vendredi 23 septembre 2016

Avec une ardente préoccupation

Nous accusons le Pape François
PARTIE II


Lire la partie 1 ici


Écrit par The Remnant et Catholic Family News


Le Pape François prie avec le Grand Mufti Yaran

Une disculpation absurde de l'Islam

En assumant le rôle d'un exégète Coranique afin de disculper le culte de Mahomet de son lien historique ininterrompu visant à conquérir et à persécuter brutalement des Chrétiens, vous déclarez : « Face aux épisodes de fondamentalisme violent qui nous inquiètent, l’affection envers les vrais croyants de l’Islam doit nous porter à éviter d’odieuses généralisations, parce que le véritable Islam et une adéquate interprétation du Coran s’opposent à toute violence ». [Evangelii gaudium, 253]

Vous ignorez toute l'histoire de la guerre de l'Islam contre le Christianisme qui continue à ce jour ainsi que l'actuel code juridique barbare et la persécution des Chrétiens dans les Républiques Islamiques du monde dont l'Afghanistan, l'Iran, la Malaisie, les Maldives, la Mauritanie, le Nigeria, le Pakistan , le Qatar, l’Arabie saoudite, la Somalie, le Soudan, les Émirats Arabes Unis et le Yémen. Ce sont des régimes d'oppression intrinsèques à la Loi de la Charia que les Musulmans croient qu'Allah a prescrite pour le monde entier et qu'ils tentent d'établir partout où ils deviennent un pourcentage important de la population. Comme vous l'avez dit vous-mêmes, cependant, toutes les Républiques Musulmanes manquent d'une compréhension « authentique » du Coran !

Vous essayez même de minimiser complètement le terrorisme Islamique au Moyen-Orient, en Afrique et au cœur de l'Europe en osant faire une équivalence morale entre les fanatiques Musulmans brandissant le Djihad — comme ils l’ont fait depuis que l'Islam est apparu — et le « fondamentalisme » imaginaire de la part des Catholiques pratiquants que vous ne cessez de condamner et d’insulter publiquement. Au cours de l'une des conférences de presse lors d’une envolée au cours desquelles vous avez si souvent embarrassé l'Église et sapé la Doctrine Catholique, vous avez prononcé cette opinion infâme et typique de votre insistance absurde que la religion fondée par le Dieu incarné et le culte perpétuellement violent fondé par le dégénéré Mohammed sont sur un pied d'égalité morale :

« Je n'aime pas parler de violence islamique, parce qu'en feuilletant les journaux je vois tous les jours que des violences, même en Italie: celui-là qui tue sa fiancée, tel autre qui tue sa belle-mère, et un autre…... et ceux-ci sont des Catholiques baptisés ! Ce sont des Catholiques violents. Si je parle de violence Islamique, je dois parler de violence Catholique... Je crois qu'il y a presque toujours dans toutes les religions un petit groupe de fondamentalistes. Nous en avons. Quand le fondamentalisme arrive à tuer… mais on peut tuer avec la langue comme le dit l'apôtre Jacques, ce n'est pas moi qui le dit. On peut aussi tuer avec le couteau, non? Je ne crois pas qu'il n’est pas juste d'identifier l'Islam avec la violence ».

Ça défie l’imagination qu'un Pontife Romain puisse déclarer que les crimes communs de violence commis par des Catholiques et leur simple mention, soient moralement équivalents à la campagne mondiale de l'Islam radical en matière d'actes terroristes, d’assassinats de masse, de tortures, d'esclavage et de viols au nom d'Allah. Il semble que vous êtes plus rapide à défendre le culte ridicule et mortel de Mohammed vis-à-vis une juste opposition qui cherche à le contrer que vous êtes à défendre la seule véritable Église contre ses faux accusateurs innombrables. C’est bien loin de votre esprit cette affirmation de l'Église pérenne de l'Islam exprimée par le Pape Pie XI dans son Acte de Consécration de la race humaine au Sacré-Cœur : « Sois le Roi de tous ceux qui sont encore impliqués dans les ténèbres de l'idolâtrie ou de l'Islamisme et ne refuse pas de les attirer dans la Lumière et le Royaume de Dieu ».

