vendredi 27 mai 2016

Cardinal Koch

« Nous devrions essayer de sauver les âmes
de tous les hommes
sauf les Juifs
»



Écrit par : Chris Jackson
Chroniqueur Remnant
SOURCE : The Remnant


Le 24 mai, 2016, le Telegraph a rapporté les commentaires du responsable des relations œcuméniques du Vatican, le Cardinal Kurt Koch. Le Cardinal venait de terminer une discussion de deux jours à huis clos avec les dirigeants Juifs à l'Institut Woolf à Cambridge. Le Telegraph a commencé avec ce qui suit :

Les Chrétiens ont toujours une « mission » de convertir les Musulmans et les membres des autres religions du Christianisme, même face à la persécution au Moyen-Orient, a insisté l'un des aides les plus élevés auprès du Pape François.

Il convient de noter que de nombreux journaux, blogs et sites néo-Catholiques ont rapporté l'histoire avec seulement ce titre. S’efforçant de trouver un semblant d'orthodoxie venant du Vatican d'aujourd'hui, les journalistes néo-Catholiques ont été prompts à faire connaître que le Cardinal Koch avait dit que nous avions une mission de convertir les Musulmans. Le fait qu'ils se sentent obligés de signaler cette déclaration comme si elle était un nouvel et stupéfiant enseignement est en soi une condamnation du point de vue néo-Catholique que rien n'a changé dans l'Église. C’est comme si les néo-Catholiques s’étaient humblement résignés à croire que l'Église ne devrait plus convertir les Musulmans et ont ensuite été surpris et heureux de voir que nous pouvons essayer de les convertir à nouveau. Ceci est la triste condition des personnes dont la foi est basée sur les états changeants de la bureaucratie du Vatican plutôt que sur la religion Catholique. Malheureusement pour les néo-Catholiques, les déclarations du Cardinal Koch ne se terminent pas là :

Mais le Cardinal Kurt Koch, le responsable des relations œcuméniques du Vatican, a souligné que les règles de l'enseignement Catholique sur l'activité missionnaire écartent le Peuple Juif parce qu'ils sont considérés comme le Peuple « élu » de Dieu.

Il a dit qu’en dépit des différences fondamentales dans les croyances entre les deux religions, en particulier sur la figure de Jésus, les Chrétiens devraient voir le Judaïsme comme une « mère » ...


Intéressant. Comme nous le savons, le Catholicisme enseigne que l'Église Catholique est notre Mère. D'où l'expression « notre Sainte Mère l’Église ». En outre, nous savons que Notre-Dame est notre Mère. D'où l'expression « Sainte Mère ». Mais jamais auparavant on a dit aux Catholiques qu'ils ont une autre mère dans le Judaïsme ! Mais ce qui est plus intéressant, c’est que notre nouvelle mère nous enseigne que nos deux autres mères n'existent pas. Car le Judaïsme enseigne que Jésus-Christ n'était pas divin. Par conséquent, notre nouvelle mère enseigne que l'Église Catholique est une fausse église et que Marie est ni la Mère de Dieu, ni de nous. Merci maman ! L'histoire se poursuit :

[Koch et les dirigeants Juifs] ont discuté d'un document historique publié récemment par le département du Vatican dépendant du Cardinal Koch, le Conseil Pontifical pour la Promotion de l'Unité Chrétienne, énonçant l'enseignement Catholique sur la relation de l'Église avec le Judaïsme.

Ce document fait valoir que, même si l'Église Catholique enseigne que les gens reçoivent le « salut » par Jésus, les Juifs ont aussi une ancienne alliance « irrévocable » avec Dieu.

Fondamentalement, il est clair que l'Église Catholique ne n’entretient plus de travail missionnaire réalisé auprès de Peuple Juif ...


Ceci est également un enseignement très intéressant venant du « Département du Vatican du Cardinal Koch ». Il est également intéressant de noter que ce « document historique », admet ouvertement que ce n’est pas un document magistériel ni un enseignement doctrinal de l'Église Catholique. Néanmoins, le Cardinal Koch a déjà tenté d'apaiser les craintes néo-Catholiques au sujet de cette nouveauté d'enseignement dans un discours lors d’une conférence oecuménique en 2012. Dans cette allocution, nous arrivons à voir Koch tenter de vendre une hérésie reconditionnée comme étant de l’orthodoxie évoluée par de l'ambiguïté et du « mystère » pour tirer profit de la crédulité du lecteur :

