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jeudi 24 décembre 2015

Pourquoi l'Église Catholique doit

s'opposer à l'accord sur le climat de Paris
Autrement le Vatican endosse l'avortement et la contraception



SOURCE :Voice of the Family

22 décembre 2015 (Voice oftheFamily) - François a manifesté son appui à l'accord final du 12 décembre 2015 atteint à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Paris. Tragiquement, l'accord contient un langage conçu pour promouvoir l'avortement et la contraception même si les termes ne sont pas eux-mêmes utilisés.

Le Saint-Père a parlé contre l'avortement à de nombreuses reprises au cours de son pontificat. Dans Laudato Si, il disait : « Puisque tout est lié, la défense de la nature n’est pas compatible non plus avec la justification de l’avortement ». Nonobstant cela, le mouvement pro-vie a souvent été forcé de soulever des préoccupations au sujet des déclarations faites par de hauts prélats qui semblent être en écart de l'ancienne vigilance du Saint-Siège à l'égard du langage utilisé dans les accords internationaux, langage qui pouvait promouvoir l’agenda pro-avortement, pro-contraception de nombreux gouvernements nationaux et d’organismes d'aide.

Prenant la parole après l'Angélus sur la Place Saint-Pierre le 13 décembre dernier, François a dit :

« La Conférence sur le climat vient de se conclure à Paris avec l’adoption d’un accord, qualifié d’historique par beaucoup. Son application demandera un engagement profond et un dévouement généreux de la part de chacun ».

Il continuait :

« En souhaitant que soit garantie une attention particulière envers les populations les plus vulnérables, j’exhorte la communauté internationale tout entière à poursuivre avec sollicitude le chemin entrepris, sous le signe d’une solidarité qui devienne toujours plus concrète ».

La triste réalité est, cependant, à l’effet que l'accord de Paris conduira en fait à une intensification de l'assaut sur les plus vulnérables de toutes les populations : les enfants à naître.

Dans l'accord de Paris, nous trouvons la clause suivante (notre emphase) :

« Conscientes que les changements climatiques sont un sujet de préoccupation pour l’humanité toute entière et que, lorsqu’elles prennent des mesures face à ces changements, les Parties devraient respecter, promouvoir et prendre en considération leurs obligations respectives concernant les droits de l’homme, le droit à la santé, les droits des peuples autochtones, des communautés locales, des migrants, des enfants, des personnes handicapées et des personnes en situation vulnérable et le droit au développement, ainsi que l’égalité des sexes, l’autonomisation des femme et l’équité entre les générations ».

Les termes en caractères gras peuvent sembler anodins à première vue pour de nombreux lecteurs mais l'expérience a montré souvent que ces termes sont utilisés pour faire avancer une idéologie dangereuse.

1. Les objectifs du Développement Durable utilisent « l'égalité des sexes » et « l'autonomisation des femmes » pour promouvoir l’avortement et la contraception

Les Objectifs du Développement Durable des Nations Unies, approuvés par les États-nations en septembre 2015, se composent de 17 buts et de 169 cibles qui détermineront la direction de l'aide et de l'action internationale pour les quinze prochaines années.

Ces objectifs sont accueillis par l'accord de Paris dans lequel la « Conférence des Parties » s’unit pour :

« Saluer l’adoption de la résolution A/RES/70/1 de l’Assemblée générale des Nations Unies, intitulée «Transformer notre monde: le Programme de développement durable à l’horizon 2030 ».

L’objectif # 5 des Objectifs du Développement Durable est de « Réaliser l'égalité des sexes et l'autonomisation de toutes les femmes et les filles ». Cet objectif comprend la cible suivante à atteindre d'ici à 2030 (souligné par nous) :

« Assurer l'accès universel à la santé sexuelle et reproductive et les droits en matière de procréation, tel que convenu conformément au Programme d'Action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement ainsi que le Programme d'action de Beijing et des textes issus de leurs conférences de révision ».

Cet objectif rend clair que « la santé sexuelle et reproductive » est un élément essentiel dans la réalisation de « l'égalité des sexes » et « l'autonomisation des femmes » malgré le fait que certains organismes des Nations Unies de concert avec des États membres et des organisations Pro-avortement les interprètent comme incluant l'avortement et la contraception.

Le Fonds des Nations Unies pour la Population déclare que « la santé sexuelle et reproductive » comprend l'accès pour tous à « la méthode sûre, efficace, abordable et acceptable de la contraception de leur choix » qui inclut les méthodes de contraception qui sont ou peuvent être abortives. Le Fonds des Nations Unies pour la Population soutient également d'autres méthodes d'avortement, il indique : « Lorsque l'avortement est légal, les systèmes de santé nationaux doivent le rendre sécuritaire et accessible ». Les fournisseurs d'avortements tels que Planned Parenthood considèrent ouvertement l’avortement et la contraception comme partie intégrante de « la santé sexuelle et reproductive », y compris le matériel destiné aux adolescents. C’est aussi un terme qui est utilisé par l'administration Obama pour inclure l'accès à l'avortement.

2. L’« Égalité » utilisée pour promouvoir l’avortement et la contraception

Le sens donné à « l'égalité des sexes » et « l'autonomisation des femmes » ci-dessus n’est pas unique aux Objectifs de Développement Durable ; c’est bien établi dans les documents de l'ONU. Cela peut être démontré par l'examen d'un rapport publié plus tôt cette année par le Comité des Nations Unies sur l'Élimination de la Discrimination à l'égard des Femmes (CEDAW), intitulée « Recommandations générales sur l'accès à la justice des femmes » (23 Juillet 2015).

Le document relie précisément l’« égalité » avec le besoin perçu de légaliser l'avortement. Le paragraphe 47 stipule :

« Les lois pénales sont particulièrement importantes pour assurer que les femmes sont en mesure d'exercer leurs droits, notamment leur droit d'accéder à la justice sur la base de l'égalité ... Certains codes pénaux ou actes et / ou codes de procédure pénale discriminent les femmes : ... b) en criminalisant des comportements qui peuvent être seulement effectués par des femmes : comme l'avortement »

Cet argument se poursuit au paragraphe 49 :

« Les femmes sont également disproportionnellement criminalisées en raison de leur situation ou de leur état, par exemple, les femmes dans la prostitution, les femmes migrantes, les femmes accusées d'adultère, les lesbiennes, les bisexuelles, les femmes transgenres et les personnes intersexuées, les femmes subissant un avortement ou des femmes appartenant à d'autres groupes discriminés ».

Au paragraphe 51, le document procède à déployer les appels pour l'abolition de la discrimination comme un moyen d’en appeler directement à la légalisation de l'avortement :

« Abolir la criminalisation discriminatoire, examiner et surveiller toutes les procédures pénales afin de veiller à ce qu'elles ne discriminent pas directement ou indirectement les femmes ; décriminaliser les formes de comportement qui ne sont pas criminalisés ou punis aussi sévèrement que s’ils avaient été commis par des hommes ; décriminaliser les comportements qui ne peuvent être effectués que par les femmes : comme l'avortement ; et / ou agir avec diligence en vue de prévenir et de fournir la réparation pour les crimes qui touchent uniquement ou de manière disproportionnée les femmes, que de tels actes aient été perpétrés par l'État ou par des acteurs non étatiques ».

En outre, le paragraphe 24, qui se trouve dans une section intitulée « Lois discriminatoires, procédures et pratiques », parle de « barrières » rencontrées par les « filles (y compris les fillettes et les adolescentes, le cas échéant) » en accédant à « la santé sexuelle et aux droits de reproduction. »

3. « L'autonomisation des femmes » utilisé pour promouvoir avortement et la contraception

Au paragraphe 25, le document « recommande que les États Parties » :

(C) prennent des mesures pour éviter la marginalisation des jeunes filles dus à des conflits et la perte d’autonomie au sein de leur famille et le manque de soutien qui en résulte pour leurs droits ; qu’ils abolissent les règles et pratiques qui nécessitent une autorisation parentale ou conjugale pour accéder aux services tels que l'éducation, la santé, y compris la santé sexuelle et reproductive ainsi que l'accès aux services juridiques et aux systèmes de justice ; et

(D) qu’ils protègent les femmes et les filles contre des interprétations des textes religieux et des normes traditionnelles qui créent des obstacles à l'accès à la justice résultant en de la discrimination envers elles.

Ce texte illustre la manière dont ce terme peut être utilisé par les organismes des Nations Unies pour promouvoir (i) les attaques contre les droits parentaux, (ii) l'avortement et la contraception (« santé sexuelle et reproductive »), (iii) les attaques sur les normes morales traditionnelles et ( iv) des attaques sur des textes religieux qui peuvent comprendre l'Écriture Sainte.

Conclusions

Le langage utilisé dans l’Accord de Paris sur le climat est toujours utilisé pour la promotion de la contraception et de l'avortement sous le couvert de la « santé sexuelle et reproductive ». Depuis plus de trois décennies, le Saint-Siège s’est opposé à l'inclusion de tels termes dans les accords internationaux précisément parce qu'on leur reconnaissait qu’ils étaient utilisés pour poursuivre un programme qui est destructeur à la vie humaine et à la famille. Le Saint-Siège à l'ONU a soulevé des inquiétudes quant à l'utilisation de termes tels que récemment utilisés en septembre 2015.

Cependant, au cours du présent pontificat, La Voix de la Famille a eu la tâche pénible de documenter le revers constant de la vigilance de jadis du Saint-Siège sur cette question et l'augmentation de l'incidence croissante du Vatican et des forces internationales anti-vie et anti-famille travaillant ensemble, et ce malgré les condamnations publiques du Saint-Père sur l'avortement.

