Par: Frances martel
Auteur chez Breitbart
SOURCE : Breitbart
Le 16 mai 2017
La communauté internationale devrait non seulement agir contre la dictature socialiste Vénézuélienne en principe, mais aussi pour protéger le monde d'un réseau croissant d'influence criminelle auquel le Venezuela appartient — à côté de l'Iran, de la Syrie, de Cuba et de la Corée du Nord.
C’est ainsi que Diego Arria, un diplomate Vénézuélien de longue date et ancien Président du Conseil de Sécurité de l'ONU préconise maintenant la liberté de son pays. Dans une interview avec Breitbart News, menée en espagnol et en anglais, Arria soutient que les liens du gouvernement socialiste Vénézuélien avec les terroristes, les trafiquants de drogue et les États voyous constituent une menace pour la communauté mondiale et pas seulement pour ses voisins d'Amérique Latine.
« Le Venezuela est un risque pour la paix et la sécurité internationales » a déclaré Arria. « Le Venezuela a des liens extrêmement dangereux avec des groupes au Moyen-Orient, par exemple avec le Hezbollah. Certains disent que « les missiles iraniens ne peuvent jamais atteindre les États-Unis continentaux » et je dis « oui, mais s’ils sont au Venezuela, ils peuvent atteindre directement Miami ».
« Nous nous sommes associés aux pires causes de l'humanité » a déploré Arria. « Nous étions avec [l'ancien Président Iranien Mahmoud] Ahmadinejad en Iran, nous avons eu des liens avec le dictateur Irakien Saddam Hussein, nous les avons eu avec le dictateur Libyen Mouammar Qaddafi, nous les avons avec les Palestiniens. Jamais il n'y a eu au Venezuela tant de Palestiniens qui occupent des postes élevés dans la hiérarchie politique Vénézuélienne » .
Le Venezuela peut servir « non seulement en tant que site d'occupation pour les Cubains » affirme Arria « mais pour les Chinois, les Russes, les Indiens, les Palestiniens ... [ce] fait transforme le Venezuela en un centre d'agitation potentiellement très sérieux et les États-Unis ne lui ont jamais accordé la stature ni l'importance qu'il devrait avoir pour eux ».
Arria a également noté que le Venezuela avait des liens étroits avec les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), une organisation marxiste narco-terroriste qui, en 2015, était considérée comme l'organisation terroriste non-djihadiste la plus riche au monde, dépassée en richesse uniquement par l'État Islamique et Hamas. « La relation entre le Venezuela et les FARC en Colombie est extrêmement dangereuse à mon avis parce que les FARC seront bientôt le parti politique le plus important et le plus riche d'Amérique Latine. Ceux qui n'entreront pas dans le processus de pacification de [du Président Juan Manuel] Santos feront du Venezuela un site de transport de drogue et d'armes encore plus grand que ce qu'il est aujourd'hui ».
Le « pacte de paix » entre le gouvernement de Santos de Colombie et les FARC permettra au groupe terroriste de devenir un parti politique et la plupart des membres des FARC risquent d'éviter le temps de prison pour leurs crimes.
Le gouvernement du dictateur Nicolás Maduro maintient des liens étroits avec l'Iran que son prédécesseur Hugo Chávez a cultivés, des liens si proches que Ahmadinejad a risqué une violation à la charia pour avoir embrassé la mère de Chávez à son enterrement et a déclaré qu'il reviendrait sur terre aux côtés de Jésus-Christ et de l'Imam Mahdi, la figure Musulmane Shiite soupçonnée être cachée jusqu'à la fin prophétisée du monde.
Les liens entre le Venezuela et l'Iran — et son intermédiaire de terreur, le Hezbollah - sont si proches que de multiples rapports ont accusé le Venezuela de vendre des documents juridiques (certificats de naissance, passeports, etc.) à des terroristes Shiites non Vénézuéliens pour leur permettre d'accéder plus facilement à l'Hémisphère Ouest que leurs passeports du Moyen-Orient le permettraient.
Maduro a également gardé des liens avec les dirigeants Palestiniens et le dictateur Syrien Bashar al-Assad, dont l'agence de presse SANA publie régulièrement des notes diplomatiques amicales de Maduro. Maduro a bénéficié du soutien économique et politique de la Chine et de la Russie, et le journal d'État de Corée du Nord, Rodong Sinmun, publie régulièrement des annonces selon lesquelles le dictateur Kim Jong-un a reçu des éloges des officiels socialistes dans le pays d'Amérique Latine.
L'allié le plus proche du Venezuela, cependant, est Cuba : un État Communiste ayant une histoire de mépris pour les Droits de l'Homme, qui a tué des citoyens Américains engagés dans des efforts humanitaires et accueilli les meurtriers fugitifs des États-Unis en tant que « révolutionnaires ».
Interrogé sur le rôle que les États-Unis peuvent jouer pour affaiblir la tyrannie socialiste du Venezuela, Arria suggère qu'il y a peu de sanctions extérieures et de gels d'actifs que la communauté internationale peut faire. « Les États-Unis jouent un rôle très intéressant, imposent des sanctions aux personnes liées au régime, mais ils peuvent faire des choses beaucoup plus importantes comme suivre les pistes financières » a-t-il proposé. « Les États-Unis et les Européens savent parfaitement où est l'argent que les gens liés au régime gardent » et peuvent le geler, a-t-il ajouté, notant que les législateurs Républicains comme Ileana Ros-Lehtinen, Marco Rubio et le sénateur de New Jersey, le sénateur Robert Menendez, ont proposé de telles mesures.
Si la communauté internationale agissait pour geler les biens de Chavista à travers le monde, ils compteront sur une Amérique Latine plus convaincue que jamais du mal du régime de Maduro. « Il y a un changement politique en Amérique Latine, les pays qui ont été les principaux complices de la tyrannie au Venezuela — le Brésil avec Lula [da Silva], l'Argentine avec [Cristina Fernández de] Kirchner — [ces gouvernements] ne sont plus là » a noté Arria. « Cela a été d'une grande importance parce que maintenant nous avons deux des plus grandes nations d'Amérique Latine qui soutiennent nos efforts pour reprendre la liberté. C'est un changement notable ».
Même le Mexique, a ajouté Arria, une nation qu'il a identifiée comme étant une « politique très accommodante de non-intervention » a « rompu avec cette politique et s’est prononcée catégoriquement pour le Venezuela ».
« Aujourd'hui, nous avons le Mexique, le Brésil, l'Argentine, la Colombie, environ 90% de l'Amérique Latine qui répudient et condamnent le régime Vénézuélien » a-t-il noté.
Avec le soutien de l'Organisation des États Américain (OEA) et quelques erreurs spontanées du régime de Maduro, Arria voit une chance sans précédent de reprendre le pays des socialistes. « C'est la plus grande insurrection pacifique de l'histoire du Venezuela » note-t-il. « En Amérique Latine, nous n'avons jamais vu 1 000 manifestations pendant 42 jours de suite à raison de 20 par jour. Et ce n'est pas seulement à Caracas, c'est dans de nombreuses villes. Chaque fois qu'ils tuent un jeune [manifestant], plus de mères, de pères, de frères et sœurs apparaissent.
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