jeudi 30 novembre 2017

Tribune libre

« Jusqu’à quand Seigneur, l’abomination de la désolation ? »
« ENCORE 1290 JOURS ! »
« Mais à partir de quand ? »



SOURCE : Aube Nouvelle

Avant-propos du Nul sans Lui

Plusieurs pourraient être inquiets de lire cet essai parce qu'il traite de jours, de durées... N'est-ce pas Notre Maman Elle-Même qui nous a dit de ne pas jongler avec les dates récemment dans les locutions de Luz de Maria ( Lumière de Marie ) ?

La situation est différente ici et je vous en donne la raison :

Imaginez un malfaiteur qui vient d'être condamné à 7 années de prison ferme par le juge. N'aurait-il pas le droit de faire une croix à chaque jour qui passe sur le mur de sa cellule parce qu'il ne « faut pas qu'il joue avec les dates » ? Bien non, il connaît maintenant son terme et c'est bien normal qu'il veuille voir descendre les grains de sable dans le sablier à tous les jours... Ce qu'il n'avait pas à faire par contre, c'était de jongler avec des termes de prison avant et pendant son procès...Ça ne lui aurait rien rapporté à l'exception de se faire du mauvais sang.

Et savez-vous que, lorsque la Bible nous donne une durée, on a bien le droit de tenter de connaître comment cette durée s'applique ? N'est-ce pas Dieu Lui-Même qui nous a donné cette durée ? Pourquoi L'aurait-il fait sinon que nous méditions sur celle-ci ?

Notre Maman Marie aussi connaissait une durée : les fameux trois jours que Jésus demeurerait au tombeau avant de ressusciter. À tel point qu'elle ne voulait pas retourner au Cénacle. Elle désirait attendre la Résurrection de Son Fils dans le tombeau au grand dam de Nicodème, Joseph d'Arimathie, Jean et Marie-Madeleine. Lisez cet épisode au paragraphe 311 de Maria Valtorta ici. Bref, quand Dieu nous donne une durée, ce n'est pas pour la jeter au panier.

Vous ne serez probablement pas d'accord en tous points avec cet essai. C'est un des sujets les plus complexes de la Bible. Il n'empêche que vous y puiserez certainement des lumières que vous n'aviez jamais considérées et qui vous permettra d'avancer dans votre réflexion.

Je vous livre finalement ma découverte suite à sa lecture : l'Eucharistie est le summum de notre religion. C'est Jésus qui vient nous visiter chacun de nous « live » (Présence Réelle : Corps, Sang, Âme et Divinité). Et quand la hiérarchie humaine de l'Église s'emploie à abîmer de quelque façon que ce soit l'Eucharistie, on peut croire qu'elle commence l'« abomination de désolation ». N'est-ce pas ce qui s'est passé en permettant aux divorcés/remariés de communier ? L'« abomination de la désolation » est commencée...


C’est la force de la foi qui confère la certitude que la Vérité révélée ne saurait manquer de s’accomplir dans son intégralité. Ainsi donc, puisque l’abolition du perpétuel sacrifice a été annoncé, elle doit surgir indéfectiblement, inexorablement d’autant plus qu’elle est annoncée par une vision donnée directement par Dieu. Et ceux qui en doutent pour quelques raisons que ce soient doutent tout autant de la Révélation. Si on y regarde bien, on peut conclure qu’elle est déjà en cours, qu’elle a déjà eu lieu. Mais il reste à démontrer qu’elle a été décidée et mise en œuvre par l’Église elle-même.

Si on y regarde bien, on peut conclure, sans aucun doute, que « l’abolition du perpétuel sacrifice » dont parle le prophète Daniel a été « actualisée », réalisée, accomplie par le synode ordinaire sur la famille en octobre 2015, consentie, décidée et mise en œuvre par l’Église elle-même, lui conférant ainsi un caractère officiel. Plus d’Eucharistie = plus d’Église catholique = fin des temps.

Mais comme la forme de cet événement est plutôt masquée que retentissante, on cherche donc un événement plus remarquable dont il serait plus évident qu’il s’agit bien d’une abolition flagrante de la Sainte Eucharistie. Et on pense à cette fausse liturgie œcuménique qui est en cours d’élaboration au Vatican.

Cependant, il est peu probable que ce projet aboutisse surtout dans le chaos que pourrait générer une troisième guerre mondiale effroyable qui se profile quand même de plus en plus rapidement. D’autre part, il est déjà trop tard pour qu’un tel événement puisse s’inscrire de façon cohérente dans la « plage chronologique du temps » de la fin des temps établie en fonction des prophéties de la vision de Daniel. Car il est le point de référence à partir du quel doivent se compter les 1.290 jours qui terminent les temps antichrétiens.

Et pour être certain qu’il actualise bien la prophétie de Daniel, cet événement doit se revêtir de la forme décrite par cette prophétie :

Dn 11 :31 : « Des forces viendront de sa part profaner le sanctuaire citadelle, ils aboliront le sacrifice perpétuel, et y mettront l'abomination de la désolation.

Selon cette vision prophétique (Dn 9:24-27), « Septante semaines » ont été accordées au peuple jusqu’à la fin des temps, jusqu’à soit « oint le Saint des Saints » qui est bien évidement Jésus-Christ en son Avènement universel :

Dn 9 :24 : « Sont assignées 70 semaines pour ton peuple et ta ville sainte pour mettre un terme à la transgression, pour apposer les scellés aux péchés, pour expier l'iniquité, pour introduire éternelle justice, pour sceller vision et prophétie, pour oindre le Saint des Saints ».

Dans la plage chronologique du temps, cela implique qu’une semaine = sept années. Cette « valeur temps réel » est propre à la prophétie et ne peut pas constituer une règle générale pour toutes les prophéties. Les septante semaines sont réparties :

  1. D’abord sept semaines, et puis 62 semaines, soit 69 semaines qui prennent cours directement après la vision et qui amène, dans l’histoire du peuple juif, à la crucifixion de Jésus-Christ , 483 ans après la prophétie :

    Dn 9 :25 : « Prends-en connaissance et intelligence Depuis l'instant que sortit cette parole Qu'on revienne et qu'on rebâtisse Jérusalem jusqu'à un Prince Messie, sept semaines et 62 semaines, restaurés, rebâtis places et remparts, mais dans l'angoisse des temps. »

  2. Après les 7 + 62 = 69 semaines = 483 ans, la venue d’un Prince Messie dont il ne fait aucun doute qu’il s’agit du Seigneur Christ qui sera rejeté « dans l’angoisse des temps », la 483ème année étant celle de la crucifixion du Seigneur:

    Dn 9:26 : « Et après les 62 semaines, un messie supprimé, et il n'y a pas pour lui... la ville et le sanctuaire détruits par un prince qui viendra. Sa fin sera dans le cataclysme et, jusqu'à la fin, la guerre et les désastres décrétés. »

    Dn 9 26 (Version Louis Segon) : « Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre. »

  3. Après le rejet du Messie, une interruption d’une durée indéterminée suivie de la 70ème semaine, la dernière semaine, soit une durée de 7 années, époque dont la fin met un terme à la « transgression » (Dn 9 :24) et qui est donc celle de la fin des temps précédent l’Avènement universel de Jésus-Christ, qui est aussi celle du « prince qui viendra détruire la ville et le sanctuaire » soit celle du « faux prophète » de l’Apocalypse :

    Dn 9 :26 : la ville et le sanctuaire détruits par un prince qui viendra. Sa fin sera dans le cataclysme et, jusqu'à la fin, la guerre et les désastres décrétés. »

    Dn 9 :26 : Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre. »

  4. Dn 9:27 : « Et il consolidera une alliance avec un grand nombre. Le temps d'une semaine; et le temps d'une demi- semaine il fera cesser le sacrifice et l'oblation, et sur l'aile du Temple sera l'abomination de la désolation jusqu'à la fin, jusqu'au terme assigné pour le désolateur."

    N.B. : Il ne s’agit pas d’une semaine suivie d’une demi semaine, mais d’une seule semaine dont la deuxième moitié est consacrée à la destruction. Autre version plus explicite – Bible Segon :

    « Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur » (Dn 9:27)

    On peut donc comprendre que « le prince qui viendra » fera une alliance avec plusieurs (avec un grand nombre, avec une multitude) pour la durée « d’une semaine », soit pour une durée maximum de 7 années. Et, au milieu de la semaine ou à partir de la moitié de la semaine (et jusqu’à la fin), soit après 3,5 ans, « le dévastateur commettra les choses plus abominables », durant les 3,5 années restantes, jusqu’à la fin de son alliance qui sera aussi sa propre fin.

    Après avoir étendu progressivement son règne (première partie de la Tribulation, 3 ans et demi), l’Antichrist/antéchrist exercera sa dictature mondiale pendant 3 ans et demi, plus précisément 1.290 jours.

    Mais quand donc ce prince fait-il son alliance ? Lorsqu’il est en place sur le trône pontifical ? Ou bien auparavant pour pouvoir accéder au trône ?

  5. Dn 11 :31 : « Des forces viendront de sa part profaner le sanctuaire citadelle, ils aboliront le sacrifice perpétuel, et y mettront l'abomination de la désolation. »

  6. Voilà donc l’événement auquel Matthieu et Marc nous renvoient et qui constitue le « milieu de la semaine », le moment à partir duquel commence le règne « effectif » du dévastateur pour une durée de 1.290 jours. Ces deux événements se passent au même endroit physique et sont liés l’un à l’autre : l’un induit l’autre, de facto. Si l’on constate l’actualisation de l’un, il faut donc bien convenir que l’autre aussi s’est actualisé.

    C’est donc le moment crucial de l’abolition du perpétuel sacrifice. Et « des forces viendront de sa part » fait penser à une convocation pour un synode au Vatican, le « sanctuaire citadelle ».

  7. Dn 8 :13-14 : « J'entendis un saint qui parlait, et un autre saint dit à celui qui parlait : "Jusques à quand la vision : le sacrifice perpétuel, désolation de l'iniquité, sanctuaire et légion foulés aux pieds?" Il lui dit : "Encore 2.300 soirs et matins, alors le sanctuaire sera revendiqué."

    N.B. : chez les hébreux de l’époque une journée s’étalait du sacrifice du soir au sacrifice du matin. « Encore 2.300 soirs et matins » signifient donc encore 1.150 jours après lesquels le sanctuaire sera revendiqué par ceux à qui il appartient réellement. Normalement, c’est encore à Benoît XVI qu’il appartient légitimement, car sa démission n’est pas valable.

  8. Dn 12 :11 : « A compter du moment où sera aboli le sacrifice perpétuel et posée l'abomination de la désolation : 1.290 jours. »

    Cela est réalisé par l’événement annoncé en Dn 11:31, moment à partir duquel commence le règne « effectif » du dévastateur pour une durée de 1.290 jours.

    Il existe d’autres versions de bible utilisant des mots qui pourraient donner un autre sens au verset et susciter la confusion :

    * Bible en français courant : « Depuis le moment où on ne pourra plus offrir à Dieu le sacrifice de chaque jour et où « l’horreur abominable » sera dressée sur l’autel, il y aura 1.290 jours »

    * Parole de vie : « À partir du moment où on ne pourra plus offrir à Dieu le sacrifice de chaque jour et où l’horreur destructrice sera placée sur l’autel, il y aura 1 290 jours

    « Dressée, placée sur l’autel » peut faire penser à quelque chose qu’on place sur les autels. Il y a donc le risque d’attendre quelque chose qui ne se passera pas et rater ce qui se passe. Lorsqu’on fait des comparaisons avec d’autres traductions de la bible, on s’aperçoit que le mot « autel » veut dire la même chose que les mots « saint lieu » ou « sanctuaire » ce qui est d’ailleurs confirmé par Mt Mais il est intéressant de retenir que ces deux traductions font ressortir les mots « où on ne pourra plus offrir à Dieu ». Et quand on connaît l’insistance avec laquelle François veut voir une application pastorale d’Amoris Laetitia, discrédite les prêtres « traditionalistes », on y voit un beau rapprochement avec ces mots.

