mardi 31 janvier 2017

« La réalité actuelle dans le Peuple de Mon Fils
est chaotique »



MESSAGE DE NOTRE VIERGE MARIE
À SA FILLE CHÉRIE LUMIÈRE DE MARIE

Le 22 janvier 2017


Vous ne connaissez pas cette voyante ?
Cliquez ici pour vous rassurer




Enfants bien-aimés de Mon Coeur Immaculé :

UNE INFINITÉ DE BÉNÉDICTIONS ATTEINT CHACUN DE MES ENFANTS
QUAND LES ACTES ET LES OEUVRES SONT IMPRÉGNÉS D’AMOUR.

TOUT LE MONDE DOIT FAIRE UN CHANGEMENT RADICAL
DANS LEUR FAÇON D'AGIR ET DE RÉAGIR
POUR ÊTRE CEUX QUI GÉNÈRENT DE L'AMOUR
ET QUI SONT DES TÉMOINS ACTIFS DE MON FILS.

L'Amour s'évanouit comme de l'eau entre les doigts, mais ce n’est pas pour cela que les doigts restent secs ; à la place, la peau conserve l'humidité que l'eau laisse. Ainsi, vous êtes appelés à réactiver ce Don et cette certitude dans les œuvres et les actions qui sont un multiplicateur, éveillant dans vos frères cette Étincelle Divine qui illumine les ténèbres et surmonte ce qu'on pense être perdu.

VOUS AVEZ BESOIN DE VOUS PRÉPARER PERSONNELLEMENT POUR PERMETTRE À L'ESPRIT SAINT D'AGIR AVEC LIBERTÉ DANS CHACUN DE VOUS ET AINSI, POUR VOUS, DE CROÎTRE ET D’ÊTRE PLUS DE MON FILS ET MOINS DU MONDE. Tout n'est pas perdu pour ceux qui sont disposés et se confient à l'aide Divine. Il vous suffit de maintenir une volonté totale pour que l'humanité tourne dans la direction opposée à celle qu'elle prend en cet instant et qui est : d’aller vers la domination du mal sur toute la terre.

L'Humanité souffrira pour sa rébellion, mais tout le monde a encore devant eux la possibilité de la Miséricorde Divine et l'occasion de se convertir, par conséquent, pour le Salut de l'âme.

LE PRÉREQUIS POUR L'HOMME EST DE S’ABANDONNER INTÉRIEUREMENT ET AVEC CONFIANCE DANS LES BRAS DE MON FILS. Quand chacun d'entre vous a soif du Salut des âmes, en cet instant, l'Amour non seulement s'abritera dans la créature humaine qui la demandera mais s'étendra à l'infini et, de cette façon, l'amour transformera tout ce qui se présente à travers son chemin . Vous ne devez pas être stériles : chacun doit témoigner par son oeuvre et son action.

La réalité actuelle dans le Peuple de Mon Fils est chaotique : les aveugles veulent conduire les aveugles ... Certains de Mes enfants attendent Ma Parole pour se concentrer sur la critique, pour éviter les responsabilités ou entrer dans les « nouveautés » de la Maison de Mon Fils .

Je ressens de la douleur, en tant que Mère, en sachant que certains de Mes Prêtres ne prêchent pas mais déchargent leur état émotionnel dans les sermons, provoquant une plus grande confusion parmi le Peuple de Mon Fils qui est loin d'agir correctement.

Les mains qui consacrent Mon Fils doivent être libérées de l'orgueil, de l'envie, de l'offense, des mensonges prémédités ... Malheur à ceux de Mes Prêtres qui deviennent des persécuteurs du Peuple de Mon Fils ! Alors qu’un manque de sensibilité démontre un manque d'Amour Divin dans la créature, cela paralyse la Vérité, permettant à l'ego humain d'émerger.

Mes fils Prêtres, le mal ne parcourt pas seulement la route à la recherche de Mes enfants laïcs, mais envoie des démons avec une plus grande dureté pour inonder le cœur de ceux qui se consacrent au service de Mon Fils. Le mal s'élève par un manque de bon jugement, par la pauvreté spirituelle, par la paresse et la colère pour provoquer le découragement en vous, l'abandon de vos devoirs, le sentiment que vous êtes privilégiés et que vous avez un rang supérieur, vous alors étant ceux qui causent la sécheresse et la dureté de cœur chez les âmes que vous dirigez.

Mes bien-aimés Prêtres de Mon Cœur, n'oubliez pas que, pour servir Mon Fils, vous devez être un exemple et avoir un coeur droit.

Enfants bien-aimés de Mon Coeur Immaculé :

VENEZ À CONNAÎTRE MON FILS, CHERCHEZ-LE,
APPROCHEZ-VOUS, DEMEUREZ OUVERTS À LA VÉRITÉ ...

Tant et si bien que vous cherchez à connaître en profondeur Mon Fils, en vous arrêtant pour regarder ce qui est profond dans la création, dans la nature, dans le vent, dans l'eau, puisqu'en tout il y a l’Empreinte Divine qui parle et donne l'assurance de l'Éternité de Celui qui l'a créée.

VOUS RESTEZ DANS UNE LUTTE INTÉRIEURE CONSTANTE ...
ET C'EST CE QUI PERMET AU MAL DE VOUS TENTER
AVEC UNE PLUS GRANDE FRÉQUENCE.

L'un des obstacles de cet instant, c’est la GRANDE DISPERSION dans laquelle vous vivez. Enfants, la dispersion écrase la mémoire et réprime les efforts que vous pouvez faire pour vous unir à Mon Fils et vous élever.

Enfants, Je vous ai déjà appelés à entrer en vous-mêmes et à vous connaître sans prétention ; cela vous amènera à être plus fermes, plus justes, plus prudents et plus réfléchis, à reconnaître ce que vous devez renforcer en raison de vos faiblesses, de votre égoïsme, de votre manque d'amour et vous pourrez ainsi croître pour vivre avec vos frères.

Vous vivez une vie attachés au monde, mais vous avez ces instants pour découvrir l'importance d'une vraie relation avec Mon Fils, qui est loin des faux concepts que vous avez. Il vous faut sortir de cette façon égoïste de penser, de ce « être soi-même », de cette vie qui est totalement égoïste, afin de vous retourner à l'intérieur et, là, de regarder et d’être prêts à mettre fin à tout ce qui peut vous séparer d’être le vrai enfant de Dieu qui ne se regarde pas mais qui regarde Dieu et son frère.

LES ENFANTS, CERTAINS POSSÈDENT DES CONNAISSANCES ET, AVEC ELLES, VOUS ÉBLOUISSEZ VOS FRÈRES, MAIS L'HOMME NE VIT PAS PAR LA CONNAISSANCE SEULE, MAIS PAR L’AMOUR, en étant compréhensif, en acceptant son frère avec ses obstacles et ses vertus, en n'écrasant pas vos semblables, en ne permettant pas à la colère de s'élever parce qu'elle ruine tout, en évitant l'envie spirituelle puisqu'elle vient à dominer l'homme au point de le faire tomber dans tous les vices contraires à l'Amour.

La vie agitée de Mes enfants dans une mer constamment orageuse ne leur permet pas de se calmer et par conséquent certains sont si faibles que, face aux situations quotidiennes, ils se sentent incapables de résister ... La déficience spirituelle influence le corps physique.

Enfants, vous avez oublié l'obéissance à Mes Appels, vous accomplissez ce que vous voulez, donnant la première place à ce qui est mondain. Vous oubliez vos propres vies avec votre propre loi et vos propres relations avec Dieu. Vous ne reconnaissez pas Mon Fils et vous ne respectez pas les Commandements ; cela vous a amenés à faire partie d'une génération perverse qui désire l'accomplissement de soi et qui s'impose pour être entendue sans se laisser corriger ...

L'HOMME A CONTINUELLEMENT L’INTENTION
DE RENONCER À SES ERREURS ET À SES ATTACHEMENTS,
MAIS NE VOIT PAS À RÉALISER LA TRANSFORMATION,
IL EST GAUCHE À MAINTENIR SON INTENTION ...

L'homme vide ses intentions dans la mer de l'oubli afin de persister dans la fantaisie, alors Mes fils Prêtres ne doivent pas prêcher sur la non-existence du mal car, avec cela, ils font mourir les âmes. L'Humanité cherche désespérément le soutien de la hiérarchie de l'Église de Mon Fils afin de persister dans son monde de péché et ainsi continuer dans la débauche.

Bien-aimés enfants de Mon Cœur Immaculé, il y a tant de rivalités qui existent dans l'homme que c’est un produit du manque d'Amour Divin dans le cœur de l'homme ; la légèreté de la langue trahit ceux qui vivent par les apparences, totalement contraires à la Loi de l'Amour.

L'instant vous appelle à ne pas être des créatures qui se nourrissent des malheurs de leurs frères.

Quiconque agit ainsi nourrit le mal. Le mal croît, il augmente sa puissance par vos mauvaises actions ; vous devez rester conscients de cela si vous souhaitez vous élever dans les hauteurs de la vie spirituelle.

PAR CONSÉQUENT, VOUS DEVRIEZ VOUS CORRIGER ICI ET, À UN TEL INSTANT TRANSCENDANT, DANS L'HISTOIRE DE L'HUMANITÉ quand la tendance est de se rebeller contre tout, sans penser si c'est bon ou pas. L'homme agit en cet instant par imitation, non pas par la raison, non pas par la pensée. Vous empêchez la conscience de vous apporter des remords : cela vous ne le savez pas parce que vous avez emprisonné la conscience pour qu'elle ne vous trouble pas et ne vous amène pas à la repentance.

Avec tristesse, Je vois Mes enfants trouver le moyen le plus confortable pour esquiver les responsabilités et les changements, les mauvaises actions et les réactions : les mauvaises habitudes sont cachées en blâmant les autres. L'homme a grandi selon ce triste schéma de blâmer les autres pour sa propre culpabilité que vous ne reconnaissez pas. C'est une grande faiblesse personnelle, une auto-déception, une détérioration personnelle qui a conduit à l'irresponsabilité dans laquelle l'Humanité vit en cet instant.

LE CHEMIN DE CET INSTANT
EST FAÇONNÉ PAR CHACUN DE VOUS,
CHACUN A CONTRIBUÉ À L'ÉTAT DE CETTE GÉNÉRATION
PAR LEURS OEUVRES ET LEURS ACTIONS.

Le momentum [ note : l’élan du moment ], la gloire, la vanité, la fortune, les plaisirs sont si importants pour l'homme qu'il n'y a pas de place pour ce qui est spirituel. Mon Fils a été banni des cœurs de Ses enfants, Il vit opprimé par la folie humaine. Cela favorise la reddition de l'homme à l'antéchrist. Celui qui ne connaît pas Mon Fils est une proie facile pour le mal. L'imagination et l'illusion vous feront tomber dans les mains trompeuses de l'antéchrist.

