samedi 9 septembre 2017

Life Site News sonne l'alarme
sur François et les « Unions de même sexe »



par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Le Centre de Fatima
Le 8 septembre 2017

Autant que celui qui couvre les affaires de l'Église Catholique voudrait couvrir autre chose que la bourrasque de l'Ouragan Harvey ecclésial du pontificat actuel, le Pape est le Pape, après tout, et ce qu'il dit au monde — même s'il ne fait que exprimer son opinion personnelle — est une nouvelle et une grande nouvelle en tant que telle.

Le thème de l'article de Life Site News dit tout : « Le Pape François semble avoir affirmé reconnaître les relations homosexuelles en vertu de la loi, une contradiction apparente avec l'enseignement longtemps maintenu par l'Église ».

Life Site se réfère à la dernière des innombrables entrevues de François accordées à des journalistes et à des chercheurs libéraux : « Politique et Société », un ensemble de 432 pages de conversations privées au Vatican entre François et Dominique Wolton. Dans le cas mentionné en titre, François est cité comme suit :

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

« Que pouvons-nous penser du mariage entre les personnes du même sexe ? Le « Le mariage » est un mot historique. Ce fut toujours ainsi dans l'humanité, et pas seulement dans l'Église, c'est entre un homme et une femme ... nous ne pouvons pas changer cela. [...]C'est la nature des choses. Voilà comment ils sont. Appelons-les des « unions civiles » Ne jouons pas avec les vérités ».

« Il est vrai que, derrière tout cela, nous trouvons l'idéologie du genre. Dans les livres, les enfants apprennent qu'il est possible de changer de sexe. Est-ce que le genre peut, à savoir d’être une femme ou d’être un homme, être une option et non un fait de la nature ? Cela entraîne cette erreur ».

« Appelons les choses par leurs noms. Le mariage est entre un homme et une femme.

« C'est le terme précis. Appelons l'union de même sexe une « union civile ».

François semble donc allègrement accepter la légalisation des « unions » fondées sur des comportements sexuels gravement pécheurs et intrinsèquement désordonnés, comme l'Église l'a enseigné infailliblement depuis 2 000 ans. Pour lui, il suffit de ne pas l’appeler « mariage ».

Mais cette opinion contredit fortement l'enseignement de l'Église sur l'impossibilité morale de permettre toute reconnaissance juridique à ces « unions ». Comme Jean-Paul II l'a déclaré dans un document de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi qu’il a spécifiquement approuvé en 2003, la justice elle-même exige que l'État refuse de donner toute forme de reconnaissance légale à ces « unions », peu importe comment ils l’appellent, car :

« La société doit sa survivance à la famille fondée sur le mariage. La conséquence inévitable de la reconnaissance juridique des unions homosexuelles est la redéfinition du mariage tel qu'il est reconnu légalement dans son essence. Celui-ci devient une institution qui perd sa référence légale essentielle par rapport aux facteurs liés à l'hétérosexualité, comme par exemple le devoir de procréation et d'éducation.... On ne peut invoquer non plus en faveur de la légalisation des unions homosexuelles le principe du respect de la non-discrimination de toute personne... »

« Étant donné les valeurs en jeu, l'État ne peut légaliser ces unions sans manquer au devoir de promouvoir et de protéger le mariage, institution essentielle au bien commun » .

En conséquence, comme la CDF a conclu :

« Tous les fidèles sont tenus à s'opposer à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, cette responsabilité incombe en particulier aux hommes politiques catholiques en raison de leur charge propre ».

En ce qui concerne les politiciens, la CDF déclare :

« Dans le cas où serait proposé, pour la première fois à l'Assemblée législative, un projet de loi favorable à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, le parlementaire catholique a le devoir moral d'exprimer clairement et publiquement son désaccord et de voter contre ce projet de loi. Accorder le suffrage de son vote à un texte législatif aussi nuisible pour le bien commun de la société serait un acte gravement immoral ».

« Dans le cas où le parlementaire catholique se trouverait en présence d'une loi favorable aux unions homosexuelles déjà en vigueur, il doit s'opposer par les moyens qui lui sont possibles et faire connaître son désaccord: il s'agit pour lui de rendre un vrai témoignage à la vérité ».

Incroyablement, François semble ne pas se considérer lié par les mêmes devoirs qui s'appliquent à un simple politicien d’après les recommandations de son propre prédécesseur sur la Chaire de Pierre. Mais telle est la « bataille finale » par rapport au mariage et à la famille dont Sœur Lucie a averti le Cardinal Caffarra, qui, comme Antonio Socci le rapporte, « est mort d'un cœur brisé » en raison de « l'état désastreux de l'Église ».

Mais en dépit du désarroi actuel de l'Église, nous recevons des encouragements et des espoirs de la Mère de Dieu. Pour citer la révélation donnée par Notre Dame du Bon Succès à Quito, en Équateur :

« Pour éprouver la foi et la confiance de ces justes, il y aura des moments où tout semblera perdu et paralysé. Ce sera alors l’heureux début de la restauration complète ... »


Et cela, l'Église le témoignera avec le Triomphe inévitable du Cœur Immaculé de Marie suite à la Consécration longtemps retardée de la Russie à Son Cœur Immaculé.

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