mardi 31 mai 2016

À quoi Mgr Gänswein veut en venir ?



Mgr Georg Gänswein, Préfet de la Maison Pontificale.
Par son rôle, il dessert les deux Papes
À la sortie de son livre le 20 mai dernier,
il a expliqué le rôle des deux Papes.
L'auteur, dans cet article, se questionne justement sur ses explications.


par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 30 mai 2016

Lors de sa récente présentation du livre « Au-delà de la crise dans l'Église : Le Pontificat de Benoît XVI », Mgr Georg Gänswein, qui sert de secrétaire personnel au « Pape Émérite » Benoît XVI, inexplicablement et très mystérieusement a fourni une nouvelle profondeur et donc un nouvel élan à l'idée nouvelle que le renoncement de Benoît à la papauté a été nuancée par une « compréhension modifiée » de la papauté, selon laquelle Benoît a conservé un aspect « passif » de l’Office pétrinien en donnant son exercice actif à François.

Au cours de la présentation du livre, Gänswein a fait des remarques qui reflètent sûrement la propre compréhension de Benoît de sa situation, y compris la signification précise du texte de la renonciation, soigneusement formulée pour désigner « le ministère de l'Évêque de Rome, successeur de Saint Pierre ». Il est inconcevable que Gänswein aurait simplement offert son propre avis sur la question sans avoir consulté Benoît.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Selon Gänswein, tandis que « il n'y a pas deux Papes » à la suite de la renonciation, il y a néanmoins « une sorte d'état d'exception voulu par le Ciel », selon lequel « le ministère du Pape n’est plus ce qu'il était avant ... » Au contraire, Benoît « l’a profondément et durablement transformé » au point tel qu ' « il n'a pas abandonné la fonction de Pierre [mais] a plutôt innové ce fonction » pour qu'il y ait « de facto un ministère élargi — avec un membre actif [François] et un autre contemplatif membre [Benoît]. »

Antonio Socci note que seulement deux conclusions sont possibles : un non-sens et l'autre d'une importance capitale. La première conclusion, écrit Socci, est que Benoît a créé un « point tournant important qui implique en fait une mutation radicale de la papauté qui est devenue aujourd'hui un organe collégial (ce qui est impossible selon la Doctrine Catholique) ». En effet, c’est impossible et sa seule affirmation même est absurde. Peu importe ce que Benoît pense ce qu'il a fait, aucun Pape n’a le pouvoir de changer la nature d'une fonction établie à perpétuité par Dieu incarné. C'est-à-dire qu’aucun Pape n’a le pouvoir de modifier la constitution divine de l'Église. Il en est de même lorsque Jean-Paul II fit la remarque quand il était sur le point de subir une intervention chirurgicale majeure : « Vous devez me guérir parce qu'il n'y a pas de place pour un Pape Émérite ».

L'autre conclusion, dit Socci, est que « ce discours [par Gänswein] met en lumière la « nullité » de la renonciation par Benoît XVI. » En effet, si le renoncement de Benoît à la papauté était fondée sur sa fausse opinion qu'il resterait un « membre contemplatif » d'un Office pétrinien « élargi » par le biais d'une innovation qu’il a lui-même créé, alors comment la validité de cette renonciation qualifiée ne pourrait-elle pas être remise en question ? Est-ce que ça ne serait pas le cas où Benoît se considère toujours comme le Pape dans un certain sens ? Et si tel est le cas, comment peut-il être dit qu’il ait renoncé à la papauté sans équivoque ?

En effet, comme Gänswein a observé : « Pour cette raison, Benoît XVI n’a renoncé ni à son nom, ni à la soutane blanche. Pour cette raison, l'appellation correcte par laquelle il se réfère à lui-même, encore aujourd'hui, est « Sainteté » ; et pour cette raison, d'ailleurs, il n'a pas pris sa retraite dans un monastère à distance, mais à l'intérieur du Vatican ... »

Je ne propose aucune réponse à la question de savoir comment cette nouveauté absolue affecte le renoncement de Benoît de la papauté. C’est quelque chose que l'histoire devra juger — si, en effet, il y a quoi que ce soit à juger. Je présente seulement une autre question : pourquoi Monseigneur Gänswein met de l’emphase sur ce point maintenant, trois ans dans le pontificat tumultueux du Pape François ? Certes, ces remarques ont été bien étudiées à l'avance. Alors, où veut-il en venir ?

Un indice se trouve dans une référence surprenante de Gänswein relative à la trahison à l'œuvre dans le Conclave de 2005 au cours duquel la soi-disant «mafia St. Gallen » comprenant les Cardinaux infâmes Danneels et Kasper, ont concocté l’élection du Cardinal Bergoglio. Étonnamment, Gänswein fait référence à ce développement comme un simple fait historique en observant que le Conclave de 2005 a impliqué « une lutte dramatique entre le « Sel de la Terre » parti [d'orientation ratzingerienne], tournant autour des Cardinaux López Trujillo, Ruini, Herranz, Rouco Varela et Medina, et le « Groupe de Saint-Gall », tournant autour des Cardinaux Danneels, Martini, Silvestrini et Murphy-O'Connor ... »

Gänswein lie ensuite la lutte au Conclave de deux autres faits révélateurs : tout d'abord, l'homélie du Cardinal Ratzinger à la création du Conclave dans lequel il a dénoncé la « dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et voit comme mesure ultime son propre soi et sa propre volonté. « Deuxièmement, la demande du Pape Benoît XVI, immédiatement après son élection inattendue, que les fidèles prient pour lui qu'il ne « fuie de peur des loups ».

Ceci est vraiment tout à fait remarquable : dans l'ensemble, les remarques de Gänswein suggèrent que la papauté de Benoît a été attaquée par les forces du mal du début à la fin. Il rend cela clair quand il se moque de l'idée que quelque chose d'aussi trivial que « Vatileaks » ait pu forcer Benoît hors de ses fonctions: « Ce scandale était trop petit pour ce genre de chose et quelque chose de beaucoup plus grande importance [a invité] ce pas soigneusement examiné d’une importance historique millénaire que Benoît a pris ».

Faites-en ce que vous voulez. Mais ne sous-estimez pas l'importance des remarques de Gänswein au milieu de ce qui est clairement la papauté la plus troublante dans la mémoire vivante de l'Église : celle du successeur de Benoît dans des circonstances mystérieuses et sans précédent.

dimanche 29 mai 2016

La « publication » du Troisième Secret de Fatima
révéré ou outragé ?



par John Vennari
SOURCE : Fatima Network News
Le 26 mai 2016

Note : Avec le Troisième Secret de retour dans les nouvelles, nous revisitons les nombreuses anomalies qui ont accompagné la « publication » originale du Troisième Secret le 26 juin 2000.

Ce qui suit est une adaptation éditée d'un discours prononcé par l'auteur à la Restauration Conference Catholique de Phoenix, Arizona en octobre 2000.




Je prends pour acquis que le public sait ce qui suit au sujet du Troisième Secret :

  • Que Sœur Lucie, quand elle a finalement écrit sur le Secret en 1944, sous obéissance, elle avait beaucoup de mal à le faire à cause de son contenu perturbateur. Le conflit intérieur de Sœur Lucie était si grand que le 2 janvier 1944, Notre-Dame est apparue à Sœur Lucie et lui a dit que, oui, le Ciel a voulu qu'elle écrive sur le Secret ;
  • Que, le 9 janvier 1944, Sœur Lucie a écrit à Mgr da Silva de Fatima en disant qu'elle avait écrit le Secret dans une enveloppe scellée et dans son carnet de notes ;
  • Que l'enveloppe contenant le Secret a été remise en main propre à l'Évêque da Silva le 17 juin 1944,
  • Qu'en 1957, le Secret a été transféré au Saint-Office du Vatican ;
  • Que le Secret était censé être publié en 1960.

  • Quand on a demandé à Sœur Lucie « Pourquoi l’année 1960 ? » Elle répondit : « Parce que la Sainte Vierge le veut ainsi ». De même, en 1955, le Cardinal Ottaviani a visité Sœur Lucie et lui a demandé pourquoi le Secret ne devait être publié qu'en 1960. Soeur Lucie a répondu : « Parce qu'alors, il deviendra plus clair ».

    Le monde entier attendait l'année 1960, pour le Secret d'être publié. Et en 1960, le Pape Jean XXIII a lu le Troisième Secret, et a décidé de ne pas le publier au monde. Il est rapporté qu'il a dit du Secret : « Cela ne concerne pas mon pontificat ». 1

    Je prends également pour acquis que le public est familier avec le magnifique livre du Frère Michel de la Sainte Trinité, « Toute la Vérité sur Fatima », dans lequel il fait valoir que le contenu du Troisième Secret est probablement une allusion à la crise actuelle de la Foi dont notre Sainte Église souffre depuis l'époque du Concile Vatican II. Frère Michel, bien sûr, fonde une grande partie de son travail sur les meilleurs chercheurs de Fatima, en particulier le Père Joaquin Alonso — probablement le meilleur dans le domaine.

    Et donc, le 13 mai 2000, à Fatima, à la cérémonie de béatification de Jacinta et de Francisco Marto, l'annonce surprise est venue. Le Secrétaire d'État du Vatican, le Cardinal Sodano, a annoncé, au nom du Pape Jean-Paul II, que le Vatican prévoyait divulguer le contenu du Troisième Secret.

    Ce jour-là, le Cardinal Sodano a révélé ce qui semblait être une petite partie du Secret.

    Il a parlé du Secret contenant la Vision d'un « Évêque vêtu de blanc » qui, tout en faisant son chemin parmi les cadavres des victimes : « tombe à terre apparemment mort, sous une rafale de coups de feu ». (Paroles du Cardinal Sodano)

    Une semaine plus tard, le 21 mai, le porte-parole du Vatican, Navarro-Valls, semblait révéler la pensée derrière la décision de divulguer le Troisième Secret :

    « La publication de la prophétie ne fournira pas de soutien au Pape pour le traditionalisme anti-œcuménique qui a mal saisi certains aspects du Message de Fatima, spéculant sur une clé millénaire sur le présumé, mais pas réel, contenu de ce texte inédit.

    « Au contraire, la décision de publier est née de la conviction que l'on ne pouvait pas permettre à Fatima de devenir l'otage d'une position partisane (positione di parte). Quand il sera publié, chaque aspect du Message de Fatima va récupérer ses justes proportions et, pris dans son ensemble, il sera plus intelligible pour tout le monde ».2

    Ceci semble alors être la principale motivation. C’est une tentative d'éteindre une fois pour toutes la spéculation chez les Catholiques à l’esprit traditionnel que le contenu du Troisième Secret parle de la crise de la Foi dont l'Église a souffert depuis l'époque du Concile Vatican II.

    Et Navarro-Valls affirme qu'une fois que le Secret sera publié, le Message de Fatima sera « plus intelligible pour tout le monde ».

    Voyons voir s'il a raison.

    Ici, alors, est la Vision du Troisième Secret qui a été publié par le Vatican le 26 Juin, 2000 :

    « Sur le côté gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche; elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde; mais elles s'éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame en direction de lui; l'Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d'une voix forte: Pénitence! Pénitence! Pénitence! Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu: “Quelque chose de semblable à la manière dont se voient les personnes dans un miroir quand elles passent devant” un Évêque vêtu de Blanc, “nous avons eu le pressentiment que c'était le Saint-Père”. Divers autres Évêques, Prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s'ils étaient en chêne-liège avec leur écorce; avant d'y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d'un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu'il trouvait sur son chemin; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches; et de la même manière moururent les uns après les autres les Évêques les Prêtres, les religieux et religieuses et divers laïcs, hommes et femmes de classes et de catégories sociales différentes. Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un arrosoir de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s'approchaient de Dieu ».