Un « rêve » Réformiste soutenu par une poigne de fer

Dans l'ensemble, vous semblez être affligé par une manie réformiste qui ne connaît aucune limite au-delà de votre « rêve » sur la façon dont l'Église devrait être. Comme vous avez déclaré dans votre manifeste papal personnel sans précédent, Evangelii Gaudium (nn 27, 49.) :

« J’imagine un choix missionnaire capable de transformer toute chose, afin que les habitudes, les styles, les horaires, le langage et toute structure ecclésiale devienne un canal adéquat pour l’évangélisation du monde actuel, plus que pour l’auto-préservation... »

« Plus que la peur de se tromper j’espère que nous anime la peur de nous renfermer dans les structures qui nous donnent une fausse protection, dans les normes qui nous transforment en juges implacables, dans les habitudes où nous nous sentons tranquilles, alors que, dehors, il y a une multitude affamée, et Jésus qui nous répète sans arrêt : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mc 6, 37).

Incroyablement, vous professez que les « structures » immémoriales et les « normes » de la Sainte Église Catholique ont cruellement infligé la famine spirituelle et la mort avant votre arrivée de Buenos Aires et que, maintenant, vous souhaitez changer littéralement tout dans l'Église afin de La rendre miséricordieuse. Est-ce que les fidèles ne voient pas cela comme rien d’autre que le signe d'une mégalomanie effrayante ? Vous déclarez même que l'évangélisation, comme vous la comprenez, ne doit pas être limitée par la peur de « l'auto-préservation » de l'Église —comme si les deux choses étaient en quelque sorte opposées !

Votre rêve vaporeux de tout reformer est accompagné d'une poigne de fer qui brise toute tentative de restaurer le vignoble déjà dévasté par un demi-siècle de téméraires « réformes ». Car, comme vous avez révélé dans votre manifeste (Evangelii Gaudium, 94), vous êtes rempli de mépris pour les Catholiques ayant l’esprit de la Tradition que vous accusez témérairement d’un « néo-pélagianisme autoréférentiel et prométhéen » et de « se sentir supérieurs aux autres parce qu’ils observent des normes déterminées ou parce qu’ils sont inébranlablement fidèles à un certain style Catholique justement propre au passé ».

Vous ridiculisez même une « présumée sécurité doctrinale ou disciplinaire » parce que, selon vous, elle « donne lieu à un élitisme narcissique et autoritaire, où, au lieu d’évangéliser, on analyse et classifie les autres... » Mais c’est vous qui êtes constamment à classer et à analyser les autres avec un flot ininterrompu de péjoratifs, de caricatures, d’insultes et de condamnations des Catholiques pratiquants que vous jugez insuffisamment sensibles au « Dieu des surprises » que vous avez introduit au cours du Synode.

D'où votre destruction brutale des Frères florissants Franciscains de l'Immaculée, à cause d'une « dérive certainement Traditionaliste ». Cela a été suivi par votre décret à l’effet que, désormais, toute tentative d'instituer un nouvel institut diocésain pour la vie consacrée (par exemple, pour accueillir les membres déplacés des Frères) sera nulle et non avenue sans la « consultation » préalable avec le Saint-Siège (c’est-à-dire une autorisation qui pourra et sera retenue de facto indéfiniment). Vous diminuez ainsi considérablement l'autonomie pérenne des Évêques dans leurs diocèses alors même que vous prêchez une nouvelle ère de « collégialité » et « synodalité ».

À cibler les couvents cloîtrés, vous avez en outre décrété des mesures pour obliger la cession de leur autonomie locale aux fédérations régies par des bureaucrates ecclésiaux, vous brisez la routine des cloîtres en les obligeant à aller à des « formations » extérieures, vous obligez les cloîtres à accueillir des laïcs dans leurs cloîtres pour l'adoration Eucharistique sans compter la scandaleuse disqualification des majorités de vote conventuels si elles sont des « personnes âgées » et qu’elles ne comblent pas une exigence universelle de neuf années de « formation » avant les vœux finals, ce qui est certain d'étouffer de nouvelles vocations et d’assurer l'extinction de la plupart des cloîtres restants.

Que Dieu nous aide !