  9. Dn 12-12 : « Heureux celui qui tiendra et qui atteindra 1.335 jours. » On peut présumer que l’Avènement du Seigneur Christ se situe entre le 1.290ème jour et le 1.335ème jour.

  10. Dn 8 :17 : « Il s'avança vers le lieu où je me tenais, et, comme il approchait, je fus saisi de terreur et tombai face contre terre. Il me dit : "Fils d'homme, comprends : c'est le temps de la Fin que révèle la vision."

    Il s’agit bien de la fin des temps antichrétiens, antichrists et d l’Avènement du règne universel du Christ. Il ne s’agit donc pas de la fin du monde.

  11. Dn 8 :26 : « Elle est vraie, la vision des soirs et des matins qui a été dite, mais, toi, garde silence sur la vision, car il doit s'écouler bien des jours."

Cette parole certifie que cela arrivera mais scelle la vision jusqu’au temps de la fin des temps

La « Commission vaticane » pour l’élaboration d’une « messe œcuménique » est bien, jusqu’à présent, un fakenews puisque le cardinal Robert Sarah préfet responsable de la Congrégation pour le Culte divin et l’Administration des Sacrements n’en est pas du tout avisé. Mais apparemment, le Vatican nous habitue à des « pirouette » entre les apparences et la réalité en démentant l’existence d’une commission sans pouvoir démentir l’existence d’un groupe d’étude ou groupe de recherche ou commission informelle travaillant sous mandat du pape. On joue spécieusement sur les mots.

Voir le site Benoît et moi à cet effet en date du 10.11-2017 ici.

Il y a quand même plusieurs signes précurseurs d’un tel projet. Le pape est bien connu pour ne pas mettre la Sainte Eucharistie au centre et au sommet de la vie en Église. Il ne s’agenouille d’ailleurs pas devant le St Sacrement. Et surtout, la Sainte Eucharistie est l’obstacle majeur au projet du pape d’unifier l’Église catholique et l’Église Protestante.

Voyez vous-mêmes un extrait de la Signature de la déclaration conjointe entre Catholiques et Luthériens :

Extrait : « Ils renouvellent leur volonté de poursuivre le dialogue de manière à éliminer les derniers obstacles qui se dressent sur la route de la pleine unité. C’est pourquoi ils appellent tous les catholiques et les luthériens à être créatifs et hardis, joyeux et plein d’espoir dans leur engagement dans « ce merveilleux voyage qui se présente devant nous ».

Et encore plus fortement ici, voici une déclaration du Pape François au sujet de l'« importance relative » de l'Eucharistie alors qu'elle est le sommet de l'Église :

Extrait : «Le Pape m'a dit : "Écoutez, vous oubliez deux choses: l'avenir de l'Église est plus autour de la parole de Dieu, qu'autour de l'eucharistie", paraphrase l'évêque. Alors la parole de Dieu, ça ne prend pas nécessairement des prêtres pour l'exprimer et la mettre en oeuvre dans nos milieux. Et il a insisté beaucoup sur les oeuvres de miséricorde. Ça c'est nouveau [!!], c'est faire du bien, prendre soin des pauvres, être ouvert sur le plan de la justice, etc. C'est ça qui va donner le témoignage de l'Église».

Mais il est impossible d’abolir la Saine Eucharistie puisqu’elle fait l’objet d’un dogme. Il faut donc trouver des « pirouettes », des stratégies subtiles et spécieuses, fallacieuses qui opèrent au niveau de la conscience qu’ont les baptisés des réalités de l’Eucharistie, conscience dont on génère la perte depuis des années déjà. Depuis que le Seigneur a institué la Sainte Scène, la Sainte Eucharistie, l’immense dimension de celle-ci repose, sur le fait qu’on croit fermement qu’elle est « Présence Réelle » du Seigneur et elle est sans effet pour ceux qui n’y croient pas. Dans cette conscience, la Sainte Eucharistie est vraiment l’immense don de Dieu qui se donne aux hommes, est l’essentiel de la foi catholique, est le cœur palpitant qui anime l’Église catholique et fait toute sa différence majeure avec la religion Protestante.

Et pour qu’un tel projet de liturgie œcuménique sans plus de consécration puisse être accepté d’un jour à l’autre, il faut donc que les consciences aient été préparées à l’insouciance des réalités de la Sainte Eucharistie.

De la sorte, un tel office œcuménique n’établirait pas le début de l’abolition du perpétuel sacrifice mais son apogée, son couronnement.

De ce fait, le synode ordinaire sur la famille en octobre 2015 apparaît comme le seul événement majeur qui s’inscrit de façon cohérente dans la plage chronologique du temps de la fin des temps et qui peut pleinement actualiser « l’abolition du perpétuel sacrifice » et « l’abomination de la désolation ». Il en devient donc l’événement majeur de référence pour déterminer le début et la fin du règne de l’Antéchrist.

Et pour cause, déjà lors du synode extraordinaire sur la famille en octobre 2014, beaucoup d’évêques étaient d’avis de pouvoir donner la communion aux divorcés remariés. Cette proposition n’a pas recueilli alors les 2/3 requis mais certainement au synode en octobre 2015 :

Voici ce que Mgr Scheiner disait de la première mouture du rapport synodal :

« … Ce document demeurera pour les futures générations et pour les historiens une tache qui salit l’honneur du Siège Apostolique … »

« La Relatio finale du synode contient malheureusement le paragraphe avec le vote concernant la distribution de la Ste communion aux « divorcés remariés ». Bien que cette proposition n’eût pas obtenu les deux tiers des voix requises, il demeure néanmoins le fait inquiétant et inouï que la majorité absolue des évêques présents a voté en faveur de la distribution de la Sainte communion aux « divorcés remariés » ; c’est là un triste reflet de la qualité spirituelle de l’épiscopat catholique contemporain.

De plus, il est triste que ce paragraphe qui n’a pas obtenu l’approbation de la majorité requise, demeure néanmoins dans le texte final de la Relatio et sera donc envoyé à tous les diocèses pour une discussion supplémentaire. Cela fera certainement croître la présente confusion doctrinale parmi les prêtres et les fidèles selon laquelle les commandements divins, les enseignements du Christ et ceux de l’apôtre Paul sont soumis à l’arbitraire des groupes de pression. »

SOURCE : Christ Roi Over Blog

C’est donc bien à ce niveau que tout s’est joué et qu’il a été consenti à bafouer la Sainte Eucharistie lors du synode d’octobre 2015 qui s’est terminé le 24 octobre 2015. Et on beau retourner la question, on ne trouve pas d’autre événement similaire qui actualise la prophétie de Daniel et qui réalise l’abolition de la Sainte Eucharistie.

Dans la pratique, il ne sera jamais possible d’abolir entièrement le perpétuel sacrifice tant que subsistera un seul prêtre qui consacrera encore valablement. Et il ne sera jamais possible de mettre, jour et nuit, quelqu’un à côté de chacun des 440.000 prêtres et 4.400 évêques (pouvant célébrer la Sainte Messe) pour les empêcher de célébrer la messe. Et il et impossible que, du jour au lendemain, toutes ces personnes se plient à la volonté de François en acceptant une liturgie « œcuménique » spécieusement épurée de la transsubstantiation. Et même si François les excommuniait ou les relevait de leurs fonctions pour cause d’insoumission ou de rébellion, ces personnes consacrées prendraient vite conscience alors que ce pape n’est pas pape et que ses décisions ne sont pas valables. Ils continueraient leur ministère en toute bonne conscience. Certainement que François sait qui il est et qu’il est conscient de tout cela. C’est pourquoi, ce n’est pas de si tôt qu’on va voir la mise en œuvre d’une telle fausse liturgie, on ne la verra peut-être jamais. Mais autant de petits coups de butoirs et de mensonges finissent par produire les résultats escomptés sans rien devoir faire de plus remarquable. Et c’est bien la stratégie opérée : « Mentez, Mentez, il en restera toujours quelque chose ! ». On finit ainsi par généraliser l’insouciance, l’inconscience et l’indifférence envers la Sainte Eucharistie.

Et toutes les tentatives et tractations en cours pour une liturgie sans plus de consécration démontrent que c’est bien l’Église elle-même en la personne de son pape et de sa hiérarchie qui a décidé d’abolir le perpétuel sacrifice, de trahir son Maître, et que les personnes incriminées la conduisent présentement à grand pas vers le Protestantisme, cela se sait pour ceux qui s’en informent.

La question se pose de savoir à partir de quel moment Juda a-t-il trahit Jésus ? Est-ce à partir de son baiser au jardin des oliviers ou est-ce à partir de sa ferme décision de le trahir et d’engager une procédure pour y parvenir ?

En réalité, officiellement ou officieusement, l’Église catholique a cessé de reconnaître le sacrifice perpétuel, a cessé le sacrifice perpétuel, a réaliser l’abolition du perpétuel sacrifice, a supprimé tout ce qui faisait son authenticité et qui la différenciait de l’Église Protestante, a perdu son âme.

On a beau dire tout ce qu’on veut, ce n’est plus la Sainte Eucharistie qui fait la splendeur de l’Église catholique ni son cœur palpitant. On a vraiment déjà effacé la Sainte Eucharistie.

En outre, par l’accueil qu’on fait à la doctrine luthérienne, on éclipse aussi la place de la Très Sainte Vierge Marie dans l’Église. Quand au magistère du Pape, il est déjà bien disparu par le pouvoir accru que François donne aux évêques qui ont à présent le pouvoir d’interpréter Amoris Laetitia et la liturgie.

Plus d’Eucharistie, plus de Vierge Marie, plus de pape = plus d’Église catholique = fin des temps.


Mais au fait, qu’en est-il d’une Église conquise et gouvernée par un faux pape ? Existe-t-elle encore ?

Nul besoin de se poser la question puisqu’elle a toujours à sa tête un vrai Pape, le pape Benoît XVI, Joseph Ratzinger qui sait ce qu’il fait et ce qu’il devra faire. Et on peut s’attendre à ce que, avant de mourir, ce brave homme réclame ce qui lui est dû, ce qu’on lui a dérobé, « revendique » ce qui est sa propriété et non pas celle de l’usurpateur, le saint lieu, le sanctuaire selon ce qu’il nous en a été montré par la vision du prophète Daniel :

  • Dn 8 :13-14 : « J'entendis un saint qui parlait, et un autre saint dit à celui qui parlait : "Jusques à quand la vision : le sacrifice perpétuel, désolation de l'iniquité, sanctuaire et légion foulés aux pieds?" Il lui dit : "Encore 2.300 soirs et matins, alors le sanctuaire sera revendiqué."

  • Ap 11 :11-12 : Mais, passé les trois jours et demi, Dieu leur infusa un souffle de vie qui les remit sur pieds, au grand effroi de ceux qui les regardaient. J'entendis alors une voix puissante leur crier du ciel : " Montez ici ! " Ils montèrent donc au ciel dans la nuée, aux yeux de leurs ennemis.