    L'interprétation officielle du Vatican de cela est que c’est une prophétie sur la tentative d'assassinat en 1981 contre le Pape Jean-Paul II [note : l'ensemble du public a ri quand il l'a dit — jv]. Et bien sûr, la plupart d'entre vous le savent, le Cardinal Ratzinger a déclaré (je suppose qu'il le devait vraiment) que les Catholiques ne sont pas dans l'obligation d'accepter cette interprétation.

    En ce qui concerne ce que le Vatican a publié, il ne semble y avoir aucune raison de douter que cela est en fait une partie du Troisième Secret. Les problèmes, cependant, se montrent dans d'autres domaines.

    Premièrement : la façon dont le Secret nous a été livré. Il a été livré par étapes. Et la façon dont il a été livré semblait être une tentative de forcer sur nous le point de vue de l'interprétation du Vatican sur la Vision du Secret.

    Comme je l'avais dit, le 13 mai 2000, lorsque le Cardinal Sodano a annoncé qu'il serait publié, il a dit que le Secret contenait une Vision où le Pape tombe apparemment mort sous une rafale de coups de feu : la prophétie de ce Troisième Secret, par conséquent, a été accomplie en 1981 avec la tentative d'assassinat contre le Pape Jean-Paul II.

    Ensuite, pendant 5 ou 6 semaines, avant le 26 juin, ce mythe a été autorisé à être développé et à circuler et à imprégner les médias, à savoir que le Troisième Secret a été réalisé : c’était la tentative d'assassinat contre le Pape Jean-Paul II .

    Donc, au moment du 26 juin venu, le monde avait déjà été pré-conditionné à accepter la prophétie du Troisième Secret comme étant rien de plus que cette tentative d'assassinat de 1981.

    Heureusement, pas tout le monde n’a accepté cette interprétation ; principalement parce que ça ne concorde pas vraiment avec la Vision du Secret. Et je ne parle pas des écrivains Catholiques seulement. Il y avait ceux de la presse laïque qui pouvait voir que tout cela ne concordait tout simplement pas :

    Par exemple, le 1 juillet, le Washington Post a observé :

    « Le 13 mai, le Cardinal Angelo Sodano, un haut responsable du Vatican, a annoncé la sortie imminente du texte soigneusement gardé. Il a dit que le Troisième Secret de Fatima ne prédit pas la fin du monde, comme certains l'avaient spéculée, mais les coups de feu sur le Pape Jean-Paul II le 13 mai 1981 sur la Place Saint-Pierre.

    « Sodano dit le manuscrit ... parle d'un « Évêque vêtu de blanc » qui, tout en faisant son chemin au milieu des cadavres de martyrs », tombe sur le sol, mort, sous une rafale de coups de feu ».

    « Mais le texte publié lundi (26 Juin) ne laisse aucun doute sur le sort de l'Évêque, en disant qu'il a été tué par un groupe de soldats qui ont tiré des balles et des flèches sur lui ». Tout le monde avec le pontife meurt aussi — les Évêques, les prêtres, les moines, les religieuses et les laïcs. Jean-Paul a survécu à sa fusillade aux mains d'un seul homme armé, Mehmet Ali Agca, et personne dans la foule n’a été blessé dans l'attaque ».3

    En tant de mots, ce journal laïque ne peut pas s’empêcher de regarder le Cardinal Sodano d'un mauvais œil et de dire : «Vous n’êtes pas tout à fait honnête avec nous. Vous nous avez dit le 13 mai que le Pape tombe apparemment mort. Mais le texte publié le 26 juin ne dit pas qu'il tombe apparemment mort, il dit clairement qu'il est tué. Donc, vous ne nous avez pas vraiment dit la vérité. Vous nous avez donné une image faussée de ce que le Secret dit réellement et vous nous forcez à adopter votre interprétation de celui-ci ».

    Maintenant, je ne cite pas le Washington Post comme si c’est un bastion de l'intégrité journalistique. Je signale simplement que ce qu'ils disent est une réaction de bon sens à l'interprétation du Vatican.

    Si l'on regarde plus loin, nous voyons que le Washington Post déclare que, selon tout le reste qui se passe dans la Vision du Secret, l'interprétation du Vatican ne correspond pas :

    Dans la Vision du Secret, l'Évêque en blanc est tué.

    En 1981, Jean-Paul II n'a pas été tué ; il a survécu à la fusillade.

    Donc, cela ne correspond pas.

    Dans la Vision, les coups de feu proviennent d'un groupe de soldats.

    En 1981, les coups de feu ne provenaient pas d'un groupe de soldats, mais d'un seul tireur.

    Donc, cela ne correspond pas.

    Dans la Vision, le Pape est tué ainsi que des Évêques, des prêtres, des religieux et des laïcs.

    En 1981, personne d'autre, sauf le Pape n’a été blessé pendant la fusillade.

    Donc, cela ne correspond pas.

    Ce ne sont que quelques-unes des anomalies qui causent l'homme de la rue, Catholique ou non, à questionner l'interprétation du Vatican. (Je pourrais citer beaucoup de citations similaires, en particulier de la presse européenne et italienne, qui ont réagi de la même manière tout comme le Washington Post.)

    Deuxièmement : Si la tentative d'assassinat de 1981 contre Jean-Paul II est l'accomplissement du Troisième Secret, alors nous avons un vrai problème avec quelque chose que Soeur Lucie a écrit un an plus tard, en 1982. Parce que le 12 mai 1982, un an après l'attentat à la vie du Pape, Sœur Lucie écrivit au Pape :

    « ... Si on n'a pas encore vu la réalisation complète de la dernière partie de la prophétie [Troisième Secret], nous allons vers elle peu à peu à grands pas. Si nous ne rejetons pas le chemin du péché, de la haine, de la vengeance ... Ce sont les gens eux-mêmes qui préparent leur propre punition ».

    Donc, nous voyons qu’un an après la tentative d'assassinat, Soeur Lucie a précisé que la prophétie du Troisième Secret n'a pas encore été complètement accomplie, que le monde évolue à grands pas vers une plus grande punition à cause du péché ; et elle ne fait pas de connexion dans sa lettre entre la tentative d'assassinat d'un an plus tôt et la Vision du Pape étant abattu par un groupe de soldats.

    Troisièmement : Il y a des difficultés concernant le manuscrit lui-même. De cette façon :

    En 1957, juste avant que l'enveloppe contenant le Troisième Secret n’ait été transférée du Portugal au Vatican, l'Évêque auxiliaire Venancio du Portugal a momentanément tenu le Secret dans sa main. Il a eu l'occasion de tenir l'enveloppe scellée contre la lumière.

    Mgr Venancio a vu que cette enveloppe contenait une enveloppe plus petite et, à l'intérieur, qu’il y avait un plus petit morceau de papier plié avec de l'écriture sur lui. Mgr Venancio pouvait voir, alors, que le Troisième Secret était d'environ 20 à 25 lignes manuscrites sur un petit morceau de papier marginé.

    En revanche, ce qui a été publié par le Vatican le 26 juin était quatre feuilles de papier, 64 lignes.

    Je recommande un article dans l'édition d’Été 2000 du Fatima Crusader, numéro 64, intitulé « Y a-t-il deux manuscrits originaux du Troisième Secret ? » L'article traite de la possibilité réelle qu'il peut y avoir deux textes différents, mais complémentaires, du Troisième Secret — celui qui a été écrit dans le cahier de Sœur Lucie, l'autre sur une feuille de papier. Cette thèse soutient que le 26 juin, le Vatican a publié les quatre pages de son carnet, mais n'a pas encore publié le contenu de la feuille de papier.

    Et pourquoi y a-t-il deux textes ? Voici comment le Père Nicholas Gruner explique :

    Il souligne que chaque fois que Notre-Dame de Fatima a donné une Vision pour les enfants, elle a toujours fourni l'explication.

    Le 13 juillet, 1917, Notre-Dame de Fatima a donné aux enfants la Vision de l'Enfer. Et même si cette Vision semblait explicite, Notre-Dame a également fourni l'explication : « Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à Mon Cœur Immaculé ».

    De même le 13 juin 1917, Notre-Dame a ouvert ses mains et une lumière est sortie de Ses Mains. La lumière d'une main est tombée sur Jacinta et Francisco, puis est allée vers le haut vers le ciel mais la lumière de l'autre main de Notre-Dame a réfléchi sur Lucie et s’est étalée sur la campagne. Lucie a dit qu’ils ont compris que cela signifiait que Francisco et Jacinta seraient pris au ciel bientôt et que Lucie resterait sur terre afin de diffuser le Message de Fatima. Même si les enfants comprenaient, Notre-Dame a expliqué encore la Vision : Elle a dit : « Je vais prendre Jacinta et Francisco bientôt. Mais vous (Lucie) resterez ici un peu plus longtemps pour propager la dévotion à Mon Cœur Immaculé ».

    Donc, il y a de bonnes raisons de croire que le Troisième Secret peut être structuré selon les mêmes lignes. Le texte de 64 lignes qui a été libéré le 26 juin était la Vision, mais on ne nous a pas encore été donné l'explication, qui peut être contenue dans le texte de 25 lignes — qui peut, en fait, se référer à la crise de la Foi de notre temps ; surtout si la ville à demi ruinée mentionnée dans la Vision représente la Cité de Dieu, l'Église Catholique. (Le Pape Léon XIII, après Saint Augustin, a rappelé que l'Église Catholique est la Cité de Dieu. Ça se trouve dans le premier paragraphe de l'encyclique 1884 contre la franc-maçonnerie, Humanum Genus.)

    L'article dans Fatima Crusader répertorie un total de 10 raisons pour lesquelles il peut y avoir en fait deux manuscripts.4

    Quatrième : Dans les Mémoires de Sœur Lucie, à la fin du Deuxième Secret, nous trouvons l'expression, « Au Portugal, le dogme de la Foi sera toujours préservé, etc… » « De nombreux chercheurs sur Fatima ont vu cette ligne comme une entrée en matière du Troisième Secret. Elle est l'introduction d'une nouvelle idée, un nouveau point. Et elle est une indication que le Troisième Secret peut faire face à une crise de la Foi, car il semble que « le dogme de la foi » sera perdu partout ailleurs.

    Mais ce qui a été publié par le Vatican laisse cette ligne orpheline. Elle reste suspendue, sans aucun lien avec tout ce qui suit ; et ça donne l'impression que quelque chose manque.

    Curieusement, en 1984, même le Cardinal Ratzinger a parlé de la prophétie du Troisième Secret concernant les « dangers pour la Foi ».

    Pourtant, dans le texte de la Vision qui a été publié en juin 2000, il n'y a aucune mention des « dangers pour la Foi ».

    À l'heure actuelle, nous obtenons un message encore différent du Cardinal Ratzinger. Je ne vais pas spéculer sur les raisons. Je signale simplement que c’est encore un autre de ces points dans document du 26 juin qui ne tient pas debout.

    Et rappelez-vous, Navarro-Valls avait dit que ce que le Vatican a publié rendrait tout « plus intelligible ».

    Cinquièmement : Il y a quelques déclarations curieuses et décevantes du Cardinal Ratzinger dans son Commentaire du 26 juin (publié avec le Secret) qui semble être une tentative de jeter le doute sur la véracité du Troisième Secret lui-même.