Un élan implacable d'adapter l’immoralité sexuelle dans l'Église

Mais rien ne dépasse l'arrogance et l'audace avec lesquelles vous avez poursuivi sans relâche l'imposition sur l'Église universelle de la même pratique de mal que vous avez autorisée comme Archevêque de Buenos Aires : l'administration sacrilège du Saint-Sacrement aux personnes vivant dans des « seconds mariages » adultères ou cohabitant ensemble sans même bénéficier d'une cérémonie civile.

Dès les premiers moments presque de votre élection, vous avez promu la « proposition Kasper » — rejetée à plusieurs reprises par le Vatican sous Jean-Paul II. Le Cardinal Walter Kasper, un libéral pur et dur même au sein de la hiérarchie Allemande libérale, avait longtemps plaidé pour l'admission des personnes divorcés et « remariés » à la Sainte Communion dans « certains cas » et selon un « chemin pénitentiel » bidon qui les aurait admis au Sacrement pendant qu'ils poursuivent leurs relations sexuelles adultères. Kasper appartenait au « groupe de Saint Gall » qui a fait des pressions pour votre élection et, par la suite, vous avez royalement récompensé sa persévérance dans l'erreur, avec la presse lui donnant l’heureuse appellation de « théologien du Pape ».

Vous avez commencé à préparer la voie pour votre innovation destructive par un recours à des slogans démagogiques. Comme votre manifeste (Evangelii gaudium, 47) a déclaré en novembre 2013 :

« L’Eucharistie, même si elle constitue la plénitude de la vie sacramentelle, n’est pas un prix destiné aux parfaits, mais un généreux remède et un aliment pour les faibles. Ces convictions ont aussi des conséquences pastorales que nous sommes appelés à considérer avec prudence et audace. Nous nous comportons fréquemment comme des contrôleurs de la grâce et non comme des facilitateurs ».

Cet appel flagrant à caricaturer émotivement la réception digne du Saint-Sacrement en état de grâce comme « un prix destiné aux parfaits » insinuant tout séditieusement que l'Église a trop longtemps privé les « faibles » de la « nourriture » Eucharistique. D’où votre accusation démagogique également que les ministres sacrés de l'Église ont agi cruellement comme « des contrôleurs de la grâce et non comme des facilitateurs » en niant la Sainte Communion aux « faibles » par opposition aux « parfaits », et que vous devez remédier à cette injustice avec « assurance ».

Mais, bien sûr, la Sainte Eucharistie n’est pas un « aliment » ou un « généreux remède» pour l’évincement du péché mortel. Bien au contraire, sa réception sachant être dans cet état est une profanation mortelle pour l'âme et provoque par conséquent la damnation : « C'est pourquoi, celui qui mange le pain du Seigneur ou boit de sa coupe de façon indigne, se rend coupable de péché envers le Corps et le Sang du Seigneur. Que chacun donc s'examine soi-même et qu'il mange alors de ce pain et boive de cette coupe ; car si quelqu'un mange du pain et boit de la coupe sans reconnaître leur relation avec le Corps du Seigneur, il attire ainsi le jugement sur lui-même ». (1 Cor. 11 : 27-29)

Comme tout enfant correctement catéchisé le sait, la Confession est le médicament par lequel le péché mortel est remédié alors que l'Eucharistie (aidée par le recours régulier à la Confession) est une nourriture spirituelle pour maintenir et accroître l'état de grâce suite à l'absolution pour que l'on ne tombe pas dans le péché mortel à nouveau mais que l’on grandisse dans la communion avec Dieu. Mais il semble que le concept même de péché mortel est absent du corpus de vos documents officiels, de vos adresses, de vos remarques et de vos déclarations.

Ne laissant sans aucun doute sur votre plan, seulement quelques mois plus tard, lors du « Consistoire Extraordinaire sur la Famille » vous avez organisé les événements de telle sorte que nul autre que le Cardinal Kasper soit le seul orateur formel. Au cours de son discours de deux heures, le 20 février 2014 —discours que vous vouliez être gardé secret mais qui a été divulgué à la presse italienne comme un « secret » et un document « exclusif » — Kasper a présenté sa proposition folle d'admettre certains adultères publics à la Sainte Communion faisant allusion directement à votre slogan : « Les Sacrements ne sont pas un prix pour ceux qui se comportent bien ou pour une élite, en excluant ceux qui ont le plus besoin [EG 47] ». Vous n'avez pas vacillé depuis ce temps dans votre détermination à institutionnaliser dans l'Église le grave abus de l'Eucharistie que vous avez permis à Buenos Aires.

À cet égard, il semble que vous avez peu de considération pour le mariage sacramentel comme un fait objectif par opposition à ce que les gens ressentent subjectivement sur l'état des relations immorales que l'Église ne peut jamais reconnaître comme mariage. Dans des remarques qui, à elles seules, discréditeront votre pontificat bizarre jusqu'à la fin des temps, vous avez déclaré que « la grande majorité de nos mariages sacramentels sont nuls » alors que certaines personnes qui cohabitent sans mariage peuvent avoir « un vrai mariage » à cause de leur « fidélité ». Est-ce que ces remarques sont peut-être le reflet de votre soeur divorcée et « remariée » et de votre neveu qui vit en cohabitation?

Cette opinion, qu’un canoniste réputé a, à juste titre, considéré « absurde », a provoqué la protestation dans le monde entier de la part des fidèles. Dans un effort pour réduire au minimum le scandale », la transcription officielle » du Vatican a modifié vos paroles concernant la « grande majorité de nos mariages sacramentels » à « une partie de nos mariages sacramentels » mais a laissé intacte votre approbation honteuse de la cohabitation immorale comme étant un « vrai mariage ».

Vous ne vous semblez pas non plus préoccupé par le sacrilège impliqué chez les adultères publics et les personnes en union libre qui reçoivent le Corps, Sang, Âme et Divinité du Christ dans la Sainte Eucharistie. Comme vous avez dit à cette femme en Argentine à qui vous avez donné la « permission » par téléphone de recevoir la Communion tout en vivant en état d'adultère avec un homme divorcé : « Un peu de pain et de vin ne fait aucun mal ». Vous n’avez jamais nié l’histoire de cette femme et ce serait seulement compatible avec votre refus de vous mettre à genoux à la Consécration ou devant le Saint-Sacrement exposé même si vous n’avez aucune difficulté à vous mettre à genoux pour baiser les pieds des Musulmans pendant votre parodie grotesque du Mandatum traditionnel du Jeudi Saint que vous avez abandonné. Ça cadrerait également avec vos remarques à cette femme Luthérienne, dans l'église Luthérienne où vous avez paricipé un dimanche, à savoir que le Dogme de la Transsubstantiation est une simple « interprétation », que « la vie est plus grande que les explications et les interprétations et qu'elle devrait « parler au Seigneur » sur l'opportunité de recevoir la Communion dans une Église Catholique — sur lesquels conseils, elle a suivi plus tard votre encouragement évident.

En ligne avec votre mépris du mariage sacramentel, il y a aussi votre « réforme » précipitée et secrète du processus des nullités que vous avez imposée à l'Église sans consulter aucun des dicastères compétents du Vatican. Votre Motu Proprio Mitis Iudex Dominus Iesus érige le cadre d'une véritable usine à nullités dans le monde entier avec une procédure « accélérée » et de nouveaux motifs nébuleux pour un recours en demande de nullité accélérée. Comme le responsable de votre réforme clandestinement artificielle a expliqué plus tard, votre intention expresse est de promouvoir parmi les Évêques une « conversion », un changement de mentalité qui les convainc et les soutient à la suite de l'invitation du Christ, présent dans leur frère, l'Évêque de Rome, de passer d’un nombre restreint de quelques milliers de nullités à ce [nombre] incommensurable de malheureux qui pourraient bénéficié d’une déclaration de nullité ... »