Ceux qui sont puissants font tomber dans leurs filets ceux qui ne connaissent pas l'essence de la Vérité et la Vérité est enlevée de l'Humanité pour l’amener à la souffrance et à la douleur constante. L'incertitude détruit ; quiconque demeure en sécurité sous la protection Divine a une plus grande stabilité dans son esprit.

En ce moment, l'Humanité regarde l’oeuvre et l'action d'un seul homme qu'elle oubliera rapidement jusqu'à ce qu’il secoue certains Peuples par la puissance humaine qu'ils lui ont donnée. Tel est le comportement humain, il en est de même avec le spirituel ; on appelle la Divinité par peur, puis on oublie et on continue sur sa voie quotidienne.

Certainement que l'homme souffre et souffrira, mais celui qui n'a pas souffert ne montrera pas d'amour envers celui qui souffre, mais l'enverra loin pour ne pas savoir ce qu'il ne connaît pas.

Les puissances mondiales ne se méconnaissent pas l'une de l'autre ; au contraire, elles se maillent bien ensemble pour ne pas se mettre en péril. C'est l'Humanité qui est trompée par le manque de connaissances et d'acceptation due à l'ignorance.

Priez les enfants, priez, l'Italie continuera à souffrir,
elle sera de nouveau ébranlée sur sa terre
et sera surprise par le puissant volcan qui dort,
et cela éveillera les autres.

Priez, les enfants, l'Église de Mon Fils souffrira inopinément
à cause de nouvelles qu'elle ne s'attendait pas.

PUIS ON PENSERA À MES PAROLES ET ON SERA CONVAINCU
QUE CETTE MÈRE VOUS A AVERTIS
MAIS QUE VOUS N'AVIEZ PAS COMPRIS.

Priez les enfants, le Guatemala sera secoué,
ce Peuple souffrant pleurera.

Priez, les enfants, priez, les nouvelles lois
diminuent les sans défense et la faim s’accélère.
Celui qui a, veut avoir plus, et celui qui n'a pas,
sera dépouillé de ce qu'il a.
Les États-Unis resteront sous le regard du monde.

Priez Mes enfants, la douleur pour l'Humanité sortira des États-Unis.

Priez, les enfants, l'activité sismique est en augmentation,
le soleil frappe la Terre.

Enfants de Mon Coeur Immaculé : l'instant n'est plus l’instant, la proximité d'une météorite est regardée avec indifférence, l'homme vit comme si les événements que Je vous ai mentionnés ne devaient pas se produire. Telle est l'entêtement de l'homme qui ne change pas, n'émanant pas d'amour envers la Création pour que celle-ci lui donne plus de protection.

Le Venezuela vit dans l'ombre ; dans cette ombre, il y a un arsenal d'armes qui mettent en danger l'Amérique. Le Communisme n'a pas été vaincu mais il a répandu sa puissance d'armement dans le monde et a une plus grande domination que l'Humanité ne pense.

Enfants, que chacun de vous soit un véritable miroir de l'œuvre et de l'action de Mon Fils afin que vous puissiez agir en émanant cet Amour qu’une grande partie de l'Humanité a banni.

NE DÉSESPÉREZ PAS,
MON FILS ET CETTE MÈRE NE VOUS ABANDONNERONT PAS ...
NOUS SOMMES AMOUR POUR LA CRÉATURE HUMAINE :
MON FILS EST MISÉRICORDE INFINIE.


Je vous bénis.
Maman Marie

SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.
SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.
SALUT MARIE TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ.



SOURCE : Revelaciones Marianas

L'hérésie du « discernement »




Bergoglio discute avec un co-conspirateur en chef

par Christopher A. Ferrara
SOURCE : The Remnant
Le 30 janvier 2017



Du strict point de vue de l'histoire ecclésiastique, le Pontificat Bergoglien est une anomalie fascinante. Jamais auparavant l'Église n'a été témoin d'un Pape fanatiquement dévoué à renverser en pratique des préceptes négatifs universellement applicables et sans exception de la loi morale naturelle à commencer par « Tu ne commettras pas l'adultère ».

Il est assez facile de montrer que le reste de ce Pontificat n'est qu'une continuation de la trajectoire établie pendant et après le Concile Vatican II qui a fourni l'ouverture décisive pour le soulèvement néo-moderniste qui a convulsé l'Église depuis lors.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Comme je l'ai déjà noté dans ces chroniques, l'œcuménisme rampant du Pape Bergoglio, son dédain pour la tradition liturgique, ses attaques démagogiques contre les « rigoristes », son indifférentisme religieux, sa poursuite d'un « dialogue » sans fin et infructueux avec les implacables ennemis de l'Église et sa préoccupation avec des questions sociales et politiques au-delà de la compétence du Magistère diffèrent de la ligne des prédécesseurs immédiats, voire pas du tout, seulement en intensité.

Mais comme je l'ai également noté à cette occasion (que le lecteur me pardonne de me citer) :

« Il y a là une différence véritablement substantielle entre François et les autres Papes conciliaires : c'est sa tentative étonnante et implacable de subvertir, au nom de la « miséricorde », l'enseignement et la discipline sacramentelle de l'Église concernant le Mariage, la Famille et la morale sexuelle en général. C'est François seul — qui rejette l'enseignement contraire même de ses deux prédécesseurs immédiats — qui a lancé la « bataille finale » dont Sœur Lucie de Fatima, parlant à la lumière du Troisième Secret, a averti le Cardinal Caffarra ... C'est ici, avec François, que nous rencontrons quelque chose de vraiment nouveau et terrifiant, même au milieu de ce que le Cardinal Ratzinger a admis être un « processus continu de désintégration » depuis le Concile ».

Cette nouvelle et terrifiante innovation Bergoglienne se réduit à une seule pseudo-doctrine subversive, qui se joint maintenant aux autres (par exemple, le « dialogue », l'« œcuménisme », la « collégialité ») qui prolifèrent dans l'Église depuis le Concile. Comme les autres pseudo-doctrines, elle est à son tour réductible à un seul mot opérationnel avec des conséquences immenses mais jamais ouvertement explicitées : le « discernement ».

Après avoir extrait le mot de son contexte dans Familiaris Consortio de Jean-Paul II, n. 84 — qui réaffirme l'enseignement constant de l'Église selon lequel les adultères publics dans les « seconds mariages » ne peuvent être absous ou admis à la Sainte Communion sans amendement de leur vie — Bergoglio a élargi son sens à un cadre pratique avec la promulgation d'Amoris Laetitia pour introduire l'éthique de la situation dans la théologie morale et la praxis de l'Église, contredisant ainsi de façon flagrante Jean-Paul II. Mais l'abus mensonger par Bergoglio de la terminologie de son prédécesseur— on doit le dire —lui permet de revendiquer « la continuité » avec le Pape même dont il cherche à nier l'enseignement.

Alors que Jean-Paul II a parlé de « discernement » dans le contexte d’oeuvrer pastoralement avec ceux qui, à cause de leur divorce et de leur remariage, ne peuvent pas être admis aux Sacrements mais sont dans des degrés différents de leur situation, Bergoglio déforme le concept de programme pastoral précisément pour leur admission aux Sacrements tout en continuant à s'engager dans des relations sexuelles adultères. Avec sa lettre aux Évêques de Buenos Aires confirmant qu'ils ont raison d'interpréter Amoris Laetitia afin de permettre précisément ce résultat — sous la restriction illusoire de « circonstances plus complexes » —, Bergergio n'a laissé aucun doute raisonnable sur son intention.

D'où la Lettre des Quatre Cardinaux et les dubia qui présentent un défi direct à l'attaque de Bergoglio sur l'ordre moral. Car, comme le reconnaissent les Cardinaux, Amoris Laetitia implique beaucoup plus qu’« une question pratique concernant les divorcés et les remariés civilement » mais aussi « des questions touchant à des questions fondamentales de la vie Chrétienne ».

Les implications complètes du « discernement » sont énoncées avec une ambiguïté astucieuse dans les paragraphes 303-304 d’Amoris Laetitia :

« Mais cette conscience peut reconnaître non seulement qu’une situation ne répond pas objectivement aux exigences générales de l’Évangile. De même, elle peut reconnaître sincèrement et honnêtement que c’est, pour le moment, la réponse généreuse qu’on peut donner à Dieu, et découvrir avec une certaine assurance morale que cette réponse est le don de soi que Dieu lui-même demande au milieu de la complexité concrète des limitations, même si elle n’atteint pas encore pleinement l’idéal objectif. De toute manière, souvenons-nous que ce discernement est dynamique et doit demeurer toujours ouvert à de nouvelles étapes de croissance et à de nouvelles décisions qui permettront de réaliser l’idéal plus pleinement ».

« Il est mesquin de se limiter seulement à considérer si l’agir d’une personne répond ou non à une loi ou à une norme générale, car cela ne suffit pas pour discerner et assurer une pleine fidélité à Dieu dans l’existence concrète d’un être humain ».

Pour la première fois dans l'histoire de l'Église, un Pape ose proposer qu'un précepte négatif de la loi naturelle est simplement « une norme générale ou une loi » représentant simplement un « idéal objectif » pour la conduite humaine et que la fidélité à Dieu n'est pas incompatible avec la désobéissance au précepte, par exemple « Tu ne commettras pas l'adultère » — étant donné la « complexité concrète de ses limites » et l’« existence concrète » de chaque individu comme « discernée » par un pasteur ou un Évêque local. En bref, pour la première fois dans l'histoire de l'Église, un Pape préconise la pratique pastorale de l'éthique de la situation : ce qu’est l'adultère pour Jean peut ne pas être de l'adultère pour Sarah ; tout dépend de la « complexité » de leurs « limites » respectives qu'il faut « discerner » dans chaque situation particulière.

