par : Nelson Hertel
SOURCE : Centre de Fatima
Le 2 octobre 2017
Le premier Premier Ministre Irlandais gay, Leo Varadkar, a annoncé que le pays aura un référendum sur les « droits » à l'avortement à la mi-année 2018. Varadkar, le premier Premier Ministre Irlandais de descendance Indienne, a promis de très prochains référendums sur les lois sur le divorce, sur la définition par l'État du rôle des mères restant à la maison et l'abolition de l'infraction constitutionnelle du blasphème. Le référendum sur l'avortement devrait avoir lieu peu de temps avant la visite programmée du Pape François en Irlande pour la Rencontre Mondiale des Familles de l'année prochaine (21-26 août 2018).
L'Archevêque de Dublin, Diarmuid Martin, a déjà déclaré que la visite du Pape François aura un « style et une envergure différents » par rapport à la visite du Pape Jean-Paul II en 1979. Bien que Jean-Paul II avait 59 ans au moment de sa visite et François aura 81 ans, mais la différence d'âge ne semble pas être le facteur déterminant dans la planification de la visite pontificale. L'Archevêque Martin a expliqué que François « viendrait dans une Irlande bien différente de celle du Pape Jean-Paul II ».
L'état des choses, religieuses et laïques, en Irlande est déchirant. La pratique astronomiquement réduite de la Foi Catholique, l'importance décroissante accordée au Christ et à son Église par les générations plus jeunes et le manque virtuel de vocations sacerdotales et religieuses sont bien connus sur l'Île d'Émeraude. La spirale descendante prédite par le Père D. Vincent Twomey dans son livre 2003 « La fin du Catholicisme Irlandais » est arrivé et a nécessité une lettre pastorale en mars 2010 aux Catholiques d'Irlande par le Pape Benoît XVI — un document à peine reconnu dans l'Église et la nation Irlandaise, toutes deux infestées de scandales.
Comment la «Terre de saints et d'hommes de lettres » a-t-elle atteint ce point ? Comment est-il possible que la nation, autrefois typiquement Catholique, ait légalisé le « mariage » de même sexe en 2015 ? Comment le pays de Saint Patrick et des autres grands saints et missionnaires Hiberniens envisage-t-il maintenant de légaliser l'avortement ?
Nous regardons, presque impuissants, comment l'île qui a produit le Bienheureux Abbé Columba Marmion, le Serviteur de Dieu Frank Duff et le grand Père Denis Fahey dans les temps modernes, se prépare (avec toute probabilité) à promouvoir le divorce et à faire un clin d’oeil aux blasphèmes contre le Saint Nom de Dieu.
La Constitution Irlandaise commence par les mots ( jusqu'à un autre référendum ? ) : « Au nom de la Très Sainte Trinité, de qui vient toute autorité et à qui, à notre fin de vie, toutes les actions à la fois des hommes et des États doivent se reporter, Nous, le Peuple de l’Éire [Irlande], reconnaissant toutes nos obligations envers notre Divin Seigneur, Jésus-Christ, qui a soutenu nos pères à travers des siècles d'épreuves, se rappelant avec reconnaissance leur lutte héroïque et incessante pour retrouver l'indépendance légitime de notre Nation ... »
Pourtant, où est la reconnaissance de la Très Sainte Trinité en Irlande, en 2017 ? Dans ce pays où régnait jadis Christ le Roi, le gouvernement sanctionne maintenant ce qui a toujours été interdit par le Dieu Tout-Puissant et son Église. La Colline de Slane, Croagh Patrick et les Mass Rocks cèdent la place aux drapeaux arc-en-ciel, aux décrets de divorce et à la profanation pécheresse. Quo vadis, Hibernia ? Où vas-tu, Irlande ?
Rappelant toujours le rôle indispensable de Notre-Dame ( qui est apparue à Knock, en Irlande en 1879 ), recommandons ces développements décourageants qui se déroulent dans ce pays à la Médiatrice de toutes les Grâces. La nécessité, l'importance et les obligations du Message de Fatima s'appliquent non seulement au Portugal ou à la Russie, mais aussi à l'Irlande et à toute nation sur terre. Ayant déjà fait une Consécration le 15 août 2013, les Évêques Irlandais ferait bien de consacrer explicitement bientôt leur nation au Cœur Immaculé de Marie, non seulement pour sauver les derniers vestiges du Catholicisme qui restent sur l'île, mais pour la restauration complète de la Foi là-bas.
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