vendredi 29 mai 2015

Quel collège

À 82 ans, il était le plus vieux prêtre professeur du Collège. Il était bien entendu à sa retraite et vivait retiré dans une aile du collège. On ne l'apercevait guère, il y vivait reclus à l'exception de ses présences au Conseil d'administration. Il y siégeait en tant que doyen des professeurs; il avait enseigné la philosophie et la métaphysique aux jeunes pendant 55 ans.

« Mais les choses avaient bien changé et pas nécessairement pour le pire » se disait-il. D'un Conseil d'administration uniquement composé d'un échantillon des prêtres séculiers qui avaient la responsabilité de ce Collège, il voyait d'un bon oeil que les parents, des représentants des élèves puissent maintenant en faire partie.

Mais une chose l'inquiétait maintenant plus qu'il ne s'était jamais inquiété pour le Collège, c'était l'orientation que donnait le nouveau directeur du collège nommé depuis deux ans. « Le rythme... le rythme du changement... Bah ! chacun a son rythme...». Mais il considérait tout de même que le rythme des changements était vraiment effréné et que peu de gens pouvaient suivre... « Mais c'était une "critique minimale " » se disait-il.

Ce qui l'inquiétait au plus profond de son être, c'était la nature des changements que ce directeur apportait ou proposait. Le bon vieux prêtre philosophe croyait que la mission catholique d'éducation du collège était en train de s'effriter peu à peu sans que personne ne s'en aperçoive; les changements étaient infinitésimaux et s'installaient par incréments si bien que tout le monde arrivait à les accepter et perdait le recul nécessaire pour vraiment estimer l'ampleur des dommages. Il était tellement désolé d'assister à la déconstruction progressive de la mission catholique du collège...

Pourquoi les autres membres du Conseil, à l'exception de un ou deux sur les douze que comptait le Conseil, n'arrivaient pas à voir le puzzle dans son entier ? Oui, il y avait bien d'autres membres qui voyaient de temps à autre un morceau du puzzle qui clochait à leur yeux mais ils étaient tellement obnubilés par la popularité tant interne au collège qu'à l'extérieur du directeur — et c'en était rendu même au niveau national des collèges et du public en général — que vite on l'absolvait du morceau que l'on considérait tout croche.

Une profonde tristesse l'habitait. Il repassait en tête les morceaux de tout ce puzzle.

Un premier début de capital de popularité tant interne qu'externe

À l'interne, dès sa nomination, le directeur s'attira l'affection du personnel et des élèves en ne prenant pas le grand bureau qui était normalement réservé au directeur. Il prit plutôt le plus petit bureau de l'étage. « Enfin quelqu'un à notre niveau ! » se disaient-ils tous, professeurs comme élèves.

À l'externe, les entrefilets commençaient à s'écrire dans les journaux locaux : il aurait été surpris à la pénombre à marcher dans les rues pauvres de la ville avec un ballot de vieux livres. Un quidam lui aurait demandé pourquoi ces livres et il aurait répondu : « Ah ! Notre bibliothèque doit s'en débarrasser dans sa politique d'épuration. Et je crois qu'ils peuvent être encore utiles à des gens qui ne peuvent pas s'en procurer. » Les journaux et la population s'en sont étonnés favorablement et ont admiré sa bonté.Sa réputation locale se répandit comme une traînée de poudre.

Les premières harangues du directeur à l'interne

« Les temps sont durs et nous, il nous faut être " bons " ». Ah ! Qu'il a rabâché ce leitmotiv à hue et à dia. Au début, le bon vieux prêtre considérait que son slogan avait de l'allure : c'était vrai que les temps étaient difficiles pour tous y compris les familles qui avaient des difficultés financières même à payer la scolarité de leurs jeunes. Quant à être " bons ", qui peut être contre la vertu ?

Mais peu à peu, le directeur, qui était incidemment un prêtre séculier lui aussi, appliqua ce leitmotiv à toutes les sauces sans aucun jugement de valeur appuyée sur la Tradition catholique. Par exemple, il harangua :

  • Le Conseil d'administration « Si on veut être " bon " comme collège, il faut s'ajuster aux impératifs du temps. Arrêtez de regardez les décisions qui ont été prises dans le passé en consultant les anciens procès-verbaux. Ça ne sert à rien. Cessez de regarder la Tradition. Ce n'est pas comme ça que vous allez faire face aux nouveaux défis que pose notre temps. Il faut être " créatif " dans la recherche de nouvelles solutions. Il faut aller de l'avant, oui, de l'avant et non pas reculer ».
  • Les professeurs : « Vous insistez trop sur la discipline auprès des élèves. Vous les étouffez. Vous ne démontrez aucune " bonté ". Il faut être " bons " avec tout le monde pas juste avec votre famille ». Il admonesta ainsi les professeurs devant les membres du Conseil d'administration et quelques journalistes étaient même présents.

    Il continua : « D'ailleurs, je tiens à vous dire que je vais doubler les effectifs des stagiaires actuels de nos ateliers. (Note : un stagiaire d'atelier est un diplômé du Collège avec très haute distinction rendu à l'université et qui revient régulièrement au collège pour animer un atelier dans une matière bien précise afin d'aider les étudiants actuels qui ont de la difficulté dans celle-ci. Ces stagiaires bénéficiaient d'une petite rémunération pour ce travail.). On les appellera dorénavant des « Stagiaires du Directorat ». Je les doterai de pouvoirs étendus. Ils iront dans vos classes vous aider. Ils pourront raffiner un enseignement que vous êtes en train de faire s'ils détectent que certains élèves ne comprennent pas, ils pourront même corriger votre enseignement. »

    Le bon vieux prêtre ayant entendu cela se disait : « Que c'est dommage ! Le Conseil d'administration dont la mission est de veiller aux grandes politiques du Collège n'a aucun mot à dire sur la façon dont le directeur organise ses effectifs, c'est de son ressort.»

    « Mais moi, qui ai enseigné la philosophie pendant 55 ans et qui n'ai jamais fait d'administration de ma vie, je suis tout de même assez conscient pour me rendre compte qu'il est en train d'installer la belle-mère dans le couple professeur-élèves... Ça n'a rien à voir avec la mission catholique comme telle, il est vrai. Mais il est en train de mettre le feu dans la baraque... Il accélère ainsi la déconstruction du Collège... Il va y avoir tellement de tension dans les classes, l'anxiété générale se répandra partout dans le collège, les gens ne se parleront quasiment plus, il se formera des clans afin de se protéger contre la Gestapo. C'est affreux ce qui s'en vient...»

  • Les élèves : « Dites-moi ce qui est le plus important ? Les prières ou la " bonté " ? Diminuez donc vos prières et augmentez donc votre " bonté " envers vos confrères. Vous ne vivez que par égoïsme... pour vous-mêmes ».
Les premières louanges à l'extérieur

Le bon vieux prêtre était en train de marcher seul dans le jardin et il se demandait : « Mais pourquoi invective-t-il tout le monde à l'interne à ce point mais quand il est à l'extérieur des murs du collège, il dit au monde qu'il est donc beau et gentil même si ce monde ne le mérite pas ? »

Il se posait cette question alors qu'il se remémorait le discours qu'il avait prononcé devant les membres du Conseil d'administration d'un important Collège privé qui se déclarait officiellement athée dans sa mission. Le directeur avait dit : « Vous savez, l'instruction et l'éducation que vous dispensez sont aussi bonnes que les nôtres. C'est d'égale valeur. » Pour lui, un collège athée et un collège catholique, c'était d'égale valeur. Ce discours avait fortement fait sursauter le bon vieux prêtre et lui avait mis dès lors la puce à l'oreille. Il se disait : « Mais qui donc nous dirige au Collège ? Quelles sont les valeurs qu'il emploie pour diriger le Collège ? »

En une autre occasion, il avait été invité à l'Association des Chambres de Commerce de tout le pays. Caméras, journalistes, tout le gratin y était. Le thème de la journée portait sur l'« Avenir des Jeunes ». À la fin de sa présentation, il lui fut demandé ce qu'il pensait du phénomène « gay » et des femmes qui avortent. Il répondit : « Vous savez, il faut être " bons " en ces temps si durs. Il faut donc être " bons " et accueillir les « gays» et les femmes qui avortent. Qui suis-je et qui sommes-nous pour les juger ? Être " bon " signifie être inclusif entre autres choses ». Un tollé d'applaudissements fusa dans l'assistance. Ce fut le point de départ de sa renommée nationale. Le directeur faisait les manchettes partout avec photo à l'appui. Il était sollicité pour des entrevues dans tous les grands média du pays.

Le même individu lui posa une question complémentaire : « J'ai mal formulé ma première question. J'aimerais la préciser si vous permettez ». « Allez, allez, lui dit le directeur ». « Voici : Quelle est votre opinion sur l'homosexualité et non pas sur les homosexuels et sur l'avortement et non pas sur les personnes qui avortent ? » Le directeur répondit : « Les positions l'Église sont bien connues en ces matières, il n'est pas nécessaire de les répéter. »

Le retour du directeur au Collège

Jamais le Collège n'avait connu un directeur aussi populaire à l'échelle nationale. À parler de " bonté " comme il en parlait, tout le monde à l'extérieur était convaincu qu'il était vraiment " bon ".

Il fut accueilli en héros au collège. En effet, tout le monde avait vu les reportages à la télé, les manchettes dans les journaux.

Fort de sa popularité et toujours convaincu qu'il faut aller de l'avant pour s'ajuster aux impératifs du temps, le directeur amena une proposition au Conseil d'administration. Une proposition dite " créative ". Car ce fut peu mentionné ici mais il important de noter que le terme " créatif " était tout autant utilisé que le terme " bonté " dans le discours du directeur. En effet, comment aller de l'avant et s'ajuster aux impératifs du temps si on n'est pas " créatif " ?

La réunion du Conseil d'administration

Le directeur brisa la glace rapidement. Afin de prendre le monde par surprise ? Peut-être pas... Il faut dire que le directeur possédait une énergie à tout rompre. D'où peut-être cet empressement. Le directeur dit : « Il est impossible d'être " bons " si on n'est pas accueillant. Il faut accueillir dans notre collège tout le monde sans discrimination. Et je ne crois que nous sommes parvenus encore à ce stade. Voici donc ce que je propose : la création d'un comité spécial d'étude relative à la cafétéria et au dortoir.

Et il poursuivit : « Ce comité étudierait tous les tenants et aboutissants pour rediviser la cafétéria et le dortoir en trois sections distinctes respectivement : une section pour les « gays », une autre section pour les couples de jeunes non mariés qui sont ensemble depuis un certain temps et enfin une section pour le monde en général.»

Le directeur sentit un certain froid dans l'assemblée. Il ajouta : « Écoutez, ce n'est qu'un projet d'étude que je propose. On verra bien les résultats de l'étude. Ce n'est pas une décision que l'on prend ici ce soir. Mais si on veut être " créatif ", il faut bien évaluer des solutions, non ? Par ailleurs, n'oubliez pas que si on est " bon " et qu'on accueille les gens, ça ne sert à rien finalement si on ne les respecte pas par la suite. Vous allez voir... Cette solution " créative " fera l'envie de tous les autres collèges par la suite. »

Les membres approuvèrent la proposition parce que c'était juste une étude.

En se rappelant ces derniers événements, le bon vieux prêtre peinait à marcher

Il se disait : « Mais comment se fait-il qu'ils (les membres du Conseil) ne voient pas ça. Ils se font jeter de la poudre aux yeux à cause de sa popularité même sur les pages couverture les plus mondaines du pays comme The Advocate (la plus importante revue homosexuelle du pays) , Rolling Stones (la plus importante revue de musique Rock parfois endiablée), Times (le plus important magazine des riches et des biens nantis) . S'il défendait les vraies valeurs évangéliques qui ont bâti ce collège, il serait haï et conspué...»

« Eh bien, je n'aurais jamais pensé que je reprendrais du collier à mon âge. Il me faut sortir de ma réclusion et je dois approcher individuellement chaque membre du Conseil sinon c'est la fin de la belle mission catholique de notre collège. »

« Je ne sais pas quand j'introduirai cela dans la conversation mais, sans être accusateur envers le directeur, il faudra que chaque membre comprenne qui est Belzébuth. Contrairement à Mammon dont l'esprit fait idolâtrer l'argent au monde, contrairement aussi à Asmodée dont l'esprit fait idolâtrer le sexe au monde, Belzébuth ne s'occupe UNIQUEMENT qu'à modifier, tordre les idéologies, les philosophies qui étaient initialement bonnes vers des idéologies infernales. »

« Pour atteindre ses buts, Belzébuth donne de la popularité rapide et du pouvoir à ceux qui le suivent. Et comme il est plus intelligent que nous tous, il y parvient toujours en utilisant des apparences nobles de bonté, d'accueil, de respect... Sauf que lorsque son esprit suggère l'utilisation de ces vertus qui sont belles en soi, c'est toujours en faveur d'un contexte qui les déracine complètement de leur fondement évangélique...»

« Ah ! si les gens se souvenaient du veau d'or dans l'Ancien Testament. Comme Moïse tardait à revenir de la montagne avec les Tables de Pierre contenant les Commandements, l'esprit de Belzébuth poussa le peuple en attente à demander au frère de Moïse, Aaron, qui était le seul prêtre de l'ensemble du Peuple Juif, à construire une représentation pour que le peuple puisse adorer Dieu. Que l'objectif était noble ! « On veut adorer Dieu » disaient-ils. C'est du Belzébuth tout craché : proposer un noble but et le déformer malicieusement dans son application. Eh bien, Aaron se fit convaincre, il rassembla tous les objets et les bijoux en or du peuple, les fit fondre et en fit un veau pour adoration ».

« Convaincre Aaron, un prêtre, de faire ça ! Je peux comprendre pourquoi les membres du Conseil d'administration sont si obnubilés. Le noble but du temps de Moïse était d'adorer Dieu, le noble but aujourd'hui est d'être " bon ". »

« Dire qu'on avait une mission catholique
Maintenant on veut mieux accueillir les « gays »
Sinon, on n'est pas " bon "...
Ah ! Que Belzébuth est fort ! »

« Est-ce que je vais réussir à les convaincre ? Hum ! À la Grâce de Dieu... Ça me rend tellement triste qu'ils ne voient pas le puzzle tout entier que parfois, malgré moi, j'en deviens sarcastique.»

mardi 26 mai 2015

L'art de piler sur le corps d'un mort...

Pas trop « politiquement correct » cette image, j'en conviens. Mais avant de trop sursauter de honte dû au manque de respect que cette image pourrait susciter, regardez comme il le faut à qui appartient le pied. À qui donc ? À qui sont ces insignes ? Au Vatican...

Et l'image n'est pas trop forte pour ce que le Vatican vient de faire à l'occasion du décès du Bon Père Gruner...

Ah oui ! le Message de Fatima est toujours d'actualité...
En effet, ça dit de prier et de faire pénitence.
C'EST TOUT.

Juste avant de parler de ce qui s'est passé au décès du Bon Père Gruner (que j'aimerais avoir sa foi, sa détermination et sa persévérance), il importe de vous donner un petit peu ce qui s'est passé auparavant pour que vous puissiez vraiment comprendre ce qui vient de se passer. J'essaierai d'être très bref (hum ! pas facile pour moi !).

Pour ceux qui désireraient plus de détails sur toute cette histoire du Message de Fatima, cliquez ici.

Assez étonnamment, bien que le Message de Fatima soit parfaitement un sujet de Foi, ce n'est pas la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (l'ancien Saint Siège) qui a été leader de ce dossier au Vatican. Pas du tout. Et qui donc et pourquoi donc ?

Ce fut la Secrétairerie d'État du Vatican ( l'équivalent dans le monde civil du Ministère des Affaires Étrangères ) qui a des Ambassades, des Consulats dans tous les pays du monde qui a toujours mené ce dossier. C'est cette Secrétairerie d'État du Vatican qui disait à chaque pape ce qu'il devait dire ou faire au sujet du Message de Fatima.

Et cette Secrétairerie d'État du Vatican a signé un traité vers les années 1960 avec l'Union Soviétique promettant à ce pays de ne rien dire contre le communisme. Je n'entre pas dans plus de détails ici. Sachez seulement que, pour les Catholiques, le communisme, c'est le diable. C'est comme si le Vatican avait signé une entente avec la Mafia... Et je crois que ce serait quasiment moins pire.

Vous devriez commencer à comprendre pourquoi la Secrétairerie d'État du Vatican est toujours contre la Consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie. Avec cette Consécration, la Secrétairerie d'État du Vatican a le certitude de ne plus respecter son entente avec la Russie, autant dire son pacte avec le diable un coup parti.

Maman Marie a demandé par sa petite Messagère, Soeur Lucie, que le Message de 1917 et années suivantes soit dévoilé en 1960. Maman Marie voyait venir le Concile du Vatican II à cette époque, rien d'autre de majeur n'eût lieu à cette époque.

Il y eut un mépris du Vatican envers la Sainte Vierge pendant 40 ans. Le Message ne fut dévoilé qu'en l'an 2000 seulement. Et ce n'est pas le Pape qui l'a dévoilé ! Il était assis sur sa petite chaise à côté de... devinez qui ? ... du Cardinal Bertone, responsable de la Secrétairerie d'État du Vatican à cette époque, qui, lui, a dévoilé le Message. Mais pourquoi donc ? Réponse : ça prenait un diplomate d'expérience pour présenter le Message, histoire de ne pas froisser les Russes.

Et qu'est-ce qui s'est dit lors du dévoilement en l'An 2000 ? Dans la Troisième Partie du Message, on y dit qu'un Évêque en blanc va monter une colline jonchée de cadavres, qu'il sera très triste et que parvenu au sommet, une troupe de soldats le mitraillera et lui enverra des fléchettes, à lui, à d'autres dignitaires religieux et à des laïcs.

Le Cardinal Bertone, responsable de la Secrétairerie d'État du Vatican, a tout simplement dit que cette partie de la vision avait été accomplie par l'attentat de Jean-Paul II en 1981. Même s'il n'est pas mort, ( il a fait 25 ans de ski suite à sa guérison ) que ce n'était pas une troupe de soldats mais un seul individu, Ali Agca et qu'il avait été le seul impliqué dans cet attentat, qu'il n'avait pas eu d'autres religieux ou laïcs qui étaient morts... « Non, non, la vision est réalisée... » a dit Bertone.

Quant à la Consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie ? « Mais elle a été faite par Jean-Paul II en 1984 ! » déclare Bertone. Un journaliste : « Oui mais le Pape en 1984 a consacré le monde au Coeur Immaculé de Marie, il n'a pas spécifiquement consacré la Russie, non ? » Bertone répond : « La Russie fait partie du monde ».

Et Bertone conclut la présentation en disant que les trois parties du Message insiste sur la « prière et la pénitence », sur la « prière et la pénitence », sur la « prière et la pénitence »... Qu'est un Message d'actualité qu'il ne faut surtout pas négliger...

Les deux grands trouble-fêtes de Bertone : Gruner et Socci

Antonio Socci, éminent journaliste italien et aussi animateur d'un « Talk Show » très suivi à la télé italienne, veut en finir avec les doutes et les suspicions qu'a provoquée la présentation de Bertone en l'An 2000. Il va voir Bertone avec qui il est lié d'amitié depuis longue date. Bertone lui promet toute l'assistance nécessaire pour que Socci écrive son livre qui éteindra les doutes et qui confirmera la position de Bertone.

Après des enquêtes serrées selon les normes éthiques journalistiques, Socci écrit son livre et l'intitule « La quatrième partie du Message de Fatima » voulant ainsi signifier ainsi que le Vatican n'a pas dévoilé la dernière partie de Message de Fatima en l'an 2000.

En préambule dans son livre, il écrit « Je me rends ». Lui qui décriait tant les « Fatimistes » avant, c'est son expression pour décrier ceux qui affirmaient que le Message n'était pas entièrement dévoilé, le voilà qui se range maintenant de leur bord. Cette affirmation à l'effet qu'il existe une partie non dévoilée repose sur plusieurs Cardinaux qui ont lu le Message et qui ont été interviewés par Socci.

Une petite devinette pour vous : Est-que Socci et Bertone sont demeurés de grands amis ?

Quant au Père Gruner, il est indigné aussi de cette présentation de Bertone en l'An 2000. Je vous donne un seul point d'indignation de sa part. Il s'agit de la Consécration du monde au Coeur Immaculé de Marie par Jean-Paul II, consécration qui inclurait la Russie selon Bertone.

Le Père Gruner nous donne une définition de ce qu'est une « Consécration » : il nous dit que ça veut dire « mettre à part ».

Il nous donne pour exemple le Prophète Samuel de l'Ancien Testament qui reçoit le mandat de Dieu d'aller « oindre » ou « consacrer » le futur Roi d'Israël. Il doit se rendre à Bethléem où est la famille de Jessé ; c'est là qu'il oindra avec sa corne d'huile sacrée le futur roi.

Arrivé sur les lieux, Samuel demande à Jessé de voir ses fils. Jessé en appelle 7 de ses fils. Samuel commence à les passer en revue : « Non, ce n'est pas lui, non ce n'est pas lui non plus... et c'est ainsi jusqu'au septième y compris. Alors Samuel demande à Jessé s'il a d'autres fils. Jessé lui répond qu'il y a aussi le benjamin qui gardait alors le troupeau. « Fais-le venir » lui dit Samuel. David se présenta et Samuel l'oignit.

Le Bon Père Gruner conclut en disant : Samuel n'a pas consacré toute la famille en se disant que le Roi ressortirait consacré. Non... il a mis à part David pour le consacrer. C'est la même chose pour la Consécration universelle du monde en pensant que la Russie est consacrée. On fait fausse route en pensant ainsi, c'est la Russie qui doit être mise part et consacrée.

La combinaison Socci et Père Gruner
De l'huile sur le feu pour le Vatican

Bertone s'est senti obligé d'écrire un livre 6 mois après la sortie du livre de Socci. Bertone ne traite d'aucune façon les arguments de Socci. Il s'attarde plutôt à la belle petite histoire des trois enfants de Fatima.

Dans un de ses éditoriaux, Socci s'adresse directement à Bertone et à son livre et lui dit : « Mais vous me donnez raison sur toute la ligne en ne réfutant aucun de mes arguments ! »

Le menteur s'enfarge toujours dans ses mensonges !

Son livre n'ayant eu absolument aucun succès, Bertone décide d'être l'hôte vedette du plus grand « Talk Show » italien : Porta Porta (porte à porte). Il oblige le réalisateur de l'émission à respecter deux conditions : 1) Intituler l'émission : « Il n'y a pas de quatrième Message de Fatima » ( ça a dû mousser les ventes du livre de Socci ! ) et 2) Aucun invité pour l'interroger surtout pas Socci dont le titre de l'émission s'attaquait directement à son livre.

Commencez-vous à voir les techniques vicieuses de certains grands prélats en soutane noire et boutons rouges ?

L'émission fut un désastre pour Bertone. Il a creusé sa tombe et est tombé dedans. Mentionnons ici un seul fait : depuis des années, Bertone affirmait qu'il n'y avait jamais eu de délai pour publier le Message de Fatima. Que l'histoire de 1960 était pure invention de Soeur Lucie.

Or, durant l'émission, il a sorti les enveloppes authentiques en provenance des Archives du Vatican concernant le Message de Fatima.

Bon, il y a encore eu une autre émission télé de la part de Bertone, cette fois sur la chaîne particulière du Vatican, la chaîne nationale publique en ayant eu assez de lui. Le monde était invité à participer à l'émission. Une très petite exception toutefois : Socci et Paolini, les deux journalistes qui avaient découvert l'existence d'une partie du secret non encore dévoilé. Ils furent reconduits manu militari... oui, oui... en dehors du campus où se déroulait cette émission.

On cherche à écraser
le Père Gruner et son Centre de Fatima

Tant qu'au Père Gruner dont le Centre de Fatima est installé en Ontario, Canada... bizarre... tout à coup, son évêque italien du diocèse auquel il est rattaché lui envoie une lettre : vous avez 30 jours pour regagner le diocèse en Italie sinon vous serez suspendu comme prêtre. Pourquoi une telle initiative de l'Évêque qui est très satisfait de l'Apostolat du Père Gruner depuis déjà 15 ans ? Serait-ce une initiative de la Secrétairerie d'État du Vatican qui, derrière les rideaux, pousse sur l'Évêque à défaut de quoi il pourrait y avoir moins de fonds versés au diocèse lors du prochain budget ?

Si vous trouvez que j'en mets trop... Détrompez-vous... Quand le Père Gruner a vécu cette menace, il a demandé à être affilié à d'autres diocèses. Trois ont répondu mais un s'est désisté car l'Évêque a confié par téléphone au Père Gruner que le Vatican lui retirerait les fonds s'il acceptait le Père Gruner. Et l'Évêque a ajouté : « Vous sommes un diocèse très pauvre ici en Inde ».

Agressions physiques

Le Père Gruner a été agressé physiquement par deux hommes au Sanctuaire de Fatima même. Le Cardinal qui accompagnait le Père Gruner a demandé aux agresseurs qui leur avait dit d'agresser le Père Gruner ? « Est-ce le Directeur du Sanctuaire ? » L'un des deux a opiné de la tête.

Rappelons que ce prêtre directeur du Sanctuaire est un grand fervent de l'« oecuménisme à gogo » du Vatican II qui professe dans ses écrits que toutes les religions ont une égale valeur ( concluez-en que ce n'est plus nécessaire d'évangéliser comme Jésus nous a demandé juste avant de monter au Ciel... ). Bien non, elles sont d'égale valeur ! Et conformément à cette nouvelle doctrine des Modernistes ( ah ! je vais vous dire ce que je pense vraiment : François adhère à cette nouvelle doctrine à gogo), ce directeur a justement fait une belle célébration devant la statue de Fatima avec des Hindous, des Boudhistes, des Protestants qui brûlaient de l'encens.

Trois interpellations du Père Gruner à Rome dans une foule de 50 000 personnes

Comme on dit en québécois d'un joueur de hockey qui a été vexé par un opposant, « il a son numéro » ce qui veut dire qu'il aura bien se revanche puisqu'il a le numéro de son chandail.

Eh bien les gardiens de sécurité du Vatican, leur chef y compris, ont obtenu le « numéro » du Père Gruner fort probablement de la la Secrétairerie d'État du Vatican. L'ayant identifié dans une telle foule, ils l'ont emmené dans leurs quartiers pour lui demander ses papiers, etc... Ils lui enjoignirent sévèrement de ne pas approcher du Pape. Ils le laissèrent aller. C'est arrivé trois fois à l'occasion de la Fête de Notre-Dame de Fatima sur Place St-Pierre.

