lundi 17 avril 2017

Socci

Plus aucun sou pour l'Église de Bergoglio





par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Perspectives
Le 17 avril 2017

En Italie, il existe une taxe obligatoire appelée « huit par mille », ce qui signifie 8/10 de un pour cent, que les contribuables peuvent affecter pour l'appui de l'État soit à un programme d'assistance sociale dirigé par l'État, soit à l'une des douze religions approuvées sur une liste gouvernementale, y compris l'Église Catholique. En l'absence d'affectation claire, le gouvernement Italien distribuera les « huit par mille » en fonction des proportions établies par les contribuables qui ont désigné un choix.

Antonio Socci vient d'annoncer dans sa colonne régulière qu'il ne désignera plus l'Église Catholique comme récipiendaire de ses « huit par mille ».

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.


La raison est évidente pour ceux qui ont suivi ses commentaires au cours des dernières années : la montée de ce qu'il a qualifié le « Bergoglianisme », c'est-à-dire la version idiosyncrasique du Pape Bergoglio de la théologie Jésuite libérale avec son mépris pour l'orthodoxie de la Tradition et des disciplines traditionnelles de l'Église qui y sont reliées, et avant tout son interdit perpétuel sur la réception de la Sainte Communion par les personnes vivant dans un état d'adultère public qu’ils appellent un « deuxième mariage ».

L'événement déclencheur de la déclaration de non-paiement de Socci semble avoir été encore une autre des improvisations décousues du Pape Bergoglio sur ce qu'il considère comme la signification de l'Écriture : c'est-à-dire son affirmation étonnante et même blasphématoire lors d'un sermon à Casa Santa Marta que le Christ sur la Croix « s'est fait le diable, le serpent, pour nous ... »

Une discussion détaillée de ce dernier Bergoglianisme se trouve ici. Il ne fait aucun doute que le Pape Bergoglio a affirmé que le Christ « s'est fait le diable, le serpent ... » Il s'agit d'une interprétation Bergoglienne tordue de l'analogie traditionnelle entre le serpent d'airain élevé sur un mât par Moïse, qui a ordonné aux Israélites de regarder l’image pour être guéris littéralement des morsures de serpent qui avaient résulté de leurs péchés, et le Christ Crucifié, ressuscité sur la Croix de la Rédemption, pour expier nos péchés afin qu'ils puissent être remis. Sous aucune interprétation traditionnelle de l'analogie, on peut dire que Christ est devenu le serpent, et encore moins, un tel blasphème d'un Pape ! — qu'il est devenu le diable.

Socci répond également à l'accusation dans L'Avvenire, le journal de la Conférence Épiscopale Italienne, d'avoir attaqué le Pape Bergoglio pour sa remarque « sans aucun argument valable ». Socci démontre que la thèse selon laquelle le Christ « s'est fait le diable » est précisément « l'exégèse gnostique » de Massimo Borghesi, énoncée dans son article « The Pact with the Serpent » [ Le Pacte avec le Serpent ] dans le magazine 30 Days et est clairement « une condamnation précise de Bergoglio ». »

Socci prend l'occasion pour énumérer « d'autres énormités de Bergoglio dans le même sens », y compris sa déclaration selon laquelle « il n'y a pas de Dieu Catholique », que le Christ « a joué au fou », qu'il « a échoué à respecter la moralité » et qu'Il « n’était pas l'un des purs. » Puis, aussi incroyable que cela puisse paraître, il y a une revendication de Bergoglio ( le 17 mars dernier ) selon laquelle « dans la Sainte Trinité, les Personnes se disputent à huis clos, mais à l'extérieur elles donnent l'apparence d'unité ».

Il n'est pas nécessaire de répéter les autres exemples que fournit Socci, qui ont tous été abordés ici et ailleurs. Il suffit de dire que sa conclusion, avec laquelle je dois convenir, est que l’« on craint que le sommet de l'Église ne soit occupé aujourd'hui par un « parti »déterminé à démolir le Catholicisme lui-même comme nous l'avons connu pendant 2 000 ans ».

En bref : l'apostasie qui « commence au sommet » dont Notre-Dame a averti il y a un siècle dans la Troisième Partie du Secret que nous n'avons pas été autorisés à voir. Mais comme je l'ai déjà dit sur ces pages, dans ce développement terrifiant, il y a de l'espoir : ça ne sera pas long avant que la folie qui a saisi l'élément humain de l'Église prenne fin et cela signifiera la Consécration de la Russie au Coeur immaculé de Marie.

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