L'accord de Paris, en particulier pris conjointement avec les Objectifs de Développement Durable, donne encore plus de force aux appels pour des efforts renouvelés en vue d’assurer « l'accès universel » à l'avortement et à la contraception.

jeudi 6 août 2015

Que veut François ?

Vicaire du Christ ou Pape Planétaire ?


Laudato Si et la bifurcation de Dieu

Par Cristopher Ferrara
Fatima Network Perspectives
Le 5 août 2015

Chaque nouvelle lecture de Laudato Si révèle un nouvel aspect inquiétant de cette encyclique « vert », absolument sans précédent adressée à « toute personne vivant sur cette planète ». Il y a quelque chose de troublant presque à chaque page. Considérons le dernier paragraphe de l'encyclique :

« À la conclusion d'une cette longue de réflexion qui a été à la fois joyeuse et inquiétante, je propose que nous offrions deux prières. La première que nous pouvons partager avec tous ceux qui croient en un Dieu qui est le Créateur Tout-Puissant, tandis que, dans l'autre, nous, les Chrétiens, demandons l'inspiration pour prendre l'engagement envers la création qui nous est présenté par l'Évangile de Jésus.»


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Les implications sont vraiment assez stupéfiantes. François est le Vicaire du Christ, dont le devoir est de proclamer, défendre et transmettre intacte la Révélation Divine de Notre Seigneur et de Ses Apôtres, qui devait être apportée à tout le monde en accord avec la Grand Commandement : « Allez donc enseigner à toutes les nations ; les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Enseignez-leur à observer tout ce que Je vous ai prescrit ... »

Ça ne fait pas partie du devoir du Pape de composer des prières que « les Chrétiens » (François n’utilise jamais le mot « Catholiques ») peuvent « partager » avec ceux qui croient en « le Créateur Tout-Puissant » mais ne croient pas ou rejettent positivement la divinité du Christ et de la Sainte-Trinité. Il y a un seul Dieu — Père, Fils et Saint-Esprit — pas un Dieu pour les Chrétiens et un autre pour les adeptes du « Créateur Tout-Puissant » pourtant, nous voyons ici le Vicaire attitré du Christ non seulement accepter passivement mais encourager activement l'incroyance des non-chrétiens en leur composant une prière juste pour eux, une prière à être offerte à une divinité générique, comme s’ils n’étaient dans aucun besoin de croire en Christ et le vrai Dieu pour leur salut.

Notre Seigneur a ordonné à son Église, surtout à sa tête dirigeante terrestre, d'enseigner à « toutes les nations » et à « observer tout ce que Je vous ai prescrit ». Toutes les choses que ce soit… Mais François ne se propose pas apparemment de leur enseigner absolument rien de ce que Notre Seigneur a commandé, y compris la nécessité de croire en Lui pour être sauvé :

Sachez-le tous, et que tout le peuple d'Israël le sache! C'est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c'est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l'angle. Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. (Actes 4 :10-12)

Au lieu de proclamer que « il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés », François bifurque sa rhétorique sur Dieu en composant une prière pour les chrétiens et un autre pour « le Tout Puissant Créateur ». Il prescrit cette dernière prière pour un monde rempli d'âmes perdues comme si c’était suffisant pour eux d’être dans les ténèbres qu’ils habitent sans la grâce de Celui qui a dit : «Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la Vie.» (Jn. 8 :12).

Faisons face à la réalité : nous avons un Vicaire du Christ qui ne souhaite pas être le Vicaire du Christ. Il veut être le Pape planétaire qui « s’adresse à chaque personne vivant sur cette planète » sans égard ou préoccupation pour les fausses religions ou l'athéisme pur et simple qu’ils peuvent professer. Ça n’a pas d’importance pour François que quiconque ne devienne un membre de l'Église Catholique. Ce qui lui importe c’est que chacun, quelle que soit leur croyance, travaille ensemble pour réparer les dommages à l'environnement :

« Un respect doit aussi être démontré pour les différentes richesses culturelles des peuples, de leur art et leur poésie, leur vie intérieure et leur spiritualité. Si nous sommes vraiment intéressés à développer une écologie capable de réparer les dommages que nous avons faits, aucune branche des sciences et aucune forme de sagesse ne peuvent être laissées de côté et ça comprend la religion [n’importe laquelle religion !] et le langage qui lui est particulier ». (LS 63)

En vérité, nous sommes au milieu de ce que l'évêque Athanase Schneider a appelé « la quatrième grande crise » de l'Église

mardi 4 août 2015

3 nouveaux péchés dans l'Encyclique

Merci au Patriarche schismatique Bartolomée


Le Patriarche Bartholomée invente de nouveaux péchés dans l’encyclique papale

Par Cristopher Ferrara
Fatima Network Perspectives
Le 3 août 2015

Ceci est un suivi de ma chronique sur ce qui peut être la plus grande bombe dans Laudato Si, c’est--à-dire la présentation de ces balivernes écologistes du « Pape » Orthodoxe Bartholomée comme si ça pouvait contraindre les Catholiques. Regarder de plus près la notion de ce prélat sur le « crime contre le monde naturel » est approprié. Jetons un coup d'oeil au passage que François cite dans les premiers paragraphes de son « recyclicage ».

« Pour les êtres humains ... détruire la diversité biologique de la création de Dieu ; pour les êtres humains de dégrader l'intégrité de la terre en provoquant des changements dans son climat, en dénudant la terre de ses forêts naturelles ou en détruire les zones humides ; pour les êtres humains de contaminer les eaux de la planète, sa terre, son air et sa vie — ce sont des péchés. Car « de commettre un crime contre le monde naturel c’est un péché contre nous-mêmes et contre Dieu ».(LS 8)


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Comme nous pouvons le voir, le schismatique présenté par François comme une autorité aux Catholiques identifie trois péchés censés « contre nous et contre Dieu » :

  • Premier « péché » : « détruire la diversité biologique de la création de Dieu ... »

    Je ne suis pas au courant d'aucun commandement divin qui énonce : « Tu préserveras la diversité biologique ». Bien au contraire, Dieu a ordonné à l'homme de « dominer sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux du ciel ainsi que sur tous les êtres vivants sur la terre qui bougent ». Si certaines espèces ont disparu en raison de l'activité humaine comme l'utilisation des terres ou de l'agriculture, ce résultat n’est rien de plus qu'une conséquence de la juste règle de l'homme sur la terre et ses créatures pour son usage légitime, y compris là où il vivra, ce qu’il mangera et comment il doit produire la nourriture. Il n'y a pas de quotas sur les espèces qui sont divinement demandés à l'homme et qu’il doit préserver à l'exclusion de son propre usage sur la planète. La destruction sans motif de la vie animale est une chose, mais d'appeler une perte de la « biodiversité » un péché est en soi insensé.

  • Deuxième « péché » : « dégrader l'intégrité de la terre en provoquant des changements dans son climat ».

    On doit rigoler de moi. Tout d'abord, la « science du changement climatique » est une fraude idéologique employant de fausses « simulations informatiques » et des « données » manipulées que même la presse du grand public reconnaît maintenant. De toute façon, depuis quand un changement dans le climat est un mal en soi ? Où est-ce que Dieu ait jamais commandé : « Tu ne feras pas changer le climat » ? Au contraire, Son Commandement est « de remplir la terre et de la soumettre ... » Quant à l'idée que nous avons un devoir de préserver « l'intégrité de la terre » en maintenant un statu quo climatologique mythique — de fait, le climat a toujours changé — la terre ne peut prétendre à une telle « intégrité ». La notion même est absurde. La terre n’est pas une entité morale dotée d'un « droit » à un certain modèle climatologique dans le cadre de son « intégrité ».

    En outre, par quelle autorité un prélat schismatique déclare que tout « changement climatique » est ipso facto nuisible comme si la terre créée par Dieu était incapable de s’ajuster aux effets de l'activité des humains qui sont commandés de se multiplier, de la remplir et de la soumettre ? Ce péché inexistant implique l'hypothèse absurde de la « Fragilité de la terre » dans laquelle l'homme est toujours sur le point de « détruire la planète » comme si la Providence divine n’est pas impliquée dans le maintien de l'ordre naturel pour le bénéfice de l'homme.

  • Troisième « péché » : « le dénudement de la terre de ses forêts naturelles ou la destruction des terres humides ».

    Encore plus absurde. Personne n'a « dénudé la terre de ses forêts naturelles » même s’il y a évidemment un devoir de gérer et d'éviter la destruction inutile de cette ressource naturelle. L'homme a le droit d'abattre des arbres et des forêts claires à des fins légitimes, même s’il y a comme dans toutes choses, un devoir de modération et de prudence. Sans l’éclaircissement des terres forestières et la récolte de bois, l’homme n’aurait pas pu avoir construit des villages, des villes et des routes et nous serions tous à vivre dans des huttes grossières faites de brindilles et de pierres au milieu des bois. Le document même sur lequel apparaissent même les péchés inventés de Bartholomée a été fait à partir d'arbres abattus quoique recyclé (mais seulement au point où d'autres arbres sont nécessaires pour le cycle de la production de papier).

