Dans un livre-entrevue de 450 pages, le Pape Bergoglio réduit l'adultère et la fornication à des « péchés mineurs », annonce une « bataille » contre la morale sexuelle par le biais d’Amoris Laetitia, tolère les « unions civiles » pour les homosexuels, déclare toutes les guerres injustes et affirme que l'État laïc est sain.
par Christopher A. Ferrara
SOURCE : The Remnant
Le 6 septembre 2017
S'il y avait quelque doute que le règne tumultueux du Pape Bergoglio est une menace inégalée, voire apocalyptique, pour l'intégrité de la Foi, ce doute ne peut pas survivre à la publication du livre : « Pape François : Rencontres avec Dominique Wolton : Politique et Société », un livre de 450 pages — un compendium de conversations privées entre Bergoglio et Wolton, un sociologue Français, lors d'une série extraordinaire d’audiences privées au Vatican. |
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Dans le livre « Politique et Société », nous rencontrons ces gemmes de la pensée Bergoglienne, selon les extraits publiés jusqu'ici :
« Comment nous, les Catholiques, enseignons-nous la moralité ? Vous ne pouvez pas l'enseigner avec des préceptes tels que : « Vous ne pouvez pas faire cela, vous devez faire ceci, vous devez, vous ne pouvez pas, vous devez, vous ne pouvez pas ».
« La morale est une conséquence de la rencontre avec Jésus-Christ. C'est une conséquence de la Foi pour nous les Catholiques. Et pour d'autres, la morale est la conséquence d'une rencontre avec un idéal, ou avec Dieu ou avec soi-même, mais avec la meilleure partie de soi-même. La moralité est toujours une conséquence... »
Et voilà pour les Dix Commandements, les avertissements de l'Évangile concernant les conséquences éternelles de l'échec à obéir aux préceptes moraux, y compris ceux concernant l'adultère, la fornication et la sodomie, ainsi qu’à chaque catéchisme de l'Église sur les questions morales. Bergoglio pense autrement et le Magistère est ce qu'il pense !
L'affirmation selon laquelle « la morale est une conséquence » plutôt qu'un précepte est de l'obscurantisme classique moderniste. Dieu lui-même a énoncé expressément des préceptes moraux spécifiques qui lient tous les hommes à faire le bien et à s'abstenir du mal : « Celui qui retient Mes Commandements et leur obéit, voilà celui qui m'aime (Jean 14 :21) ».
« Les péchés les plus mineurs sont les péchés de la chair ... Les péchés les plus dangereux sont ceux de l'esprit... »
« Mais les autres péchés qui sont les plus graves : la haine, l'envie, la fierté, la vanité, tuer une autre personne, enlever la vie ... on ne parle pas vraiment beaucoup de ça ».
Ainsi, selon le Pape Bergoglio, envier la richesse de son prochain est pire que de commettre l'adultère avec la femme de son prochain. Et voilà tant pour l'avertissement de Notre-Seigneur, et pour l'enseignement constant de l'Eglise, que les péchés de la chair peuvent être commis précisément comme « péchés de l'esprit » par des pensées impures.
« Il y a un grand danger pour les prédicateurs, celui de tomber dans la médiocrité. De condamner seulement la morale —pardonnez l'expression — « sous la ceinture ». Mais personne ne parle des autres péchés comme la haine, l'envie, l'orgueil, la vanité, tuer une autre personne, lui enlever la vie. Entrer dans la mafia, conclure des accords illégaux ... « Êtes-vous un bon Catholique ? Donnez-moi alors le chèque » ».
Un argument spécieux typiquement Bergoglien. Aucun confesseur ne condamne « seulement » les péchés sexuels tout en ignorant les meurtres et autres péchés graves. S’il y a quoi que ce soit, aujourd'hui, tout le contraire est vrai : les péchés sexuels sont largement minimisés et excusés dans le confessionnal — tout comme Bergoglio les minimise et les excuse — alors que les offenses incohérentes contre la « justice sociale » sont condamnées sans fin et ostentatoirement par les prêtres et les prélats à la mode qui ont capitulé devant la révolution sexuelle.
Comme Notre-Dame de Fatima a averti les voyants de Fatima, plus d'âmes sont damnées à cause des péchés de la chair que tous autres. Mais selon Bergoglio, « faire des accords illégaux » est pire que l'adultère et la fornication.
comme celles que pensaient les Pharisiens
« La tentation est toujours d’uniformiser les règles ... prenez par exemple l'Exhortation apostolique Amoris Laetitia. Quand je parle de familles en difficulté, je dis : « Nous devons accueillir, accompagner, discerner, intégrer ... » et tout le monde verra des portes ouvertes. Ce qui se passe réellement, c'est que les gens en entendent d’autres dire : « Ils ne peuvent pas recevoir la Communion », « Ils ne peuvent pas le faire » : « C’est là où gît la tentation de l'Église. Mais « non », « non », non ! » Ce type d'interdiction est la même que nous trouvons avec Jésus et les Pharisiens ... ».