    Dans le commentaire qui a accompagné la sortie du Troisième Secret, le Cardinal Ratzinger a déclaré :

    « La partie finale du« Secret » utilise des images que Lucie a pu voir dans des livres de dévotion et qui puisent leur inspiration d’anciennes intuitions de Foi ».

    Pourquoi est-ce que cette déclaration est faite ?

    Est-ce une façon subtile de suggérer que peut-être l'ensemble du Troisième Secret était simplement le fruit de l'imagination de Lucie ? Qu'elle a obtenu des idées et des images pas du Ciel qui lui parlait, mais des livres de dévotion ?

    Des déclarations comme celles-ci du Cardinal Ratzinger ne peuvent pas aider mais laissent au lecteur l'impression que cela discrédite la Vision du Troisième Secret.

    Et il n'a certainement pas aidé dans son Commentaire, le seul « expert de Fatima » mentionné par le Cardinal Ratzinger était le Père Edouard Dhanis. Or, le Père Dhanis était un Jésuite qui, au cours des années 1940 et 50, a fait une véritable carrière à essayer de discréditer Fatima. Il était influent au Vatican et ses écrits jouissaient d'une large diffusion.

    Dans les années 1940, Dhanis supposait que Lucie avait inventé le Secret de Fatima. En fait, il jette un doute sur les révélations que Sœur Lucie a reçu de Notre-Dame après 1917. D'autres chercheurs sur Fatima à l'époque ont démontré maintes et maintes fois que la thèse de Dhanis était erronée. Ils ont même invité Dhanis à venir à Fatima après la guerre afin qu'il puisse corriger ses vues erronées.

    Le Père Dhanis a refusé d'aller en Espagne et au Portugal pour examiner la documentation originale, il a refusé l'invitation d’interroger Sœur Lucie et il a collé à sa thèse. Pendant ce temps, un autre érudit sur Fatima (Père Jedin) a écrit contre Dhanis et il lui a posé la question : « Est-ce vraiment la marque d'un sain esprit critique ? »

    Bien sûr que ce ne l’est pas.

    Et il convient également de noter qu'en 1967 le Père Dhanis a été l'un des principaux auteurs du catéchisme hollandais infâme.

    Pourtant Dhanis était le seul « expert sur Fatima » que le Cardinal Ratzinger a choisi de mentionner de nom dans le Commentaire sur Fatima du 26 juin. Pourquoi ne pas mentionner le Père Alonso, probablement le meilleur érudit sur Fatima à ce jour ? Est-ce que c’est la façon du Cardinal Ratzinger de nous dire qu'il est d'accord avec la thèse erronée du Père Dhanis ?

    Son Commentaire peut nous amener à le croire.

    En outre, le Commentaire du Cardinal Ratzinger sur Fatima du 26 juin ne contient aucune mention sur la nécessité de réciter le Rosaire, le Scapulaire Brun, les cinq premiers samedis — tous les éléments constitutifs du Message de Fatima.

    Pas étonnant que, le 27 juin, le Los Angeles Times a déclaré ce qui suit au sujet du traitement de Ratzinger de Fatima : « Le suprême théologien du Vatican a minimisé en douceur le culte de Fatima ». 5

    De la même manière, l'Associated Press a fait paraître le titre suivant : « Le Vatican ferme son livre sur le Mystère de Fatima ». 6

    L'impression donnée est qu’avec la sortie du « Secret », Fatima est terminée, les prophéties sont toutes remplies, y compris la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie et la Conversion de la Russie.

    En ce qui concerne la Consécration de la Russie, le document du Vatican du 26 juin déclare que Sœur Lucie affirme maintenant qu’en 1984 la Consécration du Pape Jean-Paul II du MONDE a effectivement satisfait la demande de Notre-Dame au sujet de la Consécration de la Russie.

    Voici ce que le document du Vatican du 26 juin dit :

    « Sœur Lucie confirma personnellement que cet acte solennel et universel de Consécration correspondait à ce que voulait Notre-Dame (Sim, esta feita como tal Nossa Senhora a pediu, desde o dia 25 de Marco de 1984 ») « Oui, ça a été fait juste comme Notre Dame a demandé, le 25 mars 1984 (Lettre du 8 Novembre 1989). Par conséquent toute discussion ou demande est sans fondement ».7

    Il y a quelques problèmes avec cette déclaration.

    Tout d'abord, elle contredit le témoignage précédent de Sœur Lucie dans lequel elle a dit à plusieurs reprises que la Consécration de 1984 ne stisfaisaitt pas les demandes de Notre-Dame au sujet de la Consécration de la Russie.

    Voici trois exemples :

    Premièrement : juste avant la Consécration de 1984, Lucie a reçu et lu le texte du Saint-Père. Interrogé par une vieille amie, Mme Maria Eugenia Pestana à propos de la Consécration à venir, Lucie fit un geste négatif et elle a répondu : « Cet acte de consécration ne peut être décisif parce que la Russie ne figure pas en tant que seul objet de la consécration ». 8 L'autre problème, bien sûr, est que les Évêques du monde entier n’ont pas expressément ordonnés de participer à la Consécration, et ils ne l’ont pas fait.

    Deuxièmement : c’est le témoignage d'un parent de Soeur Lucie qui a assisté à la célébration d'anniversaire de ses 80 ans de Lucie en 1987. À l'époque, Lucie a été interrogée au sujet de la consécration, mais a refusé de répondre. Ensuite, et ceci est une citation de Frère François :

    « Et vient le tour d'un certain cousin, qui vit à Fatima ... et qui, surtout, savait très bien ce qui devait être demandé et dans quelles conditions ça devait être dit. Ce cousin, voulait entendre de la bouche même de Sœur Lucie de Fatima si la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie avait été vraiment faite selon les spécifications de Notre-Dame. La réponse est venue très drue, comme un boulet de canon et d'une manière soudaine : « Non !» 9

    Troisième : En 1989, le Cardinal Law a visité Lucie et lui a demandé à propos de la Consécration de la Russie. Elle a répondu en demandant et en répondant à une question. Elle a dit : « Est-ce que ça a été fait par la route étroite de la consécration collégiale qu’Elle [Notre-Dame] a demandée et a voulue ? Non, cela n'a pas été fait ».10

    Ainsi, en 1984, 1987, 1989, et dans d'autres témoignages aussi, Sœur Lucie confirme que la Consécration de 1984 ne remplissait pas les conditions données par Notre-Dame.

    Alors, qu'en est-il de cette lettre du 8 novembre 1989 qui est contenue dans le document du Vatican du 26 juin où Sœur Lucie dit qu'il a été fait ?

    Vous remarquerez que le Vatican n'a pas indiqué en note de bas de page la source de cette lettre. Ils n’ont donné que la date. On ne nous dit pas à qui c’était écrit ou quoi que ce soit d'autre à ce sujet. Et je suis sûr que la raison pour laquelle ils n’ont rien mis en note de bas de page, c’est parce qu'ils savent qu'il y a longtemps cette même lettre a été discréditée comme un faux, pas écrite par Sœur Lucie du tout. Ce qui a été cité dans le document du Vatican est une lettre supposée de Sœur Lucie à un homme nommé Walter Noelker, en date du 8 novembre 1989. Si toute cette lettre avait été citée dans son intégralité, le lecteur n’aurait pas de mal à comprendre pourquoi les experts de Fatima ne peuvent pas prendre la lettre au sérieux.

    Dans cette même lettre du 8 novembre, l'auteur (prétendument Lucie) fait référence à une consécration faite par le Pape Paul VI lors de sa visite en 1967 à Fatima. Le problème avec cela, c’est qu'il n'y a pas eu une telle consécration et Lucie devait savoir parce qu'elle était là.

    En outre, dans la même lettre, l’« auteur» (prétendument Lucie) déclare que la Consécration de la Russie ne pouvait pas se faire au cours d'un Councile.11 Ceci est une contradiction flagrante avec les déclarations antérieures faites par Lucie et d'autres experts de Fatima qui ont dit qu’un rassemblement des Évêques du monde est un cadre idéal pour la Consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie.12 En fait, plusieurs tentatives infructueuses ont été réalisés au cours de Vatican II pour inciter Paul VI à effectuer la consécration collégiale, mais il a refusé.

    Donc, cette lettre douteuse, qui a toutes les apparences d'être un faux maladroit, est la seule « preuve» que le document du Vatican offre pour déclarer que la Russie a été consacrée avec succès. Ceci est la « base factuelle solide » sur laquelle le document du Vatican du 26 juin déclare avec une grandiloquence injustifiée : « Par conséquent toute discussion ou demande (pour la Consécration de la Russie) est sans fondement ».



    notes :

    Frère François, Fatima : Intime Joy, Événement, Livre IV, Ch. 2.
    Citation de « La divulgation du Troisième Secret de Fatima » par Frère François, Reformations Contre Catholiques, Août an 2000.
    « Troisième Spurs secrètes Plus Questions : Fatima Interprétation Départ de Vision », Washington Post, 1er juillet 2000.
    « Y at-il deux manuscrits sur le Troisième Secret ? » Fatima Crusader, numéro 64, été 2000. Egalement disponible sur le Web à www.fatimacrusader.com/cr64/cr64pg03.asp.
    « Troisième Secret de Fatima 'Église Catholique dévoile», Los Angeles Times, 27 Juin 2000.
    « Vatican ferme son livre sur Fatima Mystery », Associated Press, le 5 Juillet 2000.
    Mgr Tarcisio Bertone, SDB, « Introduction», Le Message de Fatima, le 26 Juin, 2000, p. 8.
    Fatima : Intime Joy, Événement, Livre IV, pp 167-168..
    Fatima : Intime Joy, Événement, Livre IV, pp 188-189..
    Ibid.
    Voir CRC, en mai 1990, p. 2 ; et CRC, Août 1990 « Fatima Inquest » par David Boyce. (Cité de Fellows, CFN, Septembre 2000.)
    Voir CRC, en mai 1990, p. 2, et le CRC n ° 318, Avril 1999, p. 12 (cité de Ibid.).

    samedi 28 mai 2016

    « Plutôt que d'excuser le pécheur,
    le miséricordieux tend la main au pécheur
    et attire celui-ci dans l'océan de miséricorde ... »


    «Plutôt que d'excuser le pécheur, le miséricordieux tend la main au pécheur et attire celui-ci dans l'océan de miséricorde ... »

    Locution de Jésus à Pelianito
    Le 27 mai 2016

    Matthieu 5:7

    « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde »



    Message

    « O mon enfant, si vous connaissiez la vraie puissance de la miséricorde, vous ne cesseriez jamais d'en apprendre à son sujet ; vous ne cesseriez pas de la pratiquer. Mais qu’est-ce que la miséricorde ? Excuse-t-elle le pécheur ? Non, il n'y a aucune excuse pour le péché. Plutôt que d'excuser le pécheur, le miséricordieux tend la main au pécheur et attire celui-ci dans l'océan de miséricorde. Pour vous, la pratique parfaite de la miséricorde est impossible. Alors, ne comptez pas sur votre propre capacité limitée, mais plongez profondément dans l'océan de Ma Miséricorde et apportez avec vous tous ceux dont le cœur est loin de Moi. Croyez-Moi : de se noyer dans l'océan de Ma Miséricorde, c’est se retrouver au Ciel car Ma Miséricorde dissout tout ce qui n’est pas pur. Pouvez-vous comprendre cela, enfant ? C’est trop pour l'esprit humain et même les anges sont dans l’émerveillement. Vous ne le comprendrez jamais dans cette vie, mais cela va me donner une grande joie dans la prochaine vie de vous montrer ce que votre cœur miséricordieux a pu accomplir grâce à votre grande et toujours croissante confiance en Moi. Ne désespérez pas, Mes chers, mais soyez comme ceux qui se sont noyés dans la miséricorde et qui, dans cette noyade, ont été régénérés en tant qu'agents de miséricorde. Donnez-Moi des âmes, Mes enfants ! Mon Cœur Miséricordieux désire ardemment des âmes. Quel prix allez-vous payer ? Ah, mais J'ai déjà payé le prix. Encore, vous devez M’offrir tout ce que vous pouvez dans la Divine Volonté. Je peux tout utiliser. Dissolvez-vous dans Ma Miséricorde et nous allons accomplir beaucoup pour le royaume ».



