SOURCE : Rorate Caeli et La Stampa
Le 11 septembre 2017
Lors de son retour de Colombie, on a demandé au Pape François son opinion sur la décision de Trump de mettre fin au programme DACA pour les jeunes immigrants illégaux aux États-Unis. Dans sa réponse, le Pape condamne la décision de Trump et fait une fausse équivalence morale du style deux poids une mesure entre ses préférences en matière de politique d'immigration et le mal moral intrinsèque et grave du massacre de la vie humaine innocente par l'avortement. Voici l'échange complet:
Question : Chaque fois que vous rencontrez des jeunes, vous leur dites toujours : ne perdez pas espoir, l'avenir. Le Président Trump aux États-Unis a aboli la loi des « dreamers », qui supprime l'avenir pour 800 000 jeunes qui sont entrés illégalement lorsqu'ils étaient mineurs. Que pensez-vous de cela ?
Le Pape François : « J'ai entendu parler de l'abolition de cette loi, mais je n’ai pas pu lire les articles sur comment et pourquoi cette décision a été prise. Je ne connais pas bien la situation. Mais de séparer les jeunes de leurs familles n'est pas quelque chose qui porte de bons fruits, soit pour les jeunes, soit pour les familles. Cette loi provient de l'exécutif et non du Parlement : si c'est le cas, j'espère qu'elle sera repensée un peu. J'ai parlé avec le Président des États-Unis, qui se présente comme pro-vie. S'il est un bon pro-vie, il comprend l'importance de la famille et de la vie : l'unité de la famille doit être protégée. Lorsque les jeunes se sentent exploités, à la fin, ils se sentent désespérés. Et ce qui les prend alors : les drogues, les autres dépendances, le suicide, qui peuvent arriver à quelqu'un quand il est séparé de ses racines. Tout ce qui va à l'encontre des racines des gens enlève l'espoir ».
Aucun commentaire:
Publier un commentaire