Le langage est à la fois puéril et démagogique : cette sacrée Eglise est toujours tentée de dire non, non, non ! Bouh ! Sifflements ! Tout comme ces Pharisiens que Bergoglio ne semble s’être jamais rendu compte qu’ils toléraient le divorce alors que notre Seigneur les condamnait pour leur institutionnalisation de l'adultère. Mais Bergoglio connaît le sens de la miséricorde, qui inclut la Sainte Communion pour les adultères publics. Il va surmonter la « tentation » de l'Église de dire non, non, non au comportement immoral. Hourra pour Bergoglio !
Quel affront à ce Pape de galerie, vulgaire et insultant, est à la mémoire des grands Pontifes Romains qui ont défendu les Vérités de la Foi devant un monde hostile au risque de leur vie. Qu'il conserve une réputation d'humilité représente l'un des fantasmes de relations publiques qui a du succès dans l'histoire moderne, rendue possible uniquement avec la coopération du Complexe Fake News en progression dans le monde.
sur des préceptes moraux uniformes et sans exception sont malades
« Des prêtres rigides, qui ont peur de communiquer. C'est une forme de fondamentalisme. Chaque fois que je rencontre une personne rigide, surtout si elle est jeune, je me dis qu'elle est malade ».
Que signifie Bergoglio par une « personne rigide » ? Bien sûr, il l'a bien précisé avec son flux sans fin de petites insultes: un Catholique fidèle qui pense que les préceptes négatifs de la loi naturelle ne permettent aucune exception.
Notez la répugnance envers les jeunes « rigides » en particulier qui menacent la vision Bergoglienne mégalomane d'une Eglise « transformée ». Ces jeunes gens prétentieux — non « écoutez les jeunes » ici ! —osent insinuer une restauration de l'orthodoxie et de l'orthopraxie après que Bergoglio soit dans sa fosse. Ils doivent être marginalisés maintenant en étant déclarés insensés selon le mode d’emploi de la propagande soviétique.
contre la rigidité morale des « non, non, non »
« Cette mentalité fondamentaliste fermée, la même que Jésus a fait face est « la bataille que je mène aujourd'hui avec l'Exhortation ».
Là c’est clair, nous l'avons, comme si nous ne le savions pas déjà : François mène une guerre sur l'enseignement constant de l'Église concernant l'adultère et d'autres violations du Sixième Commandement, qu'il considère comme de simples peccadilles [ peccadillos ou petits péchés ] par rapport à de tels péchés comme « conclure des accords illégaux ».
« Le mariage » est un mot historique. Ce fut toujours ainsi dans l'humanité, et pas seulement dans l'Église, c'est entre un homme et une femme ... nous ne pouvons pas changer cela. C'est la nature des choses. Voilà comment ils sont. Appelons-les des « unions civiles ».
Quiconque pense que Bergoglio a ici défendu le Mariage Traditionnel va croire à n’importe quoi. Ce commentaire a ravi le moulin de propagandes pseudo-Catholiques homosexuelles, le New Ways Ministry, condamnée par la CDF [ Congrégation pour la Doctrine de la Foi ] en 1999. Voici comment son site Web a exulté :
Ce qu’il y a de neuf ici, cependant, c’est qu’il appuie les unions civiles pour les couples homosexuels .... Le Pape François n'a jamais, en tant que pontife, déclaré son endossement des unions civiles de façon si claire. ( Il a soutenu les unions civiles en tant que compromis devant son opposition envers l'égalité du mariage lorsqu'il était Archevêque en Argentine. En tant que pontife, il a fait une déclaration ambiguë sur les unions civiles, ce qui a inspiré plus de questions que de certitude quant à sa position ). Cette nouvelle déclaration de soutien de sa part est un grand pas en avant ».
On ne peut nier la réalité : Bergoglio a ouvert les écluses pour le « mariage homosexuel » étiqueté « union civile » que l'Église, suite à son exemple, cessera de s'opposer aussi longtemps qu'il sera Pape. Et voilà pour l'enseignement contraire de Jean-Paul II et de Benoît XVI sur le devoir de chaque Catholique de s'opposer et de refuser de mettre en œuvre toute forme de reconnaissance légale à des « unions homosexuelles » parce que « l'État ne pouvait pas accorder un statut légal à ces unions sans faillir à son devoir de promouvoir et de défendre le mariage en tant qu'institution essentielle au bien commun ».
« Je n'aime pas utiliser le terme « guerre juste ». Nous entendons dire : « Je fais la guerre parce que je n'ai pas d'autre moyen de me défendre ». Mais aucune guerre n'est juste. La seule chose juste est la paix ».
Comme c’est clair maintenant, tout enseignement de l'Église que François n’aime pas, il le jette par-dessus bord. Car après tout, comme il nous l'a assuré, le Magistère, c’est ce qu'il pense. Et voilà en ce qui concerne l'enseignement contraire de Saint Augustin, des Pères et Docteurs de l'Église, de Saint Thomas d'Aquin, du Magistère au cours des 2 000 ans et même du Catéchisme de Jean-Paul II (§§ 2307-2317), qui affirme la Juste Guerre selon la Doctrine bimillénaire de l'Église.
Rappelons-nous que Bergoglio, contrairement à l'enseignement bimillénaire de l'Église conformément à la vérité révélée de l'Écriture, a déclaré que l'imposition de la peine capitale est un « péché mortel » qui doit être universellement abolie et a même appelé à l'abolition des condamnations à perpétuité parce qu'ils sont une « peine de mort cachée ». Il n'a jamais exigé cependant l'abolition de l'avortement même si, dans cette même interview, il admet que c'est le meurtre d'innocents par opposition aux criminels reconnus coupables.
« L'État laïc est une chose saine. Il y a un laïcisme sain. Jésus a dit : Nous devons rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu ».
Que César aussi doit rendre à Dieu les choses qui sont de Dieu semble ne pas avoir lieu pour Bergoglio. Étant donné que l'enseignement Traditionnel de l'Église sur la Royauté Sociale du Christ n'est décidément pas ce que pense Bergoglio, il l'a excisé de son faux « Magistère » d'interviews et de ses conférences de presse aéroportées. Il avoue néanmoins que :
« Dans certains pays comme la France, ce laïcisme porte trop l'héritage des Lumières, ce qui crée la croyance commune où les religions sont considérées comme une sous-culture. Je crois que la France — c'est mon opinion personnelle, et non celle de l'Église officielle — devrait « élever » un peu le laïcisme, en ce sens qu'il faut dire que les religions font également partie de la culture. Comment exprimer cela en termes profanes ? Par une ouverture à la transcendance. Tout le monde peut trouver sa forme d'ouverture ».
Remarquez que seulement quand il exprime une légère critique de l'État laïc, Bergoglio a le souci de noter que ce n'est que son opinion, et non l'enseignement de l'Église — évidemment sous l'hypothèse que l'enseignement officiel de l'Église accepte l'État laïc sans la moindre réserve ! En ce qui concerne « l'ouverture à la transcendance », il signifie simplement que l'État laïc devrait reconnaître que toutes les religions, peu importe ce qu'elles enseignent, font « partie de la culture ».
Les lecteurs se demandent sans aucun doute : qu'est-ce qu'un Catholique doit faire face au délire sans fin de cet homme, qui admet dans le même entretien que, dans sa quarantaine, il a subi une psychanalyse « avec une psychanalyste Juive. Pendant des mois, je suis allé chez elle une fois par semaine pour éclaircir certaines choses » ?
Tout d'abord, évidemment, nous devons garder la Foi en dépit des attaques implacables de Bergoglio.
Deuxièmement, nous ne devons absolument jamais accepter par notre silence le faux enseignement de l'homme, mais plutôt, selon notre position sociale, le mettre en lumière et le condamner à chaque instant comme des soldats du Christ et des membres de l'Église militante de peur que quiconque — en particulier parmi notre famille et nos amis — se contente d'accepter les erreurs de Bergoglio. Il doit être confronté, jour après jour, par les Catholiques orthodoxes qu’il méprise si clairement et qu’il cherche à ostraciser avec sa démagogie à rabais, même au point d'aider efficacement l'État laïc qu'il considère comme « sain » dans sa recherche aux sorcières toujours plus grande des« discours haineux » et « des groupes haineux ».
Troisièmement, nous devrions considérer la possibilité réelle qu'avec ce Pape nous sommes entrés dans un territoire inexploré dans l'histoire de la papauté : la Chaire de Pierre est occupée par un homme qui a été jugé valide à la papauté, est universellement reconnu comme un Successeur de Pierre et pourtant, de facto, est une sorte d'antipape en termes de ses paroles et de ses actes. Pire encore, même les antipapes pris littéralement dans le sens du mot dans le passé n'ont pas exprimé les faussetés et les inanités qui coulent de Bergoglio comme une rivière de sa source.
Ce spectacle étonnant devrait nous remplir de crainte devant la menace qu'il représente pour l'Église, pour nos enfants, pour d'innombrables âmes et pour le monde entier. Ça devrait nous inciter à prier pour la libération de l'Église de ce pontificat, mais aussi à prier pour François, malgré l'indignation légitime qu'il provoque et la réponse émotionnelle à ses facéties qui nous donnent la chair de poule. Ce ne devrait pas être une occasion d’une joyeuse jubilation malveillante à la manière des commentateurs sédévacantistes qui se plaisent à ce qu'ils considèrent comme la confirmation ultime de leur thèse selon laquelle nous n'avons eu aucun Pape légitime depuis Pie XII.
C'est ce à quuoi nous assistons aujourd'hui, c'est autre chose que du simple sédévacantisme. Ce qu’est exactement ce que c'est, c’est l'histoire qui nous l'indiquera. Mais c'est certainement quelque chose que l'Église n'a jamais vu auparavant. En sachant cela, nous devrions être prévenus de manière appropriée de ce qui pourrait apparaître, à ce stade, être une résolution céleste dramatique de la débâcle Bergoglienne absolument sans précédent.
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