Ainsi « l'Évêque de Rome [ demande donc ] à ses collègues Évêques : une forte augmentation du nombre de nullités ! Un journaliste Catholique éminent a rapporté plus tard la sortie d'un dossier de sept pages dans lesquelles les fonctionnaires de la Curie ont « pris à partie juridiquement » le motu proprio du Pape ... ont accusé le Saint-Père de renoncer à un Dogme important et ont affirmé qu'il a introduit de facto le « divorce Catholique ». Ces fonctionnaires ont déploré ce que ce journaliste a décrit comme « un Führer ecclésiastique de principe », gouvernant de haut en bas, par décret et sans aucune consultation ni aucun contrôle ». Les mêmes fonctionnaires craignent que « le motu proprio conduira à une inondation de nullités et qu'à partir de maintenant, les couples seraient en mesure de simplement quitter leur mariage Catholique sans problème ». Ces fonctionnaires sont « hors d'eux » et se sentent obligés de « parler » ... »

Mais vous n'êtes rien d’autre que cohérent dans la poursuite de vos objectifs. Au début de votre pontificat, lors d'une des conférences de presse en vol au cours de laquelle vous avez d'abord révélé vos plans, vous avez déclaré : « Les Orthodoxes suivent la théologie de l'économie, comme ils l'appellent, et ils donnent une seconde chance au mariage [sic ], ils le permettent. Je crois que ce problème doit être étudié ». Pour vous, l'absence d’une « deuxième chance du mariage » dans l'Église Catholique est un problème à étudier. Vous avez clairement passé les trois dernières années et demi — à vous ingénier à savoir comment imposer à l'Église quelque chose se rapprochant de la pratique Orthodoxe.

Un canoniste réputé qui est un consultant pour la Signature Apostolique a averti du résultat qui s’ensuivrait de votre mépris dangereux de la réalité du mariage sacramentel :

« Une crise (au sens grec du terme) sur le mariage se déroule dans l'Église et c’est une crise qui, selon moi, débouchera sur la discipline matrimoniale et la loi .... Je pense que la crise du mariage qu'il [François] occasionne en viendra à savoir si l’enseignement de l’Église sur le mariage, que tout le monde prétend honorer, sera concrètement et efficacement protégé par la loi de l'Église ou, si les catégories canoniques traitant de la Doctrine du mariage deviendront si déformées (ou tout simplement ignorées) comme si l’on relèguera essentiellement le mariage et la vie conjugale au domaine de l'opinion personnelle et de la conscience individuelle ».

Amoris Laetitia : Le motif réel pour le Synode Bidon

Cette crise a atteint son apogée après la conclusion de votre désastreux « Synode sur la Famille ». Bien que vous ayez manipulé cet événement du début à la fin pour obtenir le résultat que vous désiriez — la Sainte Communion pour les adultères publics dans « certains cas » — c’est tombé à court de vos attentes en raison de l'opposition des Pères Synodaux conservateurs que vous avez démagogiquement dénoncés comme ayant « des cœurs fermés qui se cachent souvent même derrière les enseignements de l'Église ou de bonnes intentions, pour s’asseoir dans la Chaire de Moïse et juger, parfois avec la supériorité et la superficialité, les cas difficiles et les familles blessées».

Dans un abus brutal de rhétorique, vous avez comparé vos adversaires épiscopaux Orthodoxes aux Pharisiens, qui pratiquaient le divorce et le « remariage » selon la dispense mosaïque. Ce sont ces mêmes Évêques qui ont défendu l'enseignement du Christ contre les Pharisiens — et contre vos propres desseins ! En effet, vous semblez avoir l'intention de faire revivre une acceptation Pharisaïque du divorce par le biais d'une « pratique néo-mosaïque ». Un journaliste Catholique célèbre connu pour son approche modérée dans l'analyse des affaires de l'Église a protesté contre votre comportement répréhensible : « Pour un Pape de critiquer ceux qui restent fidèles à cette tradition et de les caractériser comme non miséricordieux et comme s'alignant aux Pharisiens aux cœurs endurcis face à Jésus Miséricordieux est bizarre ».

