par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 29 mai 2017
Le Pape Bergoglio semble avoir un penchant pour visiter les hôpitaux pédiatriques et dire aux enfants impressionnables qu'il n'a « pas de réponse » à la question de savoir pourquoi Dieu leur permet de souffrir et que de plus Jésus Lui-Même n'a « pas de réponse ». |
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« Je n'ai pas de réponse à cette question. Ni Jésus n'a donné de réponse à ces paroles. Il n'y a pas de réponse à cette question, tout ce que nous pouvons faire, c'est de regarder le Crucifix et de le laisser nous donner la réponse ».
Il l'a encore fait il y a deux jours (27 mai) lors d'une visite à l'hôpital pédiatrique Giannina Gaslini à Gênes où il a déclaré :
« Plusieurs fois je me suis demandé et je retourne à la question : pourquoi les enfants souffrent-ils ? Et je ne trouve aucune explication. Je regarde seulement la Croix et je m'arrête là ».
Vraiment ? Aucune explication sur le pourquoi les enfants souffrent ? On ne peut regarder que la Croix et qu’elle nous fournisse une sorte de réponse inachevée ? Est-ce le meilleur que le Vicaire du Christ peut faire pour consoler les enfants qui souffrent ainsi que leurs parents désemparés ?
Mais alors, si le Pape Bergoglio n'a « pas de réponse » et ne peut trouver « aucune explication » à savoir pourquoi les enfants souffrent, alors, quelle est sa réponse à la question de savoir pourquoi les adultes souffrent ou, en fait, pourquoi y a-t-il à tous égards de la souffrance dans ce monde ? D'ailleurs, pourquoi Dieu permet-il au mal de toute sorte de tomber sur l'innocent ? Pas de réponse là non plus ?
Poursuivons davantage la perplexité Bergoglienne : pourquoi Dieu, comme l'atteste l'Écriture, afflige des châtiments sur son peuple, y compris les enfants ? Pourquoi, même dans le Message de Fatima, recevons-nous un avertissement de la Très Sainte Mère de Dieu que la peine d'avoir omis de répondre au Message est le châtiment divin du monde, les enfants sont-ils inclus ? Et pourquoi voyons-nous que ce châtiment a lieu dans la vision du Troisième Secret, qui décrit un ange vengeur faisant pleuvoir la destruction sur une ville dévastée, suivie de l'exécution d'un Pape blessé et des membres de la hiérarchie ?
Et les questions ultimes : pourquoi Dieu a-t-il banni Adam et Ève du Jardin d'Eden en raison de leur désobéissance, les privant de leur état original d'intégrité parfaite et de bonheur ? Pourquoi a-t-il permis au Péché Originel de blesser toutes les générations subséquentes de l'humanité, apportant le péché personnel et ses conséquences terribles dans le monde ? Est-ce le Pape Bergoglio n'a pas non plus de réponses à ces questions, même si les réponses se trouvent dans les Dogmes de notre Foi concernant la Chute de l'homme, les conséquences du Péché Originel et la liberté de la volonté humaine ?
La réponse à toutes ces questions — la réponse que l'on pourrait s’attendre d'un Pape pour l'amour du ciel — commence par la bonté infinie de Dieu, agissant de sa perspective éternelle, le Dieu « qui veut que tous les humains soient sauvés et parviennent à connaître la vérité ». (1 Timothée 2 : 4). La réponse se termine par la Révélation Divine, répétée par Saint Paul, que « nos souffrances du temps présent ne sont pas comparables à la gloire que Dieu nous révélera ». (Romains 8 :18).
Dire qu'il n'y a pas de réponse au problème de la souffrance, c’est implicitement remettre en cause la bonté et la justice de Dieu, donnant ainsi crédit aux plus cruels arguments à l'athéisme, résumés par Saint Thomas d'Aquin :
« Il semble que Dieu n'existe pas ; parce que si l'un des deux contraires est infini, l'autre serait complètement détruit. Mais le mot « Dieu » signifie qu'Il est une bonté infinie. Si, par conséquent, Dieu existait, il n'y aurait pas de mal perceptible ; mais il y a du mal dans le monde. Par conséquent, Dieu n'existe pas ».
Mais comme Saint Thomas, citant Saint Augustin, enseigne en harmonie avec toute la Tradition : « Comme dit Saint Augustin (Enchiridion xi) :
« Puisque Dieu est le bien suprême, il n'autoriserait aucun mal à exister dans ses œuvres, à moins que Sa toute-puissance et Sa bonté soit telle qu'elle tire le bien même du mal. « Cela fait partie de la bonté infinie de Dieu afin qu'Il permette au mal d'exister et qu'il produise du bien à partir de ce mal ».
Ainsi, la réponse à la question, que la Foi fournit, même si elle échappe au Pape Bergoglio, est que les mauvaises choses qui arrivent aux bonnes personnes dans ce monde ne sont pas des mauvaises choses du point de vue divin et éternel : l'enfant qui souffre et décède atteint la béatitude éternelle, évitant ainsi un chemin dans la vie qui l'aurait conduit à l'enfer. Les saints qui souffrent sont réunis plus étroitement avec Dieu et finalement au bonheur éternel à travers leurs souffrances — en effet, ils accueillent leurs souffrances pour cette raison. Le pire des pécheurs se met à genoux par la seule mesure qui aurait pu assurer sa repentance : la souffrance.
Pourtant, même d'un point de vue purement mondain, la question a une réponse : supposons, par exemple, qu'un enfant qui parcourt le chemin d'un camion qui se déplace, tombe et se fracture un bras avant de rejoindre la chaussée. Tout le monde reconnaîtrait que c'était « une bonne chose » que l'enfant ait trébuché et qu’il se soit fracturé le bras. Tout le monde aurait peut-être dit cela, à l'exception de l'occupant actuel de la Chaire de Pierre, qui professe essentiellement être déconcerté par toute la condition humaine, même si la Révélation Divine, explicitée et défendue par l'Église dont il est le chef terrestre, a toujours offert la réponse à ce que certains appellent le problème du mal.
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