Père Gruner, c'est qui ça ?

Depuis 2004 environ après que la Secrétairerie d'État du Vatican ait tout essayé, le Père Gruner tenait bon dans son Apostolat du Message de Fatima.

La stratégie à Rome a changé. J'ai bien écrit Rome au lieu de Vatican parce que ça peut inclure la Franc-Maçonnerie en plus des prélats. C'est tellement entremêlé . Vous trouvez que j'en mets encore trop ? Renseignez-vous sur ce petit prêtre italien qui a dénoncé officiellement sur son bulletin paroissial les noms de 12 Cardinaux italiens qui sont Francs-Maçons.

Pour Rome, le Père Gruner et, aussi, le Message de Fatima sont morts depuis belle lurette. Il n'est pas mort le 29 avril dernier... Détrompez-vous...

Il est mort...
Faut faire quelque chose...

Qu'est-ce qui arrive lors d'un décès ? Ne parle-t-on pas de l'homme et de ses oeuvres ? Entendons par oeuvre tout le Message de Fatima tel qu'aucun autre ne l'a compris après ses 37 ans dédiés à ces Apparitions.

Rome (Vatican et Francs-Maçons) ne désire surtout pas que le génie sorte de la bouteille à sa mort...

La Conférence de Presse
tenue par le Cardinal Angelo Amato
le 8 mai dernier
Soit la veille de la Messe funéraire solennelle
du Père Gruner

Quel drôle de hasard, on parle du Message de Fatima après une dizaine d'années de mutisme... Comme ça inopinément... Ça sort d'un chapeau... Certes la stratégie d'ignorer complètement le Père Gruner tient toujours qu'il soit mort ou vivant... Il n'a jamais été mentionné par le Cardinal Amato. Jamais.

Mais il s'en pris au Message de Fatima qui est l'oeuvre de propagation du Bon Père Gruner. Ah ça, oui ! Il a tout dit le contraire de ce que le Père Gruner affirmait. Histoire de garder le génie dans la bouteille, quoi. Voici en capsules ce qu'il a dit :

La mort de l'Évêque en blanc avec d'autres religieux et laïcs

Le Cardinal Amato a bel et bien confirmé ce qui avait été dit en l'An 2000 : cette vision a trait à l'attentat de Jean-Paul II de 1981. Mais on est donc chanceux d'avoir cette conférence de presse. En effet, il n'avait pas été dit que si Jean-Paul II n'était pas mort contrairement à la vision, c'est pour une raison que l'on vient de sortir 15 ans plus tard du même chapeau probablement.

Le Cardinal Amato dit que si Jean-Paul II a été épargné de la mort en 1981, c'est à cause de la prière des fidèles à Marie. Ah ! là on comprend l'écart entre la vision et la réalité qui s'est passée. Ça a pris au Vatican 15 ans pour nous faire passer une vessie pour une lanterne.

La vision de l'enfer que les enfants ont eue

Le Cardinal parle de l'enfer qui est sur terre selon lui dans cette vision. Elle n'est pas le fruit du péché mais des « idéologies perverses ». Ça sent le Franc-Maçon. Il ignore complètement que Maman Marie ait ouvert la terre aux enfants pour leur montrer cet abime de feu avec les âmes enflammées qui virevoltaient partout.

Mais quand est-ce va-t-on en finir avec eux autres ?

La partie non dévoilée du Secret de Fatima

Bon, arrêtez de vous en faire une fois pour toute : il n'y a pas de partie non dévoilée du Message de Fatima. Voilà ce que dit le Cardinal Amato en pilant sur le corps du Père Gruner. Une grosse flèche à peine voilée tirée sur le Père Gruner qui a toujours dit le contraire. « Je le sais, dit-il, parce que j'étais le Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi du temps que Ratzinger en était le Préfet. Et j'ai lu tout le Message de Fatima ». Nous aussi, on l'aurait tout lu depuis l'an 2000 si on vous croit. Vous nous avez dit que c'était complet. Pourquoi faire cette ascendance sur nous ? Parce que vous vous sentiriez petit, peut-être ?

Conclusion
Le Message de Fatima est toujours d'actualité...
En effet, il dit de prier et de faire pénitence.
C'EST TOUT.

De fait, le Bon Père Gruner disait que le Vatican se croyait quand il disait qu'il n'y avait pas d'autre message complémentaire. Il expliquait cela par un processus psychologique appelé « restriction mentale ». Un exemple : vous recevez un message d'un de vos amis qui vous écrit quelque chose d'extrêmement loufoque. Vous ne vous attendez pas à une telle remarque de sa part, vous le connaissez depuis trop longtemps. Et cet ami a même pris la peine de vous écrire que c'était sérieux, que ce n'était pas une blague. Malgré tout, vous ne le croyez pas... Vous faites de la « restriction mentale ».

Le Père Gruner ajoutait ceci pour appuyer son hypothèse : quand l'Évêque de Fatima demanda à Soeur Lucie d'écrire cette partie du Message, elle lui dit qu'elle le ferait, obéissante qu'elle était envers les autorités ecclésiastiques.

À toutes les fois qu'elle prenait la plume pour commencer à écrire, elle n'en était pas capable. Elle a vécu cette difficulté à écrire pendant trois mois jusqu'à ce que Marie lui apparaisse et lui dise de le faire.

Le Père Gruner ajoute : « Si Soeur Lucie a été capable de décrire l'enfer dans la première partie du Message, il doit y avoir dans cette partie non dévoilée encore plus grave que l'enfer pour qu'elle ne soit pas capable de l'écrire pendant trois mois. »

Quant aux prélats du Vatican, ils ont dû se dire : « C'est trop horrible, ça ne vient pas de Marie. Cette partie n'est pas authentique. D'ailleurs, Ratzinger a déjà affirmé que Soeur Lucie avait été inspirée par des livres de son enfance...

Donc le Vatican affirme que tout le Message « authentique » est connu. Quant au reste, il a décidé qu'il n'était pas authentique donc non publiable. Il fait de la « restriction mentale ». Parce que trop horrible probablement surtout s'il est décrit le linge sale qui est de moins en moins lavé en famille mais sur la place publique du Vatican.

Père Gruner, vous êtes à la bonne place
pour intercéder pour nous
C'est loin d'être drôle ici
Priez pour nous, Très Bon et Saint Père.

lundi 18 mai 2015

Pourquoi Maman Marie maintient-elle Ses Yeux fermés

dans ce Sanctuaire Marial ?

Bien oui, le 22 juin 1888, la Statue de la Vierge a ouvert Ses Yeux à trois personnes : deux prêtres et une personne handicapée. C'est depuis devenu officiellement le Sanctuaire de Notre-Dame du Très Saint Rosaire.

C'est bien normal de penser qu'elle ait refermé Ses Yeux après ce miracle. À vous de juger selon ce qui vous est présenté ici si Elle aurait envie de les ré-ouvrir...







On y fait commerce le dimanche. Bel exemple pour le monde...

Un bon vieux prêtre m'a dit aujourd'hui même que la Boutique de Souvenirs fonctionnait de toute façon à perte. C'est peut-être parce qu'elle ouvre le dimanche qui est le Jour du Seigneur. Mais je ne lui ai pas donné cette réplique.

Ensuite il a ajouté que l'affluence des gens était le dimanche et qu'ils venaient juste acheter des objets à faire bénir. Oui mais pour les faire bénir, il faut les avoir acheter avant, non ? Ça, je ne lui ai pas dit.Je suis allé à l'essentiel en lui disant : « Pensez-vous que Dieu ne suppléerait pas vos revenus si vous honoriez Son Jour.» Et là, j'ai pensé aux Juifs dans le désert qui n'avaient pas le droit de ramasser de la manne le Jour du Sabbat. La manne de la veille du Sabbat était plus abondante, couvrait deux jours de suite et elle ne pourrissait pas. Toute autre manne récoltée un jour de semaine n'était bonne que pour 24 heures; après cela, elle pourrissait immédiatement.

En vertu de ce qui s'était passé dans le désert, j'étais persuadé que le Sanctuaire ne se pénaliserait pas s'il fermait boutique le dimanche même si les apparences indiquent le contraire. C'est une question de foi en Dieu. Il me semble que lorsqu'on honore Dieu, Il nous honore Lui aussi... Mais je n'étais tout de même pas pour lui faire une homélie. C'est lui qui fait ça...

Et, comme je l'avais informé dès le départ que j'écrirais sur tous les sujets que vous allez lire, il m'a dit en me quittant : « Fais donc comme tu veux ». Comme j'ai sa permission, je peux vous en parler des causes possibles des Yeux fermés de Maman Marie. Mais son « Fais donc comme tu veux » pouvait aussi signifier qu'il m'envoyait au diable, c'eût été gênant, disons, pour un prêtre !

Sans ouvrir complètement les yeux, est-ce que Maman Marie m'a fait un petit clin d'oeil après cela ? Hum ! Je n'ai pas remarqué...

Le toit est-il en réparation ? Si oui, ça fait bien des années...