  • Ap 11 :13 : « A cette heure-là, il se fit un violent tremblement de terre, et le dixième de la ville croula, et dans le cataclysme périrent sept mille personnes. Les survivants, saisis d'effroi, rendirent gloire au Dieu du ciel. »

En conclusion de l’ouvrage :

Encore 1.290 jours à partir
du 04 ou du 24 (plus probablement) octobre 2015. !




La Terre va osciller dans l'Espace


PAROLES DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST
À SA FILLE BIEN AIMÉE LUZ DE MARÍA

Le 15 novembre 2017

Vous ne connaissez pas cette voyante ?
Cliquez ici pour vous rassurer


Mon Peuple bien-aimé :


CEUX QUI SOUHAITENT MODIFIER
LE COURS DE LEURS VIES
DOIVENT PRENDRE LA DÉCISION IMMÉDIATEMENT !
AVANT QU'ILS NE PUISSENT ÉVITER LA CONFUSION.


Mon Église s'est alliée à de fausses doctrines et vous, qui ne me connaissez pas en profondeur, acceptez toute innovation qui vous vient ... QUELLE GRANDE ERREUR VOUS FAITES ! Mon Corps Mystique est dans l'obscurité qui l'empêche de voir Ma Vraie Lumière.

LA FOI EST ÉPROUVÉE ENCORE ET ENCORE,
MES ENFANTS PASSENT À TRAVERS LE CREUSET
FACE AUX PRÉPARATIONS
POUR LA CULMINATION DE LA GRANDE ÉPREUVE DE L'HUMANITÉ.

Vous savez que la route vers Notre Maison est étroite (1), sur Mon Chemin vous ne trouverez pas les commodités que le monde vous offre. Mais si ces restrictions sont surmontées, la récompense sera plus grande, BIEN QUE, POUR CELA, VOUS DEVEZ RESTER CONVAINCUS, CONVERTIS, AVEC UN AMOUR ET UNE FOI INÉBRANLABLES.

Dans Mon Peuple, vous vous regardez les uns les autres, vous vous critiquez, vous vous pointez du doigt : c'est un autre exemple d’hypocrisie dans laquelle vous vivez — vous n'êtes pas amour, ni des copies de Mon Amour, mais vous êtes de tristes figures mal formées d'amour humain, sans valeurs, qui vous empêchent de rester dans Notre Volonté.

Vous tombez facilement en regardant les oeuvres et les actions de vos pairs ; vous ne vous voyez pas à l'intérieur, vous vous demandez pourquoi ou en vue de quoi J'autorise certaines actions sans vous juger vous-mêmes.

Vous vivez dans une fausse humilité ; vous pensez que vous savez tout, vous pensez que votre dévouement est total, mais vous vous cramponnez à la volonté humaine ; vous mettez vos caprices personnels au-dessus de la bonté et de l'amour même.

Vous avez tendance à ce qui est charnel et non à ce qui est spirituel, vous ne subjuguez pas votre regard et vous laissez libre cours à l'esprit avec lequel vous tombez encore et encore.

Vous êtes tolérants envers le péché afin de ne pas vous engager envers Mon Amour, VOUS TOLÉREZ CE QUI VA CONTRE LE DÉCALOGUE AFIN DE CONTINUER DANS LA SOCIÉTÉ MÉDIOCRE ET AVEC UNE FOI TIÈDE.

Mon Peuple bien-aimé, l'aliénation de Mes Commandements est si grande que lorsque vous avez besoin de Mon Aide, vous ne trouverez pas de mots, vous aurez honte de tant d'offenses que vous avez commises contre Moi. Vous vous sentirez désolés de demander Mon Aide ou celle de Ma Mère ; vous apprendrez que Je suis Juste et craindrez Ma Justice puisque vous la niez en cet instant et vous la nierez.

Vous êtes vides à l'intérieur, rien ne vous satisfait ; il y en a si peu qui Me prennent par la Main sans aucun intérêt personnel. PEU À PEU MON PEUPLE SERA RÉDUIT JUSQU'À CE QUE MES FIDÈLES SOIENT COMPTÉS UN PAR UN.

Certains de ceux qui restent dans les groupes de prière, dans les mouvements de Mon Église, parmi ceux qui participent à l'Évangélisation dans Mon Église, ne sont pas entièrement sincères : ils apparaissent dans les communautés, mais en vérité ils marchent avec les lambeaux de la volonté humaine.

Pour certains de Mes enfants, le confort ne suffit pas : ils ne se contentent de rien et regardent avec regret le passé.

CETTE GÉNÉRATION N'EST PAS CONSCIENTE
DE L'URGENCE DU CHANGEMENT :
VOUS CROYEZ QUE VOUS ME FAITES UNE FAVEUR
EN FAISANT UN EFFORT,
EN OUBLIANT QUE VOTRE PROPRE SALUT EST DANS LA BALANCE.

C'est pourquoi Mon Ange de la Paix (2) arrivera jusqu'à ce que vous souffriez horriblement face à la présence de l'Antéchrist. Mon Ange de la Paix sera le baume pour ceux qui sont à Moi, Il sera porteur de guérison et viendra toucher le cœur de Mon Peuple quand celui-ci aura le sentiment que Je ne le tiens plus dans la Paume de Mes Mains. PUIS MON ÉGLISE SERA RENOUVELÉE ET LES TERRIERS SERONT OCCUPÉS PAR DES ANIMAUX ET NON PAR DES HOMMES, MA PAROLE EN LUI ÉTANT VRAIE COMME UN RAYON DE LUMIÈRE.

MON PEUPLE VAINCRA EN MON NOM
ET SOUS LE COMMANDEMENT DE MA TRÈS SAINTE MÈRE !

Ils vaincront ceux qui les persécutent.
Ils vaincront ceux qui ont nié Ma Présence Réelle dans l'Eucharistie : Je multiplierai Mes Miracles Eucharistiques.
Ils vaincront ceux qui ont profané Mon Nom.
Ils vaincront ceux qui ont brouillé Ma vérité afin de vivre avec des objectifs mondains.

Mon Peuple est la prunelle de Mon Oeil et ceux qui veulent les exterminer seront confondus.

Mon Peuple bien-aimé qui est Mien, Mes Prophètes se verront interdire de partager Ma Vérité de peur qu'ils ne proclament ce qui n'est pas opportun pour la hiérarchie de Mon Église afin que vous, en tant que Peuple, puissiez la connaître. Il y a des personnes saintes qui me sont consacrées, mais elles ont été consignées dans l'anonymat afin que les autres ne suivent pas leur exemple.

Mes vrais instruments « brilleront comme le soleil du midi » ( Daniel 12.3 ) : ils prêchent avec Vérité, sans crainte d'être pointés du doigt.

Le monde et la chair disent que le diable n'existe pas : certains de Mes enfants qui croient qu'ils sont encore engagés dans Mon Église l'affirment aussi. Oui, enfants, ils l'affirment pour que vous agissiez dans la licence et la folie afin que vous vous permettiez d’agir hors de contrôle, dominés par l'action du mal sur vous et que vous ne vous en repentiez pas.

Le monde et la chair disent que le diable n'existe pas pour justifier vos abus envers les plus proches ou les plus faibles et que vous n’éprouviez pas de repentir pour cela. Ici, l’orgueil se manifeste, Mes enfants, l’orgueil qui vous avilit et endurcit votre cœur.

Mon Peuple bien-aimé, en ce moment, le diable se fait un nid dans certains cœurs endurcis, dans ceux qui ne M'aiment pas, dans ceux qui vivent dans la licence, car ils deviennent le terrain pour que le mal se propage.

NE NÉGLIGEZ PAS DE VIVRE DANS MA VOLONTÉ,
SOYEZ CONSCIENTS DE L'INSTANT
DANS LEQUEL VOUS VIVEZ.

La terre elle-même tremble constamment dans le monde entier et Mes enfants souffrent. La Terre va osciller dans l'Espace.

JE SOUHAITE VOIR MES ENFANTS PRÉPARÉS
POUR LES RAVAGES DU MAL
ET CELA RÉUSSIRA EN AUGMENTANT LEUR FOI PAR L'AMOUR DIVIN.

Priez mes enfants, priez pour l'Amérique Centrale,
elle est ébranlée.

Priez Mes enfants, priez pour les États-Unis,
San Francisco est purifié.

Priez, enfants, priez, un leader mondial meurt. Priez.

Tout ce que vous voyez avec Mon Amour émanera Mon Amour vers vous. Il est nécessaire que vous restiez dans Mon Unité ; celui qui quitte Mon Unité est exposé aux griffes du mal.

Je vous appelle à la réconciliation pour que, dans Ma Paix, vous soyez comme Je le souhaite : Mon Peuple Fidèle et Véritable.

Je vous bénis.

Votre Jésus



JE VOUS SALUE MARIE TRÈS PURE CONÇUE SANS PÉCHÉ.
JE VOUS SALUE MARIE TRÈS PURE CONÇUE SANS PÉCHÉ.
JE VOUS SALUE MARIE TRÈS PURE CONÇUE SANS PÉCHÉ.

SOURCE : Revelaciones Marianas

mercredi 29 novembre 2017

Amoris Laetitia

« Une agression contre la sainteté du Saint Sacrement »
Seule Notre Dame peut nous aider maintenant



Écrit par le Père Robert Bruicciani, SSPX Royaume-Uni
Le 28 novembre 2017
SOURCE : The Remnant




Alors Jésus dit aux douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Et Simon Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? »

Jean 6 : 67-68

Mes chers frères,

Autorité du Christ

Quand Jésus enseignait, Il enseignait avec autorité. Il avait une autorité de droit parce qu'Il était Dieu. Il avait aussi une autorité naturelle parce qu'il disait la vérité et il la disait d'une manière qui était admirable même si c'était difficile à accepter. Il a même fait des miracles pour permettre à ses auditeurs de croire en la vérité qu'il a enseignée ; et Il a vécu et finalement Il est mort selon cette vérité. Simon Pierre a reconnu cette autorité et est resté avec Jésus quand tant d’autres sont partis.

Autorité de l'Église à travers les âges

Avant la mort du Christ, Il a établi Son Église pour continuer sa mission d'enseigner la vérité, de gouverner et de sanctifier. Il a donné à ses ministres la même autorité divine pour enseigner la même vérité. Les gens croyaient aux ministres de l'Église primitive, non seulement à cause de la beauté intrinsèque de la vérité, mais parce que leur autorité naturelle était aussi respectée : parfois parce qu'ils recevaient des grâces spéciales pour prêcher avec éloquence, pour prêcher dans différentes langues ou accomplir des miracles, parfois aussi, à cause de l'exemple de leur vie, et hélas, trop souvent à cause de l'exemple de leur mort. Tout au long de ce que l'on appelait l'Âge des Ténèbres et le Moyen Âge, la flamme de la vérité a été préservée et a ensuite jailli des monastères et des couvents pour éclairer toute la société. On croyait les ministres du Christ parce qu'ils étaient les hommes les plus mortifiés et les plus instruits.

La beauté de leur vie, leur art, leur architecture et leur liturgie leur ont donné une autorité naturelle qui a aidé leurs auditeurs à croire la vérité qui leur avait été transmise. À la suite du désastre de la Réforme provoqué par une mauvaise utilisation des fruits naturels du Moyen Âge — les richesses et les découvertes — les fidèles ministres du Christ ont continué à enseigner la vérité du Christ jusqu'aux extrémités de la terre. Leurs auditeurs les ont crus à cause de leur zèle missionnaire. Et alors, au milieu des révolutions séculaires des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, les ministres du Christ ont travaillé à semer de nouveau les graines de la vérité du Christ. Leur résilience dans la persécution, dans la spoliation et l'exil, et leurs labeurs pour établir des écoles, des séminaires, des couvents, des monastères et des œuvres de charité — reconstruisant l'Église — donnèrent alors une autorité humaine pour ajouter à l'autorité divine reçue par l'Église. Quand ils enseignaient dans leurs salles de classe, quand ils prêchaient à partir de leurs chaires et étaient lus dans leurs livres imprimés, ils étaient ainsi crus.

