Une cogitation du Nul sans Lui
Toute l'argumentation repose sur deux certitudes. Pour être honnête, disons que la première certitude est plus certaine que la deuxième… Énonçons-les :
Certitude # 1 : Le Pape François connaît bien le Message de Fatima.
Si le Pape François connaît bien l’expression « Évêque vêtu de blanc », on peut raisonnablement déduire qu’il connaît ce qu’il advient à « l’Évêque vêtu de blanc » dans la même vision de Fatima, à savoir :
… « Un Évêque vêtu de Blanc, “nous avons eu le pressentiment que c'était le Saint-Père”. Divers autres Évêques, Prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s'ils étaient en chêne-liège avec leur écorce; avant d'y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d'un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu'il trouvait sur son chemin; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches; et de la même manière moururent les uns après les autres les Évêques les Prêtres, les religieux et religieuses et divers laïcs, hommes et femmes de classes et de catégories sociales différentes. Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un arrosoir de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s'approchaient de Dieu.
Il est assez curieux que peu de commentateurs religieux sinon aucun ne se soient aventurés à aller au bout de cette affirmation qu'il est « l'Évêque vêtu de blanc ». Plusieurs raisons peuvent expliquer cela : oubli de développer le sens de son affirmation papale jusqu'à la fin ultime prévue pour « l'Évêque en blanc ? », hésitation à traiter de la mort cruelle de « l'Évêque en blanc ? » ? Qui osera en parler ?
Deux cas de figure du passé : Jésus et Pierre
Vous vous souvenez sans doute de ce passage où Jésus annonce Sa Mort et Sa Résurrection : « Et ils le livreront aux païens, qui se moqueront de lui, le frapperont à coups de fouet et le cloueront sur une croix. Et le troisième jour, il reviendra de la mort à la vie. » » Mt 20 19 .
Jésus a dit cela avant que cela n'arrive justement.
Est-ce que ça ne ressemble pas à une annonce prophétique comme François vient de faire en nous laissant à chacun
de nous le soin de connaître la description détaillée de ce qui lui adviendra puisqu'elle est bien connue dans le Message de Fatima ?
Le deuxième cas de figure est le Premier Pape, Pierre. Vous vous souvenez de ce passage de l'Évangile où Jésus annonce le martyre de Pierre : « Oui, je te le déclare, c'est la vérité : quand tu étais jeune, tu attachais toi-même ta ceinture et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu étendras les bras, un autre attachera ta ceinture et te mènera où tu ne voudras pas aller ». Jean 21 18
Il y a une différence ente Jésus et Pierre : Jésus étant homme/Dieu peut annoncer sa mort d'avance pour Lui-Même tandis que, pour Pierre, il ne peut pas l'annoncer de lui-même ; c'est Jésus qui la lui annonce...
En somme, aucun être humain ne peut prédire son sort de martyre à moins que le Ciel ne le lui ait dit.
De qui tient-il cela alors ? Du ciel ou imaginé par lui ?
Pourriez-vous imaginer un instant Sainte Jeanne d'Arc annoncer publiquement à l'avance à tout le monde « qu'elle mourrait sur un bûcher » même si le Ciel le lui avait annoncé d'avance ? Mais pourquoi le Pape laisse ainsi sous-entendre sa mort aussi clairement pour qui connaît bien le Troisième Secret de Fatima ? Même s'il avait reçu ce message du Ciel... Pourquoi ?
Ce qui nous amène à la deuxième certitude mais « un peu moins certaine » !
Certitude # 2 : La convoitise résolue et sans scrupule du Pape pour le pouvoir »
Hilary White
Journaliste et ex-correspondante à Rome
Voir sa démonstration dans cet article ici
Soyons généreux envers le Pape François dans notre analyse : admettons que sa déclaration qu'il est « L'Évêque vêtu de blanc » lui vienne du Ciel. Qu'en est-il alors ?