Tout cela fait partie de soumettre la terre. Et même si les forêts sont injustement maltraitées ou gaspillées, ce serait une erreur car ça nuit à l’homme, pas à la terre. La terre n'a aucun droit moral contre l'homme concernant la conservation de ses forêts vierges. Et remarquez ici l'expression révélatrice « forêts naturelles ». Apparemment les programmes de reboisement qui remplacent les arbres ne sont pas assez bons pour Bartholomée. Oh non. Nous devons avoir seulement les forêts naturelles originales sinon la terre est bafouée. S'il vous plaît.
Quant à l'allégation que « détruire les zones humides » est un péché, la seule réponse catholique devrait être d’en rire. Les zones humides sont des marais, pour l'amour du ciel, comme ceux qu'on trouve dans le New Jersey, où la Mafia y jetait notoirement ses victimes. Si l'homme a besoin de drainer les marais à des fins légitimes, il n'y a pas « péché » à le faire. Maintenant, bien sûr des communautés peuvent, pour l'esthétique, l’histoire et même pour des raisons environnementales, souhaiter préserver les zones humides pittoresques par des mesures appropriées — le beau Bas Pays en Caroline du Sud, par exemple. Il peut même y avoir un devoir de le faire pour le bien commun (par exemple, en refusant de permettre à Wal-Mart de construire dans le Bas Pays). Mais simplement déclarer que « la destruction de zones humides » est un péché parce qu'elles sont des zones humides, c’est ridicule.

Donc, François voudrait que nous nous sentions coupables de commettre des péchés définis par un prélat schismatique qui n'a même pas accepté l'autorité de François — péchés, après un examen attentif, n’existent pas. Plus on examine Laudato Si, plus ça devient pénible. Il y a beaucoup plus à cette manifeste de la longueur d’un livre que l'on peut apprécier après une première, une deuxième, voire une troisième lecture. Donc, ce ne sera pas ma dernière chronique sur cette bizarre adresse de 185 pages de François à « toute personne vivant sur cette planète ».

jeudi 30 juillet 2015

Péché contre l'environnement ?

Voler une auto, est-ce un crime contre l'auto ?
Avez-vous pensé à votre « conversion écologique » ?


Est-ce la plus grande bombe de Laudato Si ?

Par Cristopher Ferrara
Fatima Network Perspectives
Le 24 juillet 2015

En retournant en 2003, l'auteur Michael Crichton a prononcé une allocution au Club du Commonwealth de San Francisco . Ce qu’il a présagé alors semble se réaliser, avec une précision déconcertante, ce que les experts appellent maintenant le « ré-enclycage » — c’est-à-dire Laudato Si . Voici ce que Crichton dit à cette occasion :

« Aujourd'hui, une des religions les plus puissantes dans le monde occidental est l'Environnementalisme. L’Environnementalisme semble être la religion favorite pour les athées urbains. Pourquoi dis-je que c’est une religion ? Eh bien, nous devons examiner les croyances.
Si vous regardez attentivement, vous voyez L’Environnementalisme est en fait une parfaite reconfiguration au 21ème siècle des croyances traditionnelles et des mythes judéo-chrétiens.


L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

« Il y a un Éden initial, un paradis, un état de grâce et une unité avec la nature ; ensuite il y a une chute de l'état de grâce dans un état de pollution en raison d’avoir mangé du fruit de l'arbre de la connaissance et , comme résultats de nos actions, il y a un jour du jugement à venir pour nous tous.

Nous sommes tous des pécheurs énergétiques, condamnés à mourir, à moins que nous cherchions le salut, qui est maintenant appelé la durabilité. La durabilité est le salut dans l'Église de l'Environnement. Tout comme les aliments biologiques sont sa communion, la gauffrette sans pesticides que les bonnes personnes, avec les bonnes croyances, ingurgitent ».

Les éléments que souligne Crichton sont tous dans Laudato Si même si le document emploie une certaine quantité de contenu chrétien en support à sa principale fonction qui est un manifeste écologiste adressé à « toute personne vivant sur cette planète » indépendamment de sa religion ou de son absence de religion (Laudato Si 3).

Il y a, tout d'abord, la notion de péché de l'environnement qui est mon sujet d’aujourd'hui. N’ayant pas de réel fondement biblique pour les nouveaux concept de « péchés contre la terre », que Laudato Si personnifie bizarrement comme « parmi les plus abandonnés et maltraités de nos pauvres (Laudato Si 2), la « ré-enclycage » cite les vues du Patriarche Orthodoxe de l'Orient Bartholomé. Le concept de schisme ayant été abandonné entièrement par la mentalité post-conciliaire — sauf quand ça en vient aux « traditionalistes extrêmes » — les Prélats Orthodoxes sont maintenant apparemment considérés comme des guides sûrs pour instruire des fidèles catholiques. Comme Laudato Si le déclare dès son introduction :

Le Patriarche Bartholomée a parlé en particulier de la nécessité pour chacun de nous de se repentir des moyens que nous avons pris pour léser la planète « dans la mesure où nous produisons tous des petits dommages écologiques », nous sommes tous appelés à reconnaître « notre contribution, plus ou moins grande, à la défiguration et à la destruction de la création ».... « Pour les êtres humains ... de détruire la diversité biologique de la création de Dieu ; pour les êtres humains de dégrader l'intégrité de la terre en provoquant des changements dans son climat, en dénudant la terre de ses forêts naturelles or en détruisant ses zones humides ; pour les êtres humains de contaminer les eaux de la planète, sa terre, son air et sa vie — Ce sont des péchés ». Car « de commettre un crime contre le monde naturel, c’est un péché contre nous-mêmes et un péché contre Dieu. »

Maintenant, bien sûr que c’est un péché de gaspiller ou de dépouiller sans raison les ressources dont Dieu a doté la terre comme Son don à l'homme, tout comme c’est un péché de gaspiller toute bénédiction que Dieu donne. Mais un gaspillage de ressources naturelles n’est pas plus un « crime contre le monde naturel » que le vol d’un voiture est un crime contre la voiture. Le monde naturel, qui a été divinement dévolu à l'homme, n’a pas la capacité d’être l'objet d'une offense morale. Pourtant, dans le jugement d'un religieux schismatique qui refuse la soumission au Pontife romain, il a présenté aux fidèles catholiques, comme s’il pouvait les contraindre, le fait que chaque homme pèche contre « l'intégrité de la terre », y compris chaque individu personnellement mais prétendument coupable de sa petite contribution « aux changements dans son climat. »

Donc, tout comme Crichton l’a suggéré il y a douze ans, le péché de l’environnement devient l'équivalent fonctionnel du Péché Originel, contaminant chaque membre de la race humaine. Et cette affirmation théologique absurde apparaît dans une encyclique papale sur la base de l '« autorité » d'un prélat schismatique qui ne reconnaît même pas l'existence de la fonction papale et dont l'église schismatique permet le divorce, n’accepte pas le Dogme Catholique du Péché Originel et de l'Immaculée Conception ou la Doctrine Catholique sur le Purgatoire.

Peut-être que cela est la plus grande bombe dans le document tout entier. Attendu que Notre Dame de Fatima est venu à la Cova da Iria pour appeler à la réunification de l'Église Orthodoxe avec Rome suite à la conversion de la Russie, François cite le « Pape » de l'Orthodoxie Orientale comme une autorité dont les catholiques doivent tenir compte. Nous rappelant les paroles immortelles de Mgr Lefebvre concernant la nouvelle messe quand il l'a vue : « Est-ce que c’est pour de vrai ? » C’est en effet pour de vrai. C’est vrai comme le Troisième Secret de Fatima échoué qui ne peut avoir échoué à tout prédire ce à quoi nous assistons maintenant au milieu de « la Révolution François. »

vendredi 24 juillet 2015

Oui, oui, Saint Père, les pauvres...

Mais la classe moyenne, elle ?






Par Carl E. Olson

Source : The Catholic World Report


Plus tôt cette semaine, le groupe de lecture des hommes catholiques que je rencontre depuis plusieurs années discutait de l’encyclique « Laudato Si ». Il y avait quinze hommes présents incluant trois prêtres, et bien que ce ne soit pas tout le monde qui avait pu lire l'intégralité de l'encyclique, c’était une discussion animée et convaincante.

À quelques reprises, je me suis souvenu de mon éditorial d’octobre 2013 qui disait : « Le Pape François : Le Bon, le Déconcertant et l'Imprécis » et c’était vite évident que les hommes ont pensé de cette encyclique qu’il y avait de bonnes doses de ces trois titres de mon article qui étaient farcis à l'intérieur de ces quelques 40.000 mots. Beaucoup d'entre eux, y compris moi-même pensaient que les parties les plus solides étaient les sections clairement théologiques et spirituelles, notamment les paragraphes 228 et les suivants. Nous étions généralement d’accord que les critiques relatives aux visions technocratiques de l'utopie, aux agendas scientifiques et aux sociétés consuméristes étaient excellentes.

Étonnamment, la plupart ne semblait pas trop rebutés par le passage sur le changement climatique, peut-être parce c’était essentiellement des nouvelles usées pour eux : ils pouvaient ne pas être d’accord mais ils n’étaient pas trop excités après en avoir entendu parler ad nauseam pendant de nombreux mois sinon plus.

Certains se demandaient pourquoi les sections les plus théologiques et évangéliques n’apparaissaient pas plus tôt dans le texte (comme c’était le cas dans les versions antérieures). Certains se sont interrogés sur la compréhension du Pape des marchés et des questions connexes. Bien que je ne puis pas parler pour le groupe entier, il me semblait que la plupart des gars ont été plus profondément agacés par le ton et le style de l'encyclique. Ils utilisèrent des descriptifs comme « hyperbolique » et « exagéré » et « réprimandant ». « Le Pape ne cesse de dire à plusieurs reprises aux Nations, aux Dirigeants et aux individus qu'ils doivent faire ceci, doivent faire cela, doivent faire, faire, faire ... » a dit un homme. « Il est épuisant ! »

De retour à la maison, j’avais un e-mail d'une collègue qui me faisait un lien vers l’article de Elizabeth Scalia ( L'article de madame Scalia est maintenant disponible à cette adresse ): « L'avenir du catholicisme : Amour et Miséricorde avec Réprimandes ». Le timing était, comme on dit, fortuit. Scalia écrit :

« ... Je ne suis plus intéressée à la question « Quel Pape est quoi ? » . Je suis franchement fatiguée de juste me sentir grondée.

« J’aime Sa Sainteté le Pape François, mais depuis un certain temps maintenant, je me suis senti haranguée par lui alors qu’il nous rabâche de toujours faire plus, et de plus en plus, concernant notre pratique de la miséricorde auprès du monde : accueillir l'étranger, nettoyer les rivières, apporter la justice et la paix à notre temps : de se mettre sur un pied d’égalité, de visiter les malades, et ainsi de suite.

« Ce sont, bien sûr, toutes de très bonnes choses. Vous ne pouvez pas discuter avec quelqu'un qui vous dit d'aimer les pauvres ou bien de faire de la place dans votre banc d’église pour un transgenre, ou bien d’aider les enfants pauvres à obtenir de nouvelles opportunités ou de payer un travailleur ce qui lui est dû.


« Mais parfois, quand je lis le Pape François nous exhortant à nouveau à propos des pauvres ou de l'environnement et exhortant les gens une fois encore à prendre des mesures, de sortir dans le monde et de fixer toutes les choses, parce que Jésus le veut (et oui, je suis sûr que Jésus le veut) je ne peux pas m’empêcher de penser : « Mais Saint-Père, ayez pitié ! Ne savez-vous pas que beaucoup d'entre nous faisons déjà de notre mieux ? Certains d'entre nous faisons tout notre possible pour garder la famille ensemble, pour apporter de la nourriture sur la table et peut-être d’aller à un film de temps en temps.

« Oui, nous sommes d'accord avec vous que le matérialisme excessif est nocif pour l'esprit, mais nous ne faisons vraiment pas « La Grande Vie ». Certains d'entre nous sont dans le transport en commun durant quatre heures à chaque jour pour leur travail, et pas pour devenir riches — et surtout pas pour exploiter les pauvres ou pour opprimer quelqu'un ou ignorer la souffrance de quiconque ; pas plus pour suivre stupidement les tendances de consommation — mais simplement pour payer les factures des services publics et les impôts, les prêts aux étudiants, écrire des chèques pour soutenir les organismes de bienfaisance auxquels nous croyons, soutenir notre paroisse, voir à ce que la voiture soit inspectée et réparée et garder les enfants dans un sport ou une activité, comme le Scoutisme, afin qu'ils puissent acquérir des compétences utiles.

« Nous titubons en entrant du travail, nous mangeons quelque chose que nous pouvons faire en vitesse, nous vivons « famille » pendant un certain temps — ce qui est souvent une chose turbulente - et puis vers 22 heures, nous nous laissons tomber sur le canapé cherchant à nous détendre un peu, on syntonise les nouvelles — et vous voilà, vous, à nous dire de se lever et d’aller faire quelque chose d'utile ! »

L’excellent article de Scalia capte très bien, je pense, la lassitude que je rencontre de plus en plus, chez un grand nombre de catholiques. Ils ne disent pas « Malheur à moi ! », mais ils sont certainement fatigués des discours apparemment constants, des homélies, des interviews, des textes — dont plusieurs se lisent comme des vraies lectures — qui nous viennent du Saint-Père. Et c’est non seulement la quantité, qui est stupéfiante en soi en de nombreuses façons, mais c’est assez souvent le ton et l'approche que l’on retrouve dans beaucoup de ces textes : des discours qui haranguent, rabâchent, exhortent. Ça n’aide probablement pas que François s’obsède sur des points particuliers à un degré qui est franchement désagréable.

Voici un bel exemple : le site du Vatican retourne 104 résultats pour une recherche sur le mot « ragots » : 96 de ceux-là sont de François. Mais, encore une fois, c’est pas la seule quantité mais c’est aussi l'hyperbole : « Les ragots tuent plus que les armes ne le font » et « Les ragots peuvent aussi tuer parce qu'ils tuent la réputation de la personne ! »

Et voyez aussi ici :

« Le plus grand danger est le terrorisme dans la vie religieuse : il est entré, le terrorisme des ragots. Si vous avez quelque chose contre une sœur, allez lui dire face à face. Mais jamais de ce terrorisme, parce que les ragots sont des bombes jetées dans une communauté et ils la détruisent. L’unité sans le terrorisme de ragots. »

Ceci, je dois le noter, nous vient du même homme qui parlait publiquement — dans un discours rapporté sur de nombreux sites et journaux — d’une mère de sept enfants dont la grossesse, a dit François, « est une irresponsabilité » . Est-ce que les réprimandes publiques sur des questions sensibles et personnelles sont considérées comme des actes de « terrorisme de ragots » ?

Personnellement, il y a longtemps que j’ai renoncé à analyser et expliquer tout ce que dit François. Je reconnais que souvent il n’est pas si habile à communiquer clairement, et j'ai décidé que c’est souvent mieux de se taire — surtout qu’il y a plusieurs occasions où je ne sais vraiment pas ce qu’il tente exactement de dire. Et à plusieurs occasions, à la lecture de ses nombreux discours et conférences, je me suis mis à penser : « N’a-t-il jamais pensé à ce sujet ou l’a-t-on informé à ce sujet ? »

En d'autres termes, François donne souvent l'impression qu’il n’a pas contemplé les perspectives ou les aspects des questions qui devraient être vraiment considérées. Certes, son temps et d'énergie sont limités, mais n’est-ce pas pour cette raison qu’il a des conseillers et des experts ? Par exemple, l'insistance à bout de souffle dans « Laudato Si » que « Les prédictions apocalyptiques ne peuvent plus être considérées avec ironie ou dédain ». D'accord, mais peuvent-elles être considérées avec une critique calme et une analyse mesurée. Une telle déclaration, il me semble, est une forme d'argument d'homme de paille, comme si les seules options sont (1) d’embrasser les prédictions apocalyptiques ou (2) d’être un imbécile sarcastique.

Récemment, le Saint-Père a admis, dans une interview accordée lors de son retour d'Amérique du Sud, que peut-être qu’il doit faire un meilleur travail à penser aux questions importantes qui sont, pour une raison quelconque, négligées :

Ludwig Ring-Eifel (CIC) demande : « Saint-Père, lors de ce voyage, nous avons entendu tellement de messages forts pour les pauvres, et aussi parfois de nombreux messages forts, parfois graves, pour les riches et les puissants, mais ce dont nous avons très peu entendu, c’était un message pour la classe moyenne — c’est-à-dire les gens qui travaillent, qui paient leurs impôts, le « monde normal ». Ma question est pourquoi dans le magistère du Saint-Père y a-t-il si peu de messages sur la classe moyenne. S’il y avait tel message, quel serait-il ? »

Pape François : « Je vous remercie beaucoup. C’est une bonne remarque, merci. Vous avez raison. C’est une erreur de ma part de ne pas penser à ce sujet. Je ferai un commentaire, mais pas pour me me justifier. Vous avez raison. Je dois y penser un peu ». Et le Pape continue…

« Le monde est polarisé. La classe moyenne devient plus petite. La polarisation entre les riches et les pauvres est grande. C'est vrai. Et, peut-être c’est ce qui m’a amené à ne pas tenir compte de cela, non ? Certains pays font très bien mais, dans le monde en général, la polarisation est constatée. Et le nombre de pauvres est grand. Et pourquoi je parle des pauvres ? Parce qu'ils sont au cœur de l'Évangile. Et je parle toujours de l'Évangile sur la pauvreté, non ? Ce n’est pas que ce soit sociologique. Puis, sur la classe moyenne, j’ai dit quelques mots mais un peu en passant. Mais les gens ordinaires, les personnes seules, les travailleurs, ils sont d'une grande valeur, non ? Mais, je pense que vous me dites quelque chose que je dois faire. Je dois approfondir cela dans ce magistère ».

Je comprends qu'un homme ne peut pas penser à tout : personne ne s’attend à cela non plus. Mais c’est un aveu surprenant qu’il fera tout de suite après cette confession dans le cadre du même interview : « J’ai une grande allergie aux choses économiques ». Et je suis encore plus perplexe que les conseillers du Pape aient alors apparemment ignoré les luttes des gens de la classe moyenne ordinaires qui travaillent, qui élèvent une famille, qui paient leurs impôts et, à bien des égards, qui tiennent la société à flot tandis que le chaos et la folie tourbillonne tout autour. Pensez à cette considération : le Synode de l'an dernier était censé relever les défis de la famille, mais d’une manière ou d’une autre, on a fini par discuter de presque tout, sauf des pères, des mères, des enfants et des mariages. Oui, c’est un peu fatigant et, parfois, un peu troublant.

Andrea Gagliarducci, du site MondayVatican.com, a eu un article des plus réfléchis et perspicaces au sujet du Vatican aujourd'hui. Il fait valoir que le modus operandi de François reflète une pensée traditionaliste mais une « pastorale » qui « n'avance pas une argumentation précise, il cherche à promouvoir la discussion ». Gagliarducci décrit le problème évident qui en découle : « Mais cette attitude est risquée : sans une ligne claire, l'anarchie peut régner ».

Et il ajoute:

Le problème est encore plus grand. Depuis le début de son pontificat, François a mis l'Église dans une sorte d'état de synode permanent. La création du Conseil des Cardinaux, avec l'impact croissant du Synode des Évêques et l'utilisation des Consistoires de Cardinaux afin de promouvoir la discussion témoignent de la volonté papale de promouvoir plus la discussion que les réformes nécessaires.

.« .. D'un côté, il y a l'immense popularité du Pape François, sa capacité de convaincre tout le monde, il suscite l'intérêt des gens puissants dans le monde par son charisme personnel. D’un autre côté, il y a la structure du Vatican qui nécessite une réforme, pas une révolution, mais qui vit sans réformes encore parce que certains joueurs réclament toujours une révolution.

« ... Ce problème se reflète dans l'encyclique où il y a des innovations (pour la plupart dans la méthode), mais il y a tout de même de nombreux enseignements qui sont en accord avec la tradition de l'Église. ... En fin de compte, « Laudato Si » reflète les deux années et demi du Pape François à savoir que c’est suspendu parmi des interprétations différentes ».

Comme si c’était pour valider ma décision, il y a déjà un certain temps, j’ai essayé d'arrêter (au moins publiquement) d'interpréter et de « traduire » les nombreuses déclarations de François, Gagliarducci écrit :

« Les attentes pour une révolution dans l'Église guidées par le Pape François ont été soulevées notamment avec une visée sur la pastorale des divorcés remariés. Mais les vues du Pape François sur la pastorale de la famille, explicitées par cette encyclique, se sont révélées pour la plus grande partie être d’un traditionaliste. Il était prévu que le Pape aille mettre de l'ordre à l'Église, mais les dialectiques internes et externes développées sous son pontificat alimentent le débat plus qu'ils ne mènent à des actions concrètes.

Il y a tout et rien dans chaque description du Pape François, c’est tout et rien dans « Laudato Si ». Et à la fin, c’est tout et rien dans « Evangelii Gaudium », cette exhortation apostolique pastorale que le Pape François a indiquée fréquemment comme sa «Magna Carta».

Faites-en ce que vous voulez. Je ne conteste pas l'orthodoxie ou la sincérité du Pape ou sa bonté intérieure. Je sais que, juste au-delà de la réprimande, de la lassitude et de la frustration, il y a, comme le note Scalia, la réalité de la vie en suivant le Christ, en rendant témoignage à la Vérité et en maintenant notre poursuite vers la sainteté. Comme je l'ai écrit il y a près de deux ans :

« Tout ça pour dire qu’à bien des égards l'Église n’est pas le fait que le pape refasse, révise ou de fasse des changements. Le rôle du Pape est plus modeste (ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas divinement ordonné ou sans importance), comme un Pape l’a expliqué il n’y a pas si longtemps : « Le Successeur de Pierre, hier, aujourd'hui et demain, est toujours appelé à confirmer ses frères et ses sœurs dans le trésor inestimable la foi que Dieu a donnée comme une lumière pour le chemin de l'humanité ». Oui, ce Pape fut François, dans Lumen Fidei, son encyclique sur la foi.

Les Papes, aussi importants qu'ils sont, vont et viennent : la Parole de Dieu demeure éternellement.

jeudi 23 juillet 2015

Nouveau !

Le Dogme de faillibilité du Pape François

par Christopher A. Ferrara
23 juillet 2015

SOURCE : Fatima Network Perspectives

Un commentateur écologiste a fait une observation révélatrice à propos de l’« Encyclique écologique » Laudato Si du Pape. Il la considère « complète de façon impressionnante, couvrant les sciences de l'environnement, l'économie, la politique internationale, les crédits de carbone, l'équité sociale, la technologie, la consommation, les médias sociaux, la théologie et bien plus encore ». Notez que la « théologie » apparaît en fin de cette longue liste de sujets. En effet, la Doctrine Catholique comme telle ne joue pas ou peu de rôle dans les principaux chapitres de l'encyclique. C’est seulement dans le chapitre 6, le chapitre final, que nous trouvons une présentation de certains éléments théologiques explicitement catholiques comme si c’était une sorte d'appendice qui n’est aucunement relié thématiquement au reste des 185 pages du texte.

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

En bref, il y a quelque chose pour tout le monde dans cette encyclique, pour les catholiques tout comme pour les non-catholiques. Et cela signifie que le document est rempli de nombreuses erreurs potentielles car il aborde des sujets sur lesquels le Pape n'a aucune autorité pour se prononcer avec une force exécutoire. (Cela ne veut pas dire que le Pape n'a pas l'autorité pour se prononcer sur les implications morales par opposition aux aspects techniques de l'activité humaine — par exemple, les implications morales de l'action humaine dans la sphère économique.)

En addition à la grande discussion des questions clairement au-delà de la portée du Magistère, il y a dans la présentation de l'encyclique des prescriptions vagues pour l'humanité dans son ensemble qui font abstraction d’un appel à ceux en dehors de l'Église à suivre le Christ et à d'obéir à la Loi de l'Évangile — élément toujours présenté avec insistance comme le seul moyen de la vraie paix et la de justice dans le monde par tous les Papes avant Vatican II. Ainsi nous lisons d'un « nouveau dialogue sur la façon dont nous façonnons l'avenir de notre planète », d’« une solidarité nouvelle et universelle », d’« un nouveau mode de vie », de « la chance d'un nouveau départ », d’« une humanité authentique appelant à nouvelle synthèse », d’« une approche nouvelle, globale et interdisciplinaire », d’« une nouvelle conscience de soi capable d'offrir une direction et une orientation » , d’« un nouveau départ » et même d’« une nouvelle façon de penser des êtres humains ».

Mais qu'est-ce que tout cela signifie ? Écoutez cette discussion d'une heure au sujet de Laudato Si par les membres du personnel des Presses Ignatius (anglais). Ils errent ici et là, mais ils n’arrivent nulle part à une conclusion définitive en quoi François demanderait exactement aux hommes de faire pour réaliser une nouvelle solidarité, un nouveau style de vie, un nouveau commencement, une nouvelle humanité, une nouvelle synthèse, une nouvelle approche interdisciplinaire, une nouvelle conscience de soi et une nouvelle façon de penser des êtres humains. Puisque tout appel explicite à la conversion au Christ et à l'adhésion à son Église est hors de question selon la mentalité post-conciliaire, cette mentalité qui a remplacé la prédication de l'Évangile par le « dialogue », les prescriptions morales vides de sens de l'encyclique ne s’élèvent littéralement à rien en particulier.

Pendant encore une autre de ses conférences de presse décousues lors du vol de retour à Rome après le tourbillon «Tour de Théologie de la Libération » ( voyage en Amérique du Sud), on a demandé à François « pourquoi parlait-il tant des riches et des pauvres mais si rarement des gens de la classe moyenne qui travaillent et paient impôts ? » Francis « a remercié le journaliste qui soulignait son omission et il a répondu : « Merci. C'est une bonne remarque. Vous avez raison. C'est une erreur de ne pas y avoir pensé. Vous avez raison, je ferai un commentaire mais pas pour me justifier. Je vais y penser un peu... J'ai besoin d'approfondir ce magistère ». Et une telle réponse après une encyclique de 185 pages qui est censée être une présentation papale exhaustive de ce même « Magistère » ! Et voici François encore ici qui révèle un manque alarmant de réflexion, de préparation et de profondeur intellectuelle. Même John Allen, un fan de François, observe avec ironie que François « semble nullement déconcerté de reconnaître ses erreurs, de confesser son ignorance et de reconnaître ouvertement qu’il ait pu se laisser aller à une interprétation erronée ». Néanmoins François refuse pourtant d'arrêter tout simplement de parler et d'écrire sur des questions capitales comme si elles étaient des sujets de discussion dans un bar sportif local. « François, écrit Allen, embrasse ce que l’on pourrait surnommer son propre « dogme de faillibilité » ».

Et l'Église continue à souffrir comme résultat. Ce pontificat va bientôt entrer dans sa troisième année. Nous avons deux encycliques d’envergure livresque : une « exhortation apostolique » de plus de 200 pages, et un flot ininterrompu d'entretiens et de remarques improvisées. Le résultat net est simplement une confusion complète à ce jour, au mieux, et un scandaleux affaiblissement de la foi, au pire. Le dogme de la faillibilité en effet ! François rend quotidiennement évident ce qui a été apparent pour une grande partie de ces cinquante dernières années : lorsque le pape s’aventure dans des nouveautés et parle sans égard aux exigences de la formalité et de l’exactitude qui se rapportent au Magistère authentique, il tombe inévitablement dans l'erreur. Ce développement est sûrement au cœur du Troisième Secret de Fatima.

mardi 21 juillet 2015

Le Vatican surpris !

Les chefs de police ne dépendent pas des Évêques...

Officiel du Vatican :

Les changements climatiques sont la cause
de la traite des êtres humains

Ce n'est pas parce qu'on rit que c'est drôle



La montée de l’hérésie du « Changement climatique »
par Christopher A. Ferrara
21 juillet 2015


N'y a-t-il pas de fin aux absurdités que nous sommes supposés d’avaler comme « Enseignement Catholique » à l'époque post-conciliaire ? Apparemment non. Avec l'avènement de Laudato Si une très grande nouveauté flotte comme un dirigeable en vue de rejoindre toutes les autres qui obscurcissent les enseignements pérennes de l'authentique Magistère (« dialogue », « œcuménisme », « dialogue interreligieux », « la nouvelle évangélisation », etc… à en donner la nausée). Sur le côté du dirigeable, arborant des lumières clignotantes, est écrit le dernier slogan pour distraire tout le monde de la Doctrine catholique : « conversion écologique » — pour ce que cela veuille dire.

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Avec le monde qui tombe en chute libre dans un abîme de dépravation, tel que nous l’avons vu avec l’organisation de planning familial « Planned Parenthood (USA) » qui vend des parties de corps des bébés avortés, le Vatican a prévu une autre réunion somptueuse à Rome pour discuter de quelque chose qui n’a absolument aucune pertinence pour les crises morales et spirituelles qui menacent l'existence de notre civilisation. Du 21 au 22 juillet, le Vatican accueillera une réunion des maires des grandes villes du monde sous le titre : « Prospérité, Personnes et Planète : le développement durable dans nos villes ».

Prospérité. Personnes. Planète. Développement durable. Ce sont les éléments actuels de l'ordre du jour de ce qui est aujourd'hui — il faut le dire — un concept du Vatican ouvertement post-catholique. Dieu, Sa Loi et les Quatre Fins Dernières (la mort, le jugement, le Ciel, l’enfer ) ne sont évidemment plus à l'agenda du Vatican. En effet, ils n’y sont plus depuis près de cinquante ans.

Mais pourquoi une réunion des maires à Rome ? Voici l'explication officielle de Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, Chancelier de l'Académie Pontificale de l'Athéisme, communément connue comme l'Académie Pontificale des Sciences et des Sciences sociale. Sorondo, les lecteurs de cette colonne s’en rappelle, est un prélat catholique de gauche qui rabaisse l’opposition catholique qui conteste la collaboration du Vatican avec les Pro-Avortement, ces fanatiques du contrôle de la population, comme Ban Ki-moon et Jeffrey Sachs… Sorondo rabaisse donc cette opposition en les traitant de simples activistes du « Tea Party » ( parti d’extrême droite aux USA ).

D’après Sorondo, au cours d'un rassemblement de chefs de police au Vatican en 2014 pour discuter de la traite des êtres humains, il a expliqué que « les chefs de la police, affirmant qu’ils sont bien dédiés à leur travail, ont déclaré qu’ils répondaient d’autorité aux maires et aux gouverneurs et non pas aux évêques ». Apparemment, le Vatican a été surpris d'apprendre cela des chefs police à savoir qu’ils répondaient aux maires et aux gouverneurs. Qui aurait su cela ? Eh bien, ce fut une perte de temps et d'argent. Mais ne vous inquiétez pas : cette fois, le Vatican tiendra une réunion avec les maires !

Vous ne pouvez vraiment pas imaginer cela. La parodie est devenue réalité dans le cadre de la « conversion écologique » du Vatican. Et que vont-ils discuter à ce pow-wow des maires ? Comme le déclare Sorondo : « Après leurs conseil » — ce qui signifie que les chefs de police ne savaient apparemment pas ce qu'ils faisaient à Rome — « nous avons donc essayé de réunir les maires afin de déterminer les meilleures pratiques pour atténuer les changements climatiques et l'éradication de l'esclavage moderne ».

Croyez-le ou non ! Sorondo soutient que le changement climatique est lié causalement à l’« esclavage moderne ». Voici ce qu’il a lui-même déclaré le 28 avril dernier : « Le résultat désiré est une déclaration conjointe sur l'impératif moral et religieux du développement durable, en soulignant le lien intrinsèque entre le respect de l'environnement et le respect des personnes — surtout les pauvres, les exclus, les victimes de la traite des êtres humains et l'esclavage moderne, les enfants et les générations futures ». Notez l'absence manifeste de toute référence à l'assassinat en masse des enfants dans l'utérus ou la contraception, ultime expression d'un manque de « respect » pour la nature et la personne humaine.

Comme la redoutable Elizabeth Yore a pu le dire en réponse à cette absurdité : « Le climat, soit chaud ou froid, pluvieux ou sec, n’a absolument rien à voir avec l'inhumanité de l'homme envers l'homme. C’est le péché, tout spécialement ce péché mortel [de traite des êtres humains] qui nourrit et qui pousse cette horreur inimaginable. Pourtant, le Vatican continue à perpétuer ce mythe absurde ». Et Yore parle avec autorité comme un avocat international des droits de l'enfant qui a traité des cas de traite des êtres humains et qui a même servi comme avocate pour l’enfant d’Oprah Winfrey en Afrique du Sud.

Quelqu'un a déjà dit que nous vivons dans une époque où la parodie est impossible parce que les absurdités qui prévalent sont incapables d’élargissement. Voilà ce que nous voyons de plus en plus du concept ridicule du Vatican, qui est devenu un slogan-générateur qui surpasse même les Partis Républicain et Démocrate (USA) en termes de pures distractions démagogiques de ce qui importe vraiment.

Nous pouvons seulement espérer et prier pour que le Ciel agisse, et bientôt, qu’il rétablisse le contrôle de l'élément humain de l'Église à des hommes qui professeront et défendront vraiment la Foi catholique. La Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie sera le signe certain que cette farce dégradante aura finalement pris fin.

lundi 20 juillet 2015

Encyclique Laudato Si

Bien beau mais pas de nos affaires...
Cardinal Pell
Préfet pour le Secrétariat de l'Économie (Vatican)




Dans une interview avec le « Financial Times », le Préfet pour le Secrétariat de l'Économie a déclaré : « L'Église n’a eu aucun mandat du Seigneur pour qu’elle se prononce sur les questions scientifiques ». Mais il a ajouté qu’« il y a des parties qui sont belles ».

Andrea Tornielli
Cité du Vatican


Source : The Catholic Register

Interviewé par le quotidien britannique Financial Times, le jour où le Saint-Siège a présenté un aperçu de ses états financiers, le Cardinal George Pell du Vatican, qui est « le ministre de l'Économie », a publié une brève déclaration au sujet de l'encyclique « Laudato Si » du Pape François qui a été publiée le mois dernier et qui se concentre sur les soins à prodiguer à la création.

Selon le Financial Times, le Cardinal Pell a apparemment « pris ses distances de l’encyclique révolutionnaire du Pape datant du mois dernier qui appelle à une action mondiale sur le changement climatique ». Ses paroles étaient comme suit : « Il y a beaucoup, beaucoup d'éléments intéressants. Il y a des parties de l’encyclique qui sont belles » a-t-dit. « Mais l'Église ne possède aucune expertise particulière dans la science. . . l'Église n’a eu aucun mandat du Seigneur pour se prononcer sur les questions scientifiques. Nous croyons en l'autonomie de la science ».

Le quotidien britannique rappelle aux lecteurs que le Cardinal Pell« a été critiqué dans le passé pour son scepticisme au sujet des changements climatiques ». Jusqu'à présent, le Cardinal Pell était resté silencieux vis-à-vis l'encyclique malgré une réputation qu’il s’était attirée en Australie en tant que négateur des changements climatiques. En 2011, il eut un désaccord avec Greg Ayers, directeur du Bureau australien de météorologie qui a dit que Pell était « induit en erreur » dans ses vues sur les changements climatiques. Cependant le Cardinal Pell, tout de suite après cette déclaration qui a pu avoir donné l'impression que l'Australien se distançait de l'encyclique du Pape François, a reconnu que « Laudato Si« a été « très bien reçu » et que le Pape avait « admirablement bien présenté nos obligations envers les générations futures et nos obligations envers l'environnement ».

jeudi 16 juillet 2015

L’homme pro-avortement de retour au Vatican

L’arnaque du Développement Durable
des Nations Unies en vedette


Article écrit par Elisabeth Yore le 16 juillet 2015

Elizabeth Yore est une avocate internationale spécialisée en matière des droits de l'enfant et un membre de l'Institut Heartland.

SOURCE : The Remnant





Cet article est en suite de celui du 13 juillet où l'auteur démontre clairement l'agenda caché de l'ONU en matière de réduction de population incluant les moyens comme l'avortement, la contraception. La Vatican ferme les yeux et collabore avec l'ONU.

Cliquez sur l'article qui suit...
Évêques Africains
prenez garde...

Voici que vient
le Développement Durable
de l'ONU



« Le vrai secret de la magie réside dans son éxécution. »

~ David Copperfield

Il est de retour !

Jeffrey Sachs, M. Développement Durable de l'ONU, revient pour sa 6ème sa performance environnementale consécutive à l'Académie Pontificale des Sciences Sociales (APSS) en tant que maître illusionniste de l’arnaque du Développement Durable des Nations Unies.

Le 22 Juillet, Sachs exécutera sa magie au dernier congrès politique du Vatican pour les politiciens de la gauche radicale, comme le maire Bill DeBlasio de New York (ami de Jeff Sachs) et le gouverneur Jerry « Rayon de Lune » Brown de Californie. Plusieurs autres maires américains sont attendus à ce théâtre politique alors que le Vatican accordera sa bénédiction finale sur les objectifs de Développement Durable de l'ONU.

Pareil à ses incursions précédentes au Vatican, Sachs commencera sa prestation avec des avertissements écologiques sinistres. Peut-être dépoussiérera-t-il un de ses slogans favoris: « Les dangers sont évidents dans chaque partie de la planète ».

À effrayer votre auditoire, ça fonctionne à chaque fois.

Pareil à un illusionniste intelligent, Sachs donne le ton comme il l’a fait dans ses précédentes apparitions en prédisant une catastrophe climatique mondiale complète due à la montée des océans, aux vagues de chaleur et aux ouragans. Écoutez attentivement comment Sachs réitère un thème fréquent quand il se présente sous les nouvelles lampes de théatre fluocompactes (LFC) à basse consommation klieg de l'Académie Pontificale qui est à souhaiter non-climatisée (Voir n ° 55 de l'encyclique) et quand il avertit d’une imposante voix prémonitoire :

« Je veux décrire ce que je crois être le drame central de notre époque. Maintenant, nous sommes acculés contre le mur. L'histoire de notre génération est la menace sans précédent à l'échelle planétaire d’une catastrophe environnementale ».

En faisant beaucoup de drame, en semant la peur et avec un langage apocalyptique, le magicien s’assure de captiver l'attention de l'auditoire papal crédule. Qui ne saurait pas écouter lorsque cet Magicien d’Oz autoproclamé avertit que nous sommes à court de temps, que le temps de l’horloge climatique est compté en ce qui trait à la disparition de notre environnement ? Le ciel non seulement tombe-t-il mais il est irrémédiablement pollué. Ne craignez pas, notre magicien va brandir sa baguette du Développement Durable et va tous nous sauver. Habituellement le Salut a une connotation différente au Vatican.