Perte d'autorité

Puis vint la révolution au sein de l'Église. Elle a commencé au 19ème siècle à la suite de la Révolution Française de 1789 et, malgré les efforts héroïques des Papes — en particulier le Pape Saint Pie X — la révolution a grandi en force parmi les propres ministres du Christ. Ils avaient reçu l'autorité divine pour prêcher la vérité, mais leurs oreilles se démangeaient d’une nouvelle doctrine. Les hommes du monde, par leur progrès scientifique et la puissance mondaine de leur système économique impie, se sont faits les dieux de l'ordre matériel. Ils ont promis une utopie terrestre sans l’Unique, le Vrai Dieu. Dans cette utopie, il n'y avait plus de révélation restrictive, plus de servitude à une vérité absolue, plus de limitation par l'ordre de la nature. Ils étaient tombés dans la même tentation que nos Premiers Parents dans le Jardin d'Eden. La révolution au sein de l'Église s'est concrétisée au Concile Vatican II. La vérité de la Révélation a été habilement dissimulée dans les textes des documents du Concile avec une ambiguïté délibérée afin de laisser place à une interprétation nouvelle et erronée de la religion de Dieu en tant que religion de l'homme.

L'adhésion aux erreurs — jamais formulée explicitement — a été imposée aux fidèles par une mauvaise utilisation du pouvoir de l'Église de gouverner ( par les conférences épiscopales, le droit canonique, les synodes etc. ) et le poison des erreurs a été administré de force par un abus de sa mission de sanctifier ( à travers une nouvelle liturgie déficiente ). Beaucoup de ministres du Christ ont goûté au fruit défendu et se sont retrouvés dépourvus de toute autorité lorsqu'ils prêchaient : ils n'avaient pas d'autorité divine avec eux parce qu'ils ne prêchaient plus la vérité du Christ ; ils n'avaient aucune autorité humaine parce qu'ils ne vivaient plus à l'imitation du Christ. Il n'y avait plus de résilience face à la persécution, la spoliation et l'exil, car ils ont embrassé le monde pécheur à partir d'une notion malavisée de la miséricorde. Il n'y avait plus de zèle missionnaire pour les âmes, car le prosélytisme était maintenant considéré comme un péché. Il n'y avait plus de beauté dans leur ascétisme, leur art, leur architecture ou leur liturgie, car ils avaient dépouillé les autels du temple en son intérieur et extérieur. Il n'y avait plus de miracles, car aucune grâce n'était donnée pour prêcher une nouvelle doctrine. Il n'y avait plus de martyrs, car leur respect des hommes modernes dans leurs vices modernes leur était plus précieux que leur respect de la vérité.

Maintenant, plus que jamais, nous assistons à une attaque désespérée à la fois contre la Loi Divine positive ( ces lois révélées concernant la religion ) et contre la Loi Naturelle ( ces lois écrites dans la nature humaine ) par ceux qui sont ordonnés pour la défendre. L'Encyclique Amoris Laetitia est le dernier exemple. C'est une agression contre le caractère sacré du Saint Sacrement, la nécessité du Sacrement de la Pénitence et le caractère sacré du Sacrement du Mariage et de la Famille. L'adultère et les relations homosexuelles ne sont plus condamnés comme intrinsèquement mauvais, la grâce sanctifiante est considérée comme insuffisante pour respecter les Lois de Dieu et l'état de grâce habituelle est considéré comme possible pour ceux qui vivent dans le péché mortel délibéré.

Dans ses conclusions finales, les passages offensants de l'Encyclique constituent un déni de toute loi morale.

Ailleurs, le divorce par « nullité » est une réalité pratique, le célibat du sacerdoce est mis sous pression ; un plan à peine voilé pour introduire un diaconat féminin est exécuté comme un pas vers une tentative de sacerdoce féminin ; le mal intrinsèque de la contraception est remis en question et le front contre l'avortement et l'euthanasie est affaibli par les nominations du Pape et la prise en charge des institutions mondiales — l'ONU en particulier. Mais tandis que la révolte des hommes d'Église modernes semble la plus intense de nos jours, la trahison de la citadelle s'est réellement produite il y a cinquante ans au Concile. Les tristes événements que nous observons aujourd'hui ne sont que les conséquences inévitables du déni effectif de la distinction entre l'ordre naturel et surnaturel qui s'est passé au Concile. L'homme s'est mis au même niveau que Dieu et a commencé à se prosterner devant lui-même plutôt que devant Dieu. Pourquoi avons-nous besoin d'une vérité absolue imposante si nous pouvons décider par nous-mêmes ce qui est vrai ? Pourquoi avons-nous besoin de lois quand nous avons notre propre conscience ? Pourquoi avons-nous besoin de sauver l'Église Catholique quand notre relation à Dieu est personnelle ? Telles sont les questions posées par les ministres infidèles du Christ.

Les ennemis de l'Église applaudissent, mais les fidèles ne les admirent plus. Lorsque le monde a embrassé l'Église primitive au quatrième siècle, les âmes se sont précipitées du monde dans l'Église, mais lorsque l'Église a embrassé le monde au Concile Vatican II, les âmes ont fui l'Église dans le monde. Le Christ est obscurci par ses propres ministres.

À qui irons-nous ? À qui devons-nous nous tourner en ce temps d'apostasie ?

Comme le rappelle Saint Louis-Marie de Montfort, quand Marie devint la Mère de la Tête du Corps Mystique du Christ, elle devint aussi la Mère de ses membres. Elle est la Mère surnaturelle des âmes. Tout comme tout le monde a un père et une mère dans leur vie naturelle, il en va de même dans la vie surnaturelle. Elle a conçu le Christ, Elle continue à concevoir les âmes des élus. Comme le Christ est obscurci par ses ministres sacrés, il est naturel que nous nous tournions vers notre Mère Marie qui ne peut jamais être cachée à une âme fidèle.

À la fête du mariage de Cana, Marie était là pour aider les jeunes mariés. Après l'Ascension de Jésus au Ciel, les Apôtres et les disciples se sont réunis autour de Marie dans la chambre haute. Dans les temps de persécution et de désolation, quand l'Église visible était persécutée, Marie a toujours été le pilier auquel se sont attachées les âmes dévouées.

Dans ces derniers temps, quand l'Église est persécutée par ses propres ministres, Marie nous est apparue à Lourdes, à La Salette et à Fatima pour nous apprendre à nous réfugier dans son Cœur Immaculé. La liturgie traditionnelle de l'Avent est pleine des perfections de Marie et de son rôle dans l'œuvre de la Rédemption. C'est sans doute le plus beau moment de l'année liturgique. Dans la liturgie de cette période — dans les Messes et le Offices divins — vous la trouverez là comme un pilier, un port, un lieu de repos et une source d'espoir. Allons à Elle, et ensuite nous apprendrons de son Fils.

En Jésus et Marie,

Révérend Père Robert Brucciani

Le Pape François sur la crainte du Seigneur
versus
Le Seigneur sur la crainte du Seigneur



par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Le Centre de Fatima
Le 29 novembre 2017

Dans son discours de l’Angélus du 19 novembre, le Pape François a de nouveau fait sa propre interprétation particulière de la Sainte Écriture, résultant en une interprétation très à l'opposée de ce que l'Écriture enseigne réellement.

En discutant la parabole du serviteur inutile qui, dans la crainte de son maître, enterre le talent ( une pièce d'or ) que son maître lui avait donné au lieu de le rendre fécond en l'investissant (Matthieu 25), le Pape François a déclaré que ce serviteur « n'avait pas une vraie idée de Dieu. Nous ne devons pas penser à Lui comme un mauvais maître, dur et sévère, qui veut nous punir ... Et Jésus a toujours montré que Dieu n'est pas un maître dur et intolérant, mais un Père plein d'amour, de tendresse, un père plein de bonté ».

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Nous voyons ici un exemple d'une technique souvent employée dans la théologie Moderniste : cacher une vérité en en soulignant une autre. Dans ce cas, la miséricorde et les bénédictions de Dieu sont soulignées à l'exclusion de Sa Justice et de ses punitions, comme si les premières annulaient les dernières. Mais le but même de Matthieu 25 est justement d'avertir de la punition divine de la damnation éternelle qui attend le serviteur inutile qui ne fait pas de bien aux autres avec les dons que Dieu lui a donnés. Par conséquent, Notre Seigneur décrit ici le Jour du Jugement Dernier avec la parabole de la séparation des brebis des boucs, les premières étant éternellement récompensées, mais les seconds éternellement consacrés à ce que Notre-Seigneur Lui-Même décrit comme le « feu éternel » de l'enfer.

Pour citer le Haydock’s Catholic Bible Commentary ( Bible Catholique commentée en anglais ) sur ce chapitre : « Ainsi, non seulement les rapaces, les injustes, les méchants, mais aussi tous ceux qui négligent de faire le bien, sont punis avec la plus grande sévérité ... Jésus inclut donc naturellement avec ces paraboles une description de ce terrible jour qui doit succéder au Jugement Dernier et qui fixera de façon immuable notre demeure soit dans le bonheur éternel, soit dans la misère éternelle ».

En effet, comme le note le Père Haydock, le serviteur stérile calomnie Dieu en l'accusant d'être « trop sévère et inflexible », ce qui est l'excuse des injustes pour leur manque de charité pour laquelle ils sont punis du châtiment divin.

Pourtant, pour tout cela, le Pape François ne parvient pas à noter que le 25e chapitre de Matthieu est tout au sujet du châtiment divin et du Jour du Jugement pour ceux qui ne parviennent pas à faire le bien selon les talents dont Dieu les a dotés. C'est comme si l'on devait parler du voyage du Titanic sans jamais mentionner qu'il a coulé comme une épave désastreuse et a amené beaucoup d'âmes avec lui au fond.

Le Dieu sans colère, sans jugement ni punition n'est pas le vrai Dieu, mais le Dieu de la fiction Moderniste. Au contraire, comme le Seigneur lui-même l'a révélé : « La crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse ». ( Psaume 111 : 10 ) L'opinion que le Seigneur ne doit jamais être craint est le commencement non pas de la sagesse, mais de la pire folie imaginable : la folie qui mène directement au chemin qui aboutit à l'enfer.

Gotti Tedeschi sur la Correction Filiale




Rédigé par : Lorenza Formicola

SOURCE : One Peter Five
Le 28 novembre 2017


Note de la rédaction : Voici une interview réalisée par la journaliste Italienne Lorenza Formicola avec Ettore Gotti Tedeschi. En tant qu'ancien chef de la Banque du Vatican, Tedeschi est l'un des signataires les plus connus de la récente Correction Filiale du Pape François.


Lorenza Formicola : Cela fait quelques mois que la « Correction Filiale » a été publiée et la confusion demeure. Quelle est cette lettre signée par 62 personnes et remise en août au Pape François ?

