mercredi 15 juin 2016

Tucho a craché le morceau
Tucho= Archevêque Victor Manuel Fernández
Écrivain fantôme ou nègre (synonyme en français) de François




par Christopher A. Ferrara
SOURCE : The Remnant
Le 14 juin 2016

Victor Manuel Fernández, connu sous le nom de « Tucho » par ses fans, est très intime avec François, son compatriote argentin. Si intime que, dans les trois mois de son élection, François a fait de Tucho un Évêque, puis, un mois plus tard (juin 2013), il le nomma Archevêque titulaire du Siège titulaire de Tiburnia, nommé d'après une ancienne ville Romaine défunte dans ce qui est maintenant l'État autrichien de Carinthie.

Tucho est donc littéralement l'Archevêque de nulle part. Mais le titre impressionnant l’a accrédité pour qu’il puisse servir de l’homme à tout faire afin de lever les lourdes charges constituées de la rédaction de trois livres décousus, de dissertations de la longueur de livres présentant le pénible passé des années 70 de François, la « vision » libérale Jésuite de l'Église et du monde. Evangelii Gaudium, Laudato Si et Amoris Laetita (AL) présentent tous la griffe de Tucho.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Concernant Amoris Laetita (AL), Sandro Magister a démontré de façon concluante que les passages clés du désormais et tristement célèbre chapitre 8 qui tente de faire passer l'éthique de situation dans le Magisterium, ces passages sont simplement des paraphrases des passages des œuvres antérieures de Fernández sur le thème qu'en raison des « circonstances concrètes », « des réalités concrètes » et « des conditions subjectives » limitant supposément la liberté de la volonté, les personnes vivant dans une condition objective de péché mortel à cause du divorce et de leur « remariage » ou la simple cohabitation pourraient non seulement être subjectivement innocentes mais pourraient aussi vivre de la vie de la grâce sanctifiante, même si elles tombent toujours à court de l'« idéal objectif »

Ce thème a été condamné très explicitement par Jean-Paul II au paragraphe 103 de Veritatis splendor :

« Ce serait une très grave erreur que d'en conclure que la règle enseignée par l'Eglise est en elle même seulement un " idéal " qui doit ensuite être adapté, proportionné, gradué, en fonction, dit-on, des possibilités concrètes de l'homme, selon un " équilibrage des divers biens en question ". Mais quelles sont les " possibilités concrètes de l'homme " ? Et de quel homme parle-t-on ? De l'homme dominé par la concupiscence ou bien de l'homme racheté par le Christ ? Car c'est de cela qu'il s'agit : de la réalité de la Rédemption par le Christ. Le Christ nous a rachetés ! Cela signifie : il nous a donné la possibilité de réaliser l'entière vérité de notre être ; il a libéré notre liberté de la dominatio n de la concupiscence ».

« Et si l'homme racheté pèche encore, cela est dû non pas à l'imperfection de l'acte rédempteur du Christ, mais à la volonté de l'homme de se soustraire à la grâce qui vient de cet acte. Le commandement de Dieu est certainement proportionné aux capacités de l'homme, mais aux capacités de l'homme auquel est donné l'Esprit Saint, de l'homme qui, s'il est tombé dans le péché, peut toujours obtenir le pardon et jouir de la présence de l'Esprit ».

Selon Tucho, cependant, — et donc selon François — dans « certains cas » (c’est le Code Novus Ordo pour indiquer tous les cas), les adultères publics peuvent être admis à la Confession et à la Sainte Communion sans un engagement de modifier auparavant leur vie. Comme Tucho et François le savent bien, cela signifierait le renversement de tout l'enseignement et de la discipline pérenne de l'Église vers son contraire, à commencer par l’enseignement de Jean-Paul II.

Sandro Magister a été impitoyable dans son commentaire mordant sur l'œuvre de Tucho et son manque manifeste de crédibilité en tant que théologien. Fernández, écrit-il, « a presque passé plus de temps à Rome qu'à Buenos Aires, inondé comme il est d'agir à titre d’écrivain fantôme pour son ami le Pape, sans aucune croissance dans l'intervalle de ses lettres de créance en tant que théologien, toutes sauf brillantes dès le début ».

Pour illustrer son point, Magister note avec un sarcasme tout à fait approprié que « Le premier livre, en fait, qui a révélé le génie de Fernández au monde, était : « Guéris-moi avec ta bouche. L'art du baiser ». Publié en 1995 en Argentine ... » Dans sa préface de ce livre ridicule, Tucho informe le lecteur comme suit :

« Permettez-moi de vous expliquer que j’écris ce livre non pas tant sur la base de mon expérience personnelle que sur celle de la vie des gens qui s’embrassent. Dans ces pages, je voudrais résumer le sentiment populaire à savoir ce que les gens ressentent quand ils pensent à un baiser, comment les mortels se sentent quand ils embrassent ».

« Voilà pourquoi j’ai parlé depuis longtemps avec beaucoup de personnes qui ont une grande expérience en la matière, et aussi avec beaucoup de jeunes qui apprennent à embrasser à leur manière. De plus, j’ai consulté beaucoup de livres et je voulais montrer comment les poètes parlent du baiser. De cette façon, avec l'intention de résumer l'immense richesse de la vie, sont venues ces pages au nom du baiser qui, je l'espère, peuvent vous aider à mieux embrasser, à vous exhorter à libérer le meilleur de votre être dans un baiser »

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Encore et encore les absurdités apparemment diaboliques qui caractérisent l'époque post-conciliaire de l'Église nous amènent à l'esprit les paroles de Mgr Lefebvre quand il a vu une des premières présentations de la Nouvelle Messe orchestrée par Bugnini : « Est-ce pour de vrai ? »

Dans une interview fastoche ( définition : facile à manier) avec Andrea Tornielli, Tucho ne pouvait pas contenir son exubérance sur le sabotage éthique qu’ il a été amené à concocter dans Amoris Laetitia (AL) (évidemment à la demande de François et avec sa pleine connaissance et approbation). Interrogé sur le chapitre 8, Tucho a confirmé ce que nous savons déjà. Lisez et méditez ses paroles très soigneusement (ma traduction de l'italien) :

« Tout d'abord, ce que François ce que François dit dans le chapitre 8 ne doit pas être réduit à la question des divorcés remariés. C’est très important d'ouvrir de nouvelles portes, qu’elles soient morales théologiques ou pastorales, afin que nous devenions plus miséricordieux, plus transformés par le primat de la charité et plus proches de la réalité concrète de personnes. Puis aussi, le Pape n'a pas voulu développer davantage la question de la Communion pour les divorcés remariés parce qu'il voulait qu'il y ait seulement un petit indice qui ouvre une porte pastorale et non pas une question fondamentale ».

« La majorité des pages de Amoris Laetitia sont dédiées à la croissance de l'amour et c’est le but du Pape. Certes, c’est un pas en avant très important après Familiaris Consortio. Mais il est préférable de laisser les Évêques, dans leur dialogue avec le Pape, réfléchir sur ce thème. Pour l'ensemble de l'Église, les principaux thèmes sont autres. Le temps mettra les choses à leur place et c’est ainsi que le Pape le comprend : « Le temps est plus grand que l'espace ». Certains changements provoquent plus de bruit, mais tout va tomber en place ».

Tucho continue d'émettre cette prédiction, ou plutôt cette menace, concernant AL : « Les fruits de ce don du Saint-Esprit seront mieux vus dans le cours du temps, mais nous ne pouvons pas nier que des nouvelles possibilités se sont ouvertes pour l'Église desquelles nous devons profiter beaucoup mieux sans perdre de temps ».

Ce que nous avons ici est une belette sournoise, élevée à une position de proéminence absurdement inappropriée par son ami le Pape. Tucho, la plus grande autorité mondiale sur les baisers, est si plein de lui-même qu’il ne peut pas résister à nous dire que la Sainte Communion pour les adultères publics est dans les cartes qui seront traitées en temps utile au cours du jeu que François joue avec l'Église. Pour l'instant, cependant, c’est « juste un petit indice qui ouvre une porte pastorale ». Et les Évêques progressistes à la table de poker fera le reste dans le « dialogue » avec le croupier rusé assis sur la Chaire de Pierre qui leur distribuera la main gagnante. Le jeu est truqué. Mais bien sûr, les Traditionalistes le savaient que, dès le moment où ils ont entendu les mots « Synode sur la famille ».

Même Fernández doit admettre que cette arnaque rencontre une opposition sérieuse, qu'il tente de réduire à « une réaction de certains groupes Catholiques qui refusent d'appliquer le document, avec toutes les richesses qu'il contient, seulement parce qu'ils sont en colère à propos du chapitre 8 ». Maintenant, pourquoi les Catholiques devraient-ils être en colère au sujet d'un document papal qui favorise l'éthique de situation, qui porte atteinte à l'ensemble de l'édifice moral de l'Église et qui réduit même la loi naturelle à un « idéal objectif » (¶ 303), à une « source d’inspiration objective » (¶ 305) ? Mais quel tâtillonnage pharisaïque ! Que dire de tous ces beaux chapitres « dédiés à la croissance de l'amour » qui apparaissent avant que Amoris Laetitia détruise toute morale dans le chapitre 8 ?

