jeudi 14 juin 2018

Père Alain Durand
L'inspirateur du Synode pour l'Amazonie





Lu chez Pro Liturgia en date du 13 juin 2018

C’est très tranquille aussi... jusqu'à ce que ça explose.

* * * * Mercredi, 13 juin 2018. Un « Synode pour l’Amazonie » se tiendra à Rome en octobre 2019.

Une lecture attentive du document préparatoire permet de comprendre les véritables buts de cette assemblée voulue par François : il s’agit de « penser une Eglise amazonienne » qui « aura une incidence sur les ministères, la liturgie et la théologie ».

En clair, le pape - qui donne toujours l’impression de vouloir régler des problèmes personnels mal cicatrisés qu’il persiste à mettre sur le compte de l’Église - veut non plus une Église mais des communautés ecclésiales locales ; non plus une théologie exprimant la foi catholique mais des doctrines souples traduisant le ressenti de telle ou telle communauté locale ; non plus une liturgie qui soit l’expression de la « lex credendi » mais des célébrations évolutives au gré des demandes des fidèles ; non plus un sacerdoce ministériel clairement établi mais des charges pastorales pouvant être temporairement assumées par des laïcs hommes ou femmes.

En réalité, les orientations du prochains synode sont l’écho d’un programme rédigé il y a une douzaine d’années le P. Alain Durand. Le dominicain avançait que « l’idée qu’un homme ou une femme puisse vivre sans lien avec une personne de l’autre sexe est complètement étrangère à la culture indienne. Dans les cérémonies liturgiques elles-mêmes, il est nécessaire que des femmes assument des fonctions. On voit tout de suite la difficulté que cela crée pour l’accès des indigènes au sacerdoce catholique. (...) Un Indien qui n’est pas marié n’est pas un indien adulte. L’inculturation de la foi et de l’Église passe par la reconnaissance de ce fait. » Et le dominicain précisait que « dans des liturgies impliquant des populations indigènes, Dieu peut être invoqué sous le nom de “Père-Mère”. »

Pour préparer en secret la fabrication de leurs bombes volantes, les ingénieurs allemands avaient choisis de s’installer à Peenemünde, petit port d’une île de la lointaine mer Baltique. Ils pouvaient y travailler au calme.

Pour lancer la nouvelle Eglise dont il rêve, François et ses théologiens décident de regarder du côté de l’Amazonie. C’est très tranquille aussi... jusqu'à ce que ça explose.

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