Ettore Gotti Tedeschi : C'est simplement le résultat naturel de tous les dubia. Elle a été soumise au Saint-Père comme un plaidoyer filial et pieux par des laïcs fidèles à la fois au Pape et au Magistère de l'Église mais qui, en même temps, s'inquiètent pour ces âmes qui ont besoin de certitudes doctrinales. Il y a beaucoup de fidèles et de prêtres — qui n'ont rien à voir avec la caricature qui les dépeint comme des Traditionalistes Pharisiens et sinistres — qui luttent pour faire face à la confusion qui vient des interprétations équivoques et multiples. Tout le monde ne possède pas la capacité de discernement nécessaire. Tout le monde n'a pas une conscience suffisamment formée et beaucoup se trouvent conseillés par des prêtres confus et confondants. Peut-être que ces prêtres sont aussi créatifs dans leur désir d'interpréter l'Évangile et les vérités éternelles d'une manière évolutionniste, pensant que c'est la bonne façon de le faire selon la volonté du Saint-Père.

Formicola : Vous êtes l'un des signataires les plus connus. Pourquoi vouliez-vous signer ?

Tedeschi : Parce que mon sens des responsabilités l'exigeait. Mon amour pour le Vicaire du Christ l'exigeait. Ma conscience de ce que devrait être la mission de l'Église l'exigeait aussi ainsi que mon témoignage — en tant que laïc — de l'applicabilité au monde moderne des Cinq Plaies de la Sainte Église ( par Rosmini ) et de la perception du besoin de valeurs fortes, claires et absolues parmi les gens, à tous les niveaux, dans toutes les conditions et à tous âges. La compréhension de ce qui se passe dans le monde l'exigeait aussi.

C'est une appréciation de la question que j'ai eu le privilège d'apprendre et de partager avec le Cardinal Ratzinger, qui sera plus tard Benoît XVI — une vision que j'ai partagée avec d'autres saints hommes tels que le Cardinal Caffarra et le Cardinal Sarah. Je ne laisse pas les stratégies illusoires me confondre — ni celles fondées sur une réalité supérieure aux idées, ni celles d'une politique de conversion différente à imposer après avoir attiré le monde vers le Catholicisme en ouvrant un dialogue. J'ai de forts doutes sur la possibilité d'une communication facile avec le « monde guidé par la gnose ». Qui est capable de faire cela ?

Formicola : Pendant longtemps, on a parlé d'« hérésie ». Mais en lisant la lettre de 25 pages, il ne semble pas que quelqu'un accuse le Pape d'hérésie. Ou bien est-ce que je me trompe ?

Tedeschi : Sur la page 13, il est possible de lire une note spécifique qui déclare le but de la lettre.

Si le Pape voulait comprendre qui sont les vrais ennemis dangereux de l'Église, il suffirait de lire quelques-unes des réactions à la lettre — des réactions écrites par des gens qui ne l'ont probablement même pas lue, et s'ils la lisent, ils n’ont pas voulu la comprendre. Une telle attitude en dit long sur la valeur de certains « interprètes » non officiels.

Formicola : Le Vatican n'a toujours pas répondu. Au contraire, en traitant de sa propre maison, il a élevé un mur ...

Tedeschi : Parfois, les non-réponses sont des réponses claires. Clairement, quelqu'un pense qu'il est bon d'avoir des doutes, de les fomenter, de les créer et de les propager. N'est-ce pas le moyen de préparer le terrain à la proposition de nouvelles certitudes ?

Formicola : Un an après la publication des dubia, le Cardinal Burke a récemment parlé d'une « confusion croissante au sujet des manières d'interpréter l'Exhortation Apostolique ». De votre point de vue, pourquoi un tel climat de désordre subsiste-t-il ? Même après que le Pape ait demandé à tout le monde d’« en parler avec un grand théologien, l'un des meilleurs aujourd'hui et un des plus matures, le Cardinal Schönborn » ?

Tedeschi : Je peux dire que je partage l'opinion du Cardinal Burke par expérience directe, pas en lisant à ce sujet dans les journaux. Je ne peux rien dire sur le Cardinal Schönborn. Je ne suis pas capable d'interpréter ses pensées.

Formicola : On dirait presque que les médias ont hâte de vous pilonner de nouveau. Pouvez-vous expliquer pourquoi votre signature a été vue — et est toujours vue — comme une « coïncidence ironique » ?


Tedeschi : D'autres choses se sont passées après ma signature et après l'attaque médiatique, qui a presque considéré mon nom comme étant le promoteur de la Correction. Un très bon Évêque, avec qui une conférence avait déjà été prévue depuis deux mois, a annulé la rencontre à cause de son caractère inapproprié ; un autre Évêque a immédiatement « découragé » ( et annulé ) une autre conférence déjà prévue dans ses diocèses ; et un troisième Évêque a demandé aux organisateurs d'une table ronde de la reporter à cause de ma présence. J'ai également reçu une Correction publique ( qui m'a beaucoup blessé ) par un autre prélat, qui ne me connaît pas, qui ne connaît pas les faits et les circonstances et qui ne s'en est jamais soucié.

D'un autre côté, j'ai reçu de multiples expressions d'estime, de consensus et de sympathie, non seulement dans la communauté Catholique, mais aussi dans un environnement plus laïc ( et c'est vraiment remarquable ). Il y a même des gens qui s'inquiètent de l'effondrement de l'éducation Catholique fondée sur les valeurs de l'Évangile dont ils ont bénéficié et ils craignent que cela ne disparaisse. ...

N'oubliez jamais que les valeurs des traditions Chrétiennes ne sont pas vécues, mais elles sont grandement appréciées si elles sont vécues par les gens qui nous entourent. Rappelez-vous toujours que Voltaire a prétendu qu'il voulait que son serviteur, son médecin et sa femme soient Catholiques pour éviter d'être volés, tués et trompés. Et encore là, il méprisait la religion Catholique.

Formicola : Un fils qui demande des explications à son père peut-il attendre le soutien de ses frères et soeurs ? Ou mérite-t-il le dédain ?

Tedeschi : Ça a été pire pour Abel ...

Formicola : Il y a un an, vous écriviez : « Après une méditation sur l'Exhortation du Pape François, Amoris Laetitia, je me demande si ce document n'est pas fondé sur la certitude que la civilisation Chrétienne a fini de s'effondrer. Si cela est vrai, cela explique pourquoi l'Exhortation suggère indirectement que les lois morales et les Sacrements devraient être adaptés à la réalité pratique selon les différentes cultures et non selon les idéaux autoritaires auxquels nous étions habitués ». Pensez-vous que cela reste vrai ?


Tedeschi : Je ne crois pas que ce soit encore vrai — je crois que ça « doit » être vrai. Parce que maintenant tout cela doit être imposé puisque ce n'est pas accepté par ceux à qui ça a été adressé.

Tout au long de cette année, j'ai davantage perçu un refus du relativisme doctrinal que le souhait de s'ouvrir à la modernité. Les personnes ayant une bonne conscience ont compris la grandeur du risque. Tous les Sacrements finissent par s'effondrer si nous commençons à questionner le Sacrement de Mariage ( non pas en le niant, mais en le relativisant ) et, par conséquent, celui de la Pénitence et surtout celui de l'Eucharistie.

Ici, il y a une contradiction claire entre Lumen Fidei et Amoris Laetitia, et je vous la confierai. Le Pape Benoît a terminé Caritas in Veritate en expliquant essentiellement que pour résoudre les problèmes du monde, c'est le cœur des hommes qui doit être changé ( pas les instruments ) ; dans Lumen Fidei ( signé par le Pape François ), on dit que changer le cœur des hommes est un devoir de l'Église, qui a trois instruments pour réussir : la prière, le Magistère et les Sacrements. Pour voir si l'Église s'occupe de sa mission, il suffit de voir si elle accomplit ces trois actions et comment elle le fait. Surtout, il suffit de voir si l'Église renforce ou affaiblit la valeur absolue des Sacrements voulus par le Christ Lui-Même.

Formicola : Le professeur Josef Seifert a récemment affirmé qu'Amoris Laetitia est vraiment une « bombe atomique théologique qui menace d'abattre tout l'édifice moral des Dix Commandements et de l'enseignement moral Catholique ». Seriez-vous d'accord avec cette déclaration ?

Tedeschi : Je réponds en disant que cela « pourrait être » et que cela pourrait miner trois Sacrements, et tous en conséquence. Nous espérons, cependant, une intervention par le Pape François pour empêcher tout cela — peut-être en répondant aux dubia, même indirectement.

Le Cardinal Oddi sur le Troisième Secret de Fatima,
le Concile Vatican II et l'Apostasie




Rédigé par : Dr Maike Hickson

SOURCE : One Peter Five
Le 28 novembre 2017


Le Cardinal Silvio Oddi, décédé en 2001, était l'un des prélats conservateurs les plus francs de son temps. Il occupe également une place particulière dans l'histoire du débat sur le Message de Fatima, dans la mesure où il a tenté avec insistance de le faire publier par le Pape Jean XXIII. Comme le rapporte le journal britannique The Telegraph ( anglais ) à sa mort :

« Dans une autre interview spontanée publiée en 1990, le Cardinal Oddi a parlé de sa relation avec Jean XXIII. Au début des années 1960, en tant que secrétaire, il a dit au Pape : « Très Saint Père, il y a une chose pour laquelle je ne peux pas vous pardonner ». Le Pape, surpris, a demandé ce que c'était. Oddi a répondu qu'il n'avait pas révélé le Troisième Secret de Fatima, transmis aux trois enfants Portugais par la Vierge Marie en 1917, qui devait être publié en 1960 ». [ emphase ajoutée ]

— « N'en parlons pas, répondit le Pape. Oddi a dit qu'il avait déjà prononcé une centaine de sermons et de discours sur le sujet. « Je vous ai dit de ne pas le mentionner » a déclaré le Pape.

Lorsque j'ai consulté récemment les archives de mon mari, le Dr Robert Hickson, à propos d'un autre sujet, il m'est arrivé de mettre la main sur un dossier concernant le débat de Fatima. On y trouvait la fameuse interview que le Cardinal Oddi a donnée, en avril 1990, à la revue mensuelle internationale 30 Days. Puisque l'interview n'est pas disponible sur le site web de la revue, je citerai la copie papier des archives de mon mari, mais voici un lien (anglais) vers la même interview, même si ce lien indique que l'interview a été publiée par un autre journal, Il Sabato magazine. Je présenterai des parties de cette interview à nos lecteurs qui voudraient peut-être encore en apprendre plus sur Fatima, tout comme moi.

Le Cardinal Oddi, qui avait été le secrétaire de l'Archevêque Angelo Giuseppe Roncalli — plus tard le Pape Jean XXIII — pendant que ce dernier servait de Nonce Apostolique à Paris, a déclaré dans l'interview de 1990 qu'il ne croyait pas que le Troisième Secret était principalement à propos des développements en Russie, de Gorbatchev et de sa perestroïka, et autres. Il répond à la question de savoir s'il est d'accord avec cette thèse Russe, comme suit :

« Non, au contraire, je reste très sceptique. Je crois que je connaissais assez bien Jean XXIII, puisque j'ai passé plusieurs années à ses côtés lorsqu'il était à la Nonciature de Paris. Si le Secret avait concerné des réalités consolantes pour l'Église comme la conversion de la Russie ou la renaissance religieuse de l'Europe de l'Est, je crois qu'il aurait exercé des pressions pour rendre le Secret public ».

