samedi 5 mai 2018

Prochainement : la Sainte Communion sacrilège pour les Protestants ?


par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Le Centre de Fatima
Le 4 mai 2018


Dans ma dernière chronique sur la campagne de la hiérarchie Allemande corrompue pour admettre des conjoints Protestants mariés à des Catholiques à la Sainte Communion ( de concert avec les Catholiques divorcés et remariés ), j'ai averti que malgré la fameuse lettre de rejet de la proposition Allemande écrite par la Congrégation pour la Propagation de la Foi, laquelle lettre il a été révélé clairement que le Pape François souhaitait qu’elle demeure secrète, « ce n'est pas encore fini. Dans le domaine de la politique, on nous dit que « la vigilance éternelle est le prix de la liberté ». Incroyablement, au milieu de la situation sans précédent qui est maintenant établie dans l'Église, la vigilance éternelle concernant le Pape François est le prix de l'orthodoxie ».

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

À cet égard, j'ai également noté que François avait invité le Cardinal Marx, Président de la Conférence des Évêques Allemands, à venir à Rome pour discuter de la question. Eh bien, cette réunion a eu lieu, et voici le résultat : François souhaite que les Évêques Allemands « trouvent, dans un esprit de communion œcuménique, une décision éventuellement unanime ».

En d'autres termes, François souhaite que les Évêques Allemands admettent les Protestants à la Sainte Communion, mais il ne peut pas le dire explicitement. Il veut qu'ils le fassent eux-mêmes afin qu'il puisse leur faire un clin d'œil d’approbation une fois que ce sera fait. Le modus operandi subversif habituel se joue maintenant en ce qui concerne la prochaine attaque contre l'orthodoxie Catholique à partir de — assez incroyablement— la Chaire même de Pierre.

La réunion, bien sûr, était truquée et composée en faveur de la proposition. Comme le rapporte Life Site News, les représentants de la hiérarchie Allemande en opposition à la proposition étaient en infériorité numérique dans un ordre de 2 : 1 :

Ceux qui s’opposent : le Cardinal Rainer Maria Woelki de Cologne et l'Évêque Rudolf Voderholzer de Ratisbonne ( tous deux faisaient partie des sept signataires de la lettre qui protestait contre la proposition et qui a abouti au rejet « secret » par la Congrégation pour la Propagation de la Foi ).

Ceux qui sont en faveur : le Cardinal Reinhard Marx, l'Évêque Karl-Heinz Wiesemann de Speyer, l'Évêque Gerhard Feige de Magdeburg ( Président de la Commission Épiscopale pour l'Oecuménisme) et « le Père Jésuite Hans Langendörfer, Secrétaire de la Conférence des Évêques Allemands — qui serait le cerveau derrière la proposition d'intercommunion des Évêques Allemands ... »

Marx, comme le note Life Site News, « a précisé que la proposition n'exigeait pas que le conjoint Protestant se convertisse au Catholicisme ». Autrement dit, il a précisé que la proposition implique ce qui est absolument inadmissible selon la Doctrine Catholique immuable sur l'Eucharistie comme signe de la communion visible dans le Corps Mystique du Christ. En conséquence, comme les sept Évêques Allemands avaient déclaré dans leur lettre s'opposant à ce plan d'institutionnaliser ce sacrilège, il s'agit « d'une question de Foi et d'Unité de l'Église, qui n'est pas sujette à un vote ».

Mais François souhaite clairement que l'affaire soit soumise à un vote afin d'arriver à une « décision éventuellement unanime ». Qu'il n'y ait rien à « décider » parce que la question implique une Doctrine immuable n'est pas un obstacle pour le Pape François, qui a déjà prétendu renverser l'enseignement constant de l'Église selon lequel la Sainte Communion pour les divorcés et les « remariés » est, selon le Pape Jean-Paul II, « intrinsèquement impossible » tant qu'ils poursuivent leurs relations adultères et que « la conscience de l'individu est liée à cette norme sans exception ».

Que ce Pontificat représente une débâcle incomparable pour l'Église ne peut plus être contesté par aucun observateur Catholique raisonnable de la scène. Nous sommes maintenant à un tournant dans l'histoire du salut — une de ces époques où le grand drame de la crise ecclésiale mène à la restauration de l'Église. Dans ce cas, cependant, cette restauration semble de plus en plus inaccessible sans l'intervention la plus dramatique d'En Haut. Tel est le sujet du Troisième Secret de Fatima.

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