Dans ses précédentes apparitions au Vatican, Sachs a rassuré son auditoire captivé à l’effet que : « Le Développement Durable est le concept global qui répond à cette réalité assez pénible et unique de notre temps. Le Développement Durable exige une vision globale et intégrée qui mettra fin à l'extrême pauvreté et qui permettra d’atteindre nos objectifs environnementaux à savoir de stopper les changements climatiques, de contrôler la pollution et de protéger les écosystèmes ».

Parfois vous voyez une catastrophe imminente, d’autres fois vous n’en voyez pas.

Oh, remerciez Dieu pour notre sauveur laïc qui a la réponse pour nous sauver de la falaise écologique et de la fin du monde ! Ce n’est nul autre que le dernier remède de charlatan : le Développement Durable de l'ONU !

Cela n’est-il pas curieux que le Pape François fasse écho et emprunte le thème favori du Développement Durable de Sachs dans Laudato Si : « Le défi urgent de protéger notre maison commune comprend une préoccupation d’amener toute la famille humaine ensemble en vue de chercher un Développement Durable et Global car nous savons que les choses peuvent changer ». (LS # 13).

Pas étonnant que le Vatican invite Jeffrey Sachs à nouveau pour des représentations répétées de son jeu de passe magistral. Le Vatican n’est jamais assez rassasié de sa promesse de salut écologique.

Et il en fait des promesses !

Sachs promet d'éradiquer la pauvreté extrême mondiale en 2030 avec la magie du, vous l'aurez deviné, Développement Durable ! Oui, cela ressemble à un tour de passe-passe linguistique, mais Swami Sachs va accomplir ce que personne dans l'histoire de l'humanité a fait : éliminer l'extrême pauvreté globale en seulement 15 petites années ! Êtes-vous impatients de voir Sachs sortir ce lapin de son chapeau.

Mais il y a plus d'un tour dans le sac de Sachs sur le Développement Durable de l'ONU.

Sachant que la cause préférée du Pape François est la traite des êtres humains, Sachs s’est adressé l'Académie Pontificale le 15 avril 2015 et a fait une autre prévision audacieuse. Sachs a prédit que le Développement Durable peut éliminer la traite humaine en 2020 ! Oui, les gens, le trafic humain, le plus rapide entreprise criminelle croissante d'aujourd'hui sera éliminée en 5 ans ! Est-ce étonnant qu’il soit le conseiller favori du Pape François ? Pas de doute, le Sachs laïc espère en certains miracles catholiques afin de mettre fin à la traite des êtres humains. Voilà qui est tout à fait un acte de disparition relevant de la magie, non ? Imaginez, seulement cinq courtes années ... Abracadabra… et plus aucun trafic d'êtres humains !

Quelle est cette potion magique appelée Développement Durable dotée de pouvoirs miraculeux qui réhabilitera le monde surpeuplé, surchauffé, peu clément et inéquitable pour qu’il retourne au Jardin d'Eden ? Cette potion réside dans le dernier plan le plus radical de l’ONU qui est d'imposer des taxes et règlements sur le carbone au monde développé afin de réduire la population en très forte hausse du monde en développement, à savoir l'Afrique. Autrement dit, Sachs et ses sbires créent une fausse crise climatique, blâment les gens pour celle-ci, les taxent jusqu’à la soumission, et promettent l’utopie. Presto !

Chaque magicien espère un public naïf. Sachs et l'ONU les ont trouvés chez les éco-obsédés du Vatican.

Jeffrey Sachs est cédulé pour prendre la parole au Vatican la semaine prochaine sous la bannière du Réseau du Développement Durable des Nations Unies. Sans aucun doute, l’auditoire du Vatican s’attendra avec impatience à plus de prédictions et de promesses de sa part. Il brandira son mouchoir qui fait tout disparaître et POUF ! La faim, la pauvreté, le trafic humain, l'inégalité, la hausse des océans, l'air pollué, et oui, la surpopulation va disparaître.

Et sans doute, Jeffrey Sachs sera certainement capable d’effectuer le tour de magie que même le magicien David Copperfield ne pouvait pas faire. Copperfield a souvent déclaré : « J’attends juste que les gens commencent à me demander de faire disparaître la pluie ».

Nous nous défendons ... mais nous avons besoin de votre aide !

mardi 14 juillet 2015

Évêques Africains prenez garde...

Voici que vient le Développement Durable de l'ONU

Article écrit par Elisabeth Yore le 13 juillet 2015

Elizabeth Yore est une avocate internationale spécialisée en matière des droits de l'enfant et un membre de l'Institut Heartland.

Source : The Remnant

« La langue ne peut pas prétendre être
ignorante de ce que font les dents . »

~ Proverbe africain.




La bataille continue de faire rage entre les experts du contrôle de la population du Vatican qui soutiennent l’agenda environnemental du Pape François et le mouvement pro-vie catholique. L'Académie Pontificale des Sciences Sociales (APSS) sert de champ de bataille là où son Chancelier, Mgr Sanchez Sorondo, continue à défendre l’assujettissement de l'Académie aux féroces promoteurs de l'avortement, comme Jeffrey Sachs, Directeur du Réseau des Solutions pour le Développement Durable des Nations Unies. Mgr Sorondo a défendu le choix de ses experts en déclarant qu’ils participaient « aux questions du changement climatique et de l'esclavage moderne » et que l'avortement n'a pas été mentionné durant la conférence. Sa faible défense rappelle un proverbe africain : « Beaucoup de silence fait un puissant bruit. »


Le « puissant bruit » , promulgué par Jeffrey Sachs, gourou favori du Vatican résonne tout le long de ses livres, de ses discours et de ses conférences. Le grondement résonne dans le rôle intégral que les services de santé en matière d'avortement et de reproduction jouent tout au long des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD). C’est choquant de constater que chaque conférence de l'Académie Pontificale des Sciences Sociales du Vatican sur l’environnement (5 d'entre elles) au cours des deux dernières années a souligné l'importance de l'adoption et de l’implantation des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD) en mettant en vedette Jeffrey Sachs.

Alors que Jeffrey Sachs n'a pas mentionné l'avortement dans ses nombreux discours au Vatican, il préconise de façon routinière la légalisation globale de l'avortement et des services de santé reproductifs comme la référence pour la réussite des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD) . Pris en sandwich dans ses entretiens au Vatican, Sachs se promène à travers le monde et promeut l'importance de réduire la population du monde par le biais de cliniques légales d'avortement et de planification familiale. En février 2015, seulement deux mois avant sa quatrième allocution à l'Académie Pontificale, Jeffrey Sachs était le conférencier principal à l'Overseas Development Institute ( Institut du Développement Outre-Mer ) (IDO) du Royaume-Uni où il a bruyamment et vigoureusement dénoncé la population croissante en Afrique et la nécessité de réduire les Africains par souci des prochains Objectifs de Développement Durable :

« La population mondiale continue de croître trop rapidement surtout dans les pays pauvres, spécialement en Afrique, et cela est une menace sur de nombreux fronts. Tout d'abord, il faut mettre fin à l'extrême pauvreté elle-même en ces endroits qui ont une croissance rapide de la population. Ensuite, ils sont sous un stress énorme écologique, économique, financier et social. Selon les estimations de l'ONU, la population de l'Afrique est en voie de quadrupler en ce siècle. Non, merci. »

Le sage autoproclamé de la population mondiale, Jeffrey Sachs, exige que le succès des Objectifs de Développement Durable de l'ONU dépende de la réduction rapide de la croissance de la population de l'Afrique :

« Le taux moyen de fécondité de l'Afrique est au-dessus de 5,2 enfants. Ce taux de fécondité est incompatible avec le développement durable et nous avons besoin d'une réduction volontaire rapide des taux de fécondité ».

De quel « nous » royal parle Sachs ? Sont-ce les élites des mouvements mondiaux intellectuels de gauche que sont l'ONG ( Organisations Non Gouvernementales ) ? Est ce que c’est le « nous » des bureaucrates anonymes de l'ONU ou des États-Unis qui font miroiter leur aide humanitaire et leur aide étrangère à l'Afrique en échange de la légalisation de l'avortement ?

Comment le tsar de la population, Sachs, planifie-t-il de réduire ce fichu taux de fécondité africain ? Le plus proche collaborateur du Vatican précise son plan de réduction de la fécondité :

« Heureusement, « nous » (à saveur royale) savons comment faire. En maintenant les filles à l'école pour leur permettre de terminer l'école secondaire, en leur assurant l'accès aux services de planification familiale dotés d’une couverture universelle et vous aurez une transition démographique sur une base volontaire, comme « nous » (royal) avons besoin. »

Moins de deux mois après ce discours à l’Institut du Développement Outre-Mer, Sachs retourne encore, à nouveau, au Vatican pour sa 4ème allocution afin d’intégrer l’adoption des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies avec l’Encyclique Laudato Si du Pape. Effectivement, l'Encyclique appelle « les pays à soutenir les politiques et les programmes de développement durable.« (MS n ° 52). Mission Accomplie.

Comme toujours, le diplomate de l'ONU ne prononce jamais le mot commençant par « A » ( i.e. avortement) dans les murs léonins du Vatican. De façon astucieuse, Sachs ne mentionne pas la nécessité de donner à fond sur les services de planification familiale à dispenser aux filles africaines. Comme c’est judicieux de sa part de maintenir tant de silence.
Ne faites pas d'erreur. L'ONU et son Tsar du Développement Durable ont l’Afrique en ligne de mire. Cela n'a rien de nouveau. En 2007, Jeffrey Sachs s’est adressé au peuple du Nigeria avec un étonnant mais typique orgueil en leur enjoignant de limiter leur taille de la famille à trois enfants.

« J’ai vraiment peur de l'explosion de la population au Nigeria. Ce n’est pas sain. Le Nigeria devrait travailler à avoir un maximum de trois enfants par famille ».

Évêques du Nigeria, écoutez-vous ? Sachs, de concert avec d'autres experts de l'ONU cherchent à limiter les familles nigérianes à seulement 3 enfants. En tant que Directeur du Réseau des Solutions pour le Développement Durable des Nations Unies, Sachs exerce un énorme pouvoir pour mettre en œuvre ses objectifs triés sur le volet concernant la taille de la famille qui sont fondés sur la réduction de la population mondiale, tout particulièrement en Afrique.

Donc, l'homme blanc du couloir de l'élite au pouvoir de l’Est des USA ne veut pas que les Africains peuplent leur continent ! L'attitude élitiste de Sachs dans les propres mots du leader pro-vie nigériane, Obianuju « Uju » Ekeocha, est d’affirmer qu’il choque d’« impérialisme culturel. » Lisez la lettre ouverte de Uju à Melinda Gates, qui, avec les milliards de son mari, propage l’agenda anti-vie de l'ODD de l’ONU. La lettre de Uju peut être consultée à www.cultureoflifeafrica.com.

Le Pape Jean-Paul II avait compris le danger des politiques de la population démographique de l'ONU et il a combattu héroïquement pour vaincre l'ONU à chaque tournant. Dans son Evangelium Vitae, Jean-Paul II le Grand Saint a astucieusement mis en garde contre le discours et la tactique des critiques de la croissance démographique.

« Aujourd'hui, pas un peu des puissants de la terre agissent de la même manière. Eux aussi sont hantés par la croissance démographique actuelle et craignent que les peuples les plus prolifiques et les plus pauvres représentent une menace pour le bien-être et la paix de leur pays propres. Par conséquent, plutôt que de vouloir faire face et résoudre ces graves problèmes dans le respect de la dignité des individus et des familles et pour le droit inviolable de chaque personne à la vie, ils préfèrent promouvoir et imposer par tous les moyens un programme massif de contrôle des naissances. Même l'aide économique qu’ils seraient prêts à donner est injustement subordonnée à l'acceptation d'une politique anti-nataliste. »(EV n ° 16)

Le Saint Pape avait prévu en prémonition qu'un programme massif de contrôle des naissances des Nations Unies serait à l’oeuvre en Afrique, se faisant passer pour les nobles Objectifs de Développement Durable de l’ONU. Tout au long de son pontificat, il a résisté et combattu les Nations Unies. Après des années d'opposition du Vatican, l'ONU a enfin une papauté qui supportera leurs Objectifs de Développement Durable (ODD).
Voici le plan de Jeffrey Sachs de l'ONU pour réduire la population de l'Afrique, énoncé dans son livre de 2015 (qui a été distribué au Vatican), intitulé l'Ère du Développement Durable :

« Une des clés à une réduction volontaire rapide de la fécondité est donc d'abaisser le taux de mortalité des enfants, donnant ainsi confiance aux parents d'avoir moins d'enfants. La légalité de l'avortement joue aussi un rôle tout aussi évident. Différentes sociétés ont des vues radicalement divergentes sur l’avortement, mais les statistiques suggèrent que les pays ayant légalisé l'avortement ont tendance à avoir des taux observés de fécondité plus faibles que les pays où l'avortement est illégal. » P. 213

Ces paroles écrites par des experts du Vatican devraient être des paroles combattues par l'Épiscopat Africain. Le succès de l'initiative du Développement Durable de l'ONU dépend de la réduction du nombre d'Africains, clair et simple. Il n'y a rien de moins qu’une manipulation impériale effectuée par les gauchistes du gouvernement mondial des Nations Unies.

« Les dynamiques des populations sont très importantes pour le Développement Durable. Les chances de développement durable seront très différentes si la population mondiale atteint 10,8 milliards à la fin du siècle ou, à la place, fait une sommet en 2050 et décline à 6,8 milliards d'ici à 2100. » p. 214

Le continent africain est dans le collimateur des élites de l'Organisation des Nations Unies. Avec l'énorme augmentation et imposition de taxes sur le carbone et des amendes générées par la mise en œuvre du traité climatique de Paris en décembre prochain, l'ONU envisage d'envoyer un million de travailleurs communautaires de santé (TCS) armés de contraceptifs et, avec son Plan B, effacer les générations africaines futures de la face du continent.

Jeffrey Sachs et ses bureaucrates de l'ONU veulent universaliser la contraception sur tout un continent.

Le temps est compté pour l'Afrique. Les Évêques Catholiques de ce continent plein de ressources abondantes doivent faire entendre leur voix en opposition à l’agenda anti-vie et anti-Afrique de l'ONU. C’est le temps de faire un « puissant bruit.»

Pape François ?

L'humanité est en deux camps ou non ?




Qu'est-il arrivé aux deux camps ?
par Christopher A. Ferrara
13 juillet 2015




Aujourd'hui, nous sommes au sommet de la crise dont Pie XII nous a avertis en 1951 :

« Vénérables Frères, vous êtes bien conscients que presque toute la race humaine se laisse entraînée aujourd'hui en deux camps opposés : pour le Christ ou contre le Christ. La race humaine est aujourd'hui engagée dans une crise suprême qui résultera soit dans son salut par le Christ, soit dans sa destruction désastreuse ».

Remarquez les éléments de l'avertissement du Pape: d'abord, que la race humaine toute entière est divisée en deux camps. Deuxièmement, dans un camp sont les disciples du Christ et Ses ennemis dans l'autre. Troisièmement, la crise résultante prendra fin soit dans le salut de l'humanité par le Christ ou soit dans une destruction catastrophique.

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Remarquez aussi que cet avertissement a été donné onze ans seulement avant le début du Concile Vatican II.

Qu'est-il arrivé de ce réalisme papal sur l'état du monde depuis la clôture du Concile ? Il a soudainement et mystérieusement disparu pour être remplacé par une « ouverture » au monde moderne et un optimisme vraiment stupide au sujet des perspectives morales et spirituelles de l'humanité. Si bien que maintenant la seule crise considérée par le Pape comme ayant le potentiel de provoquer la destruction du monde est une « crise écologique » découlant de l’usage excessif des combustibles fossiles et de certains éléments d'injustice sociale.

Dans Laudato Si, François présente la nouvelle mentalité selon laquelle le monde ne se divise pas en deux camps à savoir « pour ou contre le Christ », mais plutôt que toute l'humanité est engagée dans un projet commun de « renouveau » qui ne dépend pas de la Foi en Christ ni de l'adhésion à la Loi de l'Évangile telles qu'annoncées par Son Église.

Ainsi, dans Laudato Si, François dit simplement que « le riche patrimoine de la spiritualité chrétienne, le fruit de vingt siècles d'expérience personnelle et communautaire, a une contribution précieuse à faire pour le renouvellement de l'humanité ». La suggestion est que le « renouveau de l'humanité » est un vaste mouvement mondial auquel le Christ et son Église — que François ne mentionne même pas dans sa référence à « la spiritualité chrétienne » — sont simplement des contributeurs. C’est le contraire de la Vérité. C’est plutôt le monde qui doit contribuer à l'Eglise dans sa tâche divinement assignée d'amener le renouvellement de l'humanité de la seule manière possible : dans le Christ et par le Christ. Voilà pourquoi Pie XII a averti qu’en l’absence de salut dans le Christ, le sort de l'humanité de notre temps est une « destruction désastreuse ».

Dans Ubi Arcano Dei, le prédécesseur de Pie XII, Pie XI, a énergiquement énoncé pleinement cette vérité qui a été complètement oubliée et totalement abandonnée depuis Vatican II :

« Parce que l'Église est par institution divine la seule dépositaire et interprète des idéaux et des enseignements du Christ, Elle seule possède le sens complet et exact du pouvoir pour lutter efficacement contre cette philosophie matérialiste qui a déjà fait et menace encore d’un tel tort immense les foyers et l'État. Seule l'Église peut introduire dans la société et y maintenir le prestige d'une vraie et solide spiritualité, la spiritualité du christianisme, qui, à la fois du point de vue de la Vérité et de sa valeur pratique, est bien supérieure à toute théorie philosophique particulière. L'Église est l'enseignante et l’exemple de la bonne volonté dans le monde, car elle est capable d'inculquer et de développer dans l'humanité le « véritable esprit de l'amour fraternel » ». ...

Un des aspects les plus étonnants de la crise actuelle dans l'Église, sans doute prédite dans le Troisième Secret intégral de Fatima, c’est la perte soudaine de la part de la direction de l'Église de tout sens de sa véritable Mission dans le monde et de la centralité absolue de la transformation dans le Christ pour le salut de l'humanité. Une perte qui a eu lieu dans le cadre de Concile Vatican II et immédiatement après.

Et maintenant, François s’inquiète non pas de la destruction catastrophique de l'humanité en raison de son apostasie mais plutôt des dommages à l'environnement, de l'égalité sociale, économique et politique, et même de l'utilisation excessive de l'air conditionné. L'Église a été réduite à être contributrice à des régimes utopiques d'un Nouvel Ordre Mondial contrôlé par les ennemis mêmes du Christ dont le camp en croissance a si alarmé le Pape Pie XII dès 1951 quand les horreurs que nous connaissons aujourd'hui n’auraient pas pu avoir été imaginées par Pie XII dans son pire cauchemar.

Que Dieu nous aide. Notre-Dame de Fatima, intercédez pour nous !