« Par tempérament il n'a pas hésité à communiquer des choses joyeuses ( il a été révélé que le Cardinal Roncalli dans un certain nombre de lettres à des amis a pratiquement annoncé son élection à la papauté ). Mais quand je lui ai demandé lors d'une audience pourquoi, en 1960, quand l'obligation de garder le secret avait pris fin, il n'avait pas rendu publique la dernière partie du Message de Fatima, il m’a répondu d’abord par un soupir las. Puis, il a ensuite dit : « Ne m’amenez pas ce sujet, s'il vous plaît ... » [ soulignement ajouté ]

Plus tard dans cette même interview, le Cardinal Oddi explique sa propre théorie concernant le contenu du Troisième Secret de Fatima :

« Que s'est-il passé en 1960 qui aurait pu être vu en relation avec le Secret de Fatima ? L'événement le plus important est sans aucun doute le lancement de la phase préparatoire du Concile Vatican II. Je ne serais donc pas surpris si le Secret avait quelque chose à voir avec la convocation de Vatican II ... » [ soulignement ajoutée ]

Lorsqu'on lui a demandé : « Pourquoi dites-vous cela ? » Oddi répond en partie :

« À partir de l'attitude que le Pape Jean XXIII a montré pendant notre conversation, j'ai déduit — mais c'est seulement une hypothèse — que le Secret pourrait contenir une partie qui pourrait avoir un aspect plutôt désagréable. Jean XXIII avait convoqué le Concile avec l'intention précise de diriger les forces de l'Église vers la solution des problèmes qui concernent toute l'humanité, en commençant par l'intérieur. C'est-à-dire qu'il voulait que le travail commence par la perfection évangélique poursuivie par les personnes consacrées ... Mais nous savons tous que, malgré les grands mérites du Concile, beaucoup de choses tristes ont également eu lieu. Ces tristes choses ne sont pas dues au Concile, mais elles ont eu lieu en même temps que le Concile. Je pense, par exemple, au nombre de prêtres qui ont abandonné le sacerdoce : on dit qu'il y en a eu 80 000. Mais il suffit de rappeler l'angoisse avec laquelle le Saint-Père, Paul VI, a crié en 1968 contre l '« auto-démolition » qui se déroulait dans l'Église [ à en inclure la citation sur la « fumée de Satan » ].

Concluant ses propres réflexions sur le contenu possible du Troisième Secret de Fatima, le Cardinal Oddi ajoute :

« Ceci : que je ne serais pas surpris si le Troisième Secret faisait allusion aux temps sombres pour l'Église : les graves confusions et les apostasies troublantes au sein même du Catholicisme ... Si nous considérons la grave crise que nous avons vécue depuis le Concile, les signes que cette prophétie a été réalisée ne semblent pas manquer. [ emphase ajoutée ]

Ces paroles pourraient résonner dans les paroles mêmes de Soeur Lucia de Fatima qui ont été rapportés juste aujourd'hui dans un entretien (anglais) de Catholic World Report avec Kevin J. Symonds, un érudit de Fatima, qui cite maintenant la voyante comme ayant écrit une lettre au Pape Paul VI :

« Dans sa lettre, Soeur Lucie a parlé d'une « révolte diabolique » qui était « promue par les puissances des ténèbres » avec des « erreurs » contre Dieu, Son Église, ses Doctrines et ses Dogmes » a déclaré Symonds au Catholic World Report ». Elle a dit que l'Église traversait une « agonie à Gethsémani » et qu'il y avait une « désorientation mondiale qui martyrise l'Église ». Elle a écrit pour encourager Paul VI en tant que Vicaire du Christ sur terre et pour lui dire qu’elle et d’autres étaient « inébranlables envers lui, envers le Christ et son Église au milieu de la révolte ».

En 1984, le Cardinal Joseph Ratzinger avait donné une interview au magazine Jesus ( j'ai aussi trouvé ce document dans les archives de mon mari, mais je donne ici un lien disponible sur Internet ) dans lequel le prélat répond à la question de savoir pourquoi ne pas avoir encore révélé le Secret. Il a répondu comme suit :

« Parce que, selon le jugement des Papes, il [ le Troisième Secret ] n'ajoute rien ( littéralement : « rien de différent » ) à ce qu'un Chrétien doit savoir concernant ce qui découle de la Révélation : c'est-à-dire un appel radical à la conversion ; l'importance absolue de l'histoire ; les dangers menaçant la Foi et la vie du Chrétien, et donc du monde. Et puis l'importance des « novissimi » ( les derniers événements à la fin des temps ). Si ce n'est pas rendu public — du moins pour l'instant — c'est pour éviter que la prophétie religieuse ne soit confondue avec une quête du sensationnel ( littéralement : « pour le sensationnalisme » ). Mais les choses contenues dans ce « Troisième Secret » correspondent à ce qui a été annoncé dans l'Écriture et ont été répétées dans de nombreuses autres Apparitions Mariales, tout d'abord celles de Fatima dans ce qui est déjà connu de ce que contient son message. La conversion et la pénitence sont les conditions essentielles du « salut » ». [ emphase ajoutée ]

Alors que nous continuons à voir notre Foi Catholique historique atténuée, diminuée et minée à tous les jours — une grande partie étant toujours faite au nom de « l'Esprit du Concile » — et souvent par des prélats de haut rang eux-mêmes, nous ne pouvons cesser de réfléchir sur ce que la propre théorie réfléchie du Cardinal Oddi sur le Troisième Secret était. Le Troisième Secret — c'est-à-dire la vision — comme nous l'avons vu maintenant supposément complètement révélé en 2000, ne nous explique pas le danger de l'apostasie, ni les autres dangers qui menacent la Foi.

Je ne peux pas m'imaginer que la Vierge, en 1917 et après, ne voudrait pas que nous soyons prévenus de ce qui devait arriver dans les années après 1960, si certaines choses n'étaient pas loyalement faites. Puisse-t-il, prions Dieu, bientôt y avoir plus de vérité et de lumière à venir pour nous dans cette affaire importante, à la fin du 100e anniversaire des Apparitions de Fatima.

Le dénigrement papal des choses spirituelles
Une réflexion de l'équipe éditoriale du Centre de Fatima



par L'Équipe Éditoriale du Centre de Fatima
SOURCE : Centre de Fatima
Le 28 novembre 2017


Les pasteurs avaient l’habitude de nous rappeler régulièrement que nous devions voir le monde « sub specie aeternitatis » — sous l'aspect de l'éternité. Cela signifiait que les préoccupations temporelles devraient être subordonnées aux préoccupations spirituelles. Un tel conseil était donné fréquemment, car un rappel constant était nécessaire pour nous éloigner du tourbillon du monde, qui menaçait toujours de nous engloutir dans les désirs matériels et les distractions du jour.

Mais le Pape François a renversé ce conseil. Voir les choses « sub specie aeternitatis » est dénigré comme une démission de responsabilité de quelqu’un à tendre vers les choses de ce monde. Cela a été évident depuis l'ascension de ce Pape et a été exposé à nouveau dans les nouvelles qui ont été rapportées, plutôt approuvées, par tous les principaux services de presse et de diffusion. Le Pape a envoyé un message aux représentants des différents gouvernements réunis à Bonn, en Allemagne, pour élaborer des plans de mise en œuvre de l'Accord de Paris sur la lutte contre le « changement climatique ».

Le Pape a énuméré quatre « attitudes perverses » qui, selon lui, sont hostiles à une « recherche honnête » sur le changement climatique et au « dialogue productif » sur les solutions. La première chose à noter ici est l'utilisation du qualificatif « pervers ». Le mot signifie un détour par rapport à la bonne direction. Il a la connotation d'une orientation gravement pécheresse, généralement de nature sexuelle. Un tel mot devrait être utilisé lorsqu'on aborde des questions morales d'importance. Pour François, cependant, des « recherches honnêtes » sur le changement climatique atteignent ce seuil.

La façon dont le Pape détermine ce qui constitue une « recherche honnête » n'est pas claire. Il n'a pas de lettres de créance pour juger des articles scientifiques sur le sujet ni pour peser et passer au crible les données. Et de nombreux scientifiques réputés ont remis en question les soi-disant « faits » sur le changement climatique dont certains sont des fabrications avérées. Le tristement célèbre scandale « Climategate » impliquant des recherches falsifiées à l'Université d'East Anglia et la substitution de modèles informatiques pour des données réelles en sont des exemples. Il y a des motifs monétaires et politiques évidents impliqués dans cette « recherche honnête » qui la rende moins qu'honnête et plus qu'un peu difficile pour celui qui n'est pas versé dans les sciences appropriées de juger de son authenticité.

Mais la raison pour laquelle quelqu'un qui maintient le scepticisme ou réserve son jugement sur les affirmations des « experts » dans ce domaine controversé devrait être qualifié de « pervers » par le présumé leader moral du monde exige une certaine réflexion. Le Pape considère évidemment que les affirmations selon lesquelles la terre se réchauffe — et que cela présage des développements désastreux pour la planète et l'humanité — ont été établies au-delà de tout doute raisonnable. Il aurait du mal à faire une démonstration convaincante, mais il n'essaiera même pas et se contentera d'une affirmation générale basée sur sa propre autorité. Il qualifie ensuite tous ceux qui s'opposeraient à ce jugement de moralement « pervers ».

Mais le Pape va plus loin. Il spécifie quatre manières dont cette perversion se manifeste : « la négation, l’indifférence, la résignation et la confiance dans des solutions inadéquates ». Échouer dans l'un de ces domaines, c'est manquer si cruellement à notre devoir moral qu'il faut le considérer comme « pervers ». C'est, à première vue, une affirmation scandaleuse. Quand on l'examine de plus près, c'est absurde.

Tout d'abord, notre Foi ne nous lie pas à une opinion particulière sur la recherche scientifique et n'exige même pas que nous ayons une opinion. Nous pouvons très justement décider que nous ne sommes pas compétents pour juger d’une affaire particulière auquel cas nous devons faire confiance aux experts. Et quand les experts sont en désaccord, la prudence suggère que nous laissions la question être réglée par ceux qui sont qualifiés pour s'engager dans un débat éclairé à son sujet. Si nous doutons de la sincérité ou de la motivation de ceux qui épousent une opinion particulière, nous pouvons faire un discernement qui nous incline à douter de leur conclusion. Mais une telle attitude équivaut à ce que le Pape appelle la « négation »… qui est « perverse » selon lui.

Deuxièmement, notre Foi nous permet d'être indifférents à beaucoup de choses. En fait, le bon sens l'exige même. Mais un cycle de nouvelles de 24 heures dans lequel tout est politisé et commenté en éditorial nous impose le fardeau de prendre position sur une foule de sujets qui ne nous affectent pas immédiatement et qui tendent à détourner l'attention du devoir de notre état de vie, qui doit toujours venir en premier. Il n'est pas pervers de rester calme et détaché face à ce qu'on appelle le « changement climatique ».

Troisièmement, se résigner à des événements, à la fois naturels et humains, tels qu'ils se déroulent n'est pas interdit, c'est même encouragé. Saint Jean de la Croix dit que cela nuit à notre âme quand nous sommes perturbés par quoi que ce soit ; il ajoute que nous devrions rester en paix même si le monde entier s'effondrait. Travailler dans la peur, l'inquiétude et la colère, vouloir que notre volonté soit suivie d'une manière particulière, c'est se mettre à la place de Dieu en assumant la mission de la Providence. La résignation dans les affaires du monde, ordonnée à juste titre à un bien spirituel supérieur, est un chemin vers la sainteté.

Quatrièmement, faire confiance à des « solutions inadéquates » implique une certaine culpabilité de ne pas savoir qu'elles sont inadéquates. Mais nous ne faisons confiance qu'à ce qui inspire notre confiance. Il semblerait que le Pape souhaite dénigrer quiconque aurait confiance dans tout ce qu'il désapprouve. Les seules solutions adéquates sont, à l'esprit du Pape, celles qui pourraient être proposées par une commission anonyme de bureaucrates multinationaux dont les références et les motivations seraient soit impossibles, soit ridiculement onéreuses et longues à vérifier. Personne ne devrait être qualifié de « pervers » pour ne pas avoir satisfait à cette exigence scandaleuse dans une affaire qui n'est même pas moralement contraignante.