C'était bien d'usage de protéger Jésus dans Son Tabernacle quand on devait faire des réparations au-dessus de l'autel. Pour le temps des réparations, on Le mettait de côté.

Vint Vatican II vers les années 1960 qui invita toutes les églises à retourner leur autel de bord face aux fidèles. La Messe devait être avant tout une célébration eucharistique d'un repas fraternel. Une célébration est loin d'être le Sacrifice de Jésus qui demandait pardon au Père pour nos péchés. Un tel Sacrifice avait moins d'importance maintenant que la Célébration du Repas comme tel. Le prêtre qui disait la messe dos aux fidèles afin d'intercéder pour eux devint un animateur d'un repas sacré.

Mais où mettre le Tabernacle si on retourne l'autel de bord ? Eh bien, lui aussi, a pris le bord ! Même dans les grandes basiliques qui pouvaient accomoder les deux, à savoir tourner l'autel de bord tout en conservant le Tabernacle en son centre.

Voyez comment les fidèles sont désorientés : ils s'agenouillent devant un autel ne sachant même pas où est situé le Tabernacle...

Avez-vous remarqué l'écart entre l'autel et le Tabernacle ? Voici ce qu'il faudrait faire :

Peut-être que la Mère de l'Église et de ce Sanctuaire pourrait faire un petit clin d'oeil, du moins à notre coeur, si on procédait à mettre Son Fils au centre de l'église... Qu'en pensez-vous ?

Avec qui Marie aimait être ? Les riches, la classe moyenne ou les nécessiteux ?

Ah ! les jardins de ce Sanctuaire : d'un calme, d'une beauté qui favorise la réflexion, la détente et la méditation. Plusieurs s'y promènent sans jamais aller faire un petit coucou à Marie. C'est leur droit.

Le problème, c'est qu'on empêche certaines personnes d'y venir et ce sont les personnes que Marie préfère : les mendiants, les nécessiteux et les « poqués de la vie ».

En effet, des gardiens de sécurité ont pour mandat, entre autres, de chasser tout « importun » sur le terrain du Sanctuaire. Certains « Catholiques confortables » seraient certes scandalisés de leur présence. Les nécessiteux de nos jours sont probablement les lépreux d'autrefois. Mais que veut Dieu vraiment ? Que nous aimions et aidions le nécessiteux comme s'il était notre frère ? N'est-ce pas le « vrai » catholicisme ? Allez au-devant de celui qui pue parce qu'il est notre frère même s'il pue ?...

« Qu'on oublie la parabole de Jésus qui nous dit qu'on l'a visité en prison, qu'on lui a donné à boire, etc... » ! De fait, par sa politique de ne pas accepter la mendicité sur son terrain de crainte d'apeurer les « Catholiques confortables » et les « touristes religieux », l'on chasse le Christ !

Au Sanctuaire, on ne va plus à une Neuvaine, on va à un Festival

Que diriez-vous si une agence de voyages spécialisée en pélerinages religieux vous offrait un voyage abordable au « Festival de Lourdes » ? Ne vous diriez-vous pas : « Mais que veulent-ils dire par « Festival » ? »

Eh bien, il en est ainsi au Sanctuaire. Exit la « Neuvaine de l'Assomption », Introit le « Festival de l'Assomption » ! Il faut être de notre temps, semble-t-il. Autrement, l'affluence serait moindre. On ne cherche plus tant à attirer les gens pieux car ils sont trop peu nombreux. La stratégie de marketing a changé : on ne vise plus les « vrais pèlerins », on vise plutôt les « touristes religieux », expression qui a été frappée par le directeur même du Sanctuaire dans un interview à un média. Le nombre de photos que ces « touristes religieux » prennent est inversément proportionnel aux prières qu'ils disent. Peu s'en faut, il faut que le Sanctuaire et sa boutique roulent.

On me critiquera en me disant que je n'ai pas de preuves de ce que j'avance... Peut-être, mais pourquoi avoir changé « Neuvaine » pour « Festival » ? Ah je sais, je sais, on peut avoir beaucoup de raisons, n'est-ce pas ?

Mais je sais une chose avec certitude : si on avait interrogé Maman Marie sur ce sujet, je me sens dans le domaine de la certitude qu'elle aurait dit : « Gardez le nom de « Neuvaine » parce que ça invite plus à la prière. » Ce ne sont pas les « Festivités » qui l'intéressent ( je crois ), ce sont les prières. Ne disions-nous pas dans le bon vieux temps, i.e. avant Vatican II bien entendu, que chaque prière était une rose donnée à Marie ?

C'est un Ordre religieux qui s'occupe de ce Sanctuaire.
Je n'ai jamais vu le Supérieur Provincial avec un collet romain, toujours en civil...

Cet Ordre a fêté son centième anniversaire de fondation cette année. Très exceptionnellement, ce fut le Supérieur qui prononça quelques mots devant l'assemblée des fidèles et devant tous les religieux de son Ordre qui étaient présents... Il était en civil. C'est beau, hein ? Le collet romain n'existe presque plus pour les autres non plus. Peut-être faut-il s'habiller comme le monde pour mieux s'y immiscer et l'évangéliser... Je ne sais pas... Je suis trop vieux jeu... Mais quand on veut être comme le monde, on devient rapidement comme lui... On pense même comme lui...

Pourtant je ne divague pas. C'est bien Maman Marie qui insiste dans plusieurs locutions chez tout autant de voyants distincts qu'elle souhaite que Ses Fils de Prédilection portent leurs habits si ce n'était que pour la raison que, de cette manière, Ses Fils de Prédilection puissent être un signe évident de la Présence de Dieu dans le monde, un monde justement tellement sans Dieu.

Le grand plus de ce Sanctuaire
Des confessions sans rendez-vous !

S'il est une espèce en voie de disparition, c'est bien le sacrement du pardon. Et il ne faut pas jeter exclusivement la pierre aux prêtres. La rareté des prêtres fait que plusieurs d'entre eux doivent parcourir trois paroisses le même jour pour dire des messes. Et ceux-ci ne rajeunissent pas !

Je me souviens par contre d'une petite anecdote qui m'est arrivée il y a une dizaine d'années sur ce sujet : un bon prêtre ( j'en suis passablement certain qu'il était bon puisque ses collègues ne l'aimaient pas ! ), toujours habillé de ses habits ( on peut commencer à comprendre pourquoi il n'était pas aimé ! ) et toujours prêt à dire le chapelet avec ceux qui l'entouraient ( autre raison peut-être ? ) était muté de la région métropolitaine du Québec dans la ville la plus meurtrière qui soit en Amérique : Juarez, Mexique, si je me souviens bien, aux frontières avec El Paso aux États-Unis.

Nous l'avions fêté à son départ et j'eus l'idée de lui exprimer un souhait à cette occasion. « Oui quel souhait ? » m'a-t-il demandé. Je lui répondis : « Ça me ferait bien plaisir que vous fassiez les cents pas devant le confessionnal environ 10 à 15 minutes avant chaque messe. Apportez votre bréviaire ou une autre lecture pour faire les cents pas, mais je suis assez certain que vous ne lirez pas longtemps...»

Un an plus tard, il revint pour des petites vacances au Québec et nous lui fîmes une petite fête. Il s'approcha de moi et me remercia du souhait que je lui avais formulé.

De fait, c'est ma déformation professionnelle qui m'avait poussé à exprimer ce souhait : si on rend accessible un service, les gens le consomment.

Mais au Sanctuaire, ce sacrement est loin d'être en voie de disparition ! En effet, 30 minutes avant les messes, il y a toujours un confesseur disponible. Ayant connu la situation où il fallait prendre rendez-vous par téléphone avant de se confesser, je dois vous dire que cette disponibilité à ce sacrement est extraordinaire. Et, pour cette raison, Maman Marie devrait faire un clin d'oeil à ce Sanctuaire !

vendredi 15 mai 2015

Une pensée « in between » !‏ ( entre deux )

À demi réveillé, je traînais dans mon lit lorsque cette pensée me vint à l'esprit. Me venait-elle d'en haut ? Était-ce en provenance de ma propre imagination ? Hum ! Ce n'est pas évident. Alors je préfère dire que c'est une pensée « in between », c'est-à-dire à mi-chemin entre les deux. Voici donc cette pensée :

La voix disait :

« Quand Mes Ministres se réjouiront des changements apportés alors que d'autres seront tristes de ces mêmes changements ( les résultats du prochain Synode ? ), c'est là que Mon Bras viendra vanner la Moisson. Je séparerai le Blé de l'Ivraie et je les laisserai au champ pour le temps que les deux bottes sèchent.

Sous Mon Soleil de Justice, l'ivraie séchée brûlera mieux tandis le Blé sera sec et de la meilleure qualité que l'humanité ait connue. Il pourra être remisé dans Mon Grenier sans pourrir à cause de l'humidité.

Et, pendant ce temps de sécheresse, Je vaquerai à d'autres travaux : J'irai voir mon Aînée (France) pour qu'elle vive les mêmes conséquences qu'elle a fait vivre aux autres enfants de la terre ( Nations) en ayant été un mauvais exemple pour eux.