« D'une part, dans la confession de foi chrétienne, il ne peut y avoir qu'un seul chemin de salut. D'autre part, cependant, il ne s'ensuit pas nécessairement que les Juifs sont exclus du salut de Dieu parce qu'ils ne croient pas en Jésus-Christ comme le Messie d'Israël et le Fils de Dieu. Une telle affirmation ne trouverait pas de justification dans la compréhension sotériologique ( définition : Partie de la théologie concernant le salut et la rédemption par le Christ ) de Saint Paul qui, dans la Lettre aux Romains, apporte définitivement une réponse négative à la question, qu'il avait lui-même posée, de savoir si Dieu avait répudié son propre peuple : « Car les dons et l'appel de Dieu sont sans repentance » (Rm 11, 29). Le fait que les Juifs ont part au salut de Dieu est théologiquement incontestable, mais comment cela est-il possible sans confesser le Christ explicitement ? C'est et cela demeure un mystère insondable de Dieu. Ce n'est donc pas par hasard si les réflexions sotériologiques de Paul (cf. Romains 9-11), sur le rachat irrévocable d'Israël dans le contexte du mystère du Christ, culminent dans une doxologie (définition : Formule de louange à la Sainte-Trinité ) mystérieuse : « O abîme de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses décrets sont insondables et ses voies impénétrables ! » (Rm 11, 33). »

Tout cela est riche. D’abord Koch charcute complètement l'enseignement Catholique sur le salut, le brouillant et en le faisant se contredire, puis pose sa contradiction qu’il a fabriquée comme un grand « mystère » si profond et si loin au-dessus de nous qu'il ne peut être compris que par Dieu Lui-même ! Pendant la lecture de la niaiserie de Koch, je commençais à me demander si le même auteur n’avait pas composé tous les documents de post-conciliaires comme ils semblent tous utiliser exactement la même phraséologie : « cependant », « d'autre part », « ne suit pas nécessairement », « sotériologique », « mystérieux », « ce n’est donc pas un hasard », « Christ-Mystère ». C’est comme si Koch avait entré son hérésie dans un programme informatique puis il avait ajouté suffisamment de slogans de Vatican II, des qualificatifs et des mots inventés pour faire en sorte que les néo- Catholiques ne soient pas capables de la reconnaître.

Après avoir lu les divagations imaginatives de Koch, je me demande vraiment si l'homme n'a jamais lu le Nouveau Testament encore moins le catéchisme. Pour toute personne qui ouvre une Bible, elle peut lire pour elle-même le passage suivant dans les Actes :

5 Le lendemain, les chefs des Juifs, les anciens et les maîtres de la loi s'assemblèrent à Jérusalem;

6 Il y avait en particulier Hanne le grand-prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre et tous les membres de la famille du grand-prêtre.

7Ils firent amener les apôtres devant eux et leur demandèrent : « Par quel pouvoir ou au nom de qui avez-vous effectué cette guérison ? »

8 Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit : « Chefs du peuple et anciens :

9 On nous interroge aujourd'hui à propos du bien fait à un infirme, on nous demande comment cet homme a été guéri.

10 Eh bien, il faut que vous le sachiez, vous tous, ainsi que tout le peuple d'Israël : si cet homme se présente devant vous en bonne santé, c'est par le pouvoir du nom de Jésus-Christ de Nazareth, celui que vous avez cloué sur la croix et que Dieu a ramené d'entre les morts.

11 Jésus est celui dont l'Écriture affirme :

«La pierre que vous, les bâtisseurs, avez rejetée
est devenue la pierre principale ».

12 Le salut ne s'obtient qu'en lui, car, nulle part dans le monde entier, Dieu n'a donné aux êtres humains quelqu'un d'autre par qui nous pourrions être sauvés ».

Si Saint Pierre, notre premier Pape, s’était levé et avait dit ces paroles à l'une des conférences oecuméniques de Koch, celui-ci l’aurait très probablement foutu dehors (comme les Pharisiens), lui ordonnant de garder le silence et condamnant sa déclaration à la presse comme n’étant pas indicative de la position du Vatican sur les relations œcuméniques Judéo-Catholiques. Car, de l'avis de Koch, comment quelque prédication que ce soit des Apôtres portant sur la conversion de leur propre Peuple et qui se terminait souvent dans leur propre martyre, ne puisse jamais être justifiée ? Est-ce que Saint Pierre ne savait pas que « les Juifs sont les participants dans le salut de Dieu » que cela est « théologiquement incontestable,» et « comment cela peut être possible sans confesser le Christ explicitement, est et reste un mystère divin insondable ? » Pauvre idiot de Pierre ! Si les apôtres avaient juste eu le Cardinal Koch autour d’eux pour les mettre au clair à ce que l'Église du Christ enseignerait 2000 ans plus tard, ils auraient pu s’épargner beaucoup de travail pour ne pas mentionner leur propre vie.