    Prière de Pelianito

    O mon Jésus, quelles paroles de réconfort ! Aidez-moi à me jeter dans l'océan de Votre Miséricorde jusqu'à ce que je sois complètement dissoute. Aidez-moi à amener les pauvres pécheurs à Vous et à les noyer dans Votre Cœur Miséricordieux. Aidez-moi à faire confiance en Votre Miséricorde même quand je suis tentée de douter. Jésus, Miséricordieux, j’ai confiance en Vous. Sauvez des âmes ! Je Vous donne toutes mes joies et mes peines, mes douleurs et mes souffrances, mes sacrifices et mes prières, chaque respiration et chaque rythme cardiaque dans la Divine Volonté pour le bien des âmes pour lesquelles Vous êtes mort afin de les sauver. Louange à Vous, Ô Miséricordieux ! Amen.



    SOURCE : Pelianito Blog

    Le Père Éternel

    « Elles forcent pour venir à l'autel
    Elles n’ont pas à prouver quoi que ce soit »


    Le 5 mai 2016

    Chaque soir, après mes prières et mes grâces à Dieu, je demande au Seigneur Jésus de bénir tout le monde dans tous les pays.

    Je dis : « Seigneur vous pourriez aussi bien bénir le monde entier et donner la paix à toutes les nations ».

    Lorsque je lui offrais mes prières, l'Ange du Seigneur m’apparut. Il a dit : « Notre Seigneur Jésus m'a envoyé pour vous dire qu'il entend votre prière, quand vous lui demandez de bénir le monde entier ».

    L'Ange me dit : « Il est très en colère à propos de l'état du monde ».

    L'Ange tenait dans sa main un cône et, sur le dessus du cône, il y avait une boule. Je pensais que c’était un cornet de crème glacée. Il a dit : « Prenez ceci dans votre main. Notre Seigneur Jésus vous l'a envoyé ».

    Je pensais comment cela était différent. Comme c’était gentil de notre Seigneur, Il sait que j'aime les sucreries. Il m'a envoyé ce présent ».

    L'Ange sourit et dit : «Vous verrez le sens de tout cela. Vous devez prendre le cône et le manger ».

    Quand je pris le cône dans ma main, je pouvais voir exposée sur lui la carte du monde entier. Je pouvais voir l'Australie, l'Europe et l'Amérique.

    J’ai pris une bouchée du cornet. Il avait une si belle texture, légère, très douce, rien de comparable à toutes les saveurs dans le monde.

    J'ai dit à l'Ange : « Oh, que c’est très doux et beau ! »

    Il a dit : « Ce sera doux dans votre bouche, mais amer dans votre estomac. Vous devez manger tout ça ».

    L'Ange me regardait alors que j’ai mangé toute la boule.

    J’ai dit : « Je viens d'avaler le monde entier ».

    « C'est vrai ! » a-t-il dit. « Le monde s'enfonce dans un trou profond. C’est comme l'abîme. Le monde est tant pécheur. Tant de blasphèmes envers Dieu. Il ne peut plus regarder l'humanité se comporter comme ça ».

    L'Ange me disait et m’expliquait tout cela. Je me sentais très triste à voir comment tout est mal dans le monde.

    J'ai dit à l'Ange : « Que puis-je faire en réparation de tout cela ? »

    L'Ange se tourna vers moi et, en secouant la tête de gauche à droite, dit : «Vous n’avez pas faire quoi que ce soit. Vous faites déjà tout ce qui doit être fait. Dites aux gens de prier. Ce sont les ténèbres du péché qui sont la cause tout cela et qui amènent le monde à sombrer dans l'abîme ».


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    Le 15 mai 2016
    Dimanche de Pentecôte

    Cathédrale Saint-Patrick, Parramatta

    Ce matin, pendant que je priais, Dieu le Père m'a parlé. Il a dit : « Aujourd'hui, ça ne serait pas juste si je ne parlais pas à ma fille, Valentina ».

    Il a dit : « Je veux que vous écriviez cela. Je suis allergique à chaque Église dans le monde aujourd'hui. Mes églises sont pleines de poussière et c’est pourquoi je suis allergique à elles ».

    Dans une vision, Dieu le Père m'a montré l'intérieur d'une église. Je pouvais voir que les plinthes et les coins étaient pleins de poussière et je pouvais voir les couches d’accumulation de poussière. Je pensais en moi-même comment les églises ne sont pas nettoyées correctement.

    Dieu le Père a expliqué : « Regardez comment le centre de l'église est propre ».

    Il m'a alors montré, dans une vision, un groupe de prêtres et d’Évêques qui se parlaient. Il a dit : « Ils se parlent entre eux, mais ils ne respectent pas les Commandements de Mon Église. Ils couvrent la Vérité. Ils ne disent pas la Vérité aux laïcs. Ils devraient enseigner à Mon Peuple et leur parler de Réconciliation et de la Vraie Foi. »

    J’ai compris qu'ils n'enseignaient pas de respect pour la Sainte Eucharistie ni qu’ils n'enseignaient sur les exigences d'être dignes pour recevoir la Sainte Communion. Aux yeux de Dieu, recevoir la Sainte Communion indignement est un grand sacrilège.

    La vision que Dieu le Père m'a montrée de l'accumulation de plus en plus des couches de poussière dans les églises se réfère à l'accumulation de poussière « spirituelle ». La Vérité est effleurée tout comme dans la vision où le centre de l'Église est nettoyé tandis que le reste de l'Église est laissée à accumuler la poussière.

    Dieu le Père a alors dit : « Ma fille, laissez-moi vous montrer autre chose qui se passe dans Mes Églises ».

    Tout à coup, je pouvais voir un très haut piédestal (podium), de quelques mètres de hauteur. Debout en haut de cette tribune, je pouvais voir une femme. La femme parlait aux gens en disant : « Enfin, en tant que femmes, nous sommes très élevées, ils nous reconnaissent finalement dans l'Église. Nous pouvons vous aider. Nous pouvons faire beaucoup de choses. Nous sommes élevées haut ». Elle était si fière debout à faire cette annonce.

    J’ai dit : « Comment puis-je dire à François « s'il vous plaît, ne laissez pas les femmes dans les églises pour les opérer. Dieu n’est pas heureux, cela ne devrait jamais être autorisé » ».

    Dieu le Père a dit : « Voyez, Ma fille, elles sont si orgueilleuses, elles forcent pour venir à l'autel. Elles pensent qu'elles me font plaisir. Elles devraient rester humbles et rester là où elles sont. Elles n’ont pas à prouver quoi que ce soit. Je les aime sans qu’elles aient à faire quoi que ce soit de cela, de forcer leur chemin vers l'autel ».

    Il a dit : « Elles ne me plaisent pas du tout. Elles M’offensent grandement. Dites-leur que J’ai choisi des hommes comme Mes disciples en premier. Ce sont mes prêtres et mes Évêques, et elles devraient rester ainsi pour toujours ».

    Dieu le Père était tellement offensé et si triste que j’ai pleuré alors qu’on m'a montré cette vision.

    Il m'a demandé de dire à tous les gens de prier pour les églises, les prêtres et les Évêques et pour le Pape François afin qu'il prenne les bonnes décisions.


    SOURCE : Valentina Papagna

    Dollingergate : ce curieux démenti du Vatican



    par Christopher A. Ferrara
    SOURCE : Fatima Network Perspectives
    Le 27 mai 2016

    Cette colonne a été sur un hiatus au cours des deux dernières semaines alors que je me suis joint l'équipe du Remnant pour le pèlerinage annuel de Paris à Chartres cette année —impliquant quelques 20 000 Catholiques traditionnels dont l'âge moyen devait être dans le début de la vingtaine.

    Pendant mon absence, une autre bombe a explosé au sujet de Fatima. Le site One Peter Five (1P5) a obtenu la confirmation par téléphone du prêtre-théologien Allemand, Père Ingo Dollinger, de ce que le Centre de Fatima a rapporté en 2009 concernant le Troisième Secret : à savoir que le Cardinal Ratzinger du temps avait dit au Père Dollinger, un ami personnel proche, que, dans le Secret, la Sainte Vierge met en garde contre un Concile malhonnête et des changements ruineux à la Messe.


    L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

    Voici ce que One Peter Five (1P5) a rapporté le 15 mai :

    Aujourd'hui, à la Fête de la Pentecôte, j'ai appelé le Père Ingo Dollinger, un prêtre Allemand et ancien professeur de théologie au Brésil, qui est maintenant très âgé et physiquement faible. Il a été un ami personnel du Pape Benoît XVI Émérite depuis de nombreuses années. Le Père Dollinger a confirmé de façon inattendue au téléphone les faits suivants :

    Peu de temps après la publication en juin 2000 du Troisième Secret de Fatima par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le Cardinal Joseph Ratzinger a dit au Père Dollinger pendant une conversation entre eux qu'il y avait encore une partie du Troisième Secret qui n'était pas publiée ! « Il y a plus que ce que nous avons publié » a dit Ratzinger. Il a aussi dit à Dollinger que la partie publiée du Secret était authentique et que la partie non publiée du Secret parle d’« un mauvais Concile et d’une mauvaise Messe » qui devaient survenir dans un proche avenir ».

    Maintenant, selon sa politique usuelle, la bureaucratie du Vatican ignore les commentaires critiques à propos de ses actions dans la blogosphère Catholique, traitant ses détracteurs comme s’ils n'existaient pas. La même chose fut vraie lorsque le Centre de Fatima avait initialement rapporté les révélations du Père Dollinger. Mais la confirmation directe et personnelle de Dollinger par téléphone des déclarations que le Centre de Fatima avait déjà faites auparavant ne pouvait pas être ignorée. La réponse est venue six jours plus tard sous la forme d'un communiqué anonyme non signé du Bureau de Presse du Vatican :

    Communiqué : sur divers articles concernant la « Troisième Secret de Fatima »

    Plusieurs articles ont été publiés récemment, y compris les déclarations attribuées au professeur Ingo Dollinger selon lesquelles le Cardinal Ratzinger, après la publication du Troisième Secret de Fatima (qui a eu lieu en juin 2000), lui avait confié que la publication n'avait pas été exhaustive.

    À cet égard, le Pape Émérite Benoît XVI déclare « n’avoir jamais parlé avec le Professeur Dollinger à propos de Fatima », affirmant clairement que les propos attribués au Professeur Dollinger sur la question « sont de pures inventions, absolument faux » et il confirme de manière décisive que « la publication du Troisième Secret de Fatima est complète ».

    En réponse à ce communiqué, la journaliste de One Peter Five (1P5), une locutrice d’origine allemande « téléphona au Père Dollinger avec la nouvelle concernant la déclaration du Vatican et, à ce moment-là, il a de nouveau confirmé emphatiquement et clairement ses remarques précédentes. En d'autres termes, il se tenait à son histoire ».