J'irai aussi voir Mon Élu ( Israël ) pour qu'il se rende compte de l'idôlatrie qu'il a fait en réfugiant sa sécurité dans les armes. Il se rendra compte que les autres aussi ont des armes.

Enfin, J'irai voir tous mes autres enfants. J'aurai à les secouer de leur torpeur et de leur léthargie envers Moi qui n'a jamais cessé de leur fournir du Blé.

Tous ces travaux étant faits, je reviendrai au champ pour brûler l'ivraie et remiser le Blé dans Mon Grenier. »

vendredi 8 mai 2015

Le 13 mars 2017

Une « faction » ( faits et fiction )

Il ne restait plus que François à arriver. Ça lui arrivait parfois d'être retardé à cause de son poste de contrôle qui était plus tatillon que les nôtres. Nous étions tous en bicyclette. Nous ménagions l'essence pour les urgences car on ne pouvait plus en acheter. En effet, nous n'avions pas notre « identité » comme disaient tous les commerçants ; ce timbre ressemblant à un tatoo qu'on appliquait sur le dessus de la main et il ne pouvait plus être retiré du reste de sa vie.

Ce timbre se distendait dans les mêmes proportions que la peau de la main sans perdre ses capacités d'émettre des ondes ni d'en recevoir. C'était un timbre « élastique »

Les établissements de socialisation

Les postes de contrôle étaient répandus à travers toute la ville. Nous avions l'impression de vivre dans un camp militaire. Les dirigeants politiques avaient retenu cette mesure afin de « contrôler l'infiltration des terroristes », disaient-ils.

À bicyclette, nous n'étions pas perçus très menaçants, encore fallait-il porter des vêtements très collants pour rassurer les policiers militarisés que nous ne portions rien d'explosif sur nous. Mais notre stratégie était toujours de prendre des petites rues alternatives où il n'y avait pas de tels postes.

Quant il y avait de longues lignées d'automobilistes, nous pouvions facilement traverser les postes de contrôle sans être importunés, les policiers/militaires avaient mieux à faire à fouiller les automobiles.

Mais ce que la presse officielle ne rapportait jamais parce qu'elle n'agissait que comme un perroquet propagandiste du pouvoir en place — revenus de publicité en provenance du gouvernement obligent — c'est que ces postes de contrôle vérifiaient notre « identité » toujours grâce à un détecteur d'ondes (scanner) portatif qu'ils avaient toujours en main.

Et si on se faisait pincer sans « identité », on nous interpelait et on nous conduisait dans un « établissement de socialisation ». Bien entendu, c'était après nous avoir demandé pourquoi nous n'avions pas notre « identité » ; mais c'était le questionnement d'usage, l'idée du policier/militaire était faite déjà quelque soit notre réponse : destination l' « établissement de socialisation ».

Hélène s'était fait prendre et avait vécu dans un tel « établissement de socialisation ». Elle avait réussi à s'en échapper. Elle nous conta un jour comment ça se passait :

« D'abord, on te demande tes origines. Ensuite ton réseau d'amis et tes occupations. L'objectif est déterminer si tu es une simple citoyenne ou si tu es une terroriste infiltrée.

« Ensuite, on passe aux choses plus sérieuses : on te demande tes convictions politiques, sociales et religieuses. En somme, les interrogateurs cherchent à connaître comment on est « programmé » dans notre esprit. Parce qu'ils devront te déprogrammer avant de pouvoir te reprogrammer.

« La déprogrammation ou la déconstruction prend ensuite le pas : on te dit que ce n'est pas de la charité que de refuser d'être muni de son « identité » : on occasionne des pertes de temps, des doutes et des suspicions aux policiers/militaires qui doivent filtrer parfaitement le terrorisme et, par ailleurs, on ne contribue pas à la prospérité de ses concitoyens puisqu'on ne contribue pas à l'économie officielle n'étant pas capable d'acheter ni de vendre. Ce n'était qu'un échantillon des arguments ici mais il faut savoir qu'ils agissent systématiquement sur ta honte, ta culpabilité, ton amour-propre, sur tes valeurs pour te déconstruire.

« Ensuite, c'est la reconstruction en t'inculquant les grandes valeurs de partage entre frères ( socialisme/communisme ). Tout au long de la reprogrammation, on te fait des menaces voilées très subtiles qui se dévoilent de plus en plus clairement si tu résistes à leurs propositions : on t'informe que si tu n'adhères pas à ces valeurs qui prévalent largement dans la société, tu es considérée comme un « non membre » de la société et que tu n'as pas besoin de retourner dans la société parce que tu es non socialisée. On te dit que c'est la prison pour un certain temps afin de protéger la société de tes attitudes et comportements dangereux et que, si tu ne changes pas en prison, ce sera la piqure dans le cou. Pour nous effrayer davantage, on ne se gêne pas pour dire que la durée en prison est très courte... « J'ai réussi à m'enfuir pendant la phase de reconstruction... »

Le rôle des cliniques de santé publique

Il n'y a pas que les postes de contrôle qui vérifient si les personnes ont une « identité ». Les clinique de santé publique ont, elles aussi, reçu comme mandat de leur ministre de frapper à toutes les portes de la nation pour vérifier si les citoyens étaient bel et bien vaccinés. Objectif louable, n'est-ce pas ? Mais si les infirmières se rendent compte que tu n'es pas vacciné, on t'y oblige et on t'accole en même temps le timbre. L'infirmière dit que c'est juste pour prouver qu'on a été vacciné.... Et si on résiste, on est considéré comme des éléments dangereux de la société qui peuvent propager des maladies, voire des épidémies, à ses concitoyens. Un appel est immédiatement lancé à un policier/militaire pour venir te quérir et t'emmener dans un « établissement de socialisation »

Mais il y a pire avec ces infirmières et c'est leur rôle principal non avoué bien entendu : détecter à domicile ceux et celles qui n'ont pas d'«identité ». Elles aussi ont ce fameux scanner portatif. Et l'appel est lancé immédiatement aux autorités lorsqu'elles en dénichent un.

La place publique et les commerces

En bicyclette, on a le temps d'observer. Il y a de longues filées devant les marchés d'alimentation. Nous ne pouvons pas y aller mais on entend dire que beaucoup de comptoirs sont vides. Une des raisons serait que les camions d'approvisionnements perdent beaucoup de temps aux divers postes de contrôle ce qui causerait des interruptions dans les flux normaux d'approvisionnements. Michel, un de nos frères dans notre groupe, va plus loin : il affirme que la franc-maçonnerie qui chapeaute toute l'humanité, donc notre société, a pour objectif de diminuer la population... Quelle meilleure méthode que de l'affamer ! Et il ajoute que si quelqu'un est affamé, il est encore plus servile envers son maître... Ce serait donc, toujours selon lui, une pénurie alimentaire doublement avantageuse pour la franc-maçonnerie : ou bien tu en meurs ou bien tu es rendu très obéissant à ton oppresseur.

On voit souvent des gens frustrés sortir des marchés d'alimentation : ils ont des produits non comestibles en main mais pas de fruits, ni de légumes, ni de pâtes, ni de viande.

Les rues principales sont désolantes à voir. Un paysage de fin du monde : vitres fracassées, immeubles brûlés, lampadaires qui jonchent le sol. Ce sont des bandes de jeunes qui prennent possession des rues à la brunante. Ils dévastent tout pour manger, voler...

Les autorités qui contrôlent les allées et venues de jour avec leurs policiers/militaires ne possèdent pas assez d'effectifs pour contrôler ces bandes de jeunes. C'est qu'il n'y a plus d'argent qui ne vaille. Les banques centrales ont beau avoir créé une monnaie électronique seulement disponible à ceux qui ont une « identité », elle est très rare. Ces banques disent qu'elles ne veulent pas répéter l'expérience désastreuse d'avoir imprimé tant et tant de monnaie de singe que ça a conduit l'humanité toute entière dans une détresse économique jamais connue auparavant à l'automne 2015.

La géopolitico-économie entre les pays

OTAN

Il ne reste presque plus rien de l'OTAN (Organisation Trans Atlantique du Nord). Cette organisation à vocation de défense militaire de l'Europe de l'Ouest et de l'Amérique du Nord s'est effritée. Les Nations qui en faisaient partie se sont désolidarisées l'une de l'autre. À privilégier principalement l'intérêt de sa nation propre, cet égoïsme des nations a décousu l'Alliance.

Allemagne

Ainsi donc l'Allemagne a déclaré sa neutralité dans le contentieux avec la Russie. Elle n'appuie plus les sanctions maintenues par les États-Unis. Les forces économiques allemandes ont suffisamment fait pression sur leur gouvernement pour en arriver à cette neutralité. Le commerce entre les deux pays a donc repris de plus belle au grand dam des États-Unis.

