Le Père James Martin, Apôtre des LGBT
Écrit par Dr. Jesse Russell, Ph.D. Chroniqueur chez The Remnant
Le 31 octobre 2017
SOURCE : The Remnant
Au cours de l'année écoulée, l’« effrayant » Père James Martin SJ est passé d'auteur de livres de chevet Catholiques du style « Sentez-vous bien dans votre peau » à «Prenez ça cool » à l’intention des Baby Boomer Catholiques Américains dans son Guide Jésuite sur Tout (ou Presque) et dans son autre livre « Ma Vie avec les Saints » ainsi qu’à être le visiteur occasionnel sur le Colbert Report (où il donna ignominieusement le « salut satan » avec des cornes au concert de style rock des années 1970 pour présenter les membres vieillissants de Metallica) au visage souriant et nerveux du « Mouvement des Droits des LGBT » dans l'Église Catholique en Amérique.
En commercialisant son livre, le Père Martin a dû endurer un assaut d'assauts de Catholiques traditionalistes et conservateurs qui sont rendus au bout de leur corde avec l'« Église de François » et ont décidé qu'il était temps que l'empire riposte.
L'argument continu du Père Martin est que l'Église Catholique doit rejoindre avec compassion la maison hantée des lesbiennes, des gays, des bisexuels, des transsexuels, des « homosexuels » et de ceux qui « s’interrogent » (LGBTQQ) « actifs » qui se sont traditionnellement sentis exclus de l'Église.
Michael Voris de Church Militant TV, en dépit de ses propres défauts effrayants, a été assez courageux pour demander au Père Martin quelle lettre acronyme dans la soupe alphabet pour les troubles psycho-sexuels dont il se considère comme faisant partie.
Face à ces attaques, étrangement ( ou peut-être pas ), le Père Martin a souligné à plusieurs reprises qu'il n'essaie pas de changer l'enseignement de l'Église Catholique. Dans America Magazine, le Père Martin, répondant à la critique de son livre par le Cardinal Sarah, a déclaré : « Construire un pont n'est pas un livre de théologie morale ni un livre sur la morale sexuelle de gens L.G.B.T.. C'est une invitation au dialogue et à la prière, et je suis sûr que le Cardinal Sarah sera d'accord sur l'importance des deux ».
Le Père Martin affirme ici qu'il n'essaie pas de changer l'enseignement de l'Église Catholique Romaine ; il change simplement la façon dont l'Église agit en disant implicitement aux Catholiques qui souffrent de l'attirance envers le même sexe et de la dysphorie du genre qu'il est acceptable de continuer à vivre leur style de vie autodestructeur.
En toute justice envers le Père Martin, le Pape François a créé un précédent pour la tactique astucieuse du Jésuite opiniâtre de ne pas essayer de changer ce que l'Église enseigne mais d'essayer de changer la façon dont l'Église agit. En 2014, lors d'une discussion sur Humanae Vitae, le Pape François a déclaré : « La question n'est pas de changer de Doctrine, mais d'aller au plus profond et de s'assurer que les efforts pastoraux tiennent compte des situations des gens et de ce qui est possible aux gens de faire ».
Comme le Père Martin, le Pape François déclare explicitement qu'il ne va pas changer l'enseignement de l'Église mais, en même temps, implique qu'il est acceptable que les gens « fassent » quelque chose de contraire à l'enseignement de l'Église.
Il semble que le Père Martin et le Pape François lisent le même livre de mauvais sorts : les deux donnent l'impression que faire quelque chose de contraire à l'enseignement de l'Église n'est pas mauvais ( en raison de la situation historique, culturelle, personnelle, etc. ).
Où est-ce que ces deux gentilshommes ont-ils eu cette idée effrayante ?
Le Père Martin et le Pape François pigent dans un sac de trucs et de friandises pourries remis à l'Église par le Père Gustavo Gutierrez OP, le fondateur de la théologie de la libération. Le Père Gutierrez, maintenant confortablement installé à l'Université de Notre-Dame où il peut siroter des lattes épicées à la citrouille et regarder les feuilles se détacher de la pauvreté du tiers monde, a écrit dans son ouvrage de 1984, « Nous buvons à nos propres puits ». Tout discours sur la Foi débute et prend ses repères de la vie Chrétienne de la Communauté ».
Cette idée macabre est connue dans les cercles Marxistes comme une praxis que Karl Marx résume dans ses thèses sur Feuerbach : « Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde de diverses manières ; le but est de le changer ».
La théologie de la libération, comme toute théologie de gauche, devient du « Marxisme pour les nuls » au moment où elle entre dans les mains de théologiens comme le Père Gustavo Gutierrez OP. Cependant, la même idée persiste dans les enseignements du Père Gutierrez : changer les idées d'un peuple est une perte de temps inutile si la pratique ou la praxis des gens n'est pas changée. Pour un Marxiste, une telle praxis révolutionnaire pourrait être accomplie en mettant le feu aux poubelles et en défilant dans les rues en criant avec Antifa ( pour qui c’est Halloween à tous les jours ). Cependant, dans l'Église, la révolution est affectée par une activité immorale qui viole la Loi Naturelle ainsi que les abus et les changements liturgiques ( qui vont toujours de pair ). Une fois que les gens changent ce qu'ils font, qu'importe ce que l'Église enseigne ?
L'avant-garde radicale dans l'Église dirigée par le Père Martin, le Pape François et la liste des nominés de François dans l'Église comme Blase Cardinal Cupich ont utilisé la méthode Marxiste de la praxis injectée dans l'Église par la théologie de la libération pour convaincre de nombreux Catholiques que la chirurgie de réassignation sexuelle, le mariage homosexuel, le contrôle des naissances est OK ( aussi longtemps que l'on soutient le suicide démographique de sa ou de la civilisation via la réinstallation des « réfugiés », bien sûr ! ) Même si aucun enseignement de l'Église n'a réellement changé.
Alors que l'histoire d'horreur de l'ère de François continue, semant des conséquences amères dans l'Église et dans le monde ( recherchez sur Google combien de pays Chrétiens ont légalisé le mariage homosexuel depuis et en partie à cause du tristement célèbre discours du Pape François « Qui suis-je pour juger ? » ), nous pouvons être rassurés que par notre propre pratique réactionnaire de vivre l'ancienne Foi de nos pères et de nos mères, nous garderons la Foi vivante et surmonterons cette tempête effrayante.
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