Malgré tout, les médias hochent la tête avec approbation et diffusent le message du Pape à tous ses principaux médias pour montrer que même le chef de l'Église Catholique prétendument arriérée et ignare a vu la raison dans cette cause célèbre des Mondialistes. Et le Pape, dans ce qui est encore une descente dans la désorientation doctrinale, veut charger sur nos dos déjà courbés le poids des exigences impossibles dans une affaire laïque et scientifique dont il a usurpé la juridiction.

Quand la folie finira-t-elle ? Chaque jour qui passe, nous recevons plus de preuves de la véracité des Paroles de Notre Dame : « Moi seulement peux vous aider ». Pour trouver de l'aide, nous devons nous tourner vers Elle, Son Message de Fatima, et faire ce qu'Elle demande. Faire autre chose serait vraiment « pervers ».

mardi 28 novembre 2017

Vrai ou faux

Il existe trois grandes religions monothéistes
dans le monde d’aujourd'hui



Conférence prononcée par le Chorévêque Anthony Spinoza
Le 28 novembre 2017
SOURCE : The Remnant

Ce qui suit est une version légèrement adaptée de la conférence donnée par le Chorévêque Spinoza à la Conférence sur l’identité Catholique 2017


Le monde d'aujourd'hui parle de trois religions monothéistes : le Christianisme, le Judaïsme et l'Islam. Nous l'entendons tout aussi bien dans les nouvelles profanes que dans les discussions religieuses. Ma question est : « Sont-elles de vraies religions ? » En étudiant cette question, nous devons aller au tout début de la Création, à la Création de l'homme. Je voudrais utiliser le mot « bienveillance » pour décrire le plan divin de Création de Dieu et comment Dieu nous dirige et nous appelle à Lui et comment nous, Sa création, lui répondons.

La bienveillance est quelque chose de bon qui vient toujours de Dieu, qui est la source de tout ce qui est bon. Il peut s'agir d'une nature physique / temporelle ou d'une nature spirituelle / mystique. La toute première bienveillance de Dieu est connue dans la Genèse : Au commencement, Dieu créa Adam et Ève à Son Image.

L'existence de Dieu ne dépendait pas de cela ; Il n'avait pas besoin de cela pour se rendre plus grand. Dieu a amené l'homme dans la création par bienveillance divine et par désir de partager sa divinité. L'homme ne deviendrait pas divin, mais il partagerait certainement la divinité d'une manière mystique mais très réelle. L'homme aurait une âme, le reflet de la divinité, et non une simple réflexion, mais une participation réelle à celle-ci.

La chute d'Adam et Ève a provoqué une rupture dans ce don divin. Ils ont succombé à la tentation et, comme Lucifer l'a déclaré avec défi à Dieu, « Non serviam » : « Je ne servirai pas », Adam et Ève aussi. La Première Bienveillance de Dieu a été rejetée et corrompue par le péché.

Parce que l'amour divin ne connaît pas de limites, Dieu a accordé une deuxième bienveillance à l'homme dans l'Alliance donnée à Abraham et à Sara. Si grand, si intense, si illimité était l'amour de Dieu pour Sa Création, Il ne permettrait pas la victoire de Satan. Adam et Ève connaissaient Dieu. Ils savaient qu'il était le Seul Vrai Dieu, mais le péché a compromis cette connaissance et il était nécessaire que l'homme recherche la bienveillance et le pardon de Dieu si l’humanité devait se poursuivre dans la création de Dieu.

La Seconde Bienveillance, l'Alliance avec Abraham, était un appel à retourner au Créateur ; un retour à la fidélité, un retour à la connaissance du Seul Vrai Dieu, un détournement de « Je ne servirai pas ». Le Père Divin qui a créé l'homme le rappelait à l'amour et à la fidélité.

Tout au long de l'Ancien Testament, nous voyons cette Alliance attaquée par Satan, qui n'était nullement satisfait de la bienveillance que Dieu a montrée à l'homme. Satan était déterminé à faire tout ce qui était en son pouvoir pour continuer à perturber cet Amour Divin.

Satan n'est pas stupide. Il sait qu'il ne peut pas vaincre le Dieu Tout-Puissant, mais il sait que parce que l'homme a un libre arbitre et n'est pas contraint par Dieu à L'aimer et Le servir, il peut perturber la relation de l'homme avec Dieu et même détourner les âmes du Créateur. Les Écritures Hébraïques sont remplies de tels événements.

Tout au long de l'histoire du Peuple Élu, il y a des moments de fidélité à Dieu et de nombreux moments de détournement de Lui.

Même le grand Moïse, qui a rencontré Dieu sur le Mont Sinaï, ne pouvait pas toujours garder les Hébreux fidèles à Dieu. Satan s'insinuerait et retirerait les Élus de Dieu. Mais Moïse a persévéré, sachant que le Seul Vrai Dieu délivrerait Son Peuple Élu, Sa Création.

Beaucoup de Prophètes ont été envoyés pour guider le Peuple de Dieu. Parfois, ils étaient rejetés par les Hébreux parce que les paroles qu'ils disaient leur demandaient de faire ce qui était difficile, de rejeter le Malin et de retourner à Dieu. C'était toujours plus facile de suivre le mal. Au milieu de cette vacillation de la part des Hébreux, l'Amour Divin apporte une autre bienveillance.

La Troisième Bienveillance est la promesse du Messie. Celui qui viendrait libérer le Peuple du péché et le ramener à son Dieu, détruire le mal qui rendait parfois difficile le lien avec le Tout-Puissant.

Les grands Prophètes ont parlé de cela et les Hébreux attendaient la venue du Messie. L'Alliance n'était pas morte, mais plutôt vivante au cours de cette Troisième Bienveillance ; les Hébreux seraient délivrés en tant que Peuple Élu.

Tous ces événements démontrent pourquoi la religion des Hébreux était une vraie religion : elle a été révélée et enregistrée dans la Sainte Écriture qui reste jusqu'à ce jour. Les Révélations de Dieu dans la Sainte Écriture nous montrent sa faveur non seulement pour les Hébreux, mais pour toute l'humanité.

Ce qui a fait de la religion des Hébreux une vraie religion, c'est qu'elle leur a été révélée par Dieu. Ils connaissaient Dieu comme Créateur et Père, la Révélation qu'ils ont vécue à travers les Prophètes et les Patriarches a rendu leur croyance vraie et authentique parce qu'elle venait de Dieu — pas les pensées ou les enseignements de l'homme, mais de Dieu qui utilisait Sa création comme instruments pour Se révéler aux Élus dans la Sainte Écriture.

Les dons (bienveillances) de Dieu qui ont été révélés dans la Sainte Écriture étaient d'origine Divine et s'adressaient à l'homme dans sa faiblesse pécheresse afin que l'homme puisse rester dans l'Alliance faite avec Abraham. La grande promesse de l'Alliance était que quelqu’un serait envoyé pour libérer le Peuple Élu de Dieu.

Les Hébreux connaissaient la Prophétie mais ne la comprenaient pas. Jésus-Christ était le Don de Dieu et Sa Promesse de Salut, mais malheureusement, beaucoup ne l'ont pas accepté ou n'ont pas cru. Cette persistance dans l'incrédulité, à ce jour, par le Peuple Juif, met leur religion en péril. Ils sont un Peuple Élu, mais ils persistent dans l'incrédulité que le Messie est venu et reviendra. Pour cette raison, nous ne pouvons pas dire que leur religion reste une vraie religion parce qu'ils rejettent Celui dont l'Écriture parle ; le Messie vient de Dieu.

Ils sont respectés en tant que Peuple autrefois choisi par Dieu. Ils sont considérés comme nos « frères aînés » dans la Foi. Ils adorent le Seul Vrai Dieu, mais leur Foi manque, elle est déficiente, ils sont dans une grave erreur. Sans Jésus-Christ, il n'y a pas de vraie religion ; il n'y a pas de Foi complète sans Christ.

Ils n'ont pas réalisé que dans l'Écriture Hébraïque il y avait beaucoup de Prophéties concernant le Christ. Même Moïse, dans la Tradition biblique Orientale, est compris comme étant une préfiguration du Messie : Moïse étend ses bras en forme de croix pour séparer la Mer Rouge préfigurant le Sacrifice du Christ sur la Croix. Dans le désert, les Juifs étaient dans un besoin désespéré d'eau. Moïse a frappé le rocher avec son bâton, l'eau a coulé. Une préfiguration du Sang du Christ qui coule de Son Côté sur la Croix pour nous donner la vie.

Dieu a donné aux Hébreux des exemples de la venue du Rédempteur, mais leurs coeurs n'étaient pas ouverts aux Messages Prophétiques dans les Écritures de l'Ancien Testament.

Jésus s'adressa aux Juifs obstinés : « Vos ancêtres ont désiré voir ce que vous voyez et entendre ce que vous entendez, mais ils ne l'ont pas fait ». Ils ont fermé les yeux et se sont couverts les oreilles.

C'est triste et tragique quand le Christ n'est pas embrassé comme le Fils Divin du Père. Et c'est pourquoi nous prions pour le Peuple Juif d'ouvrir les yeux sur la Révélation que le Messie est au milieu d'eux. Il n'est pas nécessaire de continuer à errer et à chercher le Messie.

Il y a une salutation Orientale : « Le Christ est parmi nous ! » C'est un rappel constant que l'accomplissement est venu, que Jésus Christ est le Verbe fait chair qui accomplit et rend possible le vrai culte du seul vrai Dieu. Dieu a fait connaître Sa Divine Volonté à travers les paroles d'Ésaïe, qui a été instruit par Dieu pour faire savoir que la promesse de la rédemption serait accomplie. Dieu ne renie pas Sa Parole. La vérité a été révélée aux Hébreux, mais la Parole Divine a été rejetée. Sans le Verbe Divin, sans le Verbe fait chair, il n'y a pas de vraie religion.

Nouveau Testament — Accomplissement

Les premiers mots de l'Évangile de Saint Luc commencent par nous ouvrir les yeux sur le crescendo de la bienveillance de Dieu. Saint Luc enregistre les paroles et les événements de la venue du Verbe fait chair, en commençant par l'Annonciation à Marie. L'Ange envoyé par Dieu à la Vierge avec les paroles que Dieu Très-Haut habiterait en elle. C'était la bienveillance de Dieu qui continuait à nous être révélée dans l'Écriture.

La vie publique du Christ était encore plus profonde. Parole après parole, parabole après parabole, miracle après miracle, tous conduisent l'humanité à la connaissance du Seul Vrai Dieu et à Son adoration.

Les plus grands moments et manifestations de la bienveillance de Dieu viennent à nous dans Son offrande de Lui-même pour nous. L'institution de la Sainte Eucharistie ( Jeudi Saint ), Sa Passion et sa Mort ( Vendredi Saint ), Sa Résurrection et son Ascension et finalement la Descente du Saint Esprit nous amènent à l'accomplissement et à la compréhension de la grandeur de la Promesse de Dieu.

Le rejet de Sa Promesse entraîne une religion déficiente et même fausse. Sans embrasser ces bienfaits, ces dons et ces révélations, il ne peut y avoir de vraie religion, pas de Foi authentique. C'est pourquoi, bien que les Hébreux puissent adorer le seul vrai Dieu, leur culte est manquant et déficient. Ce n'est pas la vraie Foi en la Révélation de Dieu.