Grande-Bretagne

La Grande-Bretagne délaisse de plus en plus l'institution du FMI ( Fonds Monétaire International ), ce grand baîlleur de fonds des gouvernements dans le monde pour La Banque Asiatique d'Investissement pour les Infrastructures (Asian Infrastructure Investment Bank, ou AIIB). Ce geste a été perçu non pas comme un camouflet mais comme une gifle par les États-Unis, les deux plus grands alliés du monde occidental.

Russie

La Russie, ou l'ours si vous préférez, a dévoré beaucoup de chair : ainsi tous les petits pays qui formaient sa couronne frontalière ont été repris. Ni l'Europe ni l'Amérique n'ont pas pu répliquer ni protéger ces pays de l'invasion russe, ils faisaient pourtant partie de l'OTAN. Faute d'argent et aussi à cause des populations de ces pays de l'OTAN qui, affamées, ont largement protesté pour avoir plutôt du pain que de fourbir leur pays d'armes. Le style d'invasion russe ressemblait beaucoup à celui de la Crimée en 2014, il y a 3 ans déjà : subtil, subit et sans retour. Les experts pensent, semble-t-il, que la Russie est plus étendue maintenant par rapport au temps de l'Union Soviétique.

Moyen-Orient, Israël, Jérusalem

Au Moyen-Orient, toutes les factions semblent en voie très, très prochaine de se rassembler. Ce qui fait l'unité de ces factions, c'est d'attaquer Israël et, surtout, Jérusalem pour la punir, semble-t-il, d'avoir expulsé tous ses résidents palestiniens.

Au-delà de 60 pays participent à la guerre au Moyen-Orient. Tous convergent vers Israël maintenant. Israël est seul à se défendre, tous les pays occidentaux l'ont laissé tomber à cause de ses exactions envers les Palestiniens. Est-ce que s'accomplira ainsi la prophétie de l'Apocalypse prédisant que toutes les armées de la terre se réuniront dans la grande vallée de l'Armageddon (ou de Meggido — un petit mont en Galilée) ? C'est bien proche... différentes armées approchent de cet endroit.

France

L'année dernière, il y a eu en France une guerre civile très brève mais extrêmement féroce. Les pauvres Français épris de la raison et de la science depuis le Siècle des Lumières ne sont pas arrivés à comprendre pourquoi c'est arrivé... Ils se perdent en conjectures mais aucun consensus ne se dégage. Peut-être devraient-ils abandonner les « lumières humaines » qu'ils ont épousées pour prendre les « Lumières Divines » pour comprendre. Quand on est la « Fille Aînée de l'Église » ( qu'on le veuille ou pas ) et qu'on ne se comporte pas en tant que telle face aux nations du monde, il doit y avoir prix probablement à payer pour son irresponsabilité d'« Aînée ».

Mais les Français n'ont pas eu trop le temps de réfléchir : « un malheur n'arrive jamais seul » dit-on dans un proverbe populaire. Les chars russes ont aussi débordé sur leur frontière est. Ils ont atteint Paris... Cette ville brûle entièrement dont le Panthéon... Encore ici, peut-être que les Lumières Divines auraient pu faire comprendre aux citoyens français que les deux seuls bustes absents au Panthéon sont ceux de Jésus et de Marie.

Seuls les Bretons ont été plus épargnés de tous ces ravages à la condition qu'ils aient été à au moins 50 kilomètres des côtes de la mer car le niveau de la mer est tellement monté depuis le passage de l'astre. Encore ici,les « Lumières Divines » pourraient peut-être nous faire comprendre que la Bretagne a été consacrée à Sainte Anne, la mère de Marie et la grand-maman de Jésus. Ça peut faire du sens...

Italie --- Grèce

En 2015, les gens auraient pu penser que la Grèce aurait été la cause de l'effondrement économique mondial. Mais il n'en fut pas ainsi. Les dirigeants savaient fort bien que c'eût été le cas si rien n'était fait. Malgré l'endettement énorme de l'Occident, les dirigeants ont réussi à fouiller leurs fonds de tiroir pour colmater la brèche grecque. La population se sentait rassurée...

Mais on n'avait que plastronné le bobo. L'Italie était dans de pires conditions économiques que la Grèce. Les grands bailleurs de fonds italiens et étrangers installés en Italie quittèrent ce pays avec leur argent... Le pays était rendu exsangue de sang monétaire pour faire rouler son économie ce qui accéléra les choses. L'arrivée de tous les fonds sortis d'Italie dans les autres pays désiquilibra l'économie de ces pays. La fissure grecque, la grande faille dans le pan de mur italien ainsi que la déstabilisation financière dans les autres pays déclenchèrent la plus grande crise monétaire, financière et économique que l'humanité n'ait connue. On ne se pliait même plus pour ramasser un papier monnaie qui traînait par terre.

Quant à la Grèce, après avoir reçu toutes les avances que l'Occident pouvait lui donner, abandonna ces mêmes créanciers sans même les repayer et se tourna vers la Russie pour ses liens économiques.

États-Unis

Les États-Unis ont mal vieilli. Ils ont importé au niveau domestique ce qu'ils ont fait eux-mêmes à l'étranger : subversions,actes terroristes, soulèvements et révolutions. Ils ressemblent à un vieillard aigri qui a perdu toute sa force de jeunesse. Ils ne sont plus respectés, plus personne n'écoute leurs pleurnichages. Ses alliés les ont abandonnés tout comme eux-mêmes ont abandonné Israël. Ils sont rendus épuisés économiquement ; de fait, ils sont le pays le plus pauvre parmi les pays pauvres. Certains disent que c'est leur rétribution pour n'avoir pas cessé les homicides des enfants à naître...

Canada --- Québec

Le Canada, étant le colocataire des États-Unis en Amérique du Nord, semble davantage être sous l'aile divine. Il endosse toujours son vieillard aigri qui demeure au sud de ses frontières par esprit de solidarité géographique si l'on peut dire. Le Canada est le dernier et seul allié des États-Unis maintenant.

Par contre, le Québec a voulu reprendre le temps perdu par rapport à la Maison Mère, la France, en termes de valeurs sociales ; il a été au cours des 50 dernières années beaucoup plus laïcisant et socialisant que la France elle-même. Dès 1960, le nouveau parti au pouvoir avec son slogan « Maîtres chez nous », nous faisait comprendre sans que nous le sachions vraiment qu'il n'y avait pas d'autre « Maître ». Dieu fut extirpé en un tournemain partout.

Nous avons mis sur pied de très beaux systèmes sociaux qu'on ne pouvait pas se permettre, notre population étant trop petite. La dette s'est élevée à son plafond maximal vers les années 2013. Et les dirigeants ont dû faire des coupes sociales drastiques en 2016. La population, habituée d'être dorlotée par l'État, a réagi vivement. Elle a souffert de chômage et de pénuries sans pareille ce qui a introduit la marque chez ses citoyens. Mais, toute proportion gardée, la rétribution est moins sévère qu'ailleurs parce que nos ancêtres étaient très pieux. Il ne faut pas dire « religieux » mais bien « pieux ». Et on dirait que nos antécédents allègent la rétribution tout de même forte que la population vit.

La destinée du Pape

On entend dire que déjà des premiers bombardements atteignent Jérusalem causant beaucoup de morts. Le Pape songerait à visiter Israël et, plus particulièrement, Jérusalem au milieu de ces troubles importants qui s'intensifient. Ça nous est très difficile à déterminer parce que nous n'écoutons plus la télé, ni Internet. Trop dangereux, en effet, d'être subjugué subliminalement par l'antéchrist.

D'ailleurs tous les récents appareils électroniques ou électro-ménagers des 7 dernières années possèdent des micros et des caméras cachées qui vous épient constamment dans votre foyer, que vos appareils soient en fonction ou non. Nous les avons tous remisés dans une petite pièce submergés de taies d'oreillers pour assourdir le son. L'introduction de ces systèmes d'écoute avaient soulevé un tollé de protestation concernant le droit à la vie privée mais les autorités ont « rassuré » la population en affirmant que ces systèmes n'avaient uniquement comme objectif de veiller à notre sécurité. Par exemple, si on faisait une chute grave dans notre maison...

S'il est vrai que le Pape envisage vraiment d'aller à Jérusalem, aurions-nous affaire alors à l'accomplissement de la Troisième Partie du Message de Fatima où un évêque en blanc est mitraillé avec plusieurs autres dignitaires religieux ainsi que des laïcs en montant une colline ( Golgotha ? ) jonchée de cadavres au sol (guerre en Israël) ?

On n'a plus revu le Pape depuis belle lurette. Il y a eu une cérémonie pour en nommer un autre en juin 2016. Est-il mort ? Est-il maintenu captif ? S'est-il exilé ? Est-il à la retraite ? Nous n'en savons rien.

Un bon prêtre est venu à une de nos rencontres. Il a dit le chapelet avec nous, a dispensé la confession ( on en avait bien besoin depuis le temps ! ) et a dit la messe. Il nous a dit que son beau-frère demeure dans les environs de Rome et qu'il a assisté à une cérémonie funéraire du pape précédent. Ayant passé tout près du cercueil pour lui payer ses hommages et comme il faisait très chaud à la Place Saint Pierre, un genre de petite larme de cire coulait contre la tempe du Saint Père. « C'est un fin observateur de ces choses puisqu'il est lui-même un artiste bien connu en Italie » a-t-ajouté.

