lundi 28 septembre 2015

Visite du Pape aux USA...

« Ça pue le marxisme pur et simple »
Ben Shapiro
Rédacteur en chef, Breibart



Ben Shapiro est rédacteur en chef — affaires générales — chez Breitbart News — et l'auteur à succès du New York Times.
Il est un des plus grands commentateurs respectés par tout le milieu.

SOURCE : BREITBART


Les 7 gifles papales
aux Catholiques Conservateurs Américains

Beaucoup de Conservateurs entrevoyaient la visite du Pape aux États-Unis avec un mélange d'espoir et d'appréhension : espoir car la visite du Pape favoriserait une forte médiatisation des questions religieuses ; appréhension à cause du bilan mitigé de François sur des questions allant du changement climatique à l'immigration clandestine.

Les Conservateurs ont eu raison de s’inquiéter.

La visite du Pape a été un bienfait absolu pour la gauche. Les défenseurs Conservateurs du Pape auront sans aucun doute noté qu'il a référé, bien qu'indirectement, au mariage de même sexe et à l'avortement ; ils souligneront que le Pape a visité les Petites Sœurs des Pauvres et qu’il a fait une référence voilée à la liberté religieuse. Ils suggèreront que les médias ont fait du tort au Pape en se concentrant sur le soutien du Pape pour des causes de gauche à l'exclusion de ses principes religieux traditionnels.

Ils ont raison, naturellement. Mais le Pape est à peine un néophyte politique, il n’est pas au courant de la nature des médias. Depuis des années, nous avons entendu dire que les paroles du Pape ont été prises hors contexte, mal interprétées et même mal traduites. Lors de sa visite aux États-Unis, le Pape a parlé en anglais devant une session conjointe du Congrès, avec le Président devant les médias, à l'Organisation des Nations Unies, et à New York et à Philadelphie. Maintes et maintes fois, il avait les caméras sur lui. Et encore et encore, il n'a pas su profiter de la situation pour dire la vérité au pouvoir, il a satisfait à la place les besoins de l’extrême gauche encore et encore.

Voici sept façons dont le Pape a insulté les Conservateurs lors de sa visite :

Le coup de la photo/pub de l'enfant immigrant illégal. Le mercredi, alors que la papamobile se déplaçait vers le bas du National Mall, Sophie Cruz, âgée de cinq ans, a en quelque sorte échappé à la sécurité et atteint le Pape lui-même. Les gardes de sécurité ont arrêté la jeune Sophie, mais le Pape leur a fait signe de l'avancer. Elle a ensuite embrassé le Pape et elle a remis une lettre au Pape qu'elle a prétendument écrite, c’est un plaidoyer éloquent pour rester aux États-Unis avec ses deux parents immigrés illégaux. « Je tiens à vous dire que mon cœur est triste » c’est que Sophie a déclaré aux médias, après avoir mémorisé sa lettre. « Je voudrais vous demander de parler au Président et au Congrès afin de légaliser mes parents parce qu’à tous les jours j’ai peur qu'un jour ils les éloigneront de moi ». Son père se tenait à côté d'elle, portant un t-shirt sur lequel on pouvait lire « Papa Rescata DAPA ! » — le Pape devrait sauver l’amnistie exécutive du Président Obama.

L'ensemble du photo-op était un coup monté naturellement. Des enfants de cinq ans ne mémorisent pas des pages de longues lettres ou passent à travers la sécurité du Pape sans aide. Comme le Daily Mail (Royaume-Uni) a déclaré :

Le coup a été organisé par un groupe de défense de l'immigration, la Hermandad Mexicana Transnacional de Los Angeles. Alicia Flores, directrice exécutive de La Hermandad, a choisi Sophie pour aborder le Pape après qu’une jeune fille ait été capable d’approcher le Pape à Rome dans un incident similaire, a rapporté le Washington Post. Elle et sa famille ont été transportées par avion à Washington faisant partie d'un groupe de 6 enfants et de 19 adultes avec l'espoir de transmettre leur message sur l'immigration.

Le fait de comparer le combat sur l'immigration clandestine avec les violations des droits humains contre les Amérindiens, le Pape a laissé tomber cette raté rhétorique flagrante en plein milieu de son discours au Congrès :

« Tragiquement, les droits de ceux qui étaient ici bien avant nous n’ont pas toujours été respectés. Au nom de ces peuples et de leurs nations, du coeur de la démocratie Américaine, je tiens à réaffirmer ma haute considération et gratitude. Ces premiers contacts ont souvent été turbulents et violents, mais il est difficile de juger le passé par les critères de maintenant. Néanmoins, quand l'étranger dans notre milieu fait appel à nous, nous ne devons pas répéter les péchés et les erreurs du passé. Nous devons régler maintenant pour vivre aussi noblement et aussi justement que possible car nous éduquons les nouvelles générations à ne pas tourner le dos à nos « voisins » et à tout ce qui est tout autour de nous. Construire une nation nous appelle à reconnaître que nous devons constamment être en relation avec d'autres en rejetant une mentalité d'hostilité en vue d'adopter une de subsidiarité réciproque dans un effort constant pour faire de notre mieux. Je suis convaincu que nous pouvons le faire ».

En d'autres termes, les immigrés d'origine ont maltraité les Amérindiens et les Américains d'aujourd'hui doivent se méfier de faire la même chose pour les immigrants illégaux. Ceci est non seulement insultant, c’est ridicule. Les Américains ont envoyé les Cherokees le long de la Piste des Larmes. Les Américains d'aujourd'hui envoient les immigrants illégaux le long du sentier de la gratuité de l'enseignement, des soins médicaux d'urgence et des programmes d'aide financés par l'État.

Le fait de permettre au Président Obama de se présenter en tant que défenseur de la liberté religieuse. Le mercredi, tout en parlant à la Maison Blanche, le Président Obama a dit : « Ici, aux États-Unis, nous chérissons la liberté religieuse .... [Les États-Unis] vous soutiennent dans la défense de la liberté religieuse et le dialogue interreligieux sachant que les gens doivent pouvoir vivre partout leur foi sans peur ni intimidation ». Pendant ce temps, le ministère du revenu du Président Obama écrase les organismes de bienfaisance religieux et son régime Obamacare cible les institutions religieuses ; son administration cherche à persécuter des religieux Américains parce qu’ils ne participent pas à des mariages de même sexe. Un commentaire bien-chronométré du Pape aurait pu être utile ici. Au lieu de cela, il se tenait tout près et ne disait rien. Au lieu de cela, il est allé visiter les Petites Sœurs des Pauvres — et les médias l’ont ignoré. Le Pape sait très bien quand les caméras sont sur lui. Elles n’étaient pas là durant sa sortie pour aller voir les victimes d’Obama.

Le fait de démolir le capitalisme devant le Congrès. Prenant la parole devant le Congrès, le Pape a passé une quantité excessive de temps à faire la morale aux législateurs sur la nécessité de redistribuer les richesses au nom des pauvres. Il a salué Dorothy Day, une organisatrice catholique qui a écrit : « Nous devons renverser, non le gouvernement, pareil aux autorités qui accusent toujours les communistes « de conspirer pour nous enseigner quoi faire », mais ce pourri, décadent, système capitaliste industriel putride qui engendre tant de souffrances dans le sépulcre blanchi de New York ». Le sénateur Bernie Sanders était en extase. (note : il est candidat à la Présidence et est socialiste)

Et aucun socialiste ne réussira à avoir le doigté rhétorique du Pape pour formuler à la fois la liberté individuelle en association avec le collectivisme comme il l’a fait devant le Congrès :

« Si la politique doit vraiment être au service de la personne humaine, Il en résulte qu'elle ne peut pas être esclave de l'économie et de la finance. La politique est, au contraire, l'expression de notre besoin impérieux de vivre comme en tant qu’UN afin de construire en tant qu’UN le plus grand bien commun : c’est-à-dire une communauté qui sacrifie les intérêts particuliers afin de partager dans la justice et la paix, ses produits, ses intérêts , sa vie sociale. Je ne sous-estime pas la difficulté que cela consiste, mais je vous encourage à cet effort ».

Le Pape a longtemps écorché le capitalisme comme un système d'exploitation brutale. Pour célébrer les gauchistes de partout, le Pape a rejeté à plusieurs reprises le capitalisme comme étant immoral disant qu'il n'y a aucune preuve que le capitalisme entraîne « une plus grande justice et une plus grande inclusion dans le monde ». Cela est vrai si vous ne savez rien à propos de l'histoire du monde ou de l'économie. L'excoriation du Pape au sujet des marchés libres aux États-Unis ne fut pas une surprise, mais c’est venu comme une claque malvenue néanmoins.

Le fait de pousser l'extrémisme de l'environnement. Le Pape a consacré beaucoup de temps avant le Congrès à parler de changement climatique et à encourager le Congrès à limiter la croissance économique américaine pour lutter contre cette chimère. Mais à l'ONU, il se relâcha vraiment, il suggéra que l'environnement a des « droits » — un argument familier à de nombreux lecteurs de la Bible. Les gens peuvent avoir des obligations envers l'environnement mais l'environnement n'a pas de « droits » autonomes de l'humanité ; Dieu ne pleure pas quand un arbre est utilisé pour que le bois puisse abriter une famille pauvre. Cette logique conduit à une philosophie de la gauche verte foncée anti-humaniste et malthusienne.

Le Pape a ensuite fait le lien de son point de vue des droits environnementaux à son désir pour une redistribution du revenu mondial au nom des pauvres et a suggéré que les gouvernements doivent garantir « le logement, le travail et la terre » pour les pauvres. Comment ? Vraisemblablement en prenant des ressources de certains et en les remettant à d'autres. Ça pue le marxisme pur et simple. Le Pape a ensuite ajouté que « la destruction à grande échelle de la biodiversité peut menacer l'existence même de l'espèce humaine ». Maintenant, j’aime les baleines autant que mon compatriote, mais zéro humains vont mourir si la baleine bleue disparaît sauf si les extraterrestres reviennent à communiquer avec eux (voir Star Trek IV pour plus d'informations sur cette possibilité). Le Pape a même suggéré que la guerre était mauvaise parce qu'elle était une « agression dramatique sur l'environnement ». La guerre, la traite des êtres humains, l'exploitation, et la dégradation environnementale sont mauvaises si elles blessent des êtres humains. La guerre n’est pas mauvaise en soi parce que cela nuit principalement aux arbres et aux écureuils.

Le fait d’ignorer l'avortement et de parler de la peine de mort. Le Pape n’a rien dit à propos de l'avortement devant le Président Obama. Puis, tout en prenant la parole devant les Démocrates au Congrès qui soutiennent le financement fédéral pour Planned Parenthood, cette machine d’avortement, il a dit que toute vie humaine doit être traitée avec respect — et a glissé à ce moment-là complètement hors de la question de l'avortement, il est atterri plutôt sur la peine de mort. Comme je l'indiquais hier, 35 meurtriers ont été exécutés en 2014 aux États-Unis. Un million d'enfants à naître ont été tués. Certains disent que le Pape n'avait pas à être explicite sur l'avortement. Pourquoi diable au juste n’aurait-il pas pu l’être ? Il a mentionné l'enfant à naître à l'Organisation des Nations Unies avec un seul mot. Devrions-nous célébrer un tel courage ?

Le fait d’ignorer le mariage homosexuel. Le Pape a encouragé le mariage dans son discours devant le Congrès et a parlé vaguement de la valeur de la famille. Il se plaignait des menaces à la famille. Mais il ne dit rien à propos de ce que ces menaces sont — avec la Cour Très Suprême qui s’est déclarée elle-même au-dessus de Dieu en termes de définition du mariage ( i.e. légalisation récente du mariage gay) et dont les membres étaient assis en face de lui.

La visite du Pape aurait pu être une occasion incroyable pour lutter contre l'immoralité sans Dieu aux États-Unis. Au lieu de cela, le Pape a utilisé largement la possibilité de pousser le gauchisme enduit sur un mince papier de théologie. Voilà une perte tragique pour le monde et pour la communauté religieuse qui se battent pour la survie contre les assauts d'une gauche laïque de plus en plus agressive — une gauche laïque qui a applaudi le Pape mais qui sera heureuse de soit coopter ou soit écraser son Église à la première occasion. disponible.

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