En conséquence, les Quatre Cardinaux souhaitent que François réponde Oui ou Non à la question suivante parmi les cinq qu'ils lui ont été présentés :

« Après l’exhortation post-synodale « Amoris lætitia » (cf. n. 304), l’enseignement de l’encyclique de Saint Jean-Paul II « Veritatis splendor » n. 79, fondé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition de l’Église, à propos de l’existence de normes morales absolues, obligatoires sans exception, qui interdisent des actes intrinsèquement mauvais, continue-t-il à être valide ? »

Le silence de Bergoglio face à cette question est un coup de tonnerre qui fera écho dans l'histoire jusqu'à la fin des temps. Il ne peut pas répondre à la question parce que la réponse, si elle est donnée honnêtement, le condamnerait comme un hérétique. Bergoglio pense réellement et souhaite que l'Église pense que les lois morales ne sont que des simples normes dont on peut être exempté en fonction des circonstances. C'est juste une autre façon de dire qu'il ne croit vraiment pas qu'il y ait une chose telle que le péché mortel — du moins quand il s'agit de comportement sexuel. Pour lui, il n'y a que des dérogations diverses à la « norme générale » et à l'« idéal objectif ». Pour Bergoglio, les préceptes négatifs de la loi naturelle deviendraient des repères et non des ordres Divins qui n'admettraient aucune exception. Ils cesseraient d'avoir le caractère d'une loi vraie et contraignante. Les Commandements prohibitifs seraient bafoués sinon totalement abrogés par un vernis Bergoglien sur l'Évangile.

Alors qu'il continue de tenter de cacher son plan néfaste derrière un mur de silence pendant que ses subordonnés tentent de le mettre en œuvre, les co-conspirateurs de Bergoglio confirment l'objet de la conspiration. Un exemple suffit : celui de son plus proche confident Jésuite, Antonio Spadaro. Voici ce que Spadaro a révélé lors d'un entretien avec Religion News Service :

« Il se rend compte que le problème au cœur de « Amoris Laetitia » n'est pas un problème dogmatique. Ce n'est pas un problème dogmatique ».

« Le problème est que l'Église doit apprendre à appliquer la pratique du discernement mieux et plus profondément et pas seulement appliquer les normes de la même manière pour tout le monde. L'Église doit être attentive à la vie des gens, à leur chemin de foi et à la manière dont Dieu agit en chacun. Ainsi, un pasteur ne peut pas être pasteur en appliquant des normes générales à des individus. L'Église doit grandir dans le discernement. Ce serait aussi l'un des sujets les plus importants du prochain synode... »

« Je ne sais pas s'ils [les Quatre Cardinaux] sont des critiques du discernement. Je sais simplement que le Pape a dit que la vie n'est pas en noir et blanc. Elle est en gris. Il y a beaucoup de nuances et nous devons discerner les nuances ».

« C'est le sens de l'Incarnation — le Seigneur a pris chair, ce qui signifie que nous sommes impliqués dans la vraie humanité qui n'est jamais fixée ou trop claire. Le pasteur doit donc entrer dans la véritable dynamique de la vie humaine. C'est le message de la miséricorde. Le discernement et la miséricorde sont les deux grands piliers de ce Pontificat ».

Là, nous l'avons du « porte-voix » du Pape (un qualificatif que Spadaro nie pendant même qu'il remplit la fonction). Selon Bergoglio, « l'Église doit apprendre » de lui — pour la première fois en 2 000 ans ! Qu'elle ne peut pas « appliquer des normes de la même manière pour tout le monde », qu'un prêtre « ne peut pas être pasteur en appliquant des normes générales à des individus » et que « la vie n'est pas en noir et blanc. Elle est en gris ». C'est-à-dire que l'Église doit apprendre à pratiquer l'éthique de la situation, en appliquant différemment les préceptes négatifs de la loi naturelle aux différentes personnes en fonction du « discernement » de leur situation.

Avec une rhétorique aussi subtile que les plaisanteries d'un vendeur de voitures usagées, Spadaro ose enraciner l'erreur de Bergoglio dans l'Incarnation, affirmant risiblement que Dieu Incarné représente une humanité « qui n'est jamais fixée ou trop claire », signifiant que l'application de l'enseignement moral du Christ n’est « jamais trop fixé ou clair ». Bergoglio s'appuie sur cet homme ecclésiastique, rempli de comptes Twitter, pour tromper les fidèles en acceptant le blasphème et le relativisme moral comme un enseignement du Magistère authentique.

Qu'est-ce que c’est cela sinon encore une renaissance de l'hérésie gnostique qui s'est manifestée sous une forme ou une autre dans toute l'histoire de l'Église ? C'est le gnosticisme des Pharisiens qui revendiquaient une connaissance spéciale — le « discernement » — en ce qui concernait l'application de la Loi de Dieu à des « circonstances complexes » comme le divorce et le présumé remariage. Le Pape qui condamne sans cesse le Pharisaïsme — de la part de ceux qui défendent l'enseignement de notre Seigneur contre la tolérance des Pharisiens au divorce — se révèle être le chef d'un mouvement néo-Pharisaïque. Les adeptes de ce mouvement prétendent « discerner », sur la base de leur vision , quels sont les adultères, quels sont ceux qui cohabitent ensemble et aussi quels pratiquants de la sodomie dans des « unions homosexuelles » sont en état de grâce et peuvent recevoir la Sainte Eucharistie et lesquels de ces pécheurs objectifs, d'autre part, doivent continuer à se voir refuser le Sacrement. Mais quels sont les critères de ce « discernement » ?

Réponse : Il n'y en a pas. Il n'y a que la gnose du disciple qui est au courant.

Le nouvel âge du « discernement » a été révélé — c’est ainsi que les néo-Pharisiens nous le disent — par un « Dieu de surprises » très semblable au Dieu qui n'a jamais omis de dire aux Pharisiens exactement ce qu'ils voulaient entendre. C'est le Dieu des gardiens de la gnose toujours en évolution, qui savent toujours mieux que les simples fidèles ce que Dieu exige « aujourd'hui », dénonçant leur opposition orthodoxe Catholique comme des « rigoristes » et les accusant d'être exactement ce qu'ils sont eux-mêmes. Comme l'Évêque Athanasius Schneider a observé de ces néo-Pharisiens ( sans nommer leur chef ) :

« Ils tentent de légitimer leur infidélité à la Parole du Christ par des arguments tels que le « besoin pastoral », la « miséricorde », l’« ouverture au Saint-Esprit ». De plus, ils n'ont aucune crainte et aucun scrupule pour pervertir de manière gnostique la signification réelle de ces mots étiquetant en même temps ceux qui s'opposent à eux et défendent le Commandement Divin immuable et la Vraie Tradition non humaine comme rigides, scrupuleux ou traditionalistes. Pendant la grande Crise Arienne au IVe siècle, les défenseurs de la Divinité du Fils de Dieu furent aussi qualifiés d '« intransigeants » et de « Traditionalistes ».

Le « Dieu des surprises » est simplement le Dieu de l'apostasie silencieuse, de ce temps où le peuple « ne voudra plus écouter le véritable enseignement, mais ils suivront leurs propres désirs et s'entoureront d'une foule de maîtres qui leur diront ce qu'ils aiment entendre. Ils fermeront leurs oreilles à la vérité pour se tourner vers des légendes ». (2 Tim 4 : 3-4) Et l'auteur de ces légendes, comme toujours, c’est l'homme qui se fait passer pour Dieu.

Mais qui aurait pu imaginer que le chef fabuliste serait assis sur la Chaire de Pierre ? Qui aurait pu prévoir qu'il y aurait un jour un Pape qui observerait un silence de tombe — brisé seulement pour des petites invectives contre ceux qui le questionnent — quand on lui demande s'il a vraiment l'intention de provoquer l'effondrement de l'ordre moral ? Qui aurait pu penser qu'un Pape s'engagerait sans relâche à menacer de mettre fin à la Mission salvifique de l'Église en ayant son consentement à n'être rien de plus qu'une autre organisation religieuse qui est morte de la mort du zeitgeist sexuel ? zeitgeist = esprit du temps --- ambiance intellectuelle et spirituelle d’une époque. ]

Dans un article portant sur l'opposition Catholique croissante à ses conceptions folles, on rapporte que Bergoglio aurait admis aux membres de son cercle intime qu’« il n'est pas à exclure que je serai souvenu dans l'histoire comme celui qui a divisé l'Église ». Avec Bergoglio, de son propre aveu, nous sommes confrontés à une possible réalisation du scénario hypothétique d'un Pape schismatique tel que discuté par le grand Suarez et d'autres théologiens, ou du moins un Pape qui est la cause du schisme. Il n'y a certainement pas de signe que Bergoglio veuille éviter le schisme qu'il provoque déjà ou qu'il ait l'intention de changer le cours qui lui gagnerait cette honteuse place dans l'histoire. Il semble plutôt fier de l'effet qu'il a sur l'Église, un testament du pouvoir de sa « vision » ou de son « rêve » orgueilleux d'une « Église de miséricorde » qu'il croit réellement qu’elle n’existait pas avant son arrivée de l'Archidiocèse de Buenos Aires… qu'il a laissé en désordre. (Est-ce quelque ironie céleste que Bergoglio a le même nombre de syllabes et de rimes parfaitement avec orgoglio, le mot italien pour l'orgueil ?)

Le Cardinal Walter Brandmuller, l'un des quatre signataires des dubia, a déclaré avec raison et courage : « Quiconque pense que l'adultère persistant et la réception de la Sainte Communion sont compatibles est un hérétique et favorise le schisme ». L’homme de l’Argentine peut bien possiblement réussir à être le Pape qui aura divisé l’Église mais pas un seul Pape ne peut la vaincre. Dans le cas où cela se produirait, l'Église se remettra du schisme Bergoglien, le Saint-Esprit assurant infailliblement les promesses du Christ par l'intercession de la Médiatrice de toutes les grâces.

Mais cela doit être dit du Pape Bergoglio de peur que nous attribuions injustement à ses prédécesseurs sa contribution unique à la crise post-conciliaire : aucun document du Concile, ni aucun Pape depuis lors n'ont autant suggéré une élimination pratique de la distinction entre le bien et le mal dans la loi morale naturelle qui est écrite dans le cœur de chaque homme. En propageant l'hérésie du « discernement », Jorge Mario Bergoglio est le seul parmi tous les Pontifes Romains. Seul dans la singularité de sa disgrâce.

lundi 30 janvier 2017


Pourquoi Bergoglio a été si amical
avec les despotes Chinois et Castro,
mais féroce avec Trump

Voici ce qui pourrait arriver








par Antonio Socci
SOURCE : Rorate Caeli
Le 22 janvier 2017

Dans son discours inaugural, Donald Trump a fait référence un certain nombre de fois à Dieu et à la Bible (sur laquelle il a prêté serment en tant que Président). L'inspiration Chrétienne est emblématique de la tradition populaire Américaine et Trump — qui touche habituellement des sujets très concrets dans ses discours tels que la vie quotidienne des gens — a choisi, à cette occasion solennelle, de s'accorder avec le profond sens religieux du Peuple Américain.

C'est un signe politique d'opposition à l'idéologie fortement laïque de l'establishment « libéral » qui a régné ces dernières années et qui, dans ce discours, a été brutalement expulsé du « palais » avec le slogan : redonnons le pouvoir au Peuple.