    Compte tenu de ces faits, le communiqué anonyme coule de toutes parts, pour utiliser un dicton italien. Considérez :

    Tout d'abord, il n'y a pas d'indication que le Vatican ait contacté le Père Dollinger pour obtenir un démenti de sa part qu'il aurait dit les choses que le Bureau de Presse du Vatican prétend qu’elles lui ont été faussement « attribuées ». Cette omission en dit long : le Bureau de Presse du Vatican n'a pas fait un tel effort parce qu'il sait ou du moins suspecte que le Père Dollinger a bien dit ce que One Peter Five (1P5) a rapporté et il ne voulait pas être confronté à sa confirmation de son récit que le Bureau de Presse ne pouvait pas très bien cacher.

    Deuxièmement, le Vatican est allé très loin sur une branche très mince quand il déclare catégoriquement que Benoît affirme « ne jamais avoir parlé avec le professeur Dollinger sur Fatima ». Vraiment ? Jamais ? Pas une seconde ? Pas un seul mot n’aurait jamais passé entre l'ancien Cardinal Ratzinger et son ami le Père Dollinger sur le sujet de Fatima ? Cette affirmation ne passe pas le test de l'odorat.

    Troisièmement, l'affirmation du Bureau de Presse que Benoît ait considéré les déclarations du Père Dollinger sur la question comme étant de « pures inventions, absolument fausses » implique nécessairement l'accusation que le Père Dollinger est un menteur éhonté qui a concocté des déclarations que l'ancien Cardinal Ratzinger n'a jamais fait ou que la journaliste One Peter Five (1P5) est une menteuse qui a concocté les déclarations. Mais, encore une fois, aucun effort n'a été fait pour obtenir un démenti du Père Dollinger parce que, sans doute, on ne s’attendait pas à un démenti. Ainsi, le Bureau de Presse a publié une accusation calomnieuse à la fois contre le Père Dollinger et la journaliste qui a rapporté ses déclarations — des déclarations pour lesquelles le Bureau de presse n'a fait aucun effort à confirmer parce qu'il sait ou soupçonne que les déclarations originales de Ratzinger ont été faites.

    Quatrièmement, un avocat aurait pu rédiger la déclaration rédigée avec soin par le Vatican à savoir que Benoît « confirme de façon formelle que la publication du Troisième Secret de Fatima est complète ». Bien sûr, le Vatican affirme que sa publication est « complète » car il n'a pas l'intention de publier quoi que ce soit d’autre en relation avec le Secret. Autrement dit, le texte — qui doit exister — dans lequel la Vierge explique le sens de la vision publiée en 2000, que le Vatican a risiblement insisté pour qu'un bureaucrate corrompu du Vatican, le Cardinal Sodano, « l’interprèterait » pour nous. La vraie question est de savoir si le Vatican a publié le Secret au complet et non pas si l'acte de publication est terminé pour autant que le Vatican est concerné. Et, à ce jour, le Vatican a refusé carrément de répondre à la question cruciale : y a-t-il un texte écrit par Sœur Lucie, qu’il soit, oui ou non, considéré comme « authentique » par certains personnages du Vatican, dans lequel elle raconte l'explication de la Vierge au sujet de la vision publiée en 2000 ?

    Cinquièmement, et finalement, l'auteur anonyme d'un communiqué non signé nous porte à croire que les phrases entre guillemets qu’il (ou elle) « attribue » à Benoît sont incontestablement vraies et exactes alors que les déclarations « attribuées » au Père Dollinger par One Peter Five (1P5) sont des mensonges et de pures inventions — y compris la confirmation subséquente du Père Dollinger, il y a quelques jours, qu'il a fait ces déclarations ! Vraiment ? Je ne le pense pas.

    Est-ce que ce « démenti » visqueux met fin à la question des révélations explosives du Père Dollinger ? Loin s’en faut. S’il y a quelque chose, ça confirme la panique au Vatican. Bien sûr, Benoît pourrait comparaître personnellement en public et, dans ses propres paroles inédites, nier explicitement le récit de son ami, le Père Dollinger. Mais je pense que nous pouvons être certains que cela ne se produira pas pour la même raison qu’aucun effort n'a été fait pour obtenir un tel démenti du Père Dollinger en premier lieu : le Vatican connaît la vérité de ce qu'il a révélé.

    La saga de la Troisième Secret de Fatima continue.

    vendredi 27 mai 2016

    Cardinal Koch

    « Nous devrions essayer de sauver les âmes
    de tous les hommes
    sauf les Juifs
    »



    Écrit par : Chris Jackson
    Chroniqueur Remnant
    SOURCE : The Remnant


    Le 24 mai, 2016, le Telegraph a rapporté les commentaires du responsable des relations œcuméniques du Vatican, le Cardinal Kurt Koch. Le Cardinal venait de terminer une discussion de deux jours à huis clos avec les dirigeants Juifs à l'Institut Woolf à Cambridge. Le Telegraph a commencé avec ce qui suit :

    Les Chrétiens ont toujours une « mission » de convertir les Musulmans et les membres des autres religions du Christianisme, même face à la persécution au Moyen-Orient, a insisté l'un des aides les plus élevés auprès du Pape François.

    Il convient de noter que de nombreux journaux, blogs et sites néo-Catholiques ont rapporté l'histoire avec seulement ce titre. S’efforçant de trouver un semblant d'orthodoxie venant du Vatican d'aujourd'hui, les journalistes néo-Catholiques ont été prompts à faire connaître que le Cardinal Koch avait dit que nous avions une mission de convertir les Musulmans. Le fait qu'ils se sentent obligés de signaler cette déclaration comme si elle était un nouvel et stupéfiant enseignement est en soi une condamnation du point de vue néo-Catholique que rien n'a changé dans l'Église. C’est comme si les néo-Catholiques s’étaient humblement résignés à croire que l'Église ne devrait plus convertir les Musulmans et ont ensuite été surpris et heureux de voir que nous pouvons essayer de les convertir à nouveau. Ceci est la triste condition des personnes dont la foi est basée sur les états changeants de la bureaucratie du Vatican plutôt que sur la religion Catholique. Malheureusement pour les néo-Catholiques, les déclarations du Cardinal Koch ne se terminent pas là :

    Mais le Cardinal Kurt Koch, le responsable des relations œcuméniques du Vatican, a souligné que les règles de l'enseignement Catholique sur l'activité missionnaire écartent le Peuple Juif parce qu'ils sont considérés comme le Peuple « élu » de Dieu.

    Il a dit qu’en dépit des différences fondamentales dans les croyances entre les deux religions, en particulier sur la figure de Jésus, les Chrétiens devraient voir le Judaïsme comme une « mère » ...


    Intéressant. Comme nous le savons, le Catholicisme enseigne que l'Église Catholique est notre Mère. D'où l'expression « notre Sainte Mère l’Église ». En outre, nous savons que Notre-Dame est notre Mère. D'où l'expression « Sainte Mère ». Mais jamais auparavant on a dit aux Catholiques qu'ils ont une autre mère dans le Judaïsme ! Mais ce qui est plus intéressant, c’est que notre nouvelle mère nous enseigne que nos deux autres mères n'existent pas. Car le Judaïsme enseigne que Jésus-Christ n'était pas divin. Par conséquent, notre nouvelle mère enseigne que l'Église Catholique est une fausse église et que Marie est ni la Mère de Dieu, ni de nous. Merci maman ! L'histoire se poursuit :

    [Koch et les dirigeants Juifs] ont discuté d'un document historique publié récemment par le département du Vatican dépendant du Cardinal Koch, le Conseil Pontifical pour la Promotion de l'Unité Chrétienne, énonçant l'enseignement Catholique sur la relation de l'Église avec le Judaïsme.

    Ce document fait valoir que, même si l'Église Catholique enseigne que les gens reçoivent le « salut » par Jésus, les Juifs ont aussi une ancienne alliance « irrévocable » avec Dieu.

    Fondamentalement, il est clair que l'Église Catholique ne n’entretient plus de travail missionnaire réalisé auprès de Peuple Juif ...


    Ceci est également un enseignement très intéressant venant du « Département du Vatican du Cardinal Koch ». Il est également intéressant de noter que ce « document historique », admet ouvertement que ce n’est pas un document magistériel ni un enseignement doctrinal de l'Église Catholique. Néanmoins, le Cardinal Koch a déjà tenté d'apaiser les craintes néo-Catholiques au sujet de cette nouveauté d'enseignement dans un discours lors d’une conférence oecuménique en 2012. Dans cette allocution, nous arrivons à voir Koch tenter de vendre une hérésie reconditionnée comme étant de l’orthodoxie évoluée par de l'ambiguïté et du « mystère » pour tirer profit de la crédulité du lecteur :

    « D'une part, dans la confession de foi chrétienne, il ne peut y avoir qu'un seul chemin de salut. D'autre part, cependant, il ne s'ensuit pas nécessairement que les Juifs sont exclus du salut de Dieu parce qu'ils ne croient pas en Jésus-Christ comme le Messie d'Israël et le Fils de Dieu. Une telle affirmation ne trouverait pas de justification dans la compréhension sotériologique ( définition : Partie de la théologie concernant le salut et la rédemption par le Christ ) de Saint Paul qui, dans la Lettre aux Romains, apporte définitivement une réponse négative à la question, qu'il avait lui-même posée, de savoir si Dieu avait répudié son propre peuple : « Car les dons et l'appel de Dieu sont sans repentance » (Rm 11, 29). Le fait que les Juifs ont part au salut de Dieu est théologiquement incontestable, mais comment cela est-il possible sans confesser le Christ explicitement ? C'est et cela demeure un mystère insondable de Dieu. Ce n'est donc pas par hasard si les réflexions sotériologiques de Paul (cf. Romains 9-11), sur le rachat irrévocable d'Israël dans le contexte du mystère du Christ, culminent dans une doxologie (définition : Formule de louange à la Sainte-Trinité ) mystérieuse : « O abîme de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses décrets sont insondables et ses voies impénétrables ! » (Rm 11, 33). »

    Tout cela est riche. D’abord Koch charcute complètement l'enseignement Catholique sur le salut, le brouillant et en le faisant se contredire, puis pose sa contradiction qu’il a fabriquée comme un grand « mystère » si profond et si loin au-dessus de nous qu'il ne peut être compris que par Dieu Lui-même ! Pendant la lecture de la niaiserie de Koch, je commençais à me demander si le même auteur n’avait pas composé tous les documents de post-conciliaires comme ils semblent tous utiliser exactement la même phraséologie : « cependant », « d'autre part », « ne suit pas nécessairement », « sotériologique », « mystérieux », « ce n’est donc pas un hasard », « Christ-Mystère ». C’est comme si Koch avait entré son hérésie dans un programme informatique puis il avait ajouté suffisamment de slogans de Vatican II, des qualificatifs et des mots inventés pour faire en sorte que les néo- Catholiques ne soient pas capables de la reconnaître.

    Après avoir lu les divagations imaginatives de Koch, je me demande vraiment si l'homme n'a jamais lu le Nouveau Testament encore moins le catéchisme. Pour toute personne qui ouvre une Bible, elle peut lire pour elle-même le passage suivant dans les Actes :

    5 Le lendemain, les chefs des Juifs, les anciens et les maîtres de la loi s'assemblèrent à Jérusalem;

    6 Il y avait en particulier Hanne le grand-prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre et tous les membres de la famille du grand-prêtre.