En fin de compte, l’« aventure synodale » qui vous exaltait s’est révélée comme rien d’autre qu’un simulacre afin de dissimuler la conclusion à l’avance de votre épouvantable « Exhortation Apostolique » Amoris Laetitia. Là vos écrivains fantômes, principalement dans le chapitre huit, emploient l'ambiguïté artistique pour ouvrir grande la porte à la Sainte Communion aux adultères publiques en réduisant la loi naturelle interdisant l'adultère à une « norme générale » à laquelle il peut y avoir des exceptions pour les personnes qui « ont beaucoup de difficulté à saisir les valeurs comprises dans la norme » ou qui vivent « dans une situation concrète qui ne leur permette pas d'agir différemment ... (¶¶ 2, 301, 304) » Amoris Laetitia est une tentative claire de faire passer une forme atténuée de l'éthique de la situation dans les questions de morale sexuelle comme si l'erreur pouvait être ainsi réduite.

Votre obsession évidente à légitimer la Sainte Communion pour les adultères publics vous a conduit à défier l'enseignement constant moral et la discipline sacramentelle intrinsèquement liée de l'Église, confirmée par vos deux prédécesseurs immédiats. Cette discipline est basée sur l'enseignement de Notre Seigneur Lui-Même sur l'indissolubilité du mariage ainsi que sur l'enseignement de Saint Paul sur la punition divine en raison de la réception indigne de la Sainte Communion. Pour citer Jean-Paul II à cet égard :

« L'Église, cependant, réaffirme sa discipline, fondée sur l'Écriture Sainte, selon laquelle elle ne peut admettre à la Communion Eucharistique les divorcés remariés. Ils se sont rendus eux-mêmes incapables d'y être admis car leur état et leur condition de vie est en contradiction objective avec la communion d'amour entre le Christ et l'Église, telle qu'elle s'exprime et est rendue présente dans l'Eucharistie. Il y a par ailleurs un autre motif pastoral particulier : si l'on admettait ces personnes à l'Eucharistie, les fidèles seraient induits en erreur et comprendraient mal la Doctrine de l'Église concernant l'indissolubilité du mariage ».

« La réconciliation par le Sacrement de pénitence - qui ouvrirait la voie au sacrement de l'Eucharistie - ne peut être accordée qu'à ceux qui se sont repentis d'avoir violé le signe de l'Alliance et de la fidélité au Christ, et sont sincèrement disposés à une forme de vie qui ne soit plus en contradiction avec l'indissolubilité du mariage. Cela implique concrètement que, lorsque l'homme et la femme ne peuvent pas, pour de graves motifs — par l'exemple l'éducation des enfants —, remplir l'obligation de la séparation, « ils prennent l'engagement de vivre en complète continence, c'est-à-dire en s'abstenant des actes réservés aux époux ». [Familiaris consortio, n. 84]

Vous avez ignoré les doléances des prêtres à travers le monde, des théologiens et des philosophes moraux, des associations Catholiques et des journalistes, et même quelques prélats courageux au sein d’une hiérarchie autrement silencieuse, pour vous rétracter ou pour « clarifier » les ambiguïtés tendancieuses et les erreurs pures et simples d’Amoris Laetitia, en particulier au chapitre huit .

Une erreur morale grave maintenant explicitement approuvée

Et maintenant, allant au-delà d'une utilisation détournée de l'ambiguïté, vous avez autorisé explicitement dans les coulisses ce que vous avez entretenu comme ambigu en public. Votre jeu a été mis en lumière avec la fuite de votre lettre « confidentielle » aux Évêques de la région pastorale de Buenos Aires — où, comme Archevêque, vous aviez déjà autorisé ce sacrilège de masse dans les villas (bidonvilles).

Dans cette lettre, vous louez le document des Évêques concernant les « Critères de base pour l'application du chapitre huit d’Amoris Laetitia » — comme s'il y avait une obligation d’« appliquer » le document de manière à produire un changement dans la discipline sacramentelle bimillénaire de l'Église. Vous écrivez : « Le document est très bon et explique le sens du chapitre VIII de Amoris Laetitia complètement. Il n'y a pas d'autres interprétations ». Est-ce une coïncidence que ce document provienne de l'Archidiocèse même où, comme Archevêque, vous aviez depuis longtemps autorisé l'admission des adultères publics et les personnes vivant en cohabitation à la Sainte Communion ?