Si c'était vous, oui vous, qui se serait fait dire que vous auriez à mourir d'une mort atroce au milieu de cadavres et cette annonce est une certitude, que feriez-vous ? Ne tenteriez-vous de redresser si possible les torts que vous avez commis dans le passé ? Ne vous mettriez-vous pas à annoncer Jésus et Marie partout même si on se moque de vous ? Et à arrêter les sacrilèges que vous avez tolérés de façon sournoise comme la Communion aux divorcés/remariés ? En somme vider vos valises des Modernismes qu'elles contiennent pour les remplir des Saints Dogmes que nos Pères nous ont laissés ?
Concrètement, ça voudrait dire entre autres choses de ré-écrire aux Évêques de Buenos Aires en leur disant qu'ils n'ont pas la bonne interprétation d'Amoris Laetitia, de même pour les Évêques de Malte, de Rome, de San Diego et de l'Allemagne...
Ne serait-ce pas normal d'agir ainsi avant de subir une mort atroce ? Surtout qu'il n'y a pas de doute puisque cette annonce vient du Ciel...
Mais puisqu'il n'y a pas eu changement d'attitude chez le Pape, on peut raisonnablement penser que cette affirmation qu'il est « L'Évêque vêtu de blanc » vient de lui, de son propre fond... ou comme ils disent maintenant : de son « for interne ». Mais pourquoi aurait-il dit cela alors ?
Il faut comprendre la situation et le comportement de celui qui est en position de pouvoir : que ce soit un éminent chef d'un grand groupe syndical, d'un dirigeant politique et d'un Pape... qui frise l'apostasie ( « Dieu n'est pas Catholique --- Les Athées peuvent au Ciel s'ils suivent leur conscience » ). Ce n'est pas en effet seulement des hérésies qui sont ainsi proférées, il faut que ce soit quelqu'un sans Foi ( un apostat ) qui les profère.
Mais pourquoi le paragraphe précédent qui parle d'apostasie comme le Cardinal Ciappi a déclaré qu'elle viendrait du sommet... Réponse : parce qu'un Pape qui n'a plus la Foi se comporte strictement d'un façon humaine comme un éminent chef d'un grand groupe syndical ou un dirigeant politique. Il est donc très probable que le Pape se comporte de façon strictement humaine avec le pouvoir qu'il possède.
Et comment se comporte-t-on alors ? Oublions les cents premiers jours de grâce que tous un et chacun au pouvoir bénéficie et où se développe, dans notre cas, la papolâtrie. Lorsque les rouages sous la gouverne d'un dirigeant commencent à grincer fortement à un point tel qu'il s'est développé des factions résistantes larvées, il existe deux méthodes concomitantes que le chef peut utiliser pour ramener une loyauté à son pouvoir :
Écraser la résistance
Le chef s'en prend habituellement à des factions qui ne sont pas fortes pour les écraser. De cette manière, il n'encourt pas de risque d'être éclabloussé par des contrecoups : Les Petits Frères de l'Immaculée, Les Chevaliers de l'Ordre de Malte et les couvents cloîtrés sont des cas patents où le Pape a écrasé des faibles pour démontrer son pouvoir et ainsi le consolider.
Faire la victime
Mais ce premier moyen ne suffit pas quand la gangrène de la résistance est trop répandue : Cardinaux contre Cardinaux, Évêques contre Évêques, Traditionalistes versus Modernistes, pétition de 45 théologiens, dubia non répondus depuis septembre 2016, pétition de prières pour que les dubia soient répondus.
Que reste-t-il au chef pour calmer la grogne si répandue ? Écraser un faible n'y fera rien... Réponse : le chef doit voir à substituer la grogne envers lui par de la sympathie, par de la compassion à son égard. Et comment fait-il ? Il dit qu'il est l'Évêque vêtu de blanc... Sniff... Sniff... Oublions nos discordes, rassemblons-nous autour de lui... Il va mourir d'une mort atroce...
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