Lu chez Pro Liturgia sous l'onglet ACTUALITÉS au 30 septembre
* * * * NOUVEAU Samedi, 30 septembre 2017.
Le Cardinal Gerhard Ludwig Müller, ancien préfet de la confrégation pour la Doctrine de la Foi, a avoué au vaticaniste Edward Pentin que « les collaborateurs de la Curie romaine vivent dans la crainte. Des dénonciateurs s’emploient à dénoncer au Pape François celui qui aura dit le moindre mot de travers, énoncé la moindre petite critique. Aussitôt l’accusé est convoqué sans même qu’il puisse se défendre. »
Et le Cardinal Müller d’ajouter : « J’ai découvert le même climat de suspicion dans les facultés de théologie : la personne qui fait la moindre remarque ou pose la plus petite question au sujet d’« Amoris laetitia » risque d’être renvoyée. »
Tel est le vrai visage de l’Église que le Pape Bergoglio veut créer de son propre chef.
* * * * NOUVEAU Vendredi, 29 septembre 2017.
Tout le problème concernant l’état actuel de l’Église peut se résumer ainsi : l’essence du Catholicisme est-elle préservée ? Les variations introduites à coups de documents ambigus et de déclarations contradictoires font-elles perdurer la Foi Catholique dans des circonstances variables ou bien la transforment-elles en quelque chose d’autre ?
De fait, l’observateur attentif ne peut que constater qu’un processus de sécularisation est en cours au sein du monde chrétien et va même en s’accélérant. Lorsqu’on fait passer l’amour avant la vérité en se basant sur les déclarations du Pape François, on opère un renversement qui s’avère une douce tromperie, une confusion visant à mettre toutes les religions au même niveau. Pire ! Il s’agit d’une attaque contre le Christ, Verbe de Dieu fait homme : le Logos. L’Église a toujours enseigné, sur la base des Évangiles, que c’est la vérité qui donne un sens à l’amour et non l’inverse. C’est donc la primauté de la vérité sur l’amour qui permet à l’Église de demeurer fidèle à son essence originelle.
Un pontificat qui autoriserait ou encouragerait — ne serait-ce que par son silence — à donner la priorité à l’amour comme pour se conformer à la mentalité de notre époque, en ce qu’elle a d’éphémère et de négatif, ne serait pas dans le vrai, ne serait pas fidèle à la vérité enseignée par le Christ. Ce point a été clairement rappelé par le Bx. Paul VI (cf. « Insegnamenti di Paolo VI, vol. IV, 1966, p. 699).
* * * * NOUVEAU Vendredi, 29 septembre 2017. Un internaute de Belgique nous écrit : « Si l’Église ne recadre pas le Pape actuel, elle montrera à la face du monde qu’elle n’est plus celle qui fut fondée par Jésus-Christ. Telle est, à peu de choses près, la conviction à laquelle j’arrive aujourd’hui.
Suivant depuis longtemps l’actualité vaticane, je n’en finirais plus d’énumérer toutes les raisons qui m’amènent à penser que le présent pontificat est un péril pour la Foi. Parlant du Pape François, le philosophe Alain Finkielkraut a tout résumé en le décrivant comme « celui qui réduit deux millénaires de Christianisme à un insipide message philanthropique » (Le figaro magazine, 15/9/2017).
A partir de là, le fait que François refuse, par exemple, de s’agenouiller devant Dieu (à la Consécration, devant le Saint Sacrement), tandis qu’il le fait aisément devant les hommes (rite du lavement des pieds), n’est pas étonnant. Comme n’est pas étonnant non plus le fait qu'il réponde « je crois en l’homme » (et non en Dieu !) quand on lui demande quelle est son espérance, sa Foi.
Mais, au-delà de ses phrases du style « Il n’existe pas de Dieu Catholique », il est une qui devrait impérativement conduire les Cardinaux à le trouver pour lui dire de se reprendre de toute urgence. Tout récemment, en effet, lors d’une homélie, il a déclaré que « la Miséricorde passe avant la Doctrine » . Sauf à imaginer que la Doctrine est déconnectée de la vérité, par quel sophisme peut-il la faire passer au second plan ? Par quel blasphème détrône-t-il Celui qui a déclaré être La Vérité au profit d’une autre réalité ? Par quelle duperie fait-il passer l’humanisme avant le Christianisme et l’homme avant Dieu Lui-même ? Par quel sorte d’aveuglement ne voit-il même pas que la Vérité est première et que tout le reste, absolument tout le reste, est suspendu à elle ?
Je suis très inquiet — et je ne suis pas le seul — de voir que nous avons un Pape qui ne se présente plus comme le gardien du Dogme, comme le garant de la Doctrine de la Foi. La religion humaine et mondialiste qu’il nous propose n’a plus rien à voir avec la prédication apostolique.
Sans un geste fort des Cardinaux, le Pape Bergoglio risque fort d’achever la division de l’Église et de transformer le message Évangélique en un soporifique pour Catholiques indifférents à la Foi qu’ils professent
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