    7Ils firent amener les apôtres devant eux et leur demandèrent : « Par quel pouvoir ou au nom de qui avez-vous effectué cette guérison ? »

    8 Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit : « Chefs du peuple et anciens :

    9 On nous interroge aujourd'hui à propos du bien fait à un infirme, on nous demande comment cet homme a été guéri.

    10 Eh bien, il faut que vous le sachiez, vous tous, ainsi que tout le peuple d'Israël : si cet homme se présente devant vous en bonne santé, c'est par le pouvoir du nom de Jésus-Christ de Nazareth, celui que vous avez cloué sur la croix et que Dieu a ramené d'entre les morts.

    11 Jésus est celui dont l'Écriture affirme :

    «La pierre que vous, les bâtisseurs, avez rejetée
    est devenue la pierre principale ».

    12 Le salut ne s'obtient qu'en lui, car, nulle part dans le monde entier, Dieu n'a donné aux êtres humains quelqu'un d'autre par qui nous pourrions être sauvés ».

    Si Saint Pierre, notre premier Pape, s’était levé et avait dit ces paroles à l'une des conférences oecuméniques de Koch, celui-ci l’aurait très probablement foutu dehors (comme les Pharisiens), lui ordonnant de garder le silence et condamnant sa déclaration à la presse comme n’étant pas indicative de la position du Vatican sur les relations œcuméniques Judéo-Catholiques. Car, de l'avis de Koch, comment quelque prédication que ce soit des Apôtres portant sur la conversion de leur propre Peuple et qui se terminait souvent dans leur propre martyre, ne puisse jamais être justifiée ? Est-ce que Saint Pierre ne savait pas que « les Juifs sont les participants dans le salut de Dieu » que cela est « théologiquement incontestable,» et « comment cela peut être possible sans confesser le Christ explicitement, est et reste un mystère divin insondable ? » Pauvre idiot de Pierre ! Si les apôtres avaient juste eu le Cardinal Koch autour d’eux pour les mettre au clair à ce que l'Église du Christ enseignerait 2000 ans plus tard, ils auraient pu s’épargner beaucoup de travail pour ne pas mentionner leur propre vie.

    Koch (malheureusement) continue :

    « Je ne pense pas que nous ayons la même relation avec l'Islam que celle que nous avons avec le Judaïsme.

    « Il est très clair que nous pouvons parler de trois religions Abrahamiques, mais nous ne pouvons pas nier que la perception d'Abraham dans la tradition Juive et la tradition Chrétienne et la tradition Islamique n’est pas le même.

    « Dans ce sens, c’est seulement avec le Peuple Juif que nous avons cette relation unique que nous n’avons pas avec l'Islam ».


    Attendez une seconde. Vatican II ne nous a-t-il pas enseigné que les Chrétiens, les Musulmans et les Juifs adorent tous le même Dieu ? Ah, oui, dit Koch, mais pas le même Abraham ! Je ne peux pas m’empêcher de rire devant cette hypocrisie. À l'époque de Vatican II, quand l'Église conciliaire voulait tendre la main à l'Islam, elle a proclamé que nous adorions tous deux le même Dieu. Mais maintenant, quand les Musulmans radicaux assassinent les Chrétiens et que le Cardinal Koch veut rechercher les faveurs des dirigeants Juifs, il dit : « Même Dieu mais différent Abraham ! » Vous ne pouvez pas réconcilier cela !

    L'explication de Koch est inestimable. Il dit : « Nous ne pouvons pas nier que la perception d'Abraham dans la tradition Juive, la tradition Chrétienne et la tradition Islamique n’est pas la même chose ». Eh bien, pas de farce ! Aucun point de vue de Dieu dans aucune de ces trois religions n’est le même que la seule la vraie religion qui enseigne que Dieu avait un Fils et que Son Nom était Jésus-Christ ! Cette manœuvre théologique absurde par Koch est la preuve que les modernistes actuels du Vatican sont simplement en train d’inventer de la théologie pour convenir à toutes les fins mondaines qu'ils désirent. La semaine prochaine, par exemple, si Koch rencontre des dirigeants musulmans, il fabriquera sans aucun doute une relation théologique spéciale que nous avons avec l'Islam que nous n’avons pas avec le Judaïsme. Pendant ce temps, nos facilitateurs néo-Catholiques boiront chacune de ses paroles pendant qu’ils tentent de synthétiser et d'intégrer la théologie égoïste et saupoudrée de Koch dans le monstre du Frankenstein de la pensée post-conciliaire.

    Enfin Koch se termine par ce pavé monstrueux :

    Interrogé pour savoir si cela signifiait que les Catholiques doivent chercher à convertir des Musulmans au Christianisme, il a dit : « Nous avons une mission de convertir les gens de toutes les religions non-Chrétiennes [sauf] le Judaïsme.

    De tous les énoncés post-conciliaires que j’ai été assez malheureux de lire dans ma vie, celui-ci s’avère d’un mal le plus insidieux et d’un manque de charité. Je ne dis pas que Koch, soigneusement reclus dans son pays imaginaire moderne où tous les hommes sont probablement plus susceptibles de se sauver, entend générer du mal par cette déclaration. C'est à Dieu de juger. Ce que je dis est que si nous appliquons cette déclaration dans le contexte de la vraie doctrine Catholique sur le salut, c’est monstrueux.

    L'Église Catholique enseigne que le seul moyen sûr d'être sauvé est d'être baptisé dans l'Église du Christ par lequel le péché originel est lavé, de garder et de professer la Foi Catholique et de mourir dans l'état de grâce sanctifiante. Alors que l'Église admet la possibilité que ceux qui, sans aucune faute de leur part, ne savent pas que l'adhésion à l’Église visible du Christ est nécessaire pour leur salut pourraient être sauvés, nous ne savons pas pour un fait si cela arrive même. Voilà pourquoi Pie IX a condamné dans le Syllabus des erreurs qui affirme : « Un bon espoir au moins doit être entretenu quant au salut éternel de tous ceux qui ne sont pas du tout dans la véritable Église du Christ ».

    L'Église Conciliaire a maintenant érigé cette possibilité théorique en règle ! Maintenant, il est supposé que, parce que Dieu est miséricordieux, le fait de devenir Catholique n’est plus strictement nécessaire pour le salut. Bien sûr, le Cardinal Koch ne nous en voudra pas de tenter de convertir des Musulmans radicaux au Catholicisme. Pas tellement pour sauver leurs âmes bien sûr, mais plutôt parce que cela pourrait les rendre plus paisibles. Comme Koch le dit lui-même :

    « Nous devons avant tout convertir ces Musulmans qui utilisent la violence contre les abus de la religion parce que la soeur de toute religion est la liberté et de la paix et non la violence et quand une religion utilise la violence pour en convertir d'autres, c'est un abus de la religion ».

    Cependant, de peur que quiconque ne pense que ce nouveau point de vue inverse simplement le point de vue de Koch sur le salut, il suffit de regarder l'entrevue que Benoît XVI a donné en octobre 2015 sur la justification par la Foi qui a récemment été révélée dans un livre de P. Daniel Libanori, SJ. Lorsque l'entrevue est sortie en mars, les néo-Catholiques ont encore une fois publié et souligné les parties qui ont offert des petits bouts d'orthodoxie aux masses affamées. Pourtant, ils ont complètement échoué à noter ou à souligner les vues vraiment horribles de Benoît XVI sur le salut et les efforts pour la conversion. Après avoir rappelé l'enseignement de Saint Ignace, l'intervieweur, le Père Jacques Servais, SJ, a déclaré :

    ... C’est dans cet esprit que Saint François Xavier a vécu son travail pastoral, convaincu qu'il devait essayer de sauver du sort terrible de la damnation éternelle autant d’« infidèles» que possible. L'enseignement, formalisé dans le Concile de Trente, dans le passage à l'égard du jugement du bien et du mal, plus tard radicalisé par les Jansénistes, a été repris d'une manière beaucoup plus restreinte dans le Catéchisme de l'Église Catholique (cfr. § 5 633, 1037). Peut-on dire que sur ce point, au cours des dernières décennies, il y a eu une sorte de « développement du dogme » que le Catéchisme devrait certainement prendre en compte ?

    Le Pape Émérite Benoît XVI a répondu comme suit :

    Il ne fait aucun doute que sur ce point nous sommes confrontés à une profonde évolution du dogme. Alors que les Pères et les Théologiens du Moyen Âge pouvaient encore être d'avis que, pour l'essentiel, toute la race humaine était devenue Catholique et que le paganisme existait désormais uniquement sur les périphéries, la découverte du Nouveau Monde au début de l'ère moderne a radicalement changé les perspectives. Dans la seconde moitié du siècle dernier, il a été pleinement confirmé la compréhension que Dieu ne peut pas laisser aller à la perdition tous les non-baptisés et que même un bonheur purement naturel pour eux ne représente pas une vraie réponse à la question de l'existence humaine. S'il est vrai que les grands missionnaires du 16ème siècle étaient encore convaincus que ceux qui ne sont pas baptisés sont à jamais perdus — et cela explique leur engagement missionnaire — dans l'Église Catholique après le Concile Vatican II, cette condamnation a été finalement abandonnée ...

    Et, voilà, vous l'avez. Le Pape Benoît Émérite, tout comme Koch, continue alors à contempler sur trois paragraphes comment une contradiction dans la doctrine (qu’il vient lui-même de créer en inventant une nouveauté dans l’enseignement) peut être comprise. Il propose d'abord des tentatives absurdes pour concilier ces contraires proposés par les théologiens hétérodoxes Karl Rahner et Henri de Lubac, mais même il admet qu'ils ne résolvent pas la contradiction. Si nous nous rappelons, le Cardinal Koch a attribué notre incapacité à comprendre sa contradiction doctrinale créée par lui-même à un mystère de Dieu ! Quelle est la réponse de Benoît ? Il termine en disant :

    « Il est clair que nous devons approfondir la réflexion sur toute la question ».

    Hou la la ! Je pense que nous en avons assez fait en « réfléchissant » sur l’impossible théorique au cours des 50 dernières années, je vous remercie beaucoup. Au lieu de cela, ce qui est clair pour moi, c’est que si je croyais vraiment les points de vue de Benoît et de Koch sur le salut, je ne m’embarrasserais plus d'être un Cardinal ou un Pape Émérite. Je retournerais immédiatement mes vêtements sacerdotaux aux autorités, je mettrais des vêtements séculiers, je me réserverais un voyage aux Bahamas avec des cocktails sur la plage. Au moins, je pourrais au moins essayer de tâter un peu les plaisirs du monde pour le reste de ma vie terrestre après avoir réalisé que je me consacrais à une religion fabriquée de ma propre fabrication. Mais c'est juste moi. Car je ne crois pas qu’un Catholique saint ou missionnaire qui vaut le moindrement quelque chose ne se serait jamais aventuré en terres étrangères et hostiles face à la famine, à la persécution, à la torture, à la maladie, à la misère et à la mort afin de répandre et de transmettre la foi et la religion à ces hommes décrits dans leurs interviews . La seule réponse Catholique saine à une telle religion puérile, stérile, inventée et pathétique serait la réponse de Flannery O'Connor quand on lui a dit que l'Eucharistie était un symbole :

    Eh bien, au matin la conversation tourna sur l'Eucharistie, que moi, étant Catholique, étais évidemment censé défendre. Mme Broadwater a dit quand elle était enfant et qu’elle a reçu l'hostie, elle pensait que c’était le Saint-Esprit, Il est la personne la plus portable de la Trinité ; maintenant, elle pensait à cela comme un symbole et a laissé entendre que c’en était un assez bon. Je me suis alors dit, d'une voix très fragile, Eh bien, si c’est un symbole, l'enfer avec cela. Ce fut toute la défense dont j'étais capable, mais je me rends compte maintenant que cela est tout ce que je pourrai jamais être en mesure de dire à ce sujet, en dehors d'une histoire, sauf que c’est le centre de l'existence pour moi ; tout le reste de la vie est facilement remplaçable.