Koch (malheureusement) continue :

« Je ne pense pas que nous ayons la même relation avec l'Islam que celle que nous avons avec le Judaïsme.

« Il est très clair que nous pouvons parler de trois religions Abrahamiques, mais nous ne pouvons pas nier que la perception d'Abraham dans la tradition Juive et la tradition Chrétienne et la tradition Islamique n’est pas le même.

« Dans ce sens, c’est seulement avec le Peuple Juif que nous avons cette relation unique que nous n’avons pas avec l'Islam ».


Attendez une seconde. Vatican II ne nous a-t-il pas enseigné que les Chrétiens, les Musulmans et les Juifs adorent tous le même Dieu ? Ah, oui, dit Koch, mais pas le même Abraham ! Je ne peux pas m’empêcher de rire devant cette hypocrisie. À l'époque de Vatican II, quand l'Église conciliaire voulait tendre la main à l'Islam, elle a proclamé que nous adorions tous deux le même Dieu. Mais maintenant, quand les Musulmans radicaux assassinent les Chrétiens et que le Cardinal Koch veut rechercher les faveurs des dirigeants Juifs, il dit : « Même Dieu mais différent Abraham ! » Vous ne pouvez pas réconcilier cela !

L'explication de Koch est inestimable. Il dit : « Nous ne pouvons pas nier que la perception d'Abraham dans la tradition Juive, la tradition Chrétienne et la tradition Islamique n’est pas la même chose ». Eh bien, pas de farce ! Aucun point de vue de Dieu dans aucune de ces trois religions n’est le même que la seule la vraie religion qui enseigne que Dieu avait un Fils et que Son Nom était Jésus-Christ ! Cette manœuvre théologique absurde par Koch est la preuve que les modernistes actuels du Vatican sont simplement en train d’inventer de la théologie pour convenir à toutes les fins mondaines qu'ils désirent. La semaine prochaine, par exemple, si Koch rencontre des dirigeants musulmans, il fabriquera sans aucun doute une relation théologique spéciale que nous avons avec l'Islam que nous n’avons pas avec le Judaïsme. Pendant ce temps, nos facilitateurs néo-Catholiques boiront chacune de ses paroles pendant qu’ils tentent de synthétiser et d'intégrer la théologie égoïste et saupoudrée de Koch dans le monstre du Frankenstein de la pensée post-conciliaire.

Enfin Koch se termine par ce pavé monstrueux :

Interrogé pour savoir si cela signifiait que les Catholiques doivent chercher à convertir des Musulmans au Christianisme, il a dit : « Nous avons une mission de convertir les gens de toutes les religions non-Chrétiennes [sauf] le Judaïsme.

De tous les énoncés post-conciliaires que j’ai été assez malheureux de lire dans ma vie, celui-ci s’avère d’un mal le plus insidieux et d’un manque de charité. Je ne dis pas que Koch, soigneusement reclus dans son pays imaginaire moderne où tous les hommes sont probablement plus susceptibles de se sauver, entend générer du mal par cette déclaration. C'est à Dieu de juger. Ce que je dis est que si nous appliquons cette déclaration dans le contexte de la vraie doctrine Catholique sur le salut, c’est monstrueux.

L'Église Catholique enseigne que le seul moyen sûr d'être sauvé est d'être baptisé dans l'Église du Christ par lequel le péché originel est lavé, de garder et de professer la Foi Catholique et de mourir dans l'état de grâce sanctifiante. Alors que l'Église admet la possibilité que ceux qui, sans aucune faute de leur part, ne savent pas que l'adhésion à l’Église visible du Christ est nécessaire pour leur salut pourraient être sauvés, nous ne savons pas pour un fait si cela arrive même. Voilà pourquoi Pie IX a condamné dans le Syllabus des erreurs qui affirme : « Un bon espoir au moins doit être entretenu quant au salut éternel de tous ceux qui ne sont pas du tout dans la véritable Église du Christ ».

L'Église Conciliaire a maintenant érigé cette possibilité théorique en règle ! Maintenant, il est supposé que, parce que Dieu est miséricordieux, le fait de devenir Catholique n’est plus strictement nécessaire pour le salut. Bien sûr, le Cardinal Koch ne nous en voudra pas de tenter de convertir des Musulmans radicaux au Catholicisme. Pas tellement pour sauver leurs âmes bien sûr, mais plutôt parce que cela pourrait les rendre plus paisibles. Comme Koch le dit lui-même :

« Nous devons avant tout convertir ces Musulmans qui utilisent la violence contre les abus de la religion parce que la soeur de toute religion est la liberté et de la paix et non la violence et quand une religion utilise la violence pour en convertir d'autres, c'est un abus de la religion ».

Cependant, de peur que quiconque ne pense que ce nouveau point de vue inverse simplement le point de vue de Koch sur le salut, il suffit de regarder l'entrevue que Benoît XVI a donné en octobre 2015 sur la justification par la Foi qui a récemment été révélée dans un livre de P. Daniel Libanori, SJ. Lorsque l'entrevue est sortie en mars, les néo-Catholiques ont encore une fois publié et souligné les parties qui ont offert des petits bouts d'orthodoxie aux masses affamées. Pourtant, ils ont complètement échoué à noter ou à souligner les vues vraiment horribles de Benoît XVI sur le salut et les efforts pour la conversion. Après avoir rappelé l'enseignement de Saint Ignace, l'intervieweur, le Père Jacques Servais, SJ, a déclaré :

... C’est dans cet esprit que Saint François Xavier a vécu son travail pastoral, convaincu qu'il devait essayer de sauver du sort terrible de la damnation éternelle autant d’« infidèles» que possible. L'enseignement, formalisé dans le Concile de Trente, dans le passage à l'égard du jugement du bien et du mal, plus tard radicalisé par les Jansénistes, a été repris d'une manière beaucoup plus restreinte dans le Catéchisme de l'Église Catholique (cfr. § 5 633, 1037). Peut-on dire que sur ce point, au cours des dernières décennies, il y a eu une sorte de « développement du dogme » que le Catéchisme devrait certainement prendre en compte ?

Le Pape Émérite Benoît XVI a répondu comme suit :

Il ne fait aucun doute que sur ce point nous sommes confrontés à une profonde évolution du dogme. Alors que les Pères et les Théologiens du Moyen Âge pouvaient encore être d'avis que, pour l'essentiel, toute la race humaine était devenue Catholique et que le paganisme existait désormais uniquement sur les périphéries, la découverte du Nouveau Monde au début de l'ère moderne a radicalement changé les perspectives. Dans la seconde moitié du siècle dernier, il a été pleinement confirmé la compréhension que Dieu ne peut pas laisser aller à la perdition tous les non-baptisés et que même un bonheur purement naturel pour eux ne représente pas une vraie réponse à la question de l'existence humaine. S'il est vrai que les grands missionnaires du 16ème siècle étaient encore convaincus que ceux qui ne sont pas baptisés sont à jamais perdus — et cela explique leur engagement missionnaire — dans l'Église Catholique après le Concile Vatican II, cette condamnation a été finalement abandonnée ...

Et, voilà, vous l'avez. Le Pape Benoît Émérite, tout comme Koch, continue alors à contempler sur trois paragraphes comment une contradiction dans la doctrine (qu’il vient lui-même de créer en inventant une nouveauté dans l’enseignement) peut être comprise. Il propose d'abord des tentatives absurdes pour concilier ces contraires proposés par les théologiens hétérodoxes Karl Rahner et Henri de Lubac, mais même il admet qu'ils ne résolvent pas la contradiction. Si nous nous rappelons, le Cardinal Koch a attribué notre incapacité à comprendre sa contradiction doctrinale créée par lui-même à un mystère de Dieu ! Quelle est la réponse de Benoît ? Il termine en disant :

« Il est clair que nous devons approfondir la réflexion sur toute la question ».

Hou la la ! Je pense que nous en avons assez fait en « réfléchissant » sur l’impossible théorique au cours des 50 dernières années, je vous remercie beaucoup. Au lieu de cela, ce qui est clair pour moi, c’est que si je croyais vraiment les points de vue de Benoît et de Koch sur le salut, je ne m’embarrasserais plus d'être un Cardinal ou un Pape Émérite. Je retournerais immédiatement mes vêtements sacerdotaux aux autorités, je mettrais des vêtements séculiers, je me réserverais un voyage aux Bahamas avec des cocktails sur la plage. Au moins, je pourrais au moins essayer de tâter un peu les plaisirs du monde pour le reste de ma vie terrestre après avoir réalisé que je me consacrais à une religion fabriquée de ma propre fabrication. Mais c'est juste moi. Car je ne crois pas qu’un Catholique saint ou missionnaire qui vaut le moindrement quelque chose ne se serait jamais aventuré en terres étrangères et hostiles face à la famine, à la persécution, à la torture, à la maladie, à la misère et à la mort afin de répandre et de transmettre la foi et la religion à ces hommes décrits dans leurs interviews . La seule réponse Catholique saine à une telle religion puérile, stérile, inventée et pathétique serait la réponse de Flannery O'Connor quand on lui a dit que l'Eucharistie était un symbole :