Ce qui était clairement sous-entendu auparavant est désormais rendu explicite et ceux qui insistaient qu’Amoris Laetitia n’avait rien changé passent pour des imbéciles. Le document que vous louez maintenant comme la seule interprétation correcte d’Amoris Laetitia sape radicalement la Doctrine et la pratique de l'Église que vos prédécesseurs ont défendues. En premier lieu, ça réduit à une « option » l'impératif moral que les couples divorcés et « remariés » « vivent dans la continence complète, c’est-à-dire par l'abstinence des actes réservés aux couples mariés ». Selon les Évêques de Buenos Aires — avec votre approbation — c’est simplement « possible de proposer qu'ils fassent l'effort de vivre dans la continence. Amoris Laetitia n’ignore pas les difficultés de cette option ».

Comme la Congrégation pour la Doctrine de la Foi l’a déclaré définitivement, il y a seulement 18 ans de cela sous le règne du Pape même que vous avez canonisé : « Si le mariage préalable de deux membres des fidèles divorcés et remariés était valable, en aucun cas, leur nouvelle union doit être considérée légale et conséquemment la réception des Sacrements est intrinsèquement impossible. La conscience de l'individu est liée à cette norme sans exception ». Tel est l'enseignement constant de l'Église Catholique pendant deux millénaires.

De plus, aucun curé ou même un Évêque n’a le pouvoir d'honorer dans le soi-disant « for interne » l’affirmation de quelqu’un vivant en état d'adultère dont la « conscience » lui dit que son mariage sacramentel était vraiment invalide parce que, comme la Congrégation pour la Doctrine de la Foi l’a de plus admonesté :

« Le mariage a un caractère ecclésial public fondamental et l'axiome s’applique « nemo iudex in propria causa » (personne n’est juge dans son propre cas), les cas conjugaux doivent être résolus dans le for externe. Si les membres des fidèles divorcés et remariés croient que leur mariage antérieur était invalide, ils sont ainsi obligés de faire appel au tribunal de mariage compétent afin que la question soit examinée objectivement et selon toutes les possibilités juridiques disponibles ».

Après avoir réduit une norme morale sans exception enracinée dans la Révélation Divine à une option, les Évêques de Buenos Aires, en citant Amoris Laetitia comme étant leur seule source d’autorité en 2 000 ans d'enseignement de l'Église, déclarent de plus : « Dans d'autres circonstances, plus complexes, et quand il est impossible d’obtenir une déclaration de nullité, l'option mentionnée ci-dessus ne peut pas, en fait, être possible ». Une norme morale universelle est donc reléguée à la catégorie d'une simple ligne directrice pour être ignorée si un prêtre local estime « irréalisable » dans certains « circonstances complexes » non définies. Quels sont exactement ces « circonstances complexes » et qu'est-ce que la « complexité » a à voir avec les normes morales sans exception fondées sur la Révélation ?

Enfin, les Évêques arrivent à la conclusion désastreuse que vous êtes parvenu à imposer à l'Église depuis le début de l’« aventure Synodale » ce qu’ils en disent ici :

« Néanmoins, il est également possible d'entreprendre une aventure de discernement. Si on arrive à la reconnaissance du fait que, dans un cas particulier, il y a des limites qui diminuent l’imputabilité et la culpabilité (cf. 301-302), en particulier quand une personne juge qu'elle tomberait dans une faute subséquente en faisant tort aux enfants de la nouvelle union , Amoris Laetitia ouvre la possibilité d'accès aux Sacrements de la réconciliation et de l'Eucharistie (cf. note 336 et 351). Ceux-ci, à son tour disposent la personne à continuer à maturer et à croître de plus en plus à l'aide de la grâce ».

Avec votre louange et approbation, les Évêques de Buenos Aires déclarent pour la première fois dans l'histoire de l'Église qu'une classe mal définie de personnes vivant dans l'adultère peut être absoute et recevoir la Sainte Communion, tout en restant dans cet état. Les conséquences sont catastrophiques.

S'il vous plaît priez pour le Saint-Père

Ne manquez pas la partie III publiée vendredi, 17 heures (CST)

Cette partie inclura :

  • Une « pratique pastorale » en guerre avec la Doctrine
  • Les « exceptions » à la loi morale ne peuvent être limitées
  • Ignorant toutes les prières, vous allez de l'avant avec votre « Révolution »
  • Nous devons vous opposer
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