    Ce qui est encore plus tragique que la conception manifestement erronée sur le salut que Koch croit, ce sont les réelles conséquences spirituelles de celle-ci. Car ce que Koch dit vraiment, c’est que vous et moi devrions intentionnellement priver le Peuple du Christ qui est Sien et le Peuple des Apôtres de la SEULE façon certaine que nous savons d'atteindre le salut éternel ! Ce serait pire que si toute l'humanité était infectée par une maladie mortelle et que l'Église Catholique aurait le remède et que, pendant ce temps le Cardinal Koch nous interdisait même de tenter d’administrer le remède à aucun de ceux qui pratiquent le Judaïsme. Ce serait diabolique. Car partager la Foi, c’est un acte d'amour ! C’est un acte de charité énorme ! Comment osent-ils, ces clercs, essayer de transformer cela en quelque chose de honteux ? De ne pas essayer de convertir les âmes au Christ quand Il vous a donné Sa vie, c’est ce qui est honteux. Nous essayons de convertir les âmes au Christ parce que nous les aimons d'un amour surnaturel qui va au-delà même l'amour humain et encore moins du respect humain.

    Ainsi, tous les Catholiques ont le devoir et l'obligation de s'opposer à cette directive discriminatoire, contradictoire et non magistrale du Cardinal Koch nous interdisant, en contradiction directe avec la Grande Mission (note : « Allez enseigner à toutes les Nations… Voir à la fin du texte pour la citation complète… ), de convertir une certaine classe d'âmes et au lieu de redoubler d'efforts pour les amener à Jésus Christ. Comme Alice Von Hildebrand a rappelé :

    Permettez-moi de raconter un incident qui a causé le chagrin de mon mari. C’était en 1946, juste après la guerre. Mon mari était enseignant à Fordham, et il se présenta dans une de ses classes un élève Juif qui avait été un officier de la marine pendant la guerre. Il finit par lui confier qu’à l’occasion d’un coucher de soleil particulièrement étonnant dans le Pacifique, comment ça l'avait conduit à la quête de la vérité sur Dieu. Il se rendit d'abord à Columbia pour étudier la philosophie, et il savait que ce n’était pas ce qu'il cherchait. Un ami lui a suggéré d'essayer la philosophie à Fordham et a mentionné le nom Dietrich von Hildebrand. Après une seule classe avec mon mari, il savait qu'il avait trouvé ce qu'il cherchait. Un jour après la classe, mon mari et cet étudiant sont allés faire une promenade. Il a dit à mon mari à cette occasion qu'il a été surpris par le fait que plusieurs professeurs, après avoir découvert qu'il était Juif, lui ont assuré qu'ils n’essaieraient pas de le convertir au Catholicisme. Mon mari, stupéfait, arrêté, se tourna vers lui et lui dit : « Ils ont dit quoi ? ! » Il a répété l'histoire et mon mari lui a dit : « J’irais jusqu’aux extrémités de la terre pour faire de vous un Catholique ». Pour faire un longue histoire courte, le jeune homme est devenu un Catholique, a été ordonné prêtre chartreux, et a continué à entrer dans la seule Charter House aux États-Unis (dans le Vermont) !

    L'Évangile selon saint Matthieu chapitre 28, versets 16-20
    Les onze disciples se rendirent en Galilée, sur la colline que Jésus leur avait indiquée . Quand ils le virent, ils l'adorèrent ; certains d'entre eux, pourtant, eurent des doutes. Jésus s'approcha et leur dit : « Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez donc auprès des gens de toutes les nations et faites d'eux mes disciples ; baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à pratiquer tout ce que je vous ai commandé. Et sachez-le : je vais être avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. »

    Selon le vaticaniste Roberto De Mattei

    L’intégralité ou non du Message de Fatima
    est à côté du sujet

    Ce qui est connu qui se déroule
    Voilà ce qui importe




    Par Roberto de Mattei
    Correspondant à Rome
    SOURCE :Rorate Caeli
    Le 25 mai 2016

    La crise de l'Église à la lumière du Secret de Fatima



    L'année du Centenaire de Fatima a été ouverte le Dimanche de la Pentecôte à des nouvelles qui ont fait sensation.

    Le Théologien Allemand Ingo Dollinger a révélé au site « One Peter Five » qu’après la publication du Troisième Secret de Fatima, le Cardinal Ratzinger lui avait confié : « Das ist noch nicht alles » : « Nous n’avons pas tout publié ». Le bureau de presse du Vatican est intervenu avec un démenti immédiat dans lequel il a déclaré : « Le Pape Émérite Benoît XVI déclare n’avoir jamais parlé avec le professeur Dollinger à propos de Fatima », affirmant clairement que les propos attribués au professeur Dollinger sur ce sujet « sont de pures inventions, absolument faux » et il confirme de manière décisive que« la publication du Troisième Secret de Fatima est complète ».

    Le déni ne convainc pas ceux qui, comme Antonio Socci, ont toujours soutenu l'existence d'une partie non divulguée du Secret qui ferait référence à l'abandon de la foi par une partie de la hiérarchie de l'Église. D'autres chercheurs, comme le Dr Antonio Augusto Machado Borelli, pense que le Secret divulgué par le Vatican est entier et est tragiquement éloquent. Sur la base des informations dont nous disposons, aujourd'hui, nous ne pouvons pas affirmer avec une certitude absolue soit la totalité du texte du Troisième Secret ni son incomplétude. Ce qui semble absolument certain est que la prophétie de Fatima n’est pas réalisée et que sa réalisation concerne une crise sans précédent dans l'Église.

    À ce sujet, un principe herméneutique ( définition = qui concerne, qui a pour objet l'interprétation des textes religieux ou philosophiques, en particulier des Écritures Saintes ) important doit être pris en compte. Le Seigneur, à travers des révélations et des prophéties, qui n’ajoutent rien au dépôt de la foi, parfois nous offre une certaine « direction spirituelle » pour nous guider à travers les périodes les plus sombres de l'histoire. Pourtant, s'il est vrai que les Paroles Divines jettent la lumière sur les temps sombres, l'inverse est également vrai : les événements historiques, dans leur déroulement dramatique, nous aident à comprendre la signification de la prophétie.

    Le 13 juillet 1917, lorsque Notre-Dame a annoncé à Fatima que si l'humanité ne convertissait pas la Russie, elle répandrait ses erreurs à travers le monde, ces paroles sont apparues incompréhensibles. Ce sont les faits historiques qui ont révélé leur importance. Après la Révolution Bolchevique d'Octobre 1917, il était clair que l'expansion du communisme était l'instrument que Dieu voulait utiliser comme punition au monde pour ses péchés.

    Entre 1989 et 1991, l'empire du mal de l'Union soviétique, apparemment effondré, mais la disparition de son formatage politique a permis la diffusion du communisme partout dans le monde, il a son noyau idéologique dans l'évolution philosophique et le relativisme moral. La « philosophie de la praxis » qui, selon Antonio Gramsci, résume la révolution culturelle marxiste, est devenue l'horizon théologique du nouveau pontificat, décrit par des théologiens comme le Cardinal Allemand Walter Kasper et l'Archevêque Argentin, Victor Manuel Fernàndez, inspirateurs de l’Exhortation apostolique Amoris Laetitia.

    Dans ce sens, ce n’est pas le Secret de Fatima à partir d’où nous devons commencer afin de comprendre la réalité d'une tragédie dans l'Église, mais de la crise dans l'Église [elle-même] pour comprendre le sens ultime du Secret de Fatima. Une crise qui remonte aux années 1960, mais avec l'abdication de Benoît XVI et le pontificat du Pape François, elle a vu une accélération choquante.

    Bien que le Bureau de presse du Vatican se hâtait de désamorcer l'affaire Dollinger, une autre bombe a explosé avec un impact encore plus grand. Lors de la présentation du livre du Professeur Don Roberto Regoli : « Oltre la crisi della Chiesa. Il pontificato di Benedetto XVI (Lindau, Turin, 2016) ( note : « Au-delà de la crise de l’Église. Le pontificat de Benoît XVI ) tenue à l'auditorium de l'Université pontificale grégorienne, Mgr Georg Gänswein a souligné la décision du Pape Ratzinger de renoncer par ces paroles :

    « Depuis le 11 février 2013, le ministère du Pape n’est plus le même que précédemment. Ç’est et ça demeure le fondement de l'Église Catholique ; et pourtant c’est une fondation que Benoît a profondément et durablement transformé par son pontificat exceptionnel ».

    Selon Mgr Gänswein, la démission du Pape marque une « époque » car il introduit dans l'Église Catholique la nouvelle institution du « Pape Émérite » transformant le concept de munus petrinum - « le ministère pétrinien ». « Avant et après son abdication, Benoît entendait et entend sa tâche comme une participation à un« ministère pétrinien » comme celui-ci. Il a quitté le Trône Pontifical et pourtant, avec son geste du 11 février 2013, il n'a pas entièrement abandonné ce ministère. Au contraire, il a intégré la fonction personnelle d’une dimension collégiale et synodale, presque un ministère partagé (...). De l'élection de son successeur, François — le 13 mars 2013 — il n'y a pas alors deux Papes mais un ministère élargi de facto avec un membre actif et un contemplatif. Pour cette raison, Benoît n'a pas renoncé ni à son nom ni à sa soutane blanche. Pour cette raison, le titre approprié avec lequel nous devons nous référer à lui est toujours « Sa Sainteté ». En outre, il ne s’est pas retiré dans un monastère isolé, mais [a pris sa retraite] au Vatican, comme s'il avait tout simplement fait un pas de côté pour faire de la place à son Successeur et pour une nouvelle phase dans l'histoire de la Papauté. (...). Avec cet acte d'audace extraordinaire, il a plutôt renouvelé la fonction (même contre les bonnes intentions de conseillers sans aucun doute compétents) et dans un dernier effort l’a renforcée (comme je l'espère). Cela va certainement seulement être démontrée par l'histoire. Cependant, dans l'histoire de l'Église, 2013 restera l'année où le Théologien de renom sur le Trône de Pierre est devenu le premier « Pape Émérite » dans l'histoire ».

    Ce discours est de nature explosive, et, par lui-même, démontre comment nous n’en sommes pas « terminés » avec la crise dans l'Église, mais plus que jamais nous sommes en elle. La Papauté n’est pas un ministère qui peut être « élargi », car c’est une « fonction » donnée personnellement par Jésus-Christ à un seul Vicaire et un seul successeur de Pierre. Ce qui distingue l'Église Catholique de toute autre église ou religion est précisément l'existence d'un principe unitaire et indissoluble dans la personne du Souverain Pontife. Le discours de Mgr Gänswein ( il est difficile de comprendre où il veut aller avec ça ) suggère une Église à deux têtes et ajoute ainsi de la confusion à une situation déjà beaucoup trop confuse.

    Une phrase relie la deuxième et la troisième partie du Secret de Fatima : « Au Portugal, le dogme de la foi sera toujours conservé ». Notre-Dame parle à trois petits bergers Portugais et les assure que leur pays ne perdra pas la foi. Mais où sera perdue la foi ? Il a toujours été pensé que Notre Dame faisait allusion à l'apostasie des nations entières mais, aujourd'hui, il semble de plus en plus clair que la plus grande perte de la foi se produit parmi les ecclésiastiques.