Eh bien, au matin la conversation tourna sur l'Eucharistie, que moi, étant Catholique, étais évidemment censé défendre. Mme Broadwater a dit quand elle était enfant et qu’elle a reçu l'hostie, elle pensait que c’était le Saint-Esprit, Il est la personne la plus portable de la Trinité ; maintenant, elle pensait à cela comme un symbole et a laissé entendre que c’en était un assez bon. Je me suis alors dit, d'une voix très fragile, Eh bien, si c’est un symbole, l'enfer avec cela. Ce fut toute la défense dont j'étais capable, mais je me rends compte maintenant que cela est tout ce que je pourrai jamais être en mesure de dire à ce sujet, en dehors d'une histoire, sauf que c’est le centre de l'existence pour moi ; tout le reste de la vie est facilement remplaçable.

Ce qui est encore plus tragique que la conception manifestement erronée sur le salut que Koch croit, ce sont les réelles conséquences spirituelles de celle-ci. Car ce que Koch dit vraiment, c’est que vous et moi devrions intentionnellement priver le Peuple du Christ qui est Sien et le Peuple des Apôtres de la SEULE façon certaine que nous savons d'atteindre le salut éternel ! Ce serait pire que si toute l'humanité était infectée par une maladie mortelle et que l'Église Catholique aurait le remède et que, pendant ce temps le Cardinal Koch nous interdisait même de tenter d’administrer le remède à aucun de ceux qui pratiquent le Judaïsme. Ce serait diabolique. Car partager la Foi, c’est un acte d'amour ! C’est un acte de charité énorme ! Comment osent-ils, ces clercs, essayer de transformer cela en quelque chose de honteux ? De ne pas essayer de convertir les âmes au Christ quand Il vous a donné Sa vie, c’est ce qui est honteux. Nous essayons de convertir les âmes au Christ parce que nous les aimons d'un amour surnaturel qui va au-delà même l'amour humain et encore moins du respect humain.

Ainsi, tous les Catholiques ont le devoir et l'obligation de s'opposer à cette directive discriminatoire, contradictoire et non magistrale du Cardinal Koch nous interdisant, en contradiction directe avec la Grande Mission (note : « Allez enseigner à toutes les Nations… Voir à la fin du texte pour la citation complète… ), de convertir une certaine classe d'âmes et au lieu de redoubler d'efforts pour les amener à Jésus Christ. Comme Alice Von Hildebrand a rappelé :

Permettez-moi de raconter un incident qui a causé le chagrin de mon mari. C’était en 1946, juste après la guerre. Mon mari était enseignant à Fordham, et il se présenta dans une de ses classes un élève Juif qui avait été un officier de la marine pendant la guerre. Il finit par lui confier qu’à l’occasion d’un coucher de soleil particulièrement étonnant dans le Pacifique, comment ça l'avait conduit à la quête de la vérité sur Dieu. Il se rendit d'abord à Columbia pour étudier la philosophie, et il savait que ce n’était pas ce qu'il cherchait. Un ami lui a suggéré d'essayer la philosophie à Fordham et a mentionné le nom Dietrich von Hildebrand. Après une seule classe avec mon mari, il savait qu'il avait trouvé ce qu'il cherchait. Un jour après la classe, mon mari et cet étudiant sont allés faire une promenade. Il a dit à mon mari à cette occasion qu'il a été surpris par le fait que plusieurs professeurs, après avoir découvert qu'il était Juif, lui ont assuré qu'ils n’essaieraient pas de le convertir au Catholicisme. Mon mari, stupéfait, arrêté, se tourna vers lui et lui dit : « Ils ont dit quoi ? ! » Il a répété l'histoire et mon mari lui a dit : « J’irais jusqu’aux extrémités de la terre pour faire de vous un Catholique ». Pour faire un longue histoire courte, le jeune homme est devenu un Catholique, a été ordonné prêtre chartreux, et a continué à entrer dans la seule Charter House aux États-Unis (dans le Vermont) !

L'Évangile selon saint Matthieu chapitre 28, versets 16-20
Les onze disciples se rendirent en Galilée, sur la colline que Jésus leur avait indiquée . Quand ils le virent, ils l'adorèrent ; certains d'entre eux, pourtant, eurent des doutes. Jésus s'approcha et leur dit : « Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez donc auprès des gens de toutes les nations et faites d'eux mes disciples ; baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à pratiquer tout ce que je vous ai commandé. Et sachez-le : je vais être avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. »

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