Le nouvel Évêque à la mode d'Innsbruck
est tout en faveur des femmes « diacres »
par Christopher A. Ferrara
SOURCE : le Centre de Fatima
Le 5 octobre 2017
Quiconque suit les affaires de l'Église pendant ce pontificat ne manquera pas de remarquer l'un de ses thèmes : l'installation de nouveaux Évêques et Cardinaux dans le monde entier qui sont conformes à l'intention déclarée de François d'infliger une « rénovation de l'Église » qui est « irréversible ». Ainsi, tout nouvel Évêque ou Cardinal qu'il a élevé est en faveur de l'absolution confessionnelle et de la Sainte Communion pour les adultères publics en « deuxièmes mariages », même si Jean-Paul II et Benoît XVI ont insisté, conformément à tous leurs prédécesseurs, que l'admission aux Sacrements est « intrinsèquement impossible » compte tenu de leur état de vie, en l'absence d'une véritable repentance pour le péché d'adultère et d'un engagement à la continence dans le futur. |
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Il semble également que les nouveaux « Évêques de François » aient été sélectionnés parce qu’ils sont favorables à l'approbation « irréversible » des « diacres » féminines. Ainsi, Hermann Glettler (photo ci-dessus), récemment nommé Évêque d'Innsbruck, a déclaré « qu'il est » définitivement pour « l'admission des femmes au diaconat » et « [...] que le Pape a nommé une commission sur les femmes diacres, Glettler serait très heureux si la décision viendrait assez tôt et serait prise de manière positive » ».
Traduction : sauf circonstances imprévues, les « diacres » féminines sont en perspective, et Glettler le sait. Mais le diaconat est un ministère ordonné, un rang de prêtrise qui, comme le sacerdoce lui-même, est limité aux hommes. Alors, quel genre de « diacre » féminine pourrait concevoir François, étant donné que l'ordination des femmes au rang diaconal du sacerdoce masculin serait clairement invalide ? Peut-être serait-ce une sorte de « ministère » féminin impliquant un costume de clerc et le titre de diacre, mais sans ordination en tant que telle.
En tout cas, l'invention des « diacres » féminines impliquerait également la possibilité de « prêtres » féminines. Interrogé sur l'ordination des « prêtres » féminines, Glettler a déclaré que « ce n'est pas si utopique ». Mais les premières étapes sont nécessaires, comme les diacres féminines.
Naturellement, Glettler est tout en faveur de la Sainte Communion pour les adultères publics. Lorsqu'on lui a demandé s'il était en faveur juste avant sa nomination, « l'Évêque-en-devenir a répondu : Beaucoup ». Pour donner la Communion à ceux dont le mariage a échoué et qui vivent dans une nouvelle relation est « très, très sensé basé sur l'Évangile ». Mais il est également judicieux d'accompagner ceux qui arrivent à la conclusion qu'ils ne recevront pas la Communion. Il s'agit d'« accompagner, de discerner et de laisser ouvert si quelqu'un dit : « Je vais délibérément aller à la Communion ou je vais délibérément [sic] renoncer à cela, sur la base de motifs intérieurs spécifiques ».
Donc, assez incroyablement, c'est apparemment ce que la hiérarchie entière professerait si tous ses membres étaient installés par François : des femmes diacres ? Pas de problème. Des femmes prêtres ? En temps utile. La Sainte Communion pour les adultères publics ? Tout ce que chaque adultère décide en fonction de ses « motifs intérieurs ».
Ce que nous assistons maintenant, c'est un effort pour transformer l'Église Catholique — si cela était possible — en quelque chose qui ressemblerait à l'Église Anglicane. En d'autres termes, la phase finale d'une crise ecclésiale comme aucune autre que l'Église n’a jamais vue. Mais c'est précisément à ces moments-là, quand tout semble perdu, que la Providence inaugurera infailliblement l’« heureux début de la restauration complète », pour rappeler la Promesse de Notre-Dame du Bon Succès, qui est pleinement en harmonie avec la Promesse de Notre-Dame de Fatima du Triomphe à venir de Son Cœur Immaculé — suite à la Consécration de la Russie.
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