Mais, Tucho exulte : « Dieu merci que ce ne soit pas l'attitude de la grande majorité du Peuple de Dieu .... La grande majorité du Peuple de Dieu a bien accueilli le document ... » En fait, la grande majorité du « Peuple de Dieu » ne pouvait pas se soucier d’ Amoris Laetitia alors qu’il vit déjà dans un état d’« apostasie silencieuse » que Amoris Laetitia tente outrageusement d’accommoder sous le couvert de la « miséricorde» et du « discernement pastoral ».

Quant aux Catholiques éclairés qui suivent toujours l'enseignement de l'Église sur le mariage, sur la procréation et la moralité sexuelle dans son ensemble, la grande majorité d'entre eux voient Amoris Laetitia comme la catastrophe tel que c’est vraiment. Même Jeffrey Mirus, l’un des plus résolus des « normalistes » en a eu finalement assez des tentatives de François d'associer la stricte adhérence au respect sans exception des lois morales avec le rigorisme des Pharisiens, un stratagème sophistiqué qui est lui-même pharisaïque : « Il est triste de voir ce qui est essentiellement une forme d'accommodement au monde et le confort manifesté si clairement dans les tendances personnelles d'un homme qui a été fait un successeur de Pierre .... Même en lui donnant le bénéfice du doute, il y a un modèle récurrent ici qui nous oblige à admettre que François partage quelques-unes des tendances personnelles malheureuses des nouveaux Pharisiens ».



Dans la même interview avec Tornielli, Fernández tente d’échapper à une de ses déclarations faites lors d’une interview antérieure (avec Corriere della Serra) que « Le Pape pourrait même aller vivre loin de Rome, avoir un dicastère à Rome et un autre à Bogota, et être aussi liaison par téléconférence avec des experts liturgiques qui vivent en Allemagne ». Sans nommer Fernández, le Cardinal Müller a depuis fait remarquer que son idée « est fondamentalement mauvaise et même hérétique. Dans cette affaire, il suffit de lire une seule fois la Constitution dogmatique Lumen Gentium du Concile Vatican II afin de reconnaître l'absurdité ecclésiologique de ces jeux de la pensée. La résidence du Pape est l'Église Saint-Pierre de Rome ».

Interrogé sur cette agitation par Tornielli, Fernández affirme maintenant : « Je voulais dire plutôt « à l'extérieur du Vatican », pas en dehors de Rome ». Un mensonge évident alors qu’il avait expressément déclaré que le Pape, si ça lui plaisait, « pourrait même aller vivre loin de Rome, un dicastère [administration] à Rome et un autre à Bogota ».

Mais quand Tornielli a demandé si cela signifiait que Fernández reconnaît que la ville de Rome en effet « a une caractéristique de sacralité », Tucho s’échappe à nouveau, en indiquant que l'on doit « parler de Rome comme d’un diocèse, non pas comme une ville .... Ce que je voulais souligner est le noyau du problème : le Pape doit être Évêque, père et pasteur d'une Église locale .... Quelle est la qualification théologique concernant la nécessité que le diocèse du Pape doit être celui de Rome, je ne sais pas ».

Tucho, étant un idéologue latino-américain, refuse d'admettre que l'Église est centrée sur Rome par ordination divine. Selon lui, il se trouve que le Pape est l'Évêque d'un diocèse qui se trouve justement à être situé à Rome. Poursuivant son double discours, cependant, il a ajouté : « Mais il est préférable de partir de la réalité historique et concrète ... Je n’ai pas l'intention de dénigrer de quelque façon le lien qui lie Pierre et ses successeurs à Rome depuis le début de l'histoire Chrétienne ». Sauf qu'il a justement fait cela. Mais loin s’en faut-il pour que ce Maître de l’osculation (définition : géométrie ; rencontre de deux courbes) admette qu'il a commis une erreur et qu’il rétracte franchement son erreur. Beaucoup mieux qu’il nie qu'il voulait dire exactement ce qu'il a dit.

Ceci est le « théologien » en qui François a la plus grande confiance. Et pourquoi pas ? Mettons la théologie de côté. Tucho est habile dans l'art de la tromperie, ce qui le rend très bien qualifié pour remplir la fonction à laquelle il a été affecté. Pour maintenant, ça devrait être clair pour tous les Catholiques vigilants que la tromperie est le programme même de ce pontificat, do

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