    Un « Évêque vêtu de blanc » et « divers autres Évêques, prêtres et religieux » sont au centre du Troisième Secret dans un cadre de mort et de ruine et il est légitime d'imaginer ce cadre non seulement matériel, mais spirituel. Avant d'écrire le Troisième Secret, la révélation que Sœur Lucie a reçu à Tuy le 3 janvier 1944 confirme cela et est donc indissolublement lié au Secret. Après la vision d'une catastrophe cosmique terrible, Sœur Lucie raconte qu'elle a entendu dans son cœur : « Une voix douce qui disait : « dans le temps, une seule foi, un seul baptême, une seule Église, Sainte, Catholique, Apostolique. Dans l'éternité, le Ciel ! ! »

    Ces paroles représentent une négation radicale de toute forme de relativisme religieux que la voix céleste contredit avec l'exaltation de la Sainte Mère l'Église et la Foi Catholique. Dans l'histoire, la fumée de Satan peut envahir l'Église, mais quiconque défend l'intégrité de la foi contre les puissances de l'enfer verra, dans le temps et dans l'éternité, le triomphe de l'Église et du Cœur Immaculé de Marie, le sceau définitif de la dramatique mais fascinante prophétie de Fatima.

    jeudi 26 mai 2016

    Un événement anormal sera annoncé à Mes enfants


    MESSAGE DONNÉ PAR NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST
    À SA FILLE CHÉRIE LUZ DE MARIA
    Le 22 mai 2016

    Mon Peuple bien aimé :

    Mon Peuple bien-aimé, Mes enfants,

    Je vous bénis de Mon amour que Je répands sur tous ceux qui ont soif de Ma Volonté.

    Vous marchez et marchez, discutez et discutez ; vous pensez que vous comprenez et vous ne comprenez pas. VOUS DEVEZ GARDER CET ENTHOUSIASME DE VOULOIR ÊTRE UNITÉ DANS MON AMOUR.

    Enfants, vous ne le percevez pas, mais chacun, dans sa pensée et dans sa mémoire, conserve les problèmes qui ont eu un impact dans sa vie. Une fois que ces questions vous ont fait frémir et que chacun de vous pense qu'il les a oubliées, à un certain moment, ce que chacun de vous porte en votre intérieur ressort pour le meilleur ou pour le pire selon votre libre arbitre.

    IL EST IMPORTANT POUR CHACUN DE VOUS
    D’ENTRER EN COMMUNION AVEC MOI
    ET DE VOUS CONCENTRER
    POUR DEMANDER À MA MÈRE ET À MON SAINT ESPRIT
    AFIN QUE VOS PENSÉES SOIENT VRAIMENT
    SELON MES VOIES ET QUE VOTRE MÉMOIRE SE CONCENTRE SUR MOI.

    Les enfants, à l'intérieur de chacun de vous, il y a un flux de vos pensées, de vos intuitions personnelles, de concepts que chacun de vous prenez comme une règle de vie. À cet instant, vous devez être astucieux parce que les envoyés du mal errent partout sur la Terre et, à la moindre indisposition de l'homme, entrent pour provoquer une tempête sérieuse où il ne devrait pas y avoir même une légère bruine.

    Je vous ai appelé à être fidèles et persévérants. Les démons viennent pour produire de l'agitation chez ceux qui veulent vivre près de Moi. Vous ne vous êtes pas rendus compte que la lutte n’était pas visible. Le diable attaque l'intérieur de l'homme pour lui donner de l'inconfort, de l'incompréhension, de la convulsion, des réactions erronées ; il fait ressortir le pire de l'ego humain afin de diviser.

    SOYEZ ASTUCIEUX ; NE TOMBEZ PAS DANS LES PIÈGES DE SATAN.

    Mon Peuple, Je vous conduis à la paix intérieure. L'âme en paix dissimule une créature centrée sur Moi, et une créature qui s’occupe de Moi et qui est orientée vers Moi dissimule la paix de l'âme. La volonté humaine doit se mouvoir vers Moi, vivre en Moi et être soumis à Moi de sorte que la créature soit ordonnée à Mon Amour et à ce qui est dérivé de Mon Amour.

    MES ENFANTS, VOUS ÊTES EN ÉVALUATION CONSTANTE DEVANT MOI.
    CHAQUE ACTE, CHAQUE OEUVRE CONSTITUE LE TRÉSOR
    QUE VOUS PRÉSENTEREZ DEVANT MOI.

    La passivité devant Moi est le manque d'être témoin de chacune de Mes Paroles ; la certitude apparente de l'homme devant Moi est la plus grande insécurité et le signe le plus clair qu'il ne marche pas à côté de Moi.

    MON PEUPLE, VOUS NE POUVEZ PAS
    VOUS SÉPARER VOUS-MÊMES DES POUVOIRS DE L’ÂME :

    La MÉMOIRE par laquelle vous ne vous laissez pas vous éloigner de Moi quand vous gardez votre mémoire active. Je suis dans la mémoire de chacun de Mes enfants.

    L’INTELLIGENCE à vouloir être une partie de Mon Corps Mystique, une part active, au moyen de l'Amour qui vous mène au comportement approprié à chaque instant.

    La VOLONTÉ afin que vous viviez du et pour le bien. La volonté choisit correctement et dirige Mes enfants vers Moi, ou bien elle vous mène à la lassitude spirituelle, au déni, à la désobéissance, et donc vous éloigne de Mon Amour.

    À cet instant, cela est pertinent pour mon Peuple qui ne peut pas s’approcher des ruses du mal sans savoir afin de leur résister.

    Celui qui nie le mal et voit tout bien ne peut pas se débarrasser du mal de lui-même, mais il vit dans le mal ...
    Celui qui vit au-dessus de son frère pour le juger ne peut pas voir le mal qu'il cause parce qu'il ne pense pas que c’est erroné de juger, car ça fait partie de son être et il n'a pas été instruit sur la façon correcte de marcher par Mes enfants qui est de NE PAS JUGER …

    Celui qui vit de l'envie ne voit pas l'envie comme un acte contraire à l'Amour du prochain quand l'âme est empoisonnée avec ce que la même créature produit ...

    LE MAL QUI CORRODE L’HUMANITÉ EST L’INDIFFÉRENCE ET LE FAIT D’ÊTRE ÉGOCENTRIQUES. CE À QUOI JE VOUS CONDUIS EST LE BIEN COMMUN DANS MA VOLONTÉ. Cela transforme les hommes en une communauté de créatures du même esprit qui regardent constamment pour la miséricorde envers leurs semblables.

    MON AMOUR MÈNE À L’UNITÉ ; L’UNITÉ CONDUIT À L'UNION ; L’UNION À L’ORDRE ET L’ORDRE À L’OBÉISSANCE ENVERS MOI. Celui qui obéit est libre d'orgueil, ne vit pas dans un amour désordonné où la première place est tenue par la même créature ; à la place, il vit dans la charité qui unit l'âme à Mon Amour.

    Mes enfants, gardez à l'esprit que celui qui M’aime, aime son frère fermement et abondamment, dans une dimension telle que la certitude et la sécurité de vivre en Moi l'amène à externaliser Mon Amour, présent et joyeux dans la créature humaine, révélant à chaque instant la grandeur de ce qui n’est pas humain et pas commun, mais acquis par la Grâce et par la permanence de Mon Esprit dans un don constant et actif de soi à ses semblables.

    Mon Peuple, rappelez-vous que l'amour que vous possédez est l'Amour qui vient de Moi, que vous oeuvrez et agissez dans Ma Volonté, sans me rejeter, mais en constante évolution pour parvenir à une plus grande possession de ce Don.

    La Terre qui vous a nichés fissure plus souvent et ces fissures feront disparaître des territoires.

    Priez, Mes enfants, priez pour les États-Unis ;
    ils sont purifiés, le racisme va proliférer
    faisant renaître à nouveau des événements passés.
    Il y aura des arrestations massives
    sans aucune raison autre que c'est un ordre.

    Priez, Mes enfants, priez pour l'Italie ;
    le volcan Vésuve attire la douleur,
    il se réveille avec une force inattendue.

    La tyrannie arrive en Europe ;
    la trahison va se produire dans ces terres.

    Priez, Mes enfants ;
    vous verrez la grande lumière descendre de l'espace ;
    elle brillera de sa propre lumière créant la panique.
    Elle tombera ensuite dans la mer
    et, en quelques instants, des Nations seront inondées par l'eau.


    MON PEUPLE, CE QUE JE PARTAGE AVEC VOUS N’EST PAS LA PEUR,
    C’EST CE QUE VOUS RENCONTREREZ.

    Vous devez arrêter les grands péchés que vous commettez constamment et par lesquels vous M’offensez. Avouez que vous avez permis à satan de pénétrer vos cœurs, RENONCEZ À LUI ET VENEZ VOUS RÉUNIR À MOI ; JE NE VOUS REJETTERAI PAS.

    La souffrance au Moyen-Orient va surprendre le reste de l'humanité. En quelques jours, ils vont mener une bataille sanglante par les territoires. Au milieu de la souffrance, ils trouveront ce qui ne leur appartient pas et qui est Ma Propriété, ILS TROUVERONT LA RAISON QUI A DÉCRÉTÉ LA GRANDE BATAILLE POUR LAQUELLE ILS ONT ÉTÉ PRÉPARÉS PENDANT DES ANNÉES.

    Mes enfants, ne continuez pas à être créateurs de mort ...
    Soyez des enfants obéissants qui reviennent à Moi ...
    Implorez l'intercession de Ma Mère qui ne vous abandonne pas ...

    Je regarde la Terre et Je la vois inhabitée ; les âmes qui aiment Notre Trinité et Ma Mère sont celles qui M’attirent, mais elles ne sont pas la majorité.

    Mon Peuple bien-aimé, le communisme semble diminuer ; cela est une stratégie du mal pour créer une nouvelle forme de captivité qui sera remise aux alliés de l'usurpateur.

    Ne faites pas confiance, la convulsion restera partout dans le monde ; la douleur sera indicible pour ceux qui la vivent. À cet instant, le pouvoir dans certains pays du monde réprime l’homme par la torture dans le désir de le subjuguer à la lumière de l'accord de certains dirigeants avec l'élite qui règne sur la Terre.

    Mon Peuple bien-aimé, la liberté de Mon Peuple a été vendue à ceux qui préparent l'entrée du boucher infernal. Ne soyez pas confondus par les modernismes de Ma Parole qui est écrite.

    Connaissez-Moi, approfondissez-Moi ; il sera interdit à Mes enfants préférés d’alerter Mon Peuple.

    UN ÉVÉNEMENT ANORMAL SERA ANNONCÉ À MES ENFANTS.

    RESTEZ ATTENTIFS ; LES GRANDS POUVOIRS
    DES ILLUMINATI ET DES FRANCS-MAÇONS
    IMPOSERONT CE QUI N’EST PAS MA VOLONTÉ
    ET MON PEUPLE SERA PERSÉCUTÉ.


    PRIEZ, ENTREZ EN COMMUNION AVEC NOTRE VOLONTÉ.
    VOUS VIVEZ DANS MA BÉNÉDICTION ; JE SUIS FIDÈLE À MON PEUPLE.

    JE VOUS BÉNIS.



    Votre Jésus



    JE VOUS SALUE MARIE TRÈS PURE CONÇUE SANS PÉCHÉ.
    JE VOUS SALUE MARIE TRÈS PURE CONÇUE SANS PÉCHÉ.
    JE VOUS SALUE MARIE TRÈS PURE CONÇUE SANS PÉCHÉ.

    SOURCE : Revelaciones Marianas