Bref, Trump, même dans ses références symboliques, voulait être uni aux gens ordinaires et contre l'élite qui le dédaignait et méprisait la Foi du Peuple.

Cela signifie un tournant culturel. Beaucoup ont noté, en fait, qu'une indication [de ceci] est venue quelques minutes après l'inauguration : du site de la Maison Blanche, les pages consacrées à la lutte pour les LGBT et au réchauffement mondial ont été éliminées ; deux piliers de l'idéologie « libérale » d'Obama.

Toute la cérémonie du vendredi, commençant par le service religieux à l'église Saint-Jean, était pleine de références au Christianisme.

LES ÉCLAIRS BERGOGLIENS

Néanmoins, dans le journal « Repubblica » d'hier, Alberto Melloni, un influent partisan Bergoglien, a écrit que le discours de Trump comprend « une réponse très dure à François » et transmet déjà « une politique religieuse ».

En fait, c'était Bergoglio qui a attaqué d'abord Trump et non l'inverse. En fait, ce Pontife, qui a montré par ses actions et par ses paroles son estime pour les dictateurs Communistes comme Fidel Castro et les despotes Chinois, — est entré anormalement dans l'arène politique lors des primaires américaines — et a fini par accuser Trump de ne pas être « Chrétien ». Et dans cette attaque il a été noté l'intention claire de lui causer du dommage en aliénant le vote Catholique de lui.

Le prétexte pour cette intrusion insolite dans l'arène politique était la proposition de Trump de construire un mur à la frontière Mexicaine et d'expulser les immigrants illégaux. Sauf que c'était juste un prétexte puisque ce que Trump manifestait comme son intention, Obama l’avait déjà fait (il a expulsé deux millions et demi de personnes) et Bergoglio ne s'en était pas indigné du tout.

De plus, Obama et Clinton sont des partisans de l'avortement et des partisans des luttes pour les LGBT alors que Trump est en phase avec les valeurs traditionnelles toujours défendues par l'Église. Pourtant Bergoglio, tout en étant hostile à Trump, a admiré et collaboré avec Obama, qui, à son tour, l'a loué [Pape François] dans tous les sens.

Quoi qu'il en soit, l'électorat Catholique ne lui a pas prêté attention et la majorité a voté pour Trump. Non seulement cela, mais les Évêques Américains, quelques jours après l'élection, ont choisi un Cardinal Ratzingerien comme leur président, pas le candidat « progressiste » de Bergoglio.

LE PAPE D'OBAMA

Cette orientation de l'Église Américaine a toujours déplu à l'establishment du Parti Démocrate. Autour de 2011, à l'époque de Benoît XVI, comme Wikileaks l’a révélé, des « révolutions » progressistes étaient cultivées à l'intérieur de l'Église Catholique (il fut alors découvert que George Soros — après l'élection de Bergoglio et lors de sa visite aux États-Unis — a supporté ceux qui voulaient « influencer » l'Épiscopat Américain en faveur de Bergoglio dans l'Église et dans la course de Clinton à la présidence).

Le Pape Argentin est monté sur le trône pontifical en 2013 et a fait, en pratique, l'agenda d'Obama le sien : il a mis de côté les « principes non négociables » en les remplaçant par les thèmes « politiquement corrects » de l'écologie, de l'immigration et de l'étreinte œcuménique avec l'islam.

Maintenant l'arrivée de Trump a fait du Pape Argentin un orphelin. Hier, en fait, l'Osservatore Romano a commenté le discours de Trump comme ceci : « [il y a] une forte discontinuité avec le passé politique récent des États-Unis ».

Bergoglio [va] manquer son grand soutien politique à l'étranger. Ainsi, selon Melloni, François et Trump sont sur le point de déclencher un conflit d'époque (« nous vivons maintenant les premiers moments d'un duel qui sera dur »).

UN PAPE « IDÉOLOGISÉ »

Si vous écoutez Melloni, il pourrait même s'agir d'un conflit « théologique ». Peut-être serait-il préférable de dire idéologique. En effet, les thèmes sociaux ou politiques de Bergoglio dans ses messages formels ( le soin des pauvres, l'hospitalité [les immigrés] ) sont encore une fois des bannières purement idéologiques.

En réalité, le discours du Président Américain était très social et de soutien à tel point qu'il était qualifié de « populiste » : il se concentrait sur les chômeurs Américains, les familles marginalisées et pauvres de la classe moyenne de la crise, en somme, il était du côté du Peuple et contre l'élite.

Aussi ses quelques paroles sur la politique internationale auraient dû trouver un accord au Vatican : [il a dit] que c’en était assez des (fausses) guerres humanitaires qui produisent des morts et des réfugiés, assez aussi de la (fausse) exportation de la démocratie qui dépense sur les armes ce qui devrait être dépensé en services aux Américains.

Mais Bergoglio ne s'en préoccupe pas : notre Peuple [ d’un autre côté ] ne s'intéresse jamais aux « élites progressistes » et il n’ a de l’intérêt qu’aux bannières idéologiques du « progressisme » comme les migrations, l'écologisme fanatique et l'étreinte avec l'Islam.

Le conflit avec Bergoglio s'accélère pour cette raison : Trump met fin à la dictature du « politiquement correct » qui était la religion de l'époque Obama et Bergoglio.

L'article de Melloni nous avertit alors d'un nouvel anathème en provenance du Vatican. Semblable à l’anathème papal livré lors des primaires lorsque le « Daily News » a produit une couverture avec une photo de Trump et le titre : « Antéchrist ! »

Sauf que Trump — qu'on le veuille ou non — n'est qu'un Président Américain franc et résolu, qui travaille dans l'intérêt de son Peuple et qui n'a rien du tout en commun avec cette figure apocalyptique.

L'ANTÉCHRIST

En fait, étant une importante tradition Chrétienne, la figure de l'Antéchrist (sa personnification la plus insidieuse) se présentera sous la forme subtile et captivante des sentiments bienveillants, humanitaires et œcuméniques.

Par exemple, dans le fameux livre de RH Benson intitulé « Le Seigneur du Monde » que Bergoglio connaît bien et a déjà cité : « Le grand adversaire se présentera sous la forme d'un « humaniste », maître de la tolérance, du pluralisme, de l'irénisme ( voir définition plus bas ) et de l'œcuménisme ; un corrupteur souriant, plus qu'un antagoniste strident de l'Évangile ; un destructeur de l'intérieur plus qu'un assaillant de l'extérieur ». (Messori)

Ça réfère aussi à l'ancien « Sermon latin de la Fin du Monde » d’ Efrem selon lequel le « trompeur » plaira tout le monde, [...] calme en toutes choses, refusera des cadeaux, paraîtra affable à ses semblables, et alors tout le monde le louera en criant : « Voici un homme juste ! »

Il y a aussi la représentation de Solovev dont le Cardinal Biffi a mis en évidence la pertinence à l'époque des exercices spirituels qu'il a prêchés pour Benoît XVI.

L'Antéchrist pour l'écrivain Russe sera un philanthrope fascinant qui enchantera tout le monde ; un pacifiste, un végétarien, un sensuel ( anglais : « animalist ») et un œcuméniste qui réunira toutes les religions ensemble, se considérant mieux que Jésus-Christ.

La mystique, Maria Valtorta, identifie même ce grand trompeur comme un ecclésiastique et le place au milieu d'une terrible crise dans l'Église.

Elle se réfère à une définition biblique : le « Pasteur Idole », dit-elle, qui « jettera les consciences dans la confusion » et balayera « avec son souffle un tiers des étoiles », « cette récolte démoniaque se produira dans la Cour du Christ parmi les grands de Son Église ». Plus tard, dans ses visions, nous lisons ces Paroles de Jésus : « Il sera quelqu'un de très haut » [...] « il serait moins effrayant de voir une étoile du Christ s’abattre de la voûte céleste [...] il fera trembler les piliers de Mon Église dans l’effroi provoquée par sa chute ».

Bref, la diabolisation de Trump par le Vatican est complètement déplacée.

La menace insidieuse pour l'Église vient, comme toujours, de l'intérieur. Tout comme l'ont prévenu tous les papes précédents, de Pie XII à Paul VI, de Jean-Paul II à Benoît XVI.




Irénisme : Attitude de compréhension et de charité, adoptée entre chrétiens de confessions différentes pour l'exposé et l'étude des problèmes qui les séparent. Traduction : Contributeur Francesca Romana

Les Chevaliers de Malte capitulent
Un autre triomphe pour le nominalisme légal dans l'Église

Nominalisme : doctrine associée principalement au nom de Guillaume d'Occam et selon laquelle les concepts n'existent pas réellement (in re) [par opposition à la conception réaliste ou platonicienne].




par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 30 janvier 2017



L'Ordre Militaire « Souverain » des Chevaliers de Malte, dont l'histoire presque millénaire comprend son rôle critique dans la défaite de l'Islam à la bataille de Lépante, s’est soumis comme un chiot pleurnichant devant un pur abus de pouvoir qu'il avait tout le droit de résister et auquel il a résisté pendant quelques semaines. La disparition effective de la souveraineté de l'Ordre est une démonstration choquante et décourageante de la mesure par laquelle l'Église est maintenant gouvernée à partir du sommet à la manière d'une république bananière où la seule loi est la volonté du chef.

Tout d'abord, comme le rapporte Edward Pentin, le dirigeant de l'Ordre, Matthew Festing, a été convoqué à une réunion secrète auprès de François « sur l'instruction stricte de ne pas laisser personne connaître cette audience — un modus operandi qui a été fréquemment utilisé pendant ce pontificat...»


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Il a alors non seulement exigé la démission de Festing, mais lui a également ordonné d'écrire une lettre de démission « sur place » de peur qu'il n'y ait une seconde pensée après que Festing ait quitté la pièce et ait été libéré de la coercition faite sur place. Pire, dans un geste indiquant que la tête du Cardinal Burke était la prochaine à rouler, François a exigé que Festing inclue dans la formulation de sa lettre de résignation, également écrite sous la coercition, que le renvoi d'Albrecht Freiherr von Boeselager comme Grand Chancelier de l'Ordre en raison de l'implication de Boeselager dans la distribution « charitable » de la part de l'Ordre de préservatifs aux prostituées de la République d'Asie du Sud-est du Myanmar (anciennement Birmanie) impliquait l'influence du Cardinal Burke.

Deuxièmement, François a simplement déclaré « nul et non avenu » tous les actes pris par le Conseil Souverain de l'Ordre depuis le 6 décembre, rétablissant ainsi effectivement en poste le « Chevalier du Préservatif » et outrepassant l'activité législative d'une nation souveraine avec son passeport et ses relations diplomatiques avec plus d'une centaine de pays dont l'État de la Cité du Vatican lui-même. Le Conseil Souverain de l'Ordre a depuis fait une vague démonstration d'action « souveraine » par un vote pro forma pour accepter la démission forcée de Festing, l'annulation de ses actes depuis le 6 décembre et la réintégration « immédiate » de Boeselager — comme si François aurait été dissuadé par le refus de l'Ordre de ratifier la destruction de qu’il en faisait de sa souveraineté.

Troisièmement, François a déclaré qu'il prendra les commandes de l'Ordre avec un « délégué apostolique » qui supervisera un « renouveau spirituel » indéterminé de l'Ordre et aura « des pouvoirs qu'il « définira dans l'acte de sa nomination » — Une usurpation flagrante du rôle du Cardinal Burke et qui constitue son retrait de fait en tant que Patron spirituel de l'Ordre.

Quatrièmement, dans une moquerie de la souveraineté de l'Ordre, aujourd'hui en ruines, François « permettra » au Conseil Souverain d'élire un nouveau Grand Maître pour remplacer Festing destitué par la force, soi-disant en reconnaissance du statut souverain de l'Ordre — qu'il a totalement négligé ! Pour compléter la moquerie, l'Ordre a publié une déclaration déclarant que « les décisions du Saint-Père ont été soigneusement prises en considération et respect concernant l'Ordre avec la détermination de renforcer sa souveraineté ». Et cela nous vient du même Ordre qui avait d'abord résisté à l’« enquête » de François dans ses affaires souveraines, en publiant une déclaration que l'enquête papale était juridiquement « sans pertinence » et que le licenciement de Boeselager était purement une question de gouvernance interne sur laquelle le Pape n'avait aucune juridiction. Sans doute, François se considère-t-il habilité à enlever tout futur Grand Maître ou autre fonctionnaire de l'Ordre qui lui déplaise ou à annuler un acte législatif s'il le juge opportun.

Ainsi, le même Ordre dont le statut souverain que François a brutalement piétiné en destituant son dirigeant et en annulant sa législation dûment promulguée remercie le Pape maintenant pour le renforcement de sa souveraineté. Est-ce une farce ? Si seulement c'en était une. Dans cette triste affaire, il s'agit d'un autre triomphe du nominalisme légal dans l'Église depuis Vatican II selon lequel des notions telles que « souveraineté », « renouveau » et « réforme » — en fait le concept même de « Catholicisme » — n'ont pas de sens au-delà de ce que le volonté du gouvernant décrète un jour donné. Et le règne du nominalisme dans tout État autonome, y compris l’État autonome ecclésial, ne peut signifier que de l'oppression, de la division et finalement du chaos.

Le problème est maintenant si indéniable que même Philip Lawler, qui peut difficilement être accusé de « traditionalisme radical », est obligé de l'articuler pour ses concitoyens Catholiques :

« Le souverain pontife devrait être un foyer d’unité dans l’Église. Le Pape François — et c’est regrettable — est devenu une source de division. Il y a deux raisons à ce phénomène malheureux : le style autocratique de gouvernement du Pape et la nature radicale du programme qu’il met en œuvre d’une manière implacable ».

Je lui laisserai le dernier mot.

dimanche 29 janvier 2017

That's Amoris
#1 au palmarès du Vatican




It's Amoris
C'est Amour.
Where Francis Reigns
Où François règne
When People meet
Quand les gens se rencontrent
Here's what they say :
Voici ce qu'ils disent :

When the Church hits the Rock
Quand l'Eglise frappe la roche
And The Rock splits the Flock
Et que la roche divise le troupeau
That's Amoris !
C'est Amour !

When the Pope's Document
Quand le Document du Pape
Is stamped from Saint Gallen
Est timbré de Saint Gallen
That's Amoris !
C'est Amour !

Diff'rent Interpretations
Différentes interprétations
Of one Exhortation
D'une Exhortation
'Where is Müller ?'
'Où est Müller ?'

'There's no danger here to the Faith'
'Il n'y a là pas de danger pour la Foi'
The within days, Malta breaks
Dans les jours suivants, Malte casse tout
'O Scicluna!'
'O Scicluna !'

When Four Cardinals write
Quand Quatre Cardinaux écrivent
But they get no reply
Mais ils n'obtiennent aucune réponse
That's Amoris
C'est Amour

When Petitions are penned
Quand des pétitions sont signées
Saying, 'Please think again !'
Demandant, S'il vous plaît, pensez à nouveau !
They're ignored
Elles sont ignorées

'When the Pope's homilies
Quand les homélies du Pape
Insult everybody
Insultent tout le monde
And The Curia
Et la Curie

Everyone gets accused
Tout le monde est accusé
Of a readin' fake news
D'une lecture d'une fausse nouvelle
'Copraphagia'
'Coprophagie'

When Austen Ivereigh
Quand Austen Ivereigh
Says : 'Please, listen to me...'
Dit : 'S'il vous plaît, écoutez-moi...'
That's Amoris'
C'est Amour'

I've a PHD, see
J'ai un doctorat, vois
In Ambiguity & Nuances'
En Ambiguïtés & Nuances'

Yet he still bids a swift retreat
Pourtant il offre encore une retraite rapide
if you dare to challenge his tweet
Si vous osez défier son tweet
Like Spadaro
Comme Spadaro

'So much for a dialogue
'Voilà pour un dialogue
As we discover we're blocked
Lorsque on découvre qu'on est bloqué
'Cos he's cornered'
'Parce qu'il est cornérisé

When will we all be free from
Quand serons-nous libéré de
the Cruel Tyranny
la cruelle tyrannie
...that's Amoris !
... C'est Amour ! (2+2 = 5)

Kasper's theology's
La théologie de Kasper
Serene apostasy
Apostasie sereine
Oh, how long !
Oh, combien de temps !

Did the Dubia sent
Les Dubia envoyées
Fall into on air vent ?
Sont-elles tombées dans une bouche d'aération ?
That's Amoris !
C'est Amour !

It's a climate of fear
C'est un climat de peur
Engineered for 4 years
Réalisé de puis 4 ans
That's Amoris !
C'est Amour !

Oh dear heavenly Queen
Oh chère Reine du Ciel
Will you please intervene ?
Interviendrez-vous s'il vous plaît ?
Plead for us !
Plaidez pour nous !

In Vatican
Au Vatican
Where Francis reigns
Où règne François
When People meet
Quand les gens se rencontrent

CREDO
CE QUE JE CROIS ET CE QUE JE NE CROIS PAS



SOURCE : Stefan FLEISCHER, site Kathnet (Trad. MH/APL)

Rapporté par : PRO LITURGIA sous l'onglet ACTUALITÉS en date du 28 janvier 2017


* * * * NOUVEAU Samedi, 28 janvier 2017. Les athées ne croient pas en Dieu. Moi, je crois.

Je crois en un seul Dieu en trois Personnes, créateur du ciel et de la terre, tel qu’Il est proposé dans le texte de la confession de foi chrétienne. Mais je ne crois pas à tout ce qu’on raconte aujourd’hui en ce qui Le concerne.

Je crois en un Dieu personnel qui s’est révélé et qui agit dans l’Histoire des hommes. Je ne crois pas en une puissance supérieure quelconque, ou à une force spirituelle plus ou moins indéfinissable, ou simplement à un grand mystère.

Je crois que Dieu est tout proche de nous. Mais je ne crois pas que cette proximité soit telle qu’elle nous empêche de ressentir sa grandeur, sa puissance et sa majesté, et qu’en conséquence nous n’aurions plus à le prendre au sérieux. Je crois que nous aurons toujours à nous tenir devant Dieu avec toute la dignité et tout le respect qui Lui est dû.

Je crois que Dieu n’éprouve aucun besoin de nos marques de piété et d’amour, de nos bonnes actions et de nos sacrifices, et de toutes nos prières. Mais je ne crois pas que nous puissions réaliser ou négliger tout cela selon notre bon vouloir. Je ne crois pas non plus que cela ne serve qu’à notre bien-être psychologique. Je crois que nous avons besoin de tout cela pour ne jamais oublier que Dieu est vraiment Dieu, le seul Saint, le seul Très-Haut, notre Seigneur.

Je crois que Dieu nous a confié la Création, à nous, les hommes. Mais je ne crois pas que les hommes puissent construire, ici et maintenant, et de leurs propres forces, un monde meilleur, en montrant simplement davantage de bonne volonté (et en comptant surtout sur la bonne volonté des autres, d’ailleurs). Je ne crois pas que le péché originel soit une légende venue du fond des âges.

Je crois qu’il y a une vie après la mort. Mais je ne crois pas que le salut soit automatique, qu’il soit un dû.

Je crois que l’éternité sera pour nous le bonheur suprême. Mais je ne crois pas que ce bonheur consistera à faire ce que nous voulons et à voir tous nos désirs personnels se réaliser sans limite. Je crois que le bonheur éternel consiste à être en parfaite harmonie avec la volonté de Dieu.

Je crois en la liberté de l’homme, même devant Dieu. Mais je ne crois pas que nous puissions user de cette liberté sans avoir à rendre des comptes à Dieu.

Je crois à la miséricorde de Dieu. Mais je ne crois pas à cette sorte de miséricorde inconditionnelle qui dit : “Va, et poursuis tranquillement tes méfaits”. Je ne crois pas à une miséricorde qui ferait l’impasse sur l’examen de conscience et le regret, et n’exigerait pas, au minimum, une sérieuse volonté de conversion.

Je crois que Dieu pardonne. Mais je ne crois pas, qu’avec ce pardon, l’acte fautif lui-même, avec toutes ses conséquences, soit tout simplement effacé. Je ne crois pas non plus que ce pardon soit une autorisation à persévérer dans le péché ou une raison suffisante pour négliger une conversion personnelle et une réparation des dégâts causés.

Je crois que Dieu connaît nos faiblesses. Je crois qu’il sait exactement de quoi nous sommes capables ou non. Mais je ne crois pas que Dieu renonce à nous demander, à exiger même clairement de nous, tout ce dont nous sommes capables.

Je crois que Dieu nous aime. Mais je ne crois pas qu’il soit indifférent à notre réaction, à la façon dont nous répondons à son amour. Je ne crois pas qu’il soit insensible au fait que nous accordions à toutes les autres relations et à toutes les autres préoccupations plus d’importance qu’à Lui-même. Je crois que Dieu est un Dieu dont l’amour total implique qu’il veuille entretenir avec nous une relation durable, réciproque et intensive.

Je crois que Dieu est notre Père qui nous aime. C’est pourquoi je ne crois pas qu’il nous ait donné ses commandements par pur plaisir personnel ou comme de simples propositions qui n’engageraient à rien, mais pour que tout se passe bien pour nous et que nous vivions le mieux possible sur cette terre.

Je crois que Dieu entend et exauce nos prières. Mais je ne crois pas que, si nous le Lui demandions, il nous donnerait un scorpion. Je crois plutôt qu’il nous donnerait à la place la nourriture dont nous avons besoin, même si, sur le moment nous ne savons pas vraiment l’apprécier à sa juste valeur.

Je crois que l’Eucharistie est le centre et le sommet de notre foi. Mais je ne crois pas qu’elle soit un simple repas fraternel, plus ou moins sacré selon les jours et nos sentiments. Je ne crois pas que les paroles de la Messe sur “le sacrifice vivant et saint que nous offrons” soit un ensemble de phrases creuses liées à une spiritualité depuis longtemps devenue obsolète. Je crois que, par cette action sacrée, nous est rendue présente la réalité du Sacrifice de la croix.

Je crois à la présence de notre Seigneur dans le pain et le vin. Mais je ne crois pas que cette présence soit purement spirituelle, ou même simplement symbolique. Je ne crois pas que la vérité soit pleinement exprimée si l’on ne s’en tient qu’au discours à propos du pain consacré. Je crois à ce que nous appelons la Présence réelle.

Je crois au baptême. Mais je ne crois pas que celui-ci représente un simple rite d’admission dans la communauté chrétienne. Je ne crois pas que nous puissions sauter par-dessus le passage sur “le pardon des péchés”. Je crois que Dieu agit par les sacrements.

Je crois que notre foi est globalisante et montre de multiples facettes ; je crois que chaque homme peut y trouver et y vivre sa propre spiritualité. Mais je ne crois pas que cette foi présente une palette de choix dans laquelle nous pourrions prendre ou laisser ce qui nous convient. Je crois que Dieu attend de nous que, avec l’aide de l’Eprit Saint, nous nous efforcions de pénétrer toujours davantage dans la plénitude de la Vérité.

Seigneur, aide-moi à vivre une telle foi.





samedi 28 janvier 2017

Un ancien espion soviétique

Nous avons créé la Théologie de la Libération



Ion Mihai Pacepa sur le yacht de Raul Castro à Cuba, 1974.
Photo gracieuseté d'Ion Mihai Pacepa.

SOURCE : Catholic News Agency

Washington D.C., 1 mai 2015 / 03 :34 (CNA) — L’espionnage profondément au cœur de l'Europe. Les secrets au KGB. La défection d'une nation Communiste. Ion Mihai Pacepa a vu sa part d'excitation en servant comme Général pour la police secrète de la Roumanie Communiste avant de fuir aux États-Unis à la fin des années 1970.

Le déserteur du plus haut rang Communiste dans les années 70, il a récemment échangé avec notre site, le Catholic News Agency, du lien entre l'Union Soviétique et la Théologie de la Libération en Amérique latine. Voici quelques extraits de l'interview. Toutes les notes en bas de l’article ont été fournies par Pacepa.

D'une manière générale, pourriez-vous dire que la diffusion de la Théologie de la Libération avait un quelconque lien Soviétique ?

Oui. J'ai appris les détails de l'implication du KGB avec la Théologie de la Libération par le Général soviétique Aleksandr Sakharovsky, conseiller en chef [ services secrets ] de la Roumanie Communiste et qui était mon chef de facto jusqu'en 1956 lorsqu'il est devenu chef du service d'espionnage soviétique PGU1, un poste qu'il a occupé pendant une durée record sans précédent de 15 ans.

Le 26 octobre 1959, Sakharovsky et son nouveau patron, Nikita Khrouchtchev, sont venus en Roumanie pour ce que l'on appellera « Les vacances de six jours de Khrouchtchev ». Il n'a jamais pris de si longues vacances à l'étranger ni non plus son séjour en Roumanie ne fut vraiment des vacances. Khrouchtchev voulait entrer dans l'histoire comme le dirigeant soviétique qui aurait exporté le Communisme vers l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud. La Roumanie était le seul pays latin dans le bloc soviétique et Khrouchtchev voulait enrôler ses « leaders latins » dans sa nouvelle guerre de « libération ».

J'ai appris à propos de Sakharovsky par vos écrits, mais je n'ai pas trouvé d'autres informations pertinentes sur lui. Pourquoi ?

Sakharovsky était un reflet soviétique des années intenses de la Guerre Froide quand même pas tous les membres des gouvernements Israélien et Britannique ne connaissaient l'identité des chefs du Mossad et du MI-6. Mais Sakharovsky a joué un rôle extrêmement important dans l'histoire de la Guerre Froide. Il est l'auteur de l'exportation du Communisme à Cuba (1958-1961) ; son maniement néfaste de la Crise de Berlin (1958-1961) a engendré le Mur de Berlin ; sa Crise des missiles de Cuba (1962) a mis le monde au bord de la guerre nucléaire.

La Théologie de la Libération était-elle un mouvement « créé » par la section de Sakharovsky au KGB ou bien était-ce un mouvement existant exacerbé par l'URSS ?

Le mouvement est né dans le KGB et il avait un nom inventé par le KGB : « Théologie de la Libération ». Pendant ces années, le KGB avait un penchant pour des mouvements dits de « libération ». L'Armée de Libération Nationale de Colombie (FARC), créée par le KGB avec l'aide de Fidel Castro ; l'Armée de Libération Nationale de Bolivie, créée par le KGB avec l'aide du Che Guevara ; et l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), créée par le KGB avec l'aide de Yasser Arafat, ne sont que quelques mouvements de « libération » supplémentaires nés à Lubyanka — siège du KGB.

La naissance de la Théologie de la Libération a été l'objectif d'un programme de « Dezinformatsiya » [ désinformation ] du Parti-État de 1960, approuvée par Aleksandr Shelepin, président du KGB, et Aleksey Kirichenko, membre du Politburo, qui coordonnait les politiques internationales du Parti Communiste. Ce programme demandait à ce que le KGB prenne le contrôle secret du Conseil Oecuménique des Églises (COE), basé à Genève, en Suisse, et l'utilise comme couverture pour convertir la Théologie de la Libération en un outil révolutionnaire Sud-Américain. Le COE était la plus grande organisation œcuménique internationale après le Vatican, représentant environ 550 millions de Chrétiens de différentes confessions dans 120 pays.

La naissance d'un nouveau mouvement religieux est un événement historique. Comment ce nouveau mouvement religieux a-t-il été lancé ?

Le KGB a commencé par la construction d'une organisation religieuse internationale intermédiaire appelée la Conférence Chrétienne de la Paix (CCP), dont le siège était à Prague. Sa tâche principale était d’introduire la Théologie de la Libération créée par le KGB dans le monde réel.

La nouvelle Conférence Chrétienne pour la Paix était gérée par le KGB et subordonnée au vénérable Conseil Mondial pour la Paix, une autre création du KGB, fondée en 1949 et dont le siège social était à Prague.

Pendant mes années au sommet de la communauté de renseignement du bloc soviétique, j'ai géré les opérations Roumaines du Conseil Mondial pour la Paix (CMP). C'était du plus pur KGB comme ça peut l’être. La plupart des employés du CMP étaient des officiers secrets du renseignement du Bloc Soviétique. Les deux publications du CMP en français, nommément « Nouvelles Perspectives » et « Courier de la Paix », étaient également gérées par des officiers secrets du KGB et du DIE2 Roumain. Même l'argent pour le budget du CMP venait de Moscou, livré par le KGB sous forme de blanchiment de dollars en espèces pour cacher leur origine soviétique. En 1989, lorsque l'Union Soviétique était sur le point de s'effondrer, le CMP a admis publiquement que 90% de son argent provenait du KGB3.

Comment la Théologie de la Libération a-t-elle commencé ?

Je n'ai pas été impliqué dans la création de la Théologie de la Libération en soi. De Sakharovski, j'ai appris cependant qu'en 1968, la Conférence Chrétienne sur la Paix, créée par le KGB, soutenue par le Conseil Mondial pour la Paix, a pu manipuler un groupe d'Évêques Sud-Américains de gauche en organisant une Conférence des Évêques d'Amérique Latine à Medellin, Colombie. La tâche officielle de la Conférence était de remédier à la pauvreté. Son but non déclaré était de reconnaître un nouveau mouvement religieux encourageant les pauvres à se rebeller contre la « violence institutionnalisée de la pauvreté » et à recommander le nouveau mouvement au Conseil Oecuménique des Églises pour approbation officielle.

La Conférence de Medellin a atteint les deux objectifs. Il a également acheté le nom « Libération Théologie » créé par le KGB.

La Théologie de la Libération avait des chefs de file, certains d'entre eux étaient des figures « pastorales » célèbres, d'autres étaient des intellectuels. Savez-vous s'il y avait une participation du Bloc Soviétique à la promotion de l'image personnelle ou des écrits de ces personnalités ? Un lien spécifique avec les Évêques Sergio Mendes Arceo du Mexique ou Helder Camara du Brésil ? Toute connexion directe possible avec des Théologiens de Libération comme Leonardo Boff, Frei Betto, Henry Camacho ou Gustavo Gutierrez ?

J'ai de bonnes raisons de soupçonner qu'il y avait un lien organique entre le KGB et certains de ces principaux promoteurs de la Théologie de la Libération, mais je n'ai aucune preuve pour le démontrer. Pendant les 15 dernières années de ma vie en Roumanie (1963-1978), j'ai géré l'espionnage scientifique et technologique de ce pays ainsi que les opérations de désinformation visant à améliorer la stature de Ceausescu en Occident.

Je me suis récemment penché sur le livre de Gutiérrez intitulé La Théologie de la Libération : histoire, politique, salut (1971), et j'ai eu l'impression qu'il a été écrit à Lubyanka. Pas étonnant qu'il soit maintenant crédité d'être le fondateur de la Théologie de la Libération. Des sentiments aux faits, cependant, c’est un long chemin.
...... ......

Notes de bas de page :

1) Pervoye Glavnoye Upravleniye, ou première direction principale du KGB
2) Departamentul de Informatii Externe, le service de renseignement étranger de la Roumanie.
3) Herbert Romerstein, Mesures actives soviétiques et propagande, Institut Mackenzie No. 17 (Toronto, 1989), pages 14-15, 25-26. WPC Peace Courier, 1989, no. 4, cité par Andrew et Gordievsky, KGB, p. 629.

Marche pour la Vie
Discours historique du VP Mike Pence
Transcription et traduction intégrale du discours





SOURCE : Life Site News

WASHINGTON D.C., 27 janvier 2017 — Merci Karen et Charlotte et merci à vous tous au nom du Président Donald Trump, de ma femme Karen et de ma fille Charlotte.

J'aimerais vous souhaiter la bienvenue à tous à Washington DC pour la 44e Marche annuelle pour la vie. C'est une bonne journée. C'est le meilleur jour que je n’ai jamais vu pour la Marche pour la Vie, à plus d'un titre.

C’est rempli d’humilité que je me présente devant vous aujourd'hui. C’est rempli d’humilité aussi d'être le Premier Vice-Président des États-Unis à n’avoir jamais eu le privilège d'assister à cet événement historique.

Il y a plus de 240 ans, nos fondateurs ont écrit des mots qui ont fait écho à travers les âges.

Ils ont déclaré ces vérités être évidentes en soi à savoir que nous sommes tous dotés par notre Créateur de certains droits inaliénables et que, parmi ceux-ci, se trouvent la vie, la liberté et la poursuite du bonheur.

Il y a 44 ans, notre Cour Suprême s'est détournée du premier de ces idéaux intemporels.

Mais aujourd'hui, en trois générations, à cause de vous tous et des milliers de personnes qui se tiennent avec nous dans des marches comme celle-ci dans toute la nation, la vie est à nouveau gagnante en Amérique.

Cela est évident dans l'élection des majorités pro-vie et le Congrès des États-Unis d'Amérique. Mais ce n'est pas plus évident que dans l'élection historique d'un président qui représente une Amérique plus forte, une Amérique plus prospère et un président qui, je le dis avec fierté, défend le droit à la vie — le Président Donald Trump .

Le Président Trump m'a demandé de venir avec vous aujourd'hui. Il m'a demandé de vous remercier pour votre soutien, votre affirmation pour la vie et pour votre compassion pour les femmes et les enfants de l'Amérique.

Il y a une semaine aujourd'hui, sur les marches du Capitole, nous avons assisté à l'inauguration du 45e Président des États-Unis. Je peux vous dire d'emblée que notre président est un homme aux épaules larges et au grand cœur. Sa vision, son énergie, son optimisme sont illimités et je sais qu'il rendra l'Amérique grande à nouveau.

Dès son premier jour de service, il a tenu ses promesses au Peuple Américain.

J'aime dire que là-bas à 1600 Avenue Pennsylvanie, nous sommes affairés à tenir nos promesses.

C'est pourquoi lundi, le Président Trump a rétabli la Politique de la Ville de Mexico afin d’empêcher d’accorder de l'aide à l’étranger pour financer des organisations qui font la promotion ou qui pratiquent des avortements dans le monde.

C'est pourquoi cette administration travaillera avec le Congrès à mettre fin au financement par les contribuables de l'avortement et des fournisseurs d'avortement et nous allons consacrer ces ressources aux services de santé pour les femmes à travers l'Amérique.

Et c'est pourquoi la semaine prochaine, le Président Donald Trump annoncera un candidat pour la Cour suprême qui endossera les libertés données par Dieu, libertés qui sont enchâssées dans notre Constitution dans la tradition du défunt et grand Juge Antonin Scalia.

Vous savez, la vie est en train de gagner en Amérique. Et aujourd'hui est une célébration de ce progrès que nous avons fait dans cette cause. Vous savez que j'ai longtemps cru qu'une société peut être jugée par la façon dont ses citoyens prennent soin de leurs plus vulnérables, de leurs personnes âgées, de leurs infirmes, de leurs handicapés et de leurs enfants à naître.

Nous sommes arrivés à un moment historique dans la cause de la vie. Et nous devons rencontrer ce moment avec respect et compassion pour chaque Américain.

La vie est gagnante en Amérique pour de nombreuses raisons.

La vie gagne à travers la progression constante de la science qui éclaire quand la vie commence, de plus en plus, chaque jour. La vie est gagnante grâce à la générosité de millions de familles adoptives qui ouvrent leurs cœurs et leurs foyers aux enfants dans le besoin. La vie est victorieuse grâce à la compassion des soignants et des bénévoles dans les centres de grossesse en crise et les organisations confessionnelles qui servent les femmes dans les villes à travers ce pays.

Et la vie est gagnante à travers les conseils tranquilles entre les mères et les filles, les grands-mères et les petites-filles, entre amis autour des tables de cuisine et dans les cafés sur les campus universitaires. La vérité est dite. La compassion est en train de surmonter la commodité. Et l'espoir est en train de vaincre le désespoir.

En un mot, la vie est gagnante en Amérique à cause de vous tous.

Je vous exhorte donc à continuer. Mais comme il est écrit: « Que votre douceur soit évidente pour tous ». Que ce mouvement soit connu pour son amour, pas pour sa colère. Que ce mouvement soit connu pour sa compassion, pas pour la confrontation. Quand il s'agit de questions du cœur, il n'y a rien de plus fort que la douceur.

Je crois que nous continuerons à gagner les cœurs et les esprits de la génération montante si nos coeurs s’épanchent d'abord sur les jeunes mères et leurs enfants à naître et si nous, chacun de nous, faisons tout ce que nous pouvons pour les rencontrer où ils sont avec générosité sans les juger.

Pour guérir notre terre et rétablir une culture de la vie, nous devons continuer à être un mouvement qui embrasse tous, qui s'occupe de tous et qui montre du respect pour la dignité et de la valeur de chaque personne.

Sur les murs du Mémorial de Jefferson, sont inscrits les mots de notre troisième Président, qui nous a conseillé, il y a si longtemps, de se rappeler que Dieu nous a donné la vie et nous a donné la liberté.

Au nom du Président des États-Unis et de ma petite famille, nous vous remercions pour votre prise de position pour la vie. Nous vous remercions de votre compassion. Nous vous remercions pour votre amour pour les femmes et les enfants de l'Amérique.

Soyez assurés qu’avec vous, nous ne nous lasserons pas, nous ne nous reposerons pas avant d’avoir restauré une culture de la vie en Amérique pour nous-mêmes et pour notre postérité. Merci et que Dieu vous bénisse.

Et que Dieu bénisse les États-Unis d'Amérique.

Le grand réveil
Phil Lawler sur « la purge idéologique au Vatican »


Phil Lawler est journaliste Catholique depuis plus de 30 ans. Il a édité plusieurs magazines Catholiques et écrit huit livres. Fondateur de Catholic World News, il est directeur des nouvelles et analyste principal de CatholicCulture.org.


par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 27 janvier 2017



Vu de la perspective de Fatima, la crise montante du Pontificat actuel n'apporte pas de surprise mais une prise de conscience. N'avons-nous pas connu depuis un certain temps que, comme l'a révélé le Cardinal Ciappi, le Troisième Secret de Fatima se rapporte à une apostasie qui « part du sommet » ?

Cependant, la prise de conscience de la réalité de notre situation a été trop longtemps confinée à des cercles injustement qualifiés de « Fatimistes » ou de « Traditionalistes ». Sous François, cependant, il y a eu un changement radical pour le mieux alors que de plus en plus de membres de la presse Catholique « dominante » [ « mainstream » ] en vient à reconnaître ce qui est incontestable : le Pontificat actuel représente un danger clair et actuel pour l'Église.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Peut-être ces nouvelles voix doivent-elles encore reconnaître que François ne représente que le point final d'une trajectoire descendante qui a commencé après 1960, l'année où le Troisième Secret devait être révélé car, comme l'a dit Sœur Lucie de Fatima : « Ce sera plus clair alors ». Il est impératif que ces nouvelles voix de la presse « dominante » soient entendues parce que leur réveil provoquera l'éveil d'un grand nombre de Catholiques qui auraient pu autrement rester endormis.

Considérons, par exemple, la chronique publiée par Phil Lawler sur « La purge idéologique au Vatican », qui apparaît sur le site de Catholicculture.org. C'était un sujet que j'avais déjà diffusé à plusieurs reprises sur ces pages, comme on peut lire ici ( en français ) et ici ( en français ) , mais la contribution de Lawler est digne de mention et de louange.

Écrivant suite à l'intervention brutale de François dans les affaires des Chevaliers de Malte, détruisant effectivement son statut séculaire d'entité politique souveraine, Lawler met en garde à juste titre que « l'intervention papale sans précédent dans les affaires de ce corps vénérable s'inscrit dans un modèle qui devrait, à ce stade, inquiéter tous les fidèles Catholiques ».

Le modèle auquel se réfère Lawler n'est pas une purge de théologiens déplacés qui sapent les Doctrines de la Foi à propos desquels les Modernistes se sont fortement plaints pendant les règnes de Jean-Paul II et de Benoît XVI même si la purge ne s'est jamais vraiment produite. La purge en cours est plutôt tout à fait contraire : « Maintenant, une répression est en train de se produire — dont l’instigateur est le Pontife qui a posé la fameuse question : « Qui suis -je pour juger ? » et les objets de la répression actuelle ne touchent pas des théologiens qui questionnent les Doctrines établies mais des Catholiques qui défendent les enseignements traditionnels de l'Église ».

Considérez les implications de cette évaluation provienant d'un commentateur qui peut difficilement être considéré comme un « Fatimiste » ou un « Traditionaliste radical ». Lawler reconnaît maintenant que l'actuel Pontife Romain effectue une purge des Orthodoxes. Lawler le remarque : « Le Cardinal Raymond Burke, exilé de la Curie Romaine peu de temps après l'entrée en fonction du Pape François, reçoit un poste surtout de cérémonie en tant que Patron des Chevaliers de Malte. C’est ironique — et peut-être pas une coïncidence — que le dernier incident implique sa nouvelle charge ».

En plus de la démission forcée de la tête des Chevaliers, Matthew Festing, Lawler mentionne les étapes suivantes de la purge déjà discutées dans nos chroniques :

« Le remplacement en vrac des Prélats de la Congrégation pour le Culte Divin : un autre mouvement sans précédent, constituant un panel entièrement nouveau qui sera plus amical aux préférences du Pape François, et moins favorable au Préfet d’opinion traditionnaliste, le Cardinal Robert Sarah ».

« Le licenciement abrupt de trois clercs chez le personnel de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. On ne donna aucune explication pour les licenciements et, selon les rapports publiés, le Pape fit valoir qu'il n'était pas obligé de donner une explication. Mais les sources fidèles du Vatican expliquent que les clercs avaient été accusés de faire des commentaires peu flatteurs sur le Pape François — pas en public, mais dans des conversations privées avec des collègues ».

« Le traitement méprisant des Quatre Cardinaux qui ont soumis des dubia concernant Amoris Laetitia de la part de gens qui sont perçus comme des représentants du Pape. Et, à ce propos, le refus personnel étudié du Pontife de répondre aux questions des Prélats qui devraient être ses conseillers de confiance ».

Lawler est clairement en colère et avec raison. Car sa colère est la juste colère d'un fidèle Catholique qui ne peut plus rester silencieux alors que notre Église bien-aimée est flagellée de cette manière. Sa conclusion ne pouvait être plus forte :

« Tous ces incidents se sont produits dans un Vatican où le climat a déjà été formé par les savons du Pape administrés à la Curie Romaine, par la manipulation flagrante du Synode des Évêques, par les dénonciations quotidiennes de la part du Pontife des « docteurs de la loi » et des clercs « rigides ». Une image claire en ressort : celle d'un Pontife Romain déterminé à imposer sa propre volonté sur l'Église universelle ».

Rien que j'ai écrit ici n’est plus sévère que la vérité que Lawler énonce si courageusement à partir d'une position de soi-disant « courant dominant » — d'où il est beaucoup plus difficile de parler franchement.

Lawler termine sur une note qui devrait être portée en écho par chaque Catholique digne de ce nom. Prenant note de la franche admission du Père archi libéral Thomas Reese que celui-ci aurait été outragé si Jean-Paul II ou Benoît XVI avaient pistonné à plein le Collège des Cardinaux comme François le fait maintenant, Lawler remarque : « L'outrage aurait été alors une réponse raisonnable si ces premiers Papes avaient limité les promotions à des hommes qui auraient partagé leurs opinions personnelles [ par opposition à une saine orthodoxie ]. C'est une réponse raisonnable maintenant ».

En effet, ça l'est. C'est en fait la seule réponse raisonnable pour un Catholique qui se soucie de l'état actuel de l'Église. Notre Dame de Fatima, priez pour nous !

vendredi 27 janvier 2017

Est-ce que cela ne finira jamais ?
Le Pape détruit la Souveraineté de l’Ordre Militaire Souverain de Malte




par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 26 janvier 2017



L'Ordre Militaire Souverain de Malte, fondé en 1099 sous le nom de Chevaliers Hospitaliers, est considéré comme une souveraineté politique avec ses propres passeports et ses propres relations diplomatiques avec de nombreux pays, y compris l'État de la Cité du Vatican lui-même. Il a même le statut d'observateur auprès des Nations Unies. La riche histoire de l'Ordre comprend son rôle primordial dans la victoire sur l'Islam à la bataille de Lépante (1571) après quoi le Pape Clément VII lui a accordé le statut territorial (englobant alors toute l'île de Malte mais limité aujourd'hui à son quartier général ainsi que d'autres possessions, y compris une partie du Fort Saint-Ange à Malte).


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.


Fort Saint-Ange à Malte, propriété de l'Ordre de Malte

Le Pape François vient de détruire la souveraineté politique de l'Ordre dans un abus manifeste d'autorité papale, comme on le verra plus loin. La décision prise par le Grand Maître de l'Ordre, Matthew Festing, de retirer Albrecht von Boeselager de son poste de Grand Chancelier est due à l'implication de von Boeselager dans la distribution de contraceptifs par l'intermédiaire de son organisation internationale Malteser International qui a duré des années jusqu'à ce que le leadership de l'Ordre ait découvert le scandale.

Qu’a fait exactement François ici qui constitue un abus d'autorité ?

Premièrement, il a personnellement demandé la démission de Festing sur une question de gouvernance interne de l'Ordre, c'est-à-dire la suppression de Boeslager. Festing s’est conformé à la demande. En effet, François a forcé un Chef d'État à démissionner — ce qui, sans aucune révocation pontificale antérieure du privilège de la souveraineté d'État accordé à l’Ordre depuis des siècles par les Papes.

Peut-être qu’on pourrait interpréter cette action minimalement comme l'obéissance volontaire d'un sujet pontifical à un ordre papal, si injuste soit-il. En effet, le Pape aurait dû demander à Boeselager de démissionner quand il refusa l'ordre de Festing de démissionner (forçant Festing à engager des procédures internes pour le renvoi de Boeslager).

Mais la seconde action que François a prise ne saurait en aucun cas être défendue comme un exercice légitime de l'autorité papale : il a décrété que l'Ordre sera maintenant dirigé par un Délégué Apostolique. Cela revient, littéralement, à un coup d'État pontifical. Apparemment insouciant des implications, François a renversé le gouvernement d'un État souverain menaçant ainsi la souveraineté propre du Vatican à l'avenir.

Est-ce que j'exagère ? Laissons Ed Condon, écrivant dans la revue à grand tirage et normalement très posé, le Catholic Herald, expliquer — dans un article approprié intitulé « Le Vatican a détruit la Souveraineté de l'Ordre de Malte. Qu’en serait-il si l’Italie faisait de même au Vatican ? ». Condon écrit : « Le fait le plus étonnant de l'histoire est l'annonce d'aujourd'hui que le Pape installera un Délégué Apostolique pour diriger l'Ordre. En effet, cela abolit l'Ordre en tant qu'entité souveraine. En vertu du droit international, ce que nous voyons, c'est effectivement l'annexion d'un pays par un autre ».

Condon observe que François évidemment n'a pas réfléchi mais que les ennemis de l'Église le feront certainement :

« L'annonce faite aujourd'hui d'un Délégué Apostolique nommé par le Pape représente essentiellement l'abrogation totale de la souveraineté de l'Ordre. Pourtant, les conséquences pour le Saint-Siège lui-même peuvent, à plus long terme, être également ou plus sévères même. Le mépris de la relation mutuellement souveraine entre le Saint-Siège et l'Ordre crée un précédent en droit international qui se cachera désormais sous les rapports du Secrétariat d'État avec d'autres gouvernements comme une bombe non explosée ».

« Si le Saint-Siège peut s'insérer si insolemment dans la gouvernance interne d'une autre entité souveraine dont la légitimité découle d'un accord mutuel en vertu du droit international, il n'a pas de défense légale si un autre corps souverain, disons le gouvernement de la République Italienne, choisit de voir l'indépendance du Saint-Siège comme une formalité anachronique similaire ».

« Le Cardinal Parolin [ le Secrétaire d’État du Vatican ] devrait se préparer à voir les actions d'aujourd'hui citées comme un précédent légitime lorsque l'IOR [ Institut des Ordres Religieux ], communément appelée la Banque du Vatican, trouvera son indépendance souveraine sous la pression renouvelée d'autres pays ou d'organismes internationaux ».

« Le Pape Benoît XVI a déclaré qu’« une société sans lois est une société sans droits » ; le pur mépris pour la loi montrée ces dernières semaines a semé une moisson amère que le corps diplomatique du Saint-Siège récoltera dans l'avenir ».

Que se passe-t-il ici ? Triste à dire, mais ce n'est qu'une autre indication que la « réforme de la Curie romaine », sans cesse vantée, a simplement remplacé un réseau de cliques curiales par un autre — les cliques qui entourent François et qui influencent ses décisions. Et, comme c'est souvent le cas pour les intrigues de ce genre, il s'agit de « suivre la piste financière ».

Comme le rapporte Life Site News, la piste financière mène directement à la branche Allemande de l'Ordre — Boeselager étant un aristocrate Allemand — et à l'intervention du Cardinal Allemand Reinhard Marx. Le Pape avait nommé une commission pour « enquêter » sur le renvoi de Boeselager — une décision papale que Condon appelle « totalement illégitime » étant donné le statut de l'Ordre comme étant une entité souveraine. Curieux, pour citer Life Site News, quatre membres de la commission de cinq hommes « sont membres de l'Ordre et en allégeance à Boeselager » et « sous sa masse salariale ». Et trois des cinq — Mgr Silvano Tomasi, Marc Odendall et Marwan Sehnaoui — ont participé avec Boeslanger à la gestion d'un legs à l'Ordre de quelque 118 millions de dollars.

Bref, la commission « neutre » n'était qu'un vitrail pour le dépouillement prédéterminé de l'Ordre, à la demande des amis de Boeselager au Vatican, y compris le Cardinal Marx. Life Site News énonce la conclusion malheureuse :

« Le dernier geste par le Pape, dont les indications décrites ci-dessus proviennent des instances du Cardinal Marx, a laissé le Pape sous un mauvais éclairage. Des apparences extérieures, il semble que le Pape François se soucie peu du scandale anti-vie [ note : distribution de préservatifs et d’abortifs ] qui a persisté pendant des années dans l'Ordre. Plutôt, le Pape a tenu compte de la volonté de l'aristocrate argenté et puissant qui a été tenu responsable du scandale ».

Or, bien sûr, les mass media retournent cette débâcle comme une victoire pour François et son groupe de réformateurs contre les « traditionalistes rigides » de l'Ordre. Comme le Times Irlandais l’a chanté dans son titre sur l'affaire : « Le Pape François porte un coup aux « libéraux » de l’Église dans la rangée des préservatifs ... » L'article fait remarquer avec complaisance que François « est peu susceptible de sentir une sympathie énorme pour une organisation dont certains membres combinent un immense privilège « européen » historique et diplomatique à la fois avec la haute finance et la théologie traditionnelle intransigeante ... » — c'est-à-dire le Catholicisme orthodoxe.

Le journaliste ajoute dans son article que « le Cardinal Burke, Patron de l'Ordre, a critiqué bon nombre des réformes possibles de l'enseignement Catholique concernant la famille, le mariage et le divorce discutées aux deux Synodes du Vatican sur la Famille en 2015 et 2016. Il est l'un des Quatre Cardinaux qui ont signé une lettre ouverte à François l'automne dernier remettant en question de nouvelles directives permettant aux prêtres de décider au cas par cas si les croyants divorcés et remariés devraient être capables de recevoir la communion ». En effet, comme le Cardinal Burke a endossé le retrait de Boeslager, la prise de pouvoir éclair par François du même Ordre dont il avait fait Burke le Patron Spirituel — n'y a-t-il rien de plus pressant dans l'ordre du jour du Pape ? — ne peut être vue que comme un retentissant reproche papal au Cardinal ».

Un ancien Ordre chevaleresque avec le statut de souveraineté politique, conduisant ses propres affaires internes, discipline de façon appropriée un subordonné impliqué dans une violation flagrante continue de l'enseignement infaillible de l'Église sur le mal intrinsèque de la contraception. Mais le Pape, ignorant le scandale, procède immédiatement à la destruction de la souveraineté de l'Ordre, datant de son rôle dans la défaite de l'Islam à Lépante, uniquement parce que le subordonné capricieux avait de puissants amis au Vatican. Le défenseur de l'enseignement de l'Église est puni et son organisation essentiellement saccagée tandis que celui qui a violé l'enseignement de l'Église est récompensé avec une justification totale par un fiat papal.

Un esprit croissant de l'anarchie s'élève dans la communauté de l'Église alors que les prophéties de Fatima approchent de leur achèvement dramatique.