Islam

Quand j'entends parler de l’Islam comme l’une des trois religions monothéistes, je commence à penser comment contraire à Dieu l’homme peut être. À quel point Satan peut influencer l'homme à croire faussement qu'il fait quelque chose de bien et même qu’il accomplisse la Volonté de Dieu. Il n'y a rien dans la fausseté de l'Islam qui puisse être valable ni de près ni de loin à cause de deux défauts très graves. Un premier défaut est le manque de Révélation Divine. Contrairement aux Hébreux, qui ont reçu la Révélation Divine, l'Islam ne peut même pas faire une telle affirmation ni de près ni de loin. Il n'y a pas de base scripturaire pour l'Islam dans le Nouveau Testament ni dans l'Ancien Testament. Sans la base de la Sainte Écriture, rien ne peut être valide ou vrai. L'Écriture Sainte est Dieu qui Se révèle à nous. Sans la Sainte Écriture, il n'y a pas de Révélation, pas de vérité.

Aussi déficient que soit le Judaïsme, à cause du rejet du Christ, il existe une base scripturaire authentique. Dieu S'est révélé à l'homme dans les paroles de l'Écriture Hébraïque de l'Ancien Testament. Les Prophéties de l'accomplissement étaient contenues dans l'Ancien Testament. Les paroles de l'Ancien Testament sont directement accomplies dans les paroles et les événements entourant la vie de Jésus-Christ dans le Nouveau Testament.

Les bienfaisances dont je parle indiquent toutes le grand fait que Jésus-Christ est Dieu ! Non seulement il y a un manque de révélation dans l'Islam, un manque d'Écriture sacrée, mais il y a une contradiction incroyable avec le Christ.

L'Islam est rempli de violence et de haine. Dans le Coran créé de toutes pièces, il y a plus de cent références et instructions de violence envers ceux qui ne croient pas. C'est une agression contre toute personne qui ne reconnaîtra pas une religion perverse. Les affirmations selon lesquelles il s'agit d'une religion de paix ne peuvent être justifiées parce qu'il n'y a pas d'Écritures saintes pour justifier ces affirmations. Le Coran n'est ni saint ni révélé par Dieu. C'est la fabrication de celui qui a rejeté la Parole révélée de Dieu afin de créer une révélation personnelle ne venant pas de Dieu.

Ce n'est pas parce que l'on réclame que cela vienne de la Révélation que cela est vrai. L'histoire est remplie de faux prophètes et de messies. L'Écriture parle de magiciens et de charlatans. Nous les avons encore à ce jour.

Il y a des affirmations de similitudes entre le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam. Ce n'est rien de plus que du plagiat et de la fabrication. Il n'y a absolument aucune base biblique pour de telles similitudes présumées. Prétendre adorer le seul vrai Dieu ne le rend pas vrai. Sans la Révélation scripturaire, il n'y a pas de vérité, pas de vraie religion sans l'Évangile.

L'Islam ne peut pas posséder la vérité, d'abord parce qu'il n'a pas de base scripturaire ; pas de révélation divine, mais aussi parce que l'Islam ne peut embrasser Dieu comme Père. C'est la deuxième grande faille de l'Islam. Dieu en tant que Père est une chose que les Juifs et les Chrétiens embrassent, mais ce n'est pas le cas dans l'Islam. L'Islam ne peut voir Dieu autrement que comme la loi, qui doit être non par amour mais par décret et par crainte. L'esprit et le cœur Islamiques ne possèdent aucune connaissance de l'Alliance, de l'Amour Divin, de la bienveillance. Ceci est en contradiction avec le Dieu des Écritures. L'homme a été créé à cause de l'Amour d'un Père et nous répondons à Son amour, mais les Musulmans ne peuvent pas et ne parlent pas de Dieu en termes de Père et d'amour pour le Père.

Pour le Musulman, se référer à Dieu comme Père, c'est le dégrader. Pour le Chrétien, même le Juif, se référer à Dieu comme Père, c'est reconnaître une relation qui ne peut pas être brisée. Même si une personne rejette complètement l'amour et la bienveillance de Dieu, Dieu ne le rejette pas, mais elle demande constamment un retour à l'amour et au pardon. Cela n'existe pas dans l'Islam. Pour eux, la miséricorde de Dieu est sélective.

Comment Dieu peut-il rejeter l'œuvre de Ses Mains ? L'Écriture nous révèle comment Dieu est vraiment un Père :

Ancien Testament

  • Deutéronome : « Votre Père n'est-il pas Celui qui vous a créés ? »
  • Psaume 2 : « Tu es Mon fils, aujourd'hui je suis devenu Ton Père »
  • Isaïe 63 : « Seigneur, tu es notre Père, notre rédempteur d'autrefois est ton nom »
Nouveau Testament

  • Matthieu 6 : « Voici comment vous devez prier : Notre Père , qui es aux Cieux »
  • Jean 20 : « Je retourne à mon Père et à votre Père, mon Dieu et votre Dieu »
  • Romains 8 : « C'est l'Esprit Saint qui fait de vous des enfants de Dieu et qui nous permet de crier à Dieu : « Abba, ô mon Père ! »

Le rejet de Dieu en tant que Père, de la part de l'Islam, n'est pas simplement de nature doctrinale. C'est aussi relationnel. À la fois l’Ancien Testament et le Nouveau démontrent tous deux une relation paternelle et filiale entre Dieu et l'homme. Cela n'existe pas dans l'Islam parce que Mahomet n'avait aucune relation avec Dieu en tant que Père aimant, miséricordieux et pardonnant. L'Islam parle de Dieu comme étant tout miséricordieux, mais seulement pour ceux qui obéissent à ses ordres, qui le servent comme un esclave sert son maître. Ceux en dehors du domaine du culte sont rejetés, persécutés et même tués au nom de ce faux dieu.

Le dieu de l'Islam n'est pas le vrai Dieu parce que le Seul Vrai Dieu nous a créés par amour pour le servir par amour pour Lui, pas par peur. Un père aime ses enfants, peu importe combien de fois ils échouent. Il peut y avoir des conséquences ou une punition, mais plus important encore, il y a toujours une étreinte accueillante, aimante et indulgente pour le cœur sincère ; le fils prodigue !

Les exemples de la Bible incluent les miracles de Christ ; Ses guérisons, le pardon des péchés et l'instruction « va et ne pèche plus ». La plus poignante de toutes fut la soumission silencieuse de Christ à Sa Passion et à Sa Mort, et le pardon de Christ à ses exécuteurs ainsi que le pardon montré à Dismas sur la Croix.

Quel que soit le bien prétendument trouvé dans le Coran, il est faux. Il ne contient pas la Source Divine d'où vient tout bien. C'est une religion du plagiat. C’est une sélection du Judaïsme et du Christianisme qui manque de la Promesse et de la Rédemption divines. C'est vraiment en dehors du domaine de la vraie religion.

Vatican II a tenté de montrer certaines similitudes entre le Christianisme et l'Islam. Mais c'était une tentative médiocre qui ne pouvait faire aucune référence à l'Écriture, à la Tradition, aux Pères de l'Église, ou aux documents et aux enseignements de l'Église antérieure. Nostra Aetate et Lumen Gentium étaient de pauvres tentatives de donner une certaine validité à l’Islam ou à d’autres religions non-Chrétiennes.

Alfred Guillaume, spécialiste des enseignements Islamiques, a tenté de montrer des similitudes entre le Christianisme et l'Islam. Mais lui-même a admis : « On ne peut s'empêcher de dire que la doctrine Musulmane de Dieu est très éloignée de la pensée Chrétienne à cause du rejet de la Sainte Trinité ».

L'Islam ne reconnaît pas Dieu comme Père comme le font les Chrétiens et les Juifs. Les Musulmans rejettent la Paternité de Dieu pour toute l'humanité et ceci est en contradiction directe avec les Paroles mêmes du Christ dans l'Écriture dans lesquelles Il se réfère à Lui et au Père comme étant UN.

Dans le rejet de la Paternité de Dieu, la Filiation du Christ est également rejetée. Ce faisant, il y a, sans aucun doute, un dieu très différent. Ils ne peuvent pas adorer le seul vrai Dieu parce qu'ils ne le connaissent pas.

Nostra Aetate confond encore les choses en disant que même si l’Islam ne reconnaît pas Jésus comme Dieu, il est vénéré comme un Prophète. Un Prophète et le Fils de Dieu sont deux êtres entièrement différents. Un Prophète est humain, le Fils de Dieu est Divin. Comment peut-on penser que les deux sont semblables d'une manière ou d'une autre ?

Il est vrai qu'il y a une référence à Marie, mais elle ne correspond pas du tout à la croyance Chrétienne, à l'enseignement et à la Tradition. Pour le Musulman, Marie est une femme agréable, mais nullement la Mère de Dieu.

Le Concile dans le document Dei Verbum, nous dit que l’Écriture est la vraie voix, des mots et des paroles de Dieu révélés par le Saint-Esprit. Ce document du Concile accuse l'Islam, mais il y a une persistance à l'appeler une vraie religion. Impossible.

Tout ce qui est révélé dans les Écritures Chrétiennes concernant la Sainte Trinité, l'Incarnation, la Rédemption, la Résurrection est absolument rejeté dans l'Islam. Même les références faites par l'Islam concernant la Vierge Marie sont totalement détachées des Écritures sacrées, anciennes et surtout du Nouveau Testament. C'est comme des événements apocryphes bizarres que l'on ne trouve nulle part dans l'Écriture ou la Tradition.

Les affirmations de l'Islam sont si incroyables qu'elles déclareront que les Saintes Écritures d'aujourd'hui ne sont pas les mêmes que les originales. Ils poursuivent vigoureusement les moyens pour discréditer les Écritures sacrées, en particulier le Nouveau Testament.

Nous devons garder à l'esprit que le faux livre du Coran n'est apparu que six siècles après le Nouveau Testament. Peut-il y avoir un renversement soudain dans la Volonté de Dieu ? Est-ce que Dieu est soudainement revenu à Ses sens et a fait une autre Révélation ? Dieu le Père ( un concept rejeté par l'Islam ) a-t-il soudainement annulé les Prophéties de l'Ancien Testament concernant le Messie ? Dieu le Père a-t-il rejeté Sa propre Paternité ?

L’Islam n'a pas de révélation , car la Révélation scripturaire s’est terminée par la mort de Saint Jean l'Évangéliste.

Mes amis, en bons Catholiques, nous répondons à ceux qui s’en tiennent à de fausses religions avec la charité Chrétienne. C'est ainsi qu’on nous a enseignés. Mais traiter les autres avec gentillesse ne permet en aucune façon de reconnaître la vérité dans une fausse croyance. La vérité nous a été donnée depuis deux mille ans, en commençant par la toute première bienveillance de Dieu et qui continue jusqu'à ce jour.

Dieu ne change pas, Il est constant et vrai et Il a promis à Son Église la vérité qui est immuable indépendamment des pensées et des paroles des hommes qui cherchent à changer ou à détruire la vérité donnée par le Tout-Puissant.

L'Écriture nous avertit des faux prophètes, des faux messies. Satan est un lion rugissant qui rôde dans la nuit pour détruire ce que Dieu a établi. Soyez vigilants, soyez vigilants, ayez confiance que ce que nous croyons est vrai et de Dieu. Surtout, soyez réconfortés de savoir qu'en possédant la seule vraie Foi, nous ne sommes pas abandonnés. Les Paroles mêmes de Jésus-Christ concernant Son Église demeurent jusqu'à la fin des temps :

Les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre Elle.
Il y a Un seul Dieu, un seul Seigneur, une seule vraie Foi.
Béni soit Dieu pour toujours. ■