mercredi 18 mai 2016

Pendant combien plus de temps que ça va durer ?



par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 16 mai 2016

À ce stade, sous le pontificat de l'ancien Archevêque de Buenos Aires, il est juste de se demander si François est capable de livrer encore un sermon ou une adresse sur la Sainte Écriture qu’il ne déforme pas en fonction de sa théologie idiosyncrasique et libérale jésuite.

Le dernier exemple est son adresse lors de l'audience du 11 mai dans laquelle François, encore une fois, se penche sur la Parabole du Fils prodigue avec sa notion bizarre de la Divine Miséricorde. « La miséricorde du père est débordante, inconditionnelle, et se manifeste avant même que le fils ne parle » a dit François au sujet du père qui voit son fils perdu de retour. Cela est trompeur au mieux puisque la miséricorde du père est tout simplement subordonnée au retour du fils suite à son repentir.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

De ce repentir, cependant, François fait la lumière : « Certes, le fils sait qu’il s’est trompé et le reconnaît : « J’ai péché... Traite-moi comme l’un de tes ouvriers ». Mais ces paroles s’effacent devant le pardon du père ». Qu'est-ce que cela est censé vouloir dire ? Le repentir du fils ne « s’efface » pas mais plutôt c’est la raison même qu’il rentre à la maison et est capable d’être pardonné. Sans cette conversion, le père ne l'aurait pas reçu parce que, comme le père le dit lui-même, son fils « était mort ». De même, l'âme en état de péché mortel est morte. François ignore simplement le vrai sens de la Parabole de notre Seigneur.

De cette distorsion, François saute à la fausse conclusion qu’à la fois le fils fidèle, qui proteste que son frère a été traité de façon trop indulgente, et son frère prodigue qui retourne à la maison parce qu'il est affamé et repentant, « raisonnent tous deux selon une logique étrangère à Jésus : si tu fais le bien, tu reçois une récompense, si tu fais le mal tu es puni ; et cela n’est pas la logique de Jésus, ce n’est pas cela ! »

Vraiment ? Il semble que Jésus est en désaccord avec François : « Ceux qui ont fait le bien ressusciteront pour recevoir la vie, mais ceux qui ont fait le mal ressusciteront pour être condamnés (Jean 5 :29) ».

Bien sûr, le bien que nous faisons qui est méritoire aux yeux de Dieu est rendu possible par Sa Grâce ; nous ne nous sauvons pas en étant des faiseurs de bien. Mais François ici semble se passer des bonnes œuvres complètement de la même manière que Martin Luther qui suggère que Dieu ne punit jamais ceux qui font le mal parce que Sa Miséricorde est « inconditionnelle ».

D'autre part, François, qui se contredit habituellement, a demandé aux riches (article anglais) précisément des bonnes œuvres envers les pauvres comme condition pour leur salut et éviter l'enfer tandis qu’il a suggéré que les athées peuvent être sauvés (ici et ici) en faisant le bien.

Combien de temps cette confusion va-t-elle continuer ? Seul Dieu le sait. Pendant ce temps, à Rome, une coalition mondiale du clergé et des laïcs concernés ont logé une pétition à François « pour qu’il reconnaisse les graves erreurs dans l'Exhortation Apostolique publiée récemment, Amoris Laetitia, en particulier, les sections qui conduisent à la profanation de la Sainte Eucharistie et au tort à nos enfants et de retirer l'Exhortation Apostolique avec effet immédiat ».

Quand, dans l'histoire de l'Église, les membres fidèles ont-ils été obligés de faire une telle requête à un Pontife Romain ? Jamais. Notre-Dame de Fatima, intercédez pour nous !

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