Par : Par Piotr Falkowski
Nasz Dziennik
SOURCE : Rorate Caeli
Vous et deux autres Évêques avez écrit une lettre invitant à prier pour le Pape en relation avec l'Exhortation « Amoris laetitia » afin de l'encourager à expliquer les doutes qui l'entourent.
— Dans ces circonstances, le seul acte indispensable du Pape consiste à confirmer sans ambiguïté la vérité Divine de l'indissolubilité du mariage non seulement en ce qui concerne la Doctrine, mais aussi en ce qui concerne la pratique, comme l’a fait Jésus-Christ et selon son exemple à tous ses Vicaires sur la terre, les Pontifes Romains. La tâche centrale d'un Pape est précisément ceci : confirmer ses frères dans la foi. Cette tâche n'est pas facultative, mais commandée par le Christ lui-même (cf. Luc 23, 32).
Comment pouvons-nous, en tant que Catholiques, exprimer nos doutes et nos confusions en respectant l'amour et l'obéissance due envers le successeur de Pierre ?
— Qu'il y ait des doutes et une énorme confusion concernant la discipline Apostolique et immuable de l'Église dans le domaine du mariage et du divorce, c'est un fait qui n'a pas besoin de démonstration. Lorsque des vérités importantes de notre foi, telles que l'indissolubilité du mariage, la validité universelle de la loi morale — et en particulier du Sixième Commandement — sont remises en question, obscurcies et déformées par des directives pastorales spécifiques dans de nombreuses églises locales, les Catholiques ne peuvent pas être indifférents, car cela représente une attaque contre le bien commun spirituel de toute l'Église et, aussi, parce que cela nous concerne et nous affecte tous. Quand un père de famille est négligent à donner à ses enfants une nourriture adéquate, ils doivent l'exiger avec insistance et en même temps avec un respect filial. Un père n'est pas en effet un roi absolu ni un dictateur.
Il y a trois Évêques du Kazakhstan (sur cinq vivant) qui ont signé la lettre. Avez-vous invité d'autres prélats à vous joindre. Il y a eu aussi une lettre de Quatre Cardinaux et visiblement rien de plus. Avez-vous quelque hésitation d’avoir raison ?
— Il y a eu une tentative d'obtenir plus de signatures, mais effectivement, l'Appel à la Prière n'a été signé que par trois Évêques. Il est clair pour moi comme le jour qu'un tel acte n'était pas seulement juste, mais obligatoire pour un Évêque Catholique en raison de l'attaque réelle et répandue sur la sainteté du Sacrement du Mariage, de l'Eucharistie et des Divins Commandements. Je n'ai fait que ce que je devais faire aux yeux de ma conscience et du jugement Divin.
Quelles interprétations de « Amoris laetitia » ne peuvent pas se concilier avec notre foi ?
— Notre Seigneur Jésus-Christ a rétabli solennellement la dignité originelle du mariage en déclarant une fois pour toute son indissolubilité absolue. Les Apôtres et la tradition pérenne du Magistère de l'Église ont conservé et transmis intégralement et sans ambiguïté cette vérité divine. L'Église est demeurée fidèle à cette vérité divine au point d’en vivre des inconvénients temporels considérables. Voici quelques exemples : au 9ème siècle, le Pape Saint Nicolas a excommunié le Roi Lothar II de l'Allemagne à cause de son union adultère et le Pape était prêt à mourir plutôt que de céder au pouvoir militaire que le Roi avait ordonné d’envoyer à Rome pour arrêter le Pape et le forcer à lever l'excommunication. À la fin du 12ème siècle, le Pape Innocent III infligea à toute la France l'interdit (interdiction de la célébration des sacrements) afin de forcer le Roi Philippe II à abandonner une union adultère et à retourner chez sa femme légitime. Pensons qu'au XVIe siècle, les Papes préféraient le schisme d'un pays entier tel que l'Angleterre plutôt de céder à la pratique du divorce du Roi Henri VIII. Des Papes particuliers, des Évêques et des fidèles ont préféré des persécutions et mourir plutôt que d'autoriser le divorce ou de concéder une exception même à un seul cas en théorie ou en pratique. L'histoire de deux millénaires de l'Église possède des exemples lumineux. Une interprétation de « Amoris laetitia » (= AL) qui, même en un seul cas, admettrait à la Sainte Communion des Catholiques civilement divorcés, qui sont encore liés par le lien sacramentel de leur mariage et qui vivent avec un nouveau partenaire en tant que mari et femme, contredirait en pratique la vérité divine de l'indissolubilité du mariage. Même lorsque des Évêques et des Cardinaux, qui font une telle interprétation d'AL, affirment solennellement la validité de l'indissolubilité du mariage, leurs paroles ne sont que des paroles qui ne peuvent pas obscurcir le fait de la contradiction flagrante d'une telle interprétation avec la Divine vérité cristalline de l'Évangile.
Certaines églises locales se penchent vers une pensée différente — il existe des lignes directrices des Évêques suggérant un accès assez large à la Sainte Communion pour les personnes divorcées vivant dans de nouvelles relations.
— Avec de telles lignes directrices et des interprétations pratiques de l'AL, ces Évêques introduisent dans la vie de l'Église des traditions purement humaines d'infidélité et de dureté comme celles du peuple de l'Ancien Testament, des Scribes et des Pharisiens que Jésus-Christ a condamnées.
Comment est survenu tout le problème des incohérences dans la proclamation de l'enseignement de l'Église ?
— La confusion doctrinale et pratique actuelle concernant l'indissolubilité du mariage et la validité universelle des Dix Commandements et par conséquent de la loi morale en général, est un symptôme du phénomène plus profond et généralisé du relativisme doctrinal et moral qui infecte la vie de l'Église depuis déjà plus de cinquante ans. Ce phénomène représente une abdication au principe philosophique du subjectivisme en ce qui concerne la vérité rationnelle et morale : c’est un principe typique des temps modernes qui peut être caractérisé par un anthropocentrisme exaspéré. Cet anthropocentrisme signifie que l'homme se met à la place de Dieu, que l'homme détermine ce qui est vrai et faux, ce qui est bon et mauvais et que l'homme veut par conséquent être honoré. Dieu, et plus précisément le Christ le Dieu incarné, est mis de côté même pendant les célébrations liturgiques où le Dieu Eucharistique est souvent placé dans un coin du tabernacle, où le prêtre humain se place au centre, face au peuple pendant toute la liturgie, même si la liturgie devrait être en premier lieu l'adoration du Christ et pas une contemplation du visage du prêtre.
Vous êtes un défenseur reconnu de la liturgie traditionnelle et de la dévotion Eucharistique. Comment êtes-vous venu à cette attitude ?
— Les leçons les plus importantes que j'ai apprises à célébrer la forme traditionnelle de la Messe est la suivante : je ne suis qu'un pauvre instrument d'une action surnaturelle et extrêmement sacrée dont le principal célébrant est le Christ, le Prêtre Suprême Éternel. Quand je célèbre la Messe traditionnelle, je ressens que, pendant la célébration, j'ai perdu dans un certain sens ma liberté individuelle, car les paroles et les gestes sont prescrits même dans leurs moindres détails et je ne peux pas en disposer de moi-même. Je ressens profondément dans mon cœur que je ne suis seulement qu'un serviteur et un ministre qui, pourtant avec ma volonté libre, avec foi et amour, n’accomplit pas ma volonté, mais la Volonté de Dieu même dans les moindres détails. Le rite traditionnel et plus que millénaire de la Sainte Messe, que le Concile de Trente n'a même pas changé, parce que l'Ordo Missae avant et après ce Concile était presque identique, proclame et évangélise puissamment l'Incarnation et l'Épiphanie de l'ineffable saint et grand Dieu, qui, dans la liturgie comme « Dieu avec nous », comme « Emmanuel », devient si petit et si proche de nous, même dans les détails des rubriques liturgiques obligatoires. Le rite traditionnel de la Messe est hautement et ingénieusement construit et est en même temps une proclamation puissante de l'Évangile en réalisant l’oeuvre de notre salut. Lorsque des clercs et des Évêques font obstacle ou restreignent la célébration de la Messe traditionnelle, ils n'obéissent pas à ce que l'Esprit Saint dit à l'Église et ils agissent de manière très anti-pastorale. Ils se comportent comme possesseurs du trésor de la liturgie, qui ne leur appartient pas, car ils n’en sont seulement que les administrateurs. À nier la célébration de la Messe traditionnelle ou en faisant l'obstruction et la discrimination, ils se comportent comme des administrateurs infidèles et capricieux qui — contrairement aux instructions de la maison du père — gardent le garde-manger sous serrure ou comme une belle-mère méchante qui donne aux enfants une ration maigre. Peut-être que ces clercs ont peur de la grande puissance de la vérité irradiée par la célébration de la Messe traditionnelle. On peut comparer la Messe traditionnelle à un lion : laissez-le libre et il se défendra.
Et quel a été votre cheminement personnel vers la liturgie traditionnelle ?
— Mon chemin vers la liturgie traditionnelle est venu d'une manière organique, en commençant par l'éducation dans la foi Catholique par ma mère et mes grand-mères pendant la persécution de l'Église quand je vivais dans l'Union soviétique. J'ai également été instruit dans la foi par un saint prêtre, le Père Janis Pawlowski, prêtre Capucin de Lettonie, qui a subi aussi l'emprisonnement pendant la persécution et plus tard mon curé en Estonie, à Tartu. En ce temps-là, comme enfant et adolescent, on m'a enseigné que toutes les choses liées à la Sainte Eucharistie doivent être sacrées et sublimes d'une manière remarquable. Le Père Pawlowski a célébré la Sainte Messe en tournant toujours son visage au tabernacle. Lorsque, en 1973, ma famille a émigré en Allemagne de l'Ouest, nous avons subi un profond choc et un profond chagrin, en observant le nouveau style de célébrer la Messe vers les gens, comme dans un cercle fermé. Ce style de célébration m'a rappelé le style du culte auquel j'ai assisté une fois dans une communauté Baptiste de l'Union soviétique. Un autre choc a été pour nous la pratique de donner la Sainte Communion dans la main. Pour mes parents, mes frères et sœurs et pour moi une telle pratique était vraiment horrible, ma mère a même pleuré quand elle a vu une telle scène. Je remercie Dieu de la grande grâce que, dans toute ma vie, j'ai toujours désiré dans mon âme une manière sacrée et sublime de célébrer la Messe. Je l'appellerais le « sensus liturgicus fidei », le sens liturgique de la foi. Jeune homme, je suis entré dans une communauté de Canons Réguliers en Autriche, où la Sainte Messe — c’était le nouveau rite de la Messe — était célébrée en latin et vers le Seigneur au tabernacle et la Sainte Communion donnée à genoux et sur la langue. Lorsque le Pape Benoît XVI a réhabilité en 2007 la liturgie traditionnelle de la Messe, c'était pour moi une joie profonde, parce que moi-même je pouvais alors célébrer et assister à une forme de célébration de la Messe que j’avais expérimentée dans mon enfance pendant la persécution de l'Église, la même forme qu’a connue mes parents et mes grands-parents. Pour reprendre les paroles de Benoît XVI : « Ce que les générations antérieures tenaient comme sacré, ça reste sacré et très grand pour nous aussi, et ça ne peut absolument pas être interdit tout à fait ou même considéré comme nuisible. Il nous appartient de préserver toutes les richesses développées dans la foi et la prière de l'Église ». En outre, la réhabilitation de la liturgie traditionnelle devait avoir, selon Benoît XVI, une influence positive et enrichissante sur le nouveau rite de la Messe. L'un des enrichissements les plus nécessaires consiste à célébrer aussi le nouveau rite vers le Seigneur, comme Benoît XVI et plus récemment le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation du Culte Divin, suggèrent.
Vous avez fait l’invitation il y a quelques années à publier un nouveau « Syllabus errorum ». Quelles « erreurs » populaires menacent le plus notre foi à l'heure actuelle ?
— La liste serait la suivante :
La théorie d'une Église préconciliaire et post-conciliaire dans le sens de la rupture ou de la discontinuité, préférant l'Église « post-conciliaire » et considérant l'Église réelle comme l'Église conciliaire » créant ainsi la notion d'une nouvelle église, l'Église de Vatican II.
La théorie selon laquelle d'autres confessions Chrétiennes ou d'autres religions sont aussi objectivement des moyens de salut désirés par Dieu.
La théorie selon laquelle les femmes doivent avoir accès aux ministères ordonnés au moins au diaconat, une aspiration favorisée par la large diffusion des acolytes et des lectrices féminines, une pratique qui n'est pas le moindrement indiquée par les documents de Vatican II.
Des doutes sur la virginité perpétuelle de Notre-Dame, en particulier sur la naissance virginale de Jésus et sur la virginité de Notre Dame lors de la naissance (virginitas in partu).
La théorie selon laquelle la Sainte Messe est principalement un banquet fraternel et que l'aspect sacrificiel de la Sainte Messe n'est que métaphorique ou un sacrifice de louange (une telle erreur s’est intensifiée largement étape par étape également en raison d'une manière de célébrer la Messe dans le style d’un banquet typique, c'est-à-dire la pratique généralisée de la célébration « versus populum » qui n'a pas été le moindrement mentionnée par les Pères de Vatican II.
Le manque de croyance dans la transsubstantiation et même dans la présence réelle (principalement causée par la modernité de la pratique de la Communion dans la main, une pratique que les Pères du Concile n'auraient jamais pu imaginer et que Paul VI lui-même considérait dangereuse.
Des opinions erronées sur la collégialité épiscopale, attribuant au Collège des Évêques un pouvoir ordinaire suprême du gouvernement de l'Église universelle, créant une sorte d’organisation bicéphale [double tête] au corps de l'Église, ce qui est contre la constitution Divine de l'Église.
Une application erronée du principe de la collégialité épiscopale au moyen des Conférences épiscopales aux niveaux nationaux et international, affaiblissant ainsi l'autorité individuelle Divinement établie d'enseigner et de gouverner de l'Évêque diocésain.
Des doutes sur l'éternité de l'enfer.
Des doutes sur la possibilité réelle d'une condamnation éternelle à l'enfer des êtres humains, ce qui signifie que l'enfer est vide.
Des doutes sur la nécessité de l'expiation des punitions temporelles au purgatoire.
Une vision naturaliste de la vie et de la vérité Chrétienne de sorte que l'activisme et l'engagement social deviennent prédominants au détriment de la prière et de l'adoration de Dieu, ce qui signifie une sorte de néo-pélagianisme.
Une non-reconnaissance de l'immoralité grave de la contraception.
Des erreurs pratiques concernant l'indissolubilité d'un mariage valable (favorisé par la pratique de l'admission des divorcés à la Sainte Communion).
Des erreurs sur le désordre objectif des actes homosexuels. de l'homoérotisme et de l'immoralité objective des unions civiles du même sexe car elles favorisent finalement la sodomie.
La confusion quant à la différence essentielle du sacerdoce ministériel et du sacerdoce commun.
Des doutes sur la commodité du célibat clérical et de sa valeur pérenne à cause de la tradition apostolique.
Est-ce que votre service pastoral dans l'Archidiocèse d'Astana, qui est en fait très atypique, a un impact sur vos positions sur les questions de l'Église universelle ?
— L'Église Catholique est, par sa nature, universelle et, même dans les communautés les plus petites et les plus périphériques, la plénitude de l'Église y est présente, quand il est conservé intégralement la foi Catholique, la liturgie et l'unité avec la Chaire de Pierre à Rome, avec le Pape, le Vicaire du Christ sur la terre. Par conséquent, afin d'aider à édifier le royaume de Dieu dans la vie de l'Église, il n'est pas nécessaire d'occuper des postes exceptionnels. En outre, selon la Doctrine du Concile Vatican II, tout Évêque par le fait qu'il est membre du Collège des Évêques doit également être concerné par le bien spirituel commun de toute l'Église, en apportant sa propre contribution au moyen de ses prières, ses sacrifices, ses paroles et ses actes. En effet, l'Église est un organisme vivant, le Corps Mystique du Christ, où chaque membre doit offrir sa contribution dans l'esprit du Christ, le véritable Chef de l'Église, et en suivant l'exemple des Apôtres, dont les successeurs sont les Évêques. La communauté Catholique au Kazakhstan est numériquement très petite, peut-être seulement la moitié de la population totale. Cependant, nous avons au Kazakhstan l'honneur, qui est en même temps un devoir, d'être héritiers de nombreux martyrs et de confesseurs de la foi. Je considère cet héritage comme la plus grande richesse de notre Église que nous devons conserver. Par conséquent, ce n'est pas le bien-être financier, ni les structures bureaucratiques ni les nombreuses commissions pastorales qui édifieront véritablement l'Église, mais cette foi forte, pure et intrépide que l'Église persécutée précédente nous a transmise. Je suis très heureux de faire mon ministère épiscopal dans une Église pauvre et petite logée à la périphérie. L'une des valeurs humaines et spirituelles les plus importantes, toujours présentes dans nos communautés ainsi que dans la société Kazakhe consiste à respecter profondément les choses sacrées et saintes, en particulier envers la mère et les personnes âgées.
Que direz-vous aux lecteurs polonais ?
— Chers frères et sœurs en Christ ! Je souhaite à tous les lecteurs de Nasz Diennik des grâces abondantes de Notre Seigneur ressuscité Jésus-Christ. Que vous soyez fortifiés dans la foi vivante dans le Seigneur Jésus-Christ, le seul Sauveur de l'humanité. Il n'y a pas d'autre religion qui sauve l'homme, sauf l'Église Catholique, parce que l'Église Catholique est l'Église unique de Dieu, parce que l'Église est le Christ vivant lui-même. Jésus-Christ est vraiment corporellement ressuscité des morts. Pourtant, il est ressuscité avec Ses saintes blessures sur son corps. Les plaies, ces signes et ces témoins de Sa Passion et de Son Sacrifice sur la Croix, resteront toujours. Elles sont les chants indélébiles de l'amour et de la miséricorde indescriptibles du Christ. Les blessures restent sur le corps ressuscité du Christ pour rappeler qu'un vrai Chrétien ne peut pas être sans croix, qu'un véritable Christianisme ne se glorifiera jamais que dans la Croix du Christ, que la Croix du Christ est notre plus grande arme spirituelle dans la bataille contre les esprits maléfiques, contre les ennemis de la vérité. Nous croyons en Jésus-Christ, dans sa Croix, dans ses blessures, dans sa résurrection glorieuse d'entre les morts. Pour cette foi, nous voulons être prêts à donner nos vies. Jésus est vivant et vit et, nous aussi, nous sommes vivants et vivons si nous vivons en état de grâce. Si nous sommes en état de grâce, Christ vit en nous, et nous n'avons rien à craindre. Le Christ est ressuscité, Il est vraiment ressuscité !
Merci beaucoup.
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