par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 2 juin 2017
Lorsque le Président Trump a annoncé hier (1er juin) qu’« à partir d'aujourd'hui, les États-Unis cesseront toute mise en œuvre de l'Accord de Paris non contraignant ainsi que du fardeau économique draconien et financier que l'Accord impose à notre pays », il annonçait simplement son refus d’avancer dans un traité vraiment absurde qui ne pourrait pas lier les États-Unis en premier lieu parce qu'il n'a jamais été ratifié par le Sénat comme l'exige la Constitution. Au lieu de cela, Barack Obama avait illégalement tenté d'employer un ordre exécutif pour lier l'Accord au dos du Peuple Américain et des petites et moyennes entreprises américaines, faisant clopiner l'économie Américaine afin d'obtenir un hypothétique et ridicule « 0,2 degrés Celsius moins chaud pour le reste du siècle » grâce à une réduction massive et meurtrière de l'emploi dans la production et l'utilisation des combustibles fossiles. |
|
Il est à noter que les géants multinationaux ont aimé le lucratif cadre de négociation des « crédits carbone » de l'Accord et des subventions gouvernementales massives pour leur recherche et leur développement en technologie énergétique. Et ceci est tout à fait contraire à l'affirmation du Cardinal Sorondo qui suit.
Comme le jour de l'annonce attendue du Président s'approchait, le Vatican bouillait d’une juste indignation jamais vue au sujet du massacre mondial des enfants à naître dans le sein de leur mère, y compris quelque 50 millions de victimes innocentes à ce jour depuis que la Cour Suprême des États-Unis a rendu l'infâme décision Roe versus Wade en 1973.
Par exemple, comme l'explique le site Crux, l'Évêque Argentin Marcelo Sánchez Sorondo, Chancelier de l'Académie Pontificale des Sciences et de l'Académie Pontificale des Sciences Sociales, qui est « l'un des collaborateurs les plus proches du Pape François dans la lutte contre le changement climatique du Vatican » a déclaré à l'avance, que l'abandon de Trump de l'Accord de Paris « serait un désastre pour tous » et « une gifle pour le Vatican ». Il a attribué la décision anticipée au « lobby du pétrole », l'appelant « une absurdité motivée uniquement par la nécessité de faire de l'argent ».
Selon Sorondo, « refuser de reconnaître qu'il n'est ni nécessaire ni indispensable de compter sur le carbone et l'huile », c'est « comme dire que la terre n'est pas ronde ... » Bien sûr, un bureaucrate du Vatican n'a aucune compétence pour déclarer aux autorités civiles qu’ils sont des imbéciles ignorants s'ils constatent qu’une dépendance continue aux combustibles fossiles est nécessaire — les mêmes combustibles fossiles desquels le Vatican lui-même dépend pour son fonctionnement quotidien. En effet, le Pape Bergoglio consomme de vastes quantités de combustibles fossiles quand il vole en jet autour du monde entier pour mener des spectacles inutiles — environ 36 000 gallons pour un vol de dix heures à raison de cinq gallons par mille. Pourtant, au site de chaque spectacle, il arrive risiblement en petite auto Fiat qui boit de l’essence à la petite gorgée après avoir consommé des dizaines de milliers de gallons de carburant à jet pour se rendre dans le pays hôte.
Quelques questions se présentent :
Question : Où est la lutte du Vatican Bergoglien contre l'avortement par opposition à sa « lutte contre le changement climatique » ?
Question : Pourquoi le Vatican Bergoglien n'a-t-il jamais condamné le lobby du « Big Avortement » qui inquiète le financement fédéral de Planned Parenthood, le plus grand « fournisseur d'avortements » d'Amérique, par opposition au « lobby pétrolier » Américain que Sorondo trouve si déplorable ?
Question : Pourquoi le Vatican Bergoglien n'a-t-il jamais dénoncé les motivations du profit en ce qui concerne le meurtre d'enfants innocents dans l'utérus par opposition à « la nécessité de faire de l'argent » de la part des entreprises qui fournissent de l'énergie à des millions de personnes afin qu'ils puissent vivre leur vie ?
Ces questions semblent toutes avoir la même réponse : le Vatican se réserve maintenant ses anathèmes pour les transgresseurs contre la religion écologiste tellement décrite avec préscience par le défunt Michael Crichton (de renommée venant du « Jurassic Park ») au Commonwealth Club en 2003 :
« Aujourd'hui, l'une des religions les plus puissantes du monde occidental est l'environnementalisme. L'environnementalisme semble être la religion de choix pour les athées urbains. Pourquoi dis-je que c'est une religion ? Eh bien, nous devons regarder les croyances.
« Si vous regardez attentivement, vous voyez que l'environnementalisme est en fait une parfaite reconfiguration des croyances et des mythes traditionnels Judéo-Chrétiens au 21ème siècle. Il y a un Eden initial, un paradis, un état de grâce et une unité avec la nature ; il y a une chute de l'état de grâce en un état de pollution à la suite de s’être nourris à l'arbre de la connaissance et, à la suite de nos actions, il y a un jour de jugement qui vient pour nous tous. « Nous sommes tous des pécheurs énergétiques, condamnés à mourir, à moins que nous ne recherchions le salut, ce qui s'appelle maintenant la durabilité. La durabilité est le salut dans l'Église de l'environnement ... »
En fait, les éléments que Crichton a décrit se trouvent dans Laudato Si du Pape Bergoglio, la première « encyclique verte » de l'histoire de l'Église. Comme ses lignes d'ouverture déclarent :
« Cette soeur [terre] crie en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle. Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter. La violence qu’il y a dans le cœur humain blessé par le péché se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l’eau, dans l’air et dans les êtres vivants. C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d’enfantement » ». (Rom 8 :22) » (LS 2)
Nous voyons ici la personnification environnementaliste classique de la terre, représentée sérieusement comme « parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités ». Nous voyons également un élément clé du Bergoglianisme : la distorsion de l'Écriture à des fins rhétoriques. Saint Paul n'enseigne pas aux Romains que la terre « gémit en travail » en raison de l'abus des ressources naturelles par l'homme. C'est plutôt l'homme qui gémit en travail, avec toutes les autres créatures, à cause du Péché Originel :
«J'estime que nos souffrances du temps présent ne sont pas comparables à la gloire que Dieu nous révélera. La création entière attend avec impatience le moment où Dieu révélera ses enfants. Car la création est tombée sous le pouvoir de forces qui ne mènent à rien, non parce qu'elle l'a voulu elle-même, mais parce que Dieu l'y a mise. Il y a toutefois une espérance : c'est que la création elle-même sera libérée un jour du pouvoir destructeur qui la tient en esclavage et qu'elle aura part à la glorieuse liberté des enfants de Dieu. Nous savons, en effet, que maintenant encore la création entière gémit et souffre comme une femme qui accouche. Mais pas seulement la création : nous qui avons déjà l'Esprit Saint comme première part des dons de Dieu, nous gémissons aussi intérieurement en attendant que Dieu fasse de nous ses enfants et nous accorde une délivrance totale. Car nous avons été sauvés, mais en espérance seulement. Si l'on voit ce que l'on espère, ce n'est plus de l'espérance : qui donc espérerait encore ce qu'il voit ? » (Rom 8, 18-24)
Mais dans la religion écologiste, le Péché Originel et la chute de l'homme sont remplacés par le Péché Environnemental et la Chute de « la planète ». Le gémissement eschatologique de l'homme pendant qu'il attend la rédemption est remplacé par le gémissement de la « sœur terre » alors qu’elle attend le salut en imposant des règlements environnementaux.
Pendant ce temps, l'abattage mondial des non-nés, la marche de l'homosexualisme militant et du transgenderisme, et la tyrannie de la rectitude politique ne suscitent pas une protestation des dirigeants de l'Église Catholique. Mgr Athanasius Schneider, l'un des rares prélats qui se tiennent toujours contre l'esprit de ce temps, résume ainsi notre situation :
« Sans l'acceptation de la vérité sur le Péché Originel et les péchés en général, on ne peut pas comprendre correctement la rédemption de la race humaine par le sacrifice du Christ à la Croix. Si l'on élimine le langage du péché, on élimine finalement la véritable Rédemption ; et on convertit alors le Christianisme en Humanisme ou en Pélagianisme. Ensuite, il ne reste que l'auto-rédemption ou la religion d'une éthique morale et d'une pédagogie naturaliste, ou d'une nouvelle religion de l'écologie et du changement climatique ».
Telle est la maladie qui a prise sur le Vatican et sur la généralité d'une hiérarchie Catholique qui ne voit plus sa mission de sauver les âmes. Et telle est la crise sans précédent que Notre-Dame a prédite à Fatima.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire