discernement de la conscience. Voici ce qu’a dit le Pape ».

    Quelle catastrophe absolue a causé ce Pape verbalement téméraire. Ses remarques ouvrent la porte à l'utilisation de la contraception dans toute situation jugée « grave » ou « urgente » ou même « particulière », ce qui signifie toute situation dans laquelle une grossesse non désirée causerait un préjudice grave ou perçu comme grave pour la mère tels que les défauts de naissance ou toute condition qui rendrait la grossesse à risque. Et la tolérance envers l'utilisation explicite de la pilule avec « discernement » même si elle est souvent abortive dans ses effets ouvre la porte arrière à l'avortement lui-même que François visait à interdire à la porte d'entrée avant.

    L'enseignement d'Humanae Vitae, reflétant l'enseignement constant de l'Église, est ainsi donc effectivement renversé par une « exception » à ce qui est un mal intrinsèque qui ne peut jamais admettre d’exceptions. (Encore une fois, cependant, le scénario hypothétique d'un viol ne comporte aucune intention de commettre directement un acte intrinsèquement mauvais, mais seulement une forme d'auto-défense.) Et s'il peut y avoir une exception au mal intrinsèque de la contraception, pourquoi pas également au mal intrinsèque de la sodomie, ou aux maux de la fornication et de l'adultère ? Et qu’advient-il alors à toute interdiction morale dans l'enseignement de l'Église si des maux intrinsèques maintenant sont considérés comme pouvant admettre des exceptions qui les permettent ?

    Bien sûr, François a commis une erreur grave et personne ne doit suivre son opinion erronée qui n’a aucun poids malgré ce que dit le Père Lombardi. Mais ça n’arrêtera pas l'erreur du Pape à éroder la désastreuse adhésion affaiblie des fidèles laïcs à l'enseignement de l'Église sur le mariage et la procréation.

    Nous savons que Soeur Lucie a averti le Cardinal Caffarra que « la bataille finale entre le Seigneur et le règne de satan portera sur le mariage et la famille ». Savait-elle aussi que les forces auxquelles les fidèles devraient s’opposer dans ce conflit final incluraient un Pape imprévisible ? Sans doute que le Troisième Secret intégral de Fatima.




    Origine de ce canular « intentionnel »

    Dans le magazine Studi Cattolici, n° 27 de 1961, une lectrice demande comment se soustraire à un acte de violence. Elle met en évidence la notion morale de la violence pour des fins de débat.

    Déjà ici, il n'y a pas de relation avec Paul VI, il n'était même pas pape en 1961 ! Et il n'y a pas à parier que Jean XXIII se serait immiscé dans une telle situation.

    Alors, trois collaborateurs au magazine ont répondu à cette demande. Il s'agit de 1) Msgr. Pietro Palazzini, plus tard évêque et Cardinal mais à ce moment-là un théologien respecté et Secrétaire de la Sacrée Congrégation pour le Councile, 2) le Professeur Francis Xavier Hurth, S.J., de l'Université Pontificale Gregorienne et 3) Msgr. Ferdinando Lambruschini de l'Université Pontificale Lateran (plus tard Archevêque de Perugia).

    En 1961, le fonctionnement et la nature de la contraception chimique n'était pas bien maîtrisée. Il faudra attendre vers 1968 avec la publication de l'Encyclique Humane Vitae pour que le Saint Siège se prononce formellement.

    À partir des réponses des trois clercs, il y a eu de la déformation d'information que l'on appelle communément « le téléphone arabe ». D'autres journalistes ont pigé des citations dans les réponses des trois moralistes, les ont déformées. On ne citait même plus leurs noms, ces journalistes parlaient que c'était « Rome » qui avait expliqué tous ces détails ( qui n'encourageaient pas du tout la contraception, soit dit en passant).

    Plus tard, on ne disait plus que c'était des positions de « Rome » mais qu'elles étaient de « Paul VI ».

    Lorsque cette rumeur s'est affaiblie, il y en a eu une nouvelle, toute belle, qui a resurgi : les Soeurs prises dans la guerre de Bosnie avaient été autorisées de prendre des moyens contraceptifs si elles étaient violées. Cette permission aurait été donnée par Jean-Paul II alors que le même pape recommandait aux femmes violées de garder leur enfant !

    Une soeur présente en Bosnie pendant la guerre et qui avait été au Congo auparavant n'avait jamais entendu de cette autorisation de Paul VI.

    Selon le Père John Zühlsdorf qui rapporte toutes ces informations, il émet une hypothèse sur les auteurs de ces deux mythes, l'un après l'autre. Assez grossier comme stratégie faut-il ajouter. Il croit que ces deux mythes sont dûs au KGB soviétique dont le régime communiste va à l'encontre du principe de la famille. En effet, l'enfant appartient à l'État et non pas aux parents qui sont simplement des géniteurs dans ce système. Le KGB a donc entrepris une campagne de désinformation ( ils sont experts en cette matière ) pour dénigrer l'auteur de l'Encyclique sur la Famille d'Humanae Vitae de Paul VI.

    Comme Jean-Paul II était un autre pape tellement consacré aux valeurs de la famille, entre autres choses, est-ce que ce sont ces même énergumènes qui ont tenté de le tuer par personne interposée et, n'ayant pas réussi, on repris le coup des « soeurs violées de Bosnie » pour le discréditer. ?

    Sans être un théoricien du complot, le Père John Zühlsdorf reproduit un extrait d'un journal communiste qui en dit long sur la hargne communiste envers le Catholicisme.