Toujours est-il que le nouveau Pape a annoncé une fermeture temporaire de toutes les églises dans le monde afin d'installer des systèmes de sécurité pour la protection des fidèles dans les églises. « Trop d'églises ont été l'objet d'attaques ou de destructions criminelles au cours de la dernière année » a-t-il dit.

Le père de Michel, encore actif à son âge, est superviseur dans une compagnie de rénovation commerciale et industrielle de notre ville. Il a dit à Michel que les rénovations dans les églises allaient beaucoup plus loin que les systèmes de sécurité. Son entreprise a obtenu deux projets d'église. Dans la liste des activités à faire, il faut enlever tous les tableaux du Chemin de Croix qui pendent au mur et repeinturer pour qu'il n'y ait aucune trace de chaque tableau ; toutes les statues ou autres images saintes disparaissent aussi, elles seront remplacées par une belle sculpture qu'ils ont justement reçue, elle fait deux mètres et elle est entièrement noire reluisante. Elle sera placée à la place du Tabernacle ou au centre de la nef pour mieux dire. Au pied de la statue, il est inscrit « La Bonté de l'Homme ».

La rencontre de notre petit groupe

Il faisait une chaleur torride dans la maison. Nous ne pouvions pas, en effet, ouvrir les fenêtres de la maison parce que les vents venaient du Sud-Ouest ce jour-là. Nous sommes avertis par une sirène à cet effet. Imaginez tous les bruits auxquels nous sommes exposés. Le soir, c'est parfois les militaires qui viennent prêter main forte aux policiers/militaires dans leur lutte contre les bandes de jeunes avec leur mini chars d'assaut très criards... D'autres fois, ce sont les pompiers qui viennent éteindre un feu allumé par les jeunes, d'autres fois ce sont des ambulances qui emportent des personnes qui se sont battues, d'autres fois, ce sont des auto-patrouilles qui viennent cueillir un citoyen qui n'a pu rien trouver à manger en sortant d'un marché d'alimentation.

Les batailles entre les individus ont progressé de façon inimaginable à certaines périodes données. Michel nous invite à observer que ces périodes correspondent aux passages des satellites au-dessus de nos têtes ; ces satellites émettent des impulsions de violence aux timbres collés sur la main des personnes selon lui. Et elles ne s'en rendent même pas compte. Et il ajoute : « Pensez-vous que la franc-maçonnerie a un seul truc dans son sac pour diminuer la population mondiale ? N'est-ce pas ce qu'elle veut atteindre ? Passer de 7 milliards à 500 millions ? »

Les vents du Sud-Ouest, qu'en est-il ? En septembre 2016, une bombe nucléaire à impulsion électromagnétique de moyenne puissance a explosé au-dessus de la ville de New York. C'est l'onde de choc électromagnétique qui est dangereuse : la bombe peut exploser très haut dans les airs, c'est l'onde qui touche le sol qui fait les dévastations. Cette onde ne détruit aucun immeuble, aucune route, aucun pont; elle tue les personnes qui sont dans son rayon le plus immédiat ( environ 200 kilomètres) et, dépendamment de sa puissance, son onde peut se répandre jusqu'à mille kilomètres en s'affaiblissant, bien entendu. L'onde détruit tout ce qui est électrique ou électronique. Quelques installations électriques très anciennes ont dû être remplacées dans notre ville à cette époque.

Mais les résidus radioactifs demeurent toujours dans les airs et quand les vents sont en provenance du Sud Ouest, nous sommes avertis qu'un nuage radioactif va passer dans les heures qui suivent. Voilà pourquoi les fenêtres sont gardées fermées.

François arrive finalement. Il est souriant... Il a réussi à trouver un gros sac d'avoine et le poste de contrôle l'a laissé passer. Il dépose son gros sac sur la table du salon et regarde tout ce que les membres du petit groupe ont déposé à leur tour : trois pommes, un pied de céleri, un gros sac de figues, un petit poulet, des sachets de soupe déshydratés et un moyen sac de sucre brun. Il y avait aussi des rustines pour les chambres à air des bicyclettes ! Très précieuses ces rustines ! C'est toute la cueillette de la semaine. François avait les yeux ouverts et s'exclama : « Dieu merci ! »

C'était la coutume dans ce petit groupe : on mettait tout ce qu'on avait pu glaner pendant la semaine sur la table du salon. Jamais le petit groupe n'avait déprimé à la vue des items sur la table de salon. On dirait que Dieu fournissait suffisamment de choses pour entretenir leur espérance qu'ils s'en sortiraient.

Alors, on allait aux choses les plus sérieuses d'abord : la prière de remerciement à Dieu d'être tous là, pour les items sur la table, pour les prêtres ainsi que pour nos frères et soeurs dans les « établissements de socialisation ». Le groupe savait qu'il ne servait à rien de prier pour ceux qui avaient le reçu le timbre sur la main, toutefois il demandait d'être protégé d'eux.

Ensuite, c'était le chapelet à Maman Marie. Le groupe était bien conscient que plus il était fervent, plus Maman Marie pouvait déverser abondamment Ses Grâces. Et on dirait que la ferveur du groupe était directement proportionnelle à l'oppression que chacun de ses membres vivait dans la société.

Ensuite, Olivier nous lisait les lectures du jour grâce au vieux Missel que son père lui avait légué avant de mourir. Un silence profond régnait lors de la communion spirituelle qui suivait. Après la communion spirituelle, on chantait une petite chanson à Marie pour terminer grâce à la bonne mémoire d'Hélène qui en connaissait plusieurs par coeur.

C'était ensuite le partage des petites nouvelles qui pouvaient augmenter la sécurité de chacun dans cette jungle atroce.

José — elle était la dernière venue. Elle s'était convertie à l'occasion de l'Avertissement en 2016 — elle dit que si quelqu'un devait voir le médecin que l'on connaissait tous, il faudrait dorénavant aller visiter la mère du médecin avant. C'est elle qui nous dirait où il est localisé car il ne peut plus demeurer au même endroit car les autorités ont découvert qu'il n'avait pas d'« identité ». Par ailleurs, elle informa ses frères et ses soeurs du groupe d'amasser tous les médicaments qui traînent dans leur pharmacie et de les apporter à la prochaine rencontre. Ce médecin apprécierait beaucoup qu'on s'occupe de cela. « Ça aiderait beaucoup à soigner mes patients » a-t-il dit.

Il reste 182 jours ! Yé !

Hélène nous fit remarquer qu'il restait précisément 182 jours, à savoir la moitié d'une année, avant la Fête du Centenaire des Apparitions de Maman Marie à Fatima. Et que, si on y réfléchit bien, Jésus ne laissera certainement pas Sa Maman perdante devant le serpent en ce jour-là. Qu'il va lui faire un beau cadeau...

Tout le monde se réjouissait devant cet argument assez solide.

Michel fut très sérieux mais ensuite il eut une idée créative. Il dit : « Effectivement, s'il reste 6 mois à peine, imaginez l'énergie du désespoir qu'aura satan et tous ses fidèles subordonnés tels que francs-maçons et tous ceux qui ont reçu le timbre.

« Vous le savez comme moi, on a tous craqué et pleuré comme un enfant lors d'une rencontre ou d'une autre ici. Une chance que vous étiez là pour nous ramasser à la petite cuillère. Mais les prochains 6 mois vont être pires que pire. On devrait se réunir plus fréquemment, beaucoup plus fréquemment sinon on ne passera pas au travers. Réfléchissez-y et on déterminera une nouvelle fréquence de rencontres.

« Puis, j'ai eu une idée empruntée des soldats britanniques lors de la deuxième guerre mondiale : si je peux mettre la main sur des pigeons voyageurs, on pourrait communiquer ensemble. Si vous connaissez des gens qui en ont, faites-moi le savoir... Mon frère va me montrer comment les élever... Vous le savez en effet comme moi qu'on ne peut plus jamais utiliser le téléphone car si je me fais embarquer, ils vont étudier tous mes appels et vous retraceraient vite si je vous avais appelés. Je vous dénoncerais ainsi en quelque sorte... bien malgré moi. »

L'un d'eux dit :
« Aurions-nous pu imaginer une telle situation
il y a seulement 2 ans, soit en mai 2015 ?

On ne peut même plus consommer
de l'électricité ou du gaz parce qu'on ne peut pas rien payer
sans ce fameux timbre...

Le nuage radioactif était au-dessus de leur tête, ce n'était pas le temps de reprendre sa bicyclette.

Ils jouèrent tous ensemble aux cartes et l'un dit à la blague : « Vous savez qu'on n'aura plus le droit de jouer avec ces bonnes vieilles cartes bientôt car les nouvelles seront dotées d'une puce à l'intérieur et la raison officielle en est qu'on va pouvoir détecter avec certitude les tricheurs ! ».

Ah ! Ah ! Ah !