mardi 12 septembre 2017

Pourquoi cet homme a-t-il carte blanche dans l'Église ?
La réponse est dans le Troisième Secret de Fatima.




par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Centre de Fatima
Le 12 septembre 2017

Comme je l'ai déjà montré dans ces pages, derrière le sourire du Père James Martin, il y a une astuce subversive ayant pour mission de renverser, si cela était possible, l'enseignement infaillible de l'Église, enraciné dans la Loi Divine et naturelle, à savoir que les actes homosexuels sont des « actes de dépravation grave… [ comme ] la Tradition l’a toujours déclaré que « les actes homosexuels sont intrinsèquement désordonnés » ... ; en aucun cas, ils ne peuvent être approuvés ».

Sans cesse, le Père Martin prêche le mensonge en affirmant que les actes homosexuels ne sont pas du tout dépravés, mais au contraire ils sont des expressions authentiques de ce qu'il appelle « l'amour ». Martin a même osé proclamer ouvertement lors d'une conférence à l'Université Fordham ( mon alma mater ) qu'il n'y a rien de mal avec les actes dépravés accomplis par son ami homosexuel « Marc » et il proclame ne pas comprendre comment « même le Catholique Traditionnel, homophobe et à mentalité fermée ne peut pas regarder mon ami et dire : c'est un acte d’amour... »

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Comme l'Écriture l'indique clairement, la Justice irréprochable de Dieu reconnaît le péché de Sodome comme l'un des quatre péchés qui « crient » vers le Ciel pour une rétribution divine, avec le meurtre, l'oppression des veuves et des orphelins et le fait de tromper les travailleurs de leurs justes salaires. (Cf. Gen. 4 :10, Gn 18 : 20-21, Exode 21-23, Deut., 24 : 14-15). Bien sûr, ces péchés peuvent être pardonnés par Dieu Miséricordieux par le ministère de l'Église. L'Église n'enseigne pas non plus la haine envers ceux qui commettent de tels péchés, mais, au contraire, son conseil perpétuel est de « haïr le péché, d’aimer le pécheur ».

Mais le pardon n'est pas possible sans la repentance et le ferme propos de ne plus pécher. Martin, d'autre part, nie le besoin du repentir et enseigne que les actes homosexuels intrinsèquement dépravés sont bons. C'est tout simplement monstrueux. Et pourtant, non seulement s’en sort-il jour après jour, il a même été promu au statut de consultant auprès du Conseil Pontifical pour les Communications Sociales.

Même les Évangélistes Protestants ont reconnu la menace de l'homosexualité militante que Martin représente et a publié la maintenant célèbre Déclaration de Nashville qui affirme les vérités mêmes que Martin sape activement et qui nie les mêmes maux qu'il promeut avec impunité dans l'Église. Pour citer certaines parties pertinentes de l'énoncé :

Extraits de la Déclaration de Nashville

« NOUS AFFIRMONS que le mariage est, selon le plan de Dieu, une union d’alliance, sexuelle et procréative entre un homme et une femme unis en tant que mari et femme jusqu’à la mort ; que le mariage doit refléter l’amour de l’alliance entre Christ et l’Épouse, c’est-à-dire l’Église ».

« NOUS RÉFUTONS l’idée que Dieu a conçu le mariage pour qu’il consiste en une relation homosexuelle, polygame ou polyamoureuse ; Nous réfutons également que le mariage est un simple contrat humain : au contraire, il s’agit d’une alliance scellée devant Dieu ».

« NOUS AFFIRMONS que la volonté révélée de Dieu pour tous est la chasteté en dehors du mariage et de la fidélité au sein du mariage ».

« NOUS AFFIRMONS que la volonté de Dieu pour tous est la chasteté en dehors du mariage et la fidélité dans le mariage ».

« NOUS RÉFUTONS toutes les sortes d’affections, de désirs ou d’engagements utilisés pour justifier les relations sexuelles avant ou en dehors du mariage ; celles-ci ne justifient pas non plus la moindre forme d’immoralité sexuelle.

« NOUS AFFIRMONS que les différences de genre divinement instituées entre hommes et femmes reflètent le plan de la création originelle de Dieu et servent au bien-être et à l’épanouissement de l’être humain... »

« NOUS AFFIRMONS que les différences entre les appareils reproducteurs des hommes et des femmes font entièrement partie du plan de Dieu pour la définition du concept de soi en tant qu’homme ou femme ... »

« NOUS AFFIRMONS que la définition du concept de soi en tant qu’homme ou femme doit être soumise au plan très saint de Dieu pour la création et la rédemption, telles qu’elles sont révélées dans les Écritures ».

« NOUS RÉFUTONS l’idée que la définition homosexuelle ou transgenre du concept de soi est en accord avec le saint plan de Dieu pour la création et la rédemption ... »

« NOUS RÉFUTONS l’idée que l’attirance sexuelle pour des personnes du même sexe fait partie de la perfection naturelle du plan de Dieu pour la création originelle, ou qu’elle prive la personne qui la ressent de l’espérance de l’Évangile ».

« NOUS RÉFUTONS l’idée que l’attirance sexuelle pour des personnes du même sexe fait partie de la perfection naturelle du plan de Dieu pour la création originelle, ou qu’elle prive la personne qui la ressent de l’espérance de l’Évangile ».

« NOUS AFFIRMONS que le péché entache les désirs sexuels en les dirigeant hors du cadre de l’alliance maritale et vers l’immoralité sexuelle, qu’elle soit hétérosexuelle ou homosexuelle ».

« NOUS RÉFUTONS l’idée que des désirs perpétuels d’immoralité sexuelle justifient le comportement sexuellement immoral ».

« NOUS AFFIRMONS qu’approuver l’immoralité sexuelle ou la transidentité est un péché et qu’une telle approbation constitue un écart majeur à la fidélité et au témoignage Chrétien ».

« NOUS RÉFUTONS l’idée que l’approbation de l’immoralité homosexuelle ou la transidentité n’est qu’une question d’opinion morale à laquelle le Chrétien fidèle peut choisir d’adhérer ou non ».

« NOUS AFFIRMONS que la grâce de Dieu en Christ permet aux pécheurs de se détourner de leur définition du concept de soi en tant que transgenre ; qu’ils peuvent parvenir à accepter, grâce à la patience divine, le lien entre le sexe biologique d’un individu et la définition du concept de soi en tant qu’homme ou femme tel qu’il est ordonné par Dieu.

« NOUS RÉFUTONS l’idée que la grâce de Dieu en Christ permet l’établissement de concepts de soi entrant en désaccord avec la volonté révélée de Dieu ».

Ce n'est pas surprenant qu’on ait donné une tribune libre en vedette à Martin dans The Washington Post qui prétend « répondre » à la Déclaration de Nashville avec une série de commentaires mielleux et moralisateurs qui évitent les questions du bien et du mal que Martin obscurcit. The Washington Post reconnaît un bon Moderniste subversif quand il en voit un.

C'est un moment terrible pour l'Église lorsque les Protestants se lèvent pour défendre les vérités morales à propos desquelles la généralité des ecclésiastiques Catholiques sont devenus silencieux alors que les pareils à Martin les subvertissent vivement sans le moindre obstacle des autorités de l'Église. Qu'est-ce qui explique cette étonnante débâcle ? Le Pape Benoît XVI nous a donné la réponse il y a plus de sept ans lorsqu'il a parlé de cette partie du Troisième Secret qui n'est pas du tout décrite dans la vision publiée en l’an 2000 :

« Par conséquent, je dirais que, ici aussi, au-delà de cette grande vision de la souffrance du Pape, qui peut en premier lieu s’en référer au Pape Jean-Paul II, on donne l'indication des réalités impliquant l’avenir de l'Église, qui prennent progressivement forme et deviennent évidents ... »

« En ce qui concerne les nouvelles choses que nous pouvons trouver dans ce message aujourd'hui, il y a aussi le fait que les attaques contre le Pape et l'Église viennent non seulement du dehors, mais les souffrances de l'Église viennent précisément de l’intérieur de l'Église, du péché existant au sein de l'Église. C'est aussi quelque chose que nous avons toujours connu, mais aujourd'hui nous le voyons de manière vraiment terrifiante : à savoir que la plus grande persécution de l'Église ne vient pas de ses ennemis du dehors, mais provient du péché dans l'Église, et que l'Église a donc un besoin profond de réapprendre la pénitence, d'accepter la purification, d'apprendre le pardon d'une part, mais aussi le besoin de justice. Le pardon ne remplace pas la justice ».

Prouvant encore une fois que le contenu prophétique du Message de Fatima — y compris l'ensemble du Troisième Secret que nous avons encore à connaître — est crucial pour toute compréhension de la crise ecclésiale inégalée de notre époque.

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