lundi 4 septembre 2017

C'est toi le coupable...
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Pro Liturgia — 4 septembre 2017



* * * * NOUVEAU Lundi, 4 septembre 2017. Le mois prochain paraîtra « Les clés et le royaume : la Grande Bretagne et la papauté, de Jean-Paul II à François ». Dans son livre, Catherine Pepinster, révèle comment le Cardinal Cormac Murphy-O’Connor, Archevêque émérite de Westminster récemment décédé, avait manœuvré lors du dernier conclave pour assurer l’élection de Jorge Bergoglio.



Quelques jours avant le vote de 2013, le Cardinal Murphy-O’Connor avait organisé une réception à l’ambassade de Grande-Bretagne à Rome. Avaient été invités tous les Cardinaux du Commonwealth en vue de former un groupe influent capable de soutenir le très progressiste archevêque de Buenos Aires : le Cardinal Bergoglio. Avaient toutefois été exclus de cette rencontre deux Cardinaux qui passaient pour conservateurs : le Cardinal canadien Ouellet et le Cardinal australien Pell.

Au cours de cette rencontre, il s’agissait de persuader les Cardinaux électeurs qu’après Benoît XVI, l’Église devait avoir à sa tête un Pape libéral n’ayant aucune accointance avec les « vieux conservateurs ». Le Cardinal Murphy-O’Connor avait été profondément déçu par l’élection de Joseph Ratzinger lors du précédent conclave et était fermement décidé à empêcher les votes en faveur d’un nouveau Pape conservateur.

Catherine Pepinster précise : « Le Cardinal Cormac Murphy-O’Connor était quelqu’un de populaire, de génial ; mais derrière son apparence joviale se dissimulait un personnage d’une extrême prudence qui connaissait exactement les rouages du Vatican ». Et d’ajouter : « Cette prudence lui permettait de s’assurer qu’une fois élu, Jorge Bergoglio serait son ami et aurait une grande influence dans l’Église et dans le monde. Nous savons qu’au cours de l’Histoire il y a eu des faiseurs de rois ; Cormac Murphy-O’Connor se voulait faiseur de Pape ».

Le Pape François a été élu le 13 mars 2013, au cours du deuxième jour de conclave, au cinquième scrutin. Il avait besoin des deux tiers des 115 voix. Les votes des amis de Murphy-O'Connor ont joué un rôle déterminant. Les deux Cardinaux - Murphy-O'Connor et Bergoglio - étaient devenus des amis proches après s’être rencontré pour la première fois quand ils ont faits Cardinaux le même jour par le Pape Jean-Paul II.

En 2013, Murphy-O'Connor était trop âgé pour participer à l’élection du Pape qui allait succéder à Benoît XVI. Cependant il est venu à Rome avant le conclave pour participer aux pourparlers et fréquenter les différentes congrégations.

Catherine Pepinster rappelle aussi qu’à peine élu, le Pape François a dit au Cardinal Murphy-O'Connor : « Tuo e colpevole » qu’on peut traduire par : « C’est toi le coupable ».

SOURCE : PRO LITURGIA sous l'onglet ACTUALITÉS en date du 4 septembre 2017

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