lundi 16 avril 2018

Les joyeux croque-morts de Vatican II



Le Cardinal Tobin et sa bande bouffonnant pendant la grande apostasie

par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Le Centre de Fatima
Le 16 avril 2018


Une recherche d’images sur Google des Prélats post-conciliaires qui président à l'auto-démolition de l'Église révèle généralement que cet ensemble de malfaiteurs ecclésiaux trouve la situation qu'ils ont créée immensément amusante. Le Pape François lui-même a été cité par son ami le Cardinal Poli comme déclarant : « C'est très amusant d'être Pape ». Et il semble s'amuser énormément :

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Mais qu'y a-t-il de si drôle au sujet du déclin ecclésial catastrophique alors que l'élément humain de l'Église est inexorablement absorbé dans le monde après la désastreuse « ouverture au monde » de Vatican II ? Le Cardinal Tobin (photo ci-dessus), à qui François a donné son chapeau rouge, illustre l'attitude de ce joyeux croque-mort devant l'éclipse de la Foi de nos pères. Dans un article à petit sujet facile du magazine ultra-progressiste America [ revue officielle des Jésuites Américains ], Tobin raconte les efforts pour restaurer l'intégrité doctrinale et liturgique de l'Église qu'il aide à démolir alors même qu'il vit royalement aux dépens des fidèles restants.

« Même depuis les temps anciens » affirme-t-il, « il y a eu des individus et des mouvements qui ont essayé de définir et de délimiter ce que signifie être un Chrétien Catholique. Néanmoins, l'Église universelle a toujours répudié de telles tentatives. Seul le Seigneur juge qui y appartient ou n'y appartient pas ».

Ce sont des âneries Modernistes pures. Ce ne sont pas des « individus et des mouvements » mais plutôt le Magistère de l'Église, à travers des Conciles Oecuméniques et des Décrets Papaux solennels, qui a constamment défini et délimité ce que signifie être Catholique. C'est l'Église qui a anathématisé — exclu de la communion ecclésiale — ceux qui nieraient les articles de la Foi, tout en étant toujours prêts à recevoir à nouveau dans sa communion le pécheur contrit et repentant à la manière du Fils Prodigue. Et ce que le Seigneur « juge finalement » est précisément la correspondance d'une âme avec les Vérités mêmes qu'Il a Lui-Même déclarées nécessaires au salut et dont Il a chargé Son Église de préserver et de transmettre dans leur pureté originelle jusqu'à la fin des temps.

Mais pas selon le Cardinal Tobin. Il se moque de l'idée même de « sauvegarder le trésor de la Tradition Chrétienne dans sa forme la plus pure contre l'intrusion corrosive d'une société corrompue » déclarant que « l'Église n'a pas d'autre choix que de se tourner vers l'extérieur ». Des paroles hypocrites Progressistes typiques témoignant de la mentalité même qui a provoqué un exode de l'Arche du Salut d'anciens Catholiques qui, grâce à des pseudo-sophismes théologiques comme Tobin, ne sont plus informés de la nécessité de rester à bord. Pendant ce temps, comme le note l'America, Tobin a « accueilli un groupe de Catholiques homosexuels et lesbiens en pèlerinage à la Cathédrale de Newark » tout en observant de manière inquiétante que « l'Église avance sur la question des couples de même sexe ».

Tobin attaque l'Église dont il est censé être un Prince et un Défenseur jusqu'à la mort, l'accusant d'être « quelque peu marginalisée par plusieurs pour ce qu'ils considèrent comme une préoccupation en ce qui concerne l’éthique sexuelle ». Mais continue-t-il, grâce à Amoris Laetitia (AL ), il y a eu un « changement de paradigme » qui, avec le Concile Vatican II, est « l'un des nombreux changements de paradigmes » que l'Église a soi-disant entrepris.

Encore plus de bêtises. L'enseignement constant et les traditions ininterrompues de l'Église sont une pierre de stabilité dans un monde de confusion. Le roc que Christ a fondé sur Pierre ne peut pas être « déplacé » par les bromures Progressistes des Prélats Hogarthiens [ William Hogarth, 1697-1764, est un peintre, graveur et philanthrope anglais ], ni par les simples opinions de l'occupant actuel de l’Office Pétrinien, qui n'a aucun pouvoir pour modifier ce qui lui a été confié à sa sauvegarde.

« Comme pour tous les changements de paradigmes » nous assure Tobin, « Amoris Laetitia a provoqué la controverse ». À la fois, Amoris Laetitia et « l'esprit » du Concile ( ainsi que certains éléments de ses textes ) représentent en effet bien la tentative de changement de paradigme — loin de la préservation de la Doctrine bimillénaire et de la discipline de l'Église pour le salut des âmes et vers une attaque à la fois contre la Doctrine et la discipline, ce que l'Église n'a jamais vu auparavant, pas même pendant la Crise Arienne.

Et pourtant, les joyeux croque-morts de Vatican II continuent à prendre du vin, à bien manger et à s’esclaffer en chemin vers ce qu'ils imaginent être les funérailles de la vieille mauvaise « Église pré-Vatican II ». À la fin, cependant, ils seront les seuls qui seront enterrés avec toutes leurs notions prétentieuses.

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