par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 23 mai 2017
Un article du Catholic Herald révèle encore plus de profondeurs d'absurdité dans l'approche de la Commission Ruini et du Vatican pour les pseudo-apparitions à Medjugorje. The Herald, citant le Père Salvatore Perrella, Président de l'Institut Pontifical Marianum et membre de la Commission, confirme, de manière risible, que la Commission « a choisi de faire la distinction entre ce qui s'est passé au cours des 10 premiers jours et ce qui s'est passé dans les trois décennies suivantes ». |
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Génial. Une autre nouveauté inouïe dans l'Église Catholique : les « visionnaires » qui sont considérés être crédibles pour une période de dix jours, mais deviennent immédiatement des menteurs systématiques pour les trente prochaines années. Combien de ces « premières » idiotes ont-elles été soumises aux fidèles au cours des cinquante dernières années ? C’est presque impossible à compter. Et quel a été le résultat net ? La ruine ecclésiale, incluant maintenant les bêtises émanant de la dénommée avec une grande pertinence Commission Ruini.
Dans une véritable gaffe, Perrella déclare que le Pape Bergoglio, qui loue la ridicule « décision divisée » de la Commission, a pensé que « c'était une bonne idée d’éclaircir un peu le brouillard ». Ceci d'un pontife dont le pontificat entier a été sans cesse un générateur de brouillard sur des questions aussi fondamentales que le Sixième Commandement et la nécessité de l'Église Catholique pour le salut.
« La Commission n'a pas fait de déclaration définitive » dit Perrella. « La Commission considère comme crédibles les premières apparitions. Par la suite, les choses sont devenues un peu plus compliquées ».
Un peu plus compliqué ? Qu'est-ce qui est compliqué d'une trentaine de années de simulations flagrantes qui nient toute possibilité que les « visionnaires » soient en fait les messagers choisis de la Mère de Dieu ?
Comment Perrella peut-il défendre la crédibilité de ces « visionnaires » bonimenteurs à l’air sérieux ? Lisez-le et riez : « Tout comme Jésus a choisi des hommes, pas des saints, pour être ses Apôtres, Dieu ne choisit pas des saints pour être visionnaires, a déclaré le Père Perrella ».
Donnez-moi la pause proverbiale. Tous les Apôtres sont devenus des saints, comme notre Seigneur le prévoyait quand Il les a choisis en premier (prévoyant aussi, et ayant averti les Apôtres, que l'un d'entre eux Le trahirait). De même, tous les visionnaires de Fatima sont des saints, dont deux ont déjà été canonisés, la sainteté de Soeur Lucie étant hors de question, étant donné qu'elle était la visionnaire primordiale avec la mission de maintenir le Message de Fatima vivant dans l'esprit de l'Eglise. Comme noté dans la chronique de jeudi dernier, cependant, le point de vue de la Commission sur la crédibilité des « voyants » de Medjugorje a diminué lorsque leur comportement réel a été pris en compte !
Perrella annonce une « solution pastorale » par laquelle la Commission « a recommandé que le Pape François élimine l'interdiction des pèlerinages officiels diocésains et paroissiaux à Medjugorje et qu'il désigne l'église paroissiale Saint-Jean de la ville comme sanctuaire pontifical avec le contrôle du Vatican ». À ce stade, le rire du lecteur devrait être hilarant : la Commission propose sérieusement de dignifier le site de fausses apparitions, remplies de bêtises et même d'hérésies, en lui accordant le statut de sanctuaire pontifical tout en professant en même temps ne pas avoir jugé définitivement les apparitions elles-mêmes.
Cette « solution » dit Perrella « assurerait qu’« un pasteur et pas une agence de voyage » soit responsable de ce qui se passe là-bas ». Jusqu’à quel point pense-t-il que les fidèles sont stupides ? Une fois que le site des fausses apparitions sera devenu un sanctuaire pontifical, les mêmes agences de voyages réservant des tournées à Medjugorje feront des affaires comme jamais auparavant.
Cette farce entière est une preuve supplémentaire de ce que nous voyons déjà et de ce que le Troisième Secret dans son intégrité prédit : la « désorientation diabolique » au sommet même de l'Église, où on nous dit maintenant que des visionnaires qui ont induit en erreur l'Église et le monde pendant trente ans étaient